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femme - Page 47

  • Première mondiale:

    du muscle " normal " à partir de cellules souches embryonnaires

    Une méthode pour obtenir des fibres musculaires et des cellules souches satellites à partir de cellules souches embryonnaires a été mise au point par une équipe soutenue par l’AFM-Téléthon.

    Cette avancée majeure pour les maladies neuromusculaires vient d’être publiée le 3 août 2015 dans Nature Biotechnology.

    Pour la première fois au monde, l’équipe d’Olivier Pourquié de l’Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC) d’Illkirch et de l’Université d’Harvard aux Etats-Unis, a mis au point une méthode pour fabriquer des fibres musculaires et des cellules satellites.

    "Grâce à notre méthode qui ne demande aucune manipulation génétique, nous obtenons des fibres musculaires qui se contractent, mais aussi des cellules souches satellites"

    Jusqu’à présent, les chercheurs savaient obtenir les différents éléments des fibres musculaires, les myoblastes , à partir de biopsies puis les amener à se différencier en fibres musculaires. Mais au prix de rendements faibles et imparfaits (en particulier, sans activité contractile). Avec le protocole développé par l’équipe d’Olivier Pourquié, il est désormais possible d’obtenir des fibres musculaires qui se contractent et de véritables cellules musculaires satellites, lesquelles permettent la formation des muscles et la régénération musculaire, comme dans un muscle " normal ".

    Fort de ce succès, les chercheurs ont greffé sur des souris modèles de la myopathie de Duchenne les cellules souches satellites obtenues (à partir de cellules souches de souris). Un mois après, le muscle traité présentait des fibres exprimant de la dystrophine normale, prouvant que ces cellules greffées sont bien capables de régénérer les fibres musculaires " malades ".

    Le protocole a également été testé sur des cellules souches embryonnaires obtenues à partir de souris modèles de la myopathie de Duchenne et a permis d’obtenir des fibres musculaires " malades ".

    Ces cellules musculaires, " normales " ou " malades ", obtenues à partir d’une source inépuisable de cellules souches, sont un outil supplémentaire pour les chercheurs afin d’étudier les mécanismes de formation des cellules musculaires, tester de nouveaux candidats-médicaments mais aussi démontrer l’efficacité de futures thérapies.

    Pour en savoir plus: Differentiation of pluripotent stem cells to muscle fiber to model Duchenne muscular dystrophy. Olivier Pourquié, et al. Nature Biotechnology, 8/3/2015 doi:10.1038/nbt.3297

    http://www.afm-telethon.fr/actualites/premiere-mondiale-muscle-normal-partir-cellules-souches-embryonnaires-3912

     

  • Les robots vont-ils prendre nos emplois?

    L’automatisation du travail va-t-elle enrichir les riches et condamner les pauvres?

    Par Sandy Ikeda [*]

    Cela pourrait arriver bientôt, annonce Paul Solman, l’économiste pour PBS NewsHour. Il en discute avec Jerry Kaplan, l’auteur d’un nouveau livre qui combine luddisme et appréhension des inégalités.

    Paul Solman: "Et l’éternelle peur des travailleurs déplacés, affirme Kaplan, est finalement, irrévocablement sur nous.

    Jerry Kaplan: Que va-t-il arriver à ceux qui n’ont pas ou ne peuvent pas acquérir les compétences nécessaires dans la nouvelle économie?

    Paul Solman: Eh bien, que va-t-il leur arriver?

    Jerry Kaplan: Nous allons voir des inégalités de revenus encore pire. Et à moins de prendre des actions humanitaires, la vérité est qu’ils vont vivre dans la misère, être affamés, et mourir.

    Paul Solman: Kaplan nous offre ces sombres prédictions dans un nouveau livre, Humans Need Not Apply. Il est au courant, évidemment, que l’automatisation a remplacé le travail humain depuis plus de 200 ans, depuis des décennies, en éliminant les travaux relativement bien payés dans les usines aux États-Unis, et que la création d’emplois a largement compensé cette perte, mais selon lui, cela touche à sa fin. "

    Je n’ai pas lu le livre de Kaplan, mais vous pouvez vous faire une idée de la problématique à l’aide de cette vidéo.

    La crainte est qu’à l’inverse du passé où les travailleurs déplacés pouvaient apprendre de nouvelles compétences dans d’autres industries, les "machines à penser" les plus avancées pourront bientôt remplacer des emplois hautement qualifiés, rendant de plus en plus difficile la recherche d’un emploi offrant un salaire décent. Tandis que l’argumentation luddite présuppose une quantité de travail fixe dans l’économie, la crainte est maintenant que tout emploi nouvellement créé sera tout simplement rempli par des machines plus intelligentes.

    Cette nouvelle variante semble différente, mais il s’agit essentiellement du même faux raisonnement luddite, et ce à deux niveaux. Premièrement, s’il est vrai que les machines se substituent souvent au travail humain à court terme, à long terme l’automatisation consiste à assister le travailleur. En second lieu, le but essentiel de l’économie n’est pas de créer du travail pour lui-même, mais bien de mettre en place des entreprises qui prospèrent en satisfaisant les besoins et désirs des consommateurs.

    Bien que je comprenne que les solutions offertes par Kaplan soient plutôt pro-marché, les médias traditionnels ont souligné les aspects les plus alarmistes de sa thèse. Les Solmans du monde entier aimeraient voir l’État réagir avec des règlementations limitant ou interdisant la mise en place d’intelligences artificielles – ou au moins en subventionnant les énormes changements nécessaires sur le marché de l’emploi.

    Remplacement à court terme, appoint à long terme

    Heureusement, Henry Hazlitt nous a déjà offert une explication claire, soigneuse et sympathique des conséquences de l’innovation sur l’emploi dans son célèbre livre, L’Économie politique en une leçon. Faisons un bref résumé du chapitre nous intéressant, "La machine maudite":

     (Comme le note Hazlitt, toutes les innovations ne permettent pas d’économiser du travail. Certaines permettent juste d’améliorer la qualité de la production, mais laissons ça de côté. Laissons également de côté le problème bien réel que constitue l’accélération artificielle de l’automatisation par l’augmentation du salaire minimum).

    Supposons qu’une personne possédant une entreprise de fabrication de manteaux investisse dans une nouvelle machine fabricant le même nombre de manteaux mais nécessitant moitié moins d’ouvriers. (Posons pour l’instant que tous les ouvriers travaillent 8 heures par jour et gagnent le salaire moyen du secteur). Ce qu’on voit aisément, c’est, disons, 50 personnes au chômage; ce qu’on ne voit qu’avec plus de difficultés, ce sont les personnes qui seront embauchées pour construire la nouvelle machine. Si toutefois la nouvelle machine réduit le coût de fabrication, alors vraisemblablement moins de 50 ouvriers sont nécessaires pour sa fabrication. S’il faut, par exemple, 30 personnes, il semblerait y avoir toujours une perte nette de 20 emplois au total.

    Mais l’histoire ne s’arrête pas ici. Si le fabricant ne baisse pas le prix de ses manteaux, Hazlitt énumère trois possibilités qui s’offrent quant à l’utilisation des profits résultants. Il peut les utiliser pour réinvestir dans sa propre entreprise, investir dans une autre entreprise, ou tout simplement les utiliser pour consommer. Quoiqu’il fasse, cela signifie plus de production et donc plus d’emploi ailleurs.

    De plus, la concurrence entre les fabricants de manteaux conduira probablement ses concurrents à adopter la même machine et à produire plus de manteaux. Acheter plus de machines signifie plus de travail dans l’industrie de fabrication de machines, pendant que l’augmentation de la production de manteaux conduira à une baisse des prix.

    Acheter plus de machines nécessitera probablement d’embaucher plus de travailleurs pour les utiliser ou les maintenir en état de fonctionnement, et la baisse des prix signifie que les consommateurs auront d’autant plus de moyens d’acquérir des biens de consommation, y compris des manteaux.

    L’effet global est une augmentation de la demande de travail et du nombre d’emplois, ce qui est confirmé historiquement dans de nombreuses industries. Bien sûr, si vous faites partie des 50 travailleurs initialement mis au chômage, vous avez manqué le plus gros de l’histoire.

    Contrairement à ce qui est affirmé, les choses ne sont pas bien différentes dans le cas de l’intelligence artificielle.

    Les machines pourraient bien remplacer des travailleurs sur le court terme, mais sur le long terme elles assistent les employés et augmentent leur productivité. Il est vrai que les nouvelles machines seront plus avancées et feront plus de choses que les anciennes, mais ce n’est pas vraiment une surprise; c’est toujours ce que les nouvelles machines ont fait.

    Comme je l’ai déjà écrit dans "The Breezes of Creative Destruction", cela prend généralement plusieurs années pour qu’une innovation –même quelque chose aujourd’hui omniprésent comme les smartphones– se diffuse dans l’économie. Ce qui donne du temps pour s’adapter, apprendre de nouvelles compétences, voir de nouveaux horizons. Hazlitt admet que tout le monde ne s’adaptera pas à la nouvelle situation, éventuellement à cause d’un âge avancé ou d’une infirmité. Il répond:

     " Il est juste –et en fait, c’est essentiel pour une complète compréhension du problème– que l’on reconnaisse la condition de ces gens, qu’on étudie avec la plus grande sympathie et que l’on s’attache à voir si l’on ne pourrait pas faire servir une partie des bénéfices réalisés grâce à ce progrès particulier, à aider les victimes qu’il a faites, à leur trouver un nouveau travail utile dans un autre secteur de la production“.

    Je suis presque certain que Hazlitt voulait dire que des actions et organisations libres et volontaires devraient prendre en charge ce rôle bienveillant.

    En tout cas, ce qui se produit au niveau d’une seule industrie se déroule également à travers toutes les industries. Le processus que Hazlitt décrit fonctionnera tout aussi longtemps que le marché sera laissé libre de s’ajuster. Utiliser l’État pour volontairement entraver le changement pourrait sauver les emplois que l’on voit, mais il détruira alors tous ces emplois que l’on ne voit pas – ou pire.

    Plus d’emploi, moins de travail, plus de bien-être

    Être capable de gagner sa vie est probablement une condition nécessaire au bonheur. Et le progrès économique signifie effectivement que l’on passe de moins en moins de temps à travailler.

    Bien qu’il soit difficile de calculer précisément combien d’heures par semaine nos ancêtres travaillaient – et certains affirment que les individus dans les sociétés préindustrielles avaient plus de temps libre que les ouvriers dans l’industrie – les meilleures estimations nous montrent que le temps de travail hebdomadaire aux États-Unis est passé de 70 heures en 1850 à 40 heures aujourd’hui. Est-ce une mauvaise chose? Est-ce que travailler moins a conduit l’humanité vers la misère? À la lumière du bilan d’une économie laissée relativement libre, c’est une bien étrange question.

    Regardez, par exemple, cette vidéo par le scientifique suédois Hans Rosling sur la machine à laver de sa mère. C’est une magnifique illustration du fait que cette machine, sophistiquée en son temps, a permis à sa mère de lire avec lui, ce qui l’a aidé à devenir un scientifique accompli.

    J’ai dernièrement diné avec une personne qui a récemment été renvoyée et dont le mari avait un travail épanouissant mais mal rémunéré. Malgré ce revenu familial relativement faible, elle a été capable de voyager à New York pendant un week-end pour assister à un concert de U2, prendre un cours dans un luxueux studio de yoga à Manhattan, et partager un repas végétalien avec un vieil ami. Nos grands-parents en auraient été abasourdis!

    Comme le présente le journaliste britannique Matt Ridley dans son livre The Rational Optimist,

    "L’innovation transforme le monde, mais seulement parce qu’elle aide la division du travail, et favorise la division du temps. Mettons de côté guerres, religions, famines et poésie pour le moment. C’est un grand thème de l’histoire: cette métastase des échanges, spécialisations et inventions appelée par la "création" du temps".

    Le plus grand succès de l’économie de marché n’est pas les emplois qu’elle a créés (même s’ils sont bien réels), mais le temps qu’elle nous offre pour nous permettre de nous épanouir et d’accomplir des choses que personne ne pensait possible.

    Si l’utilisation de robots accroît la productivité du travail, augmente la production, et augmente la quantité, la qualité et la diversité des biens que nous pouvons consommer – et diminue le nombre d’heures que nous avons à travailler – que trouver à y redire? Est-il problématique d’avoir moins à travailler et plus de temps pour améliorer son bien-être et celui d’autrui?

    Dans un système où les individus sont libres d’innover et de s’adapter aux innovations, il y aura toujours assez de travail pour quiconque en désire; nous n’avons juste pas besoin de travailler aussi dur qu’eux.

     [*] Sandy Ikeda est professeur d’économie à Purchase College, SUNY (États-Unis), et est l’auteur deThe Dynamics of the Mixed Economy: Toward a Theory of Interventionism.

    Traduction Contrepoints de " Will Robots Put Everyone Out of Work?"

    Contrepoint.org

  • Hips : système de parking intelligent pour places handicapés

    Faciliter l’accès à n’importe quelle place réservée aux personnes handicapées d’une ville via un système de détection de stationnement connecté et une application. C’est le projet Hips, pour Handicap Intelligent Park System.

    Comment accéder facilement à une place réservée proches d’un lieu recherché? Comment également visualiser celles disponibles? La solution Hips a été pensée pour répondre à de telles questions. Développée par des étudiants de première année de l’Etna (la nouvelle alternance en informatique), elle a d’ailleurs remporté le prix " Jeune pousse " du Défi H, un concours où s’affrontent, à travers des projets innovants, différentes équipes d’élèves issus de grandes écoles ou d’universités françaises et mobilisées pour lutter contre le handicap. Innovant le projet Hips l’est mais pas original, puisque son principe rappelle l’application (gratuite) parking.handicap.fr.

    Un succès qui n’est pas une fin en soi mais une première étape comme l’explique, Adrien Alexandre, un des membres de Hips: "Comme notre projet est concret et qu’il fonctionne, cela fait plusieurs mois que l’on envisage de le faire passer à une autre dimension. Avec l’obtention de ce prix, on va donc monter prochainement une start-up. On sait que Hips peut intéresser les institutions publiques et attirer des entreprises comme les parkings privés. Pour le moment, nous avons déjà entamé des collaborations avec les mairies d’Ivry-sur-Seine et d’Issy-les-Moulineaux, en région parisienne".

     

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  • L'enfant et le tétanos

    Cette information est pour moi, importante... je l'installe donc sur mes trois blogs....

    Les cas sont rares puisque la vaccination est obligatoire. Depuis plusieurs semaines, un garçonnet est hospitalisé à Tours. Une enquête a été ouverte.

    Plusieurs semaines déjà que ce jeune garçon de huit ans est hospitalisé à l'hôpital de Clocheville, à Tours. Hospitalisé pour s'être blessé après une chute, semble-t-il, l'état de l'enfant ne se serait pas amélioré comme prévu. Sur son carnet de santé figurait la mention d'une vaccination contre le tétanos (en France, la couverture vaccinale obligatoire concerne le DT polio (Diphtérie tétanos poliomyélite). La primo-vaccination des nourrissons comporte deux injections. Puis un rappel. Suivent d'autres rappels chez l'enfant et l'adulte. Ne pas vacciner ses enfants s'apparente à de la maltraitance, passible de 3.750 € d'amende et 6 mois de prison.).

    D'après nos informations, son organisme n'en porterait cependant pas la trace (un vaccin antitétanique fait correctement laisse des traces pendant vingt ans, nous a indiqué un médecin).

    Dès lors, plusieurs hypothèses peuvent être soulevées : une fausse information figure-t-elle sur le carnet de santé? Le pédiatre de l'enfant, aurait-il pu s'être soustrait à la vaccination de l'enfant par choix en accord avec les parents? La vaccination n'aurait-elle pas été faite correctement ? Ou l'organisme de l'enfant n'a-t-il pas été en mesure de fabriquer des anticorps alors qu'il aurait bien été vacciné?

    Autant de questions auxquelles l'enquête ouverte sur deux volets, administratif et judiciaire, devra tenter de répondre, conséquence directe du signalement fait par le service des maladies infectieuses au parquet de Tours. L'Institut médico-légal aurait d'ailleurs été diligenté pour examiner l'enfant. Et sa fratrie aurait été vaccinée en urgence, apprenait-on encore en cette fin de semaine. Le jeune garçon, lui, est toujours hospitalisé en soins intensifs.

    Enquête approfondie

    Un cas grave et rare (la maladie fait l'objet d'une déclaration obligatoire) que les services de l'Agence régionale de santé (ARS) et l'Institut national de veille sanitaire (INVS) suivent de près, nous précisait mercredi le service communication de l'instance régionale sans vouloir aller au-delà, mettant le secret médical en avant. Un argument, légitime, également utilisé par le service communication du CHRU tourangeau : "C'est un enfant malade que l'on soigne, comme on le fait tout le temp ".

    Une enquête approfondie est donc en cours pour tenter d'expliquer ce cas exceptionnel qui s'inscrit dans un contexte toujours partagé sur la question de la vaccination, pourtant fondamentale dans l'éradication de nombreuses maladies. En 2010, 40 % des Français se déclaraient "méfiants" à l'égard des vaccins. Cinq ans plus tôt, ils n'étaient que 10 %.

    Rappelons que le tétanos est une maladie infectieuse grave, non contagieuse, qui attaque le système nerveux. La contraction des muscles respiratoires peut entraver la respiration et provoquer la mort pas asphyxie et arythmie cardiaque.

    Il faut savoir que les spores de bacille tétanique sont n'importe où dans la terre, donc la bactérie ne peut être éradiquée. Elle sécrète dans l'organisme une toxine qui attaque le système nerveux. La seule prévention possible est de vacciner les sujets les plus sensibles, parmi lesquels les chevaux et les humains.

    En traitement, si l'on intervient tôt, des doses massives de pénicilline enrayent la multiplication des bactéries, mais la toxine déjà sécrétée fait son œuvre.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2015/07/18/Le-tetanos-frappe-un-enfant-2406520

     

    Voici la photo d'une personne atteinte de tétanos, en fin de vie. Cette photo est vraie, ce n'est pas une blague de scénario hollywoodien!

    Quand la maladie est enclenchée, on ne peut pas la guérir: le corps spasme violemment.... la seule prévention, c'est la vaccination.

    NE PAS FAIRE SES RAPPELS, C'EST CONSTAMMENT DANSER AVEC LE DIABLE!

     

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  • La valeur n'attend pas le nombre des années...

    Le robot jardinier français qui a séduit Google

    C'est l'invention d'un jeune Français de 14 ans, Eliott Sarrey, qui vient d'atteindre le stade des demi-finales de la Google Science Fair, un concours mondial où le géant californien détecte les futurs grands talents scientifiques. Et le robot jardinier pourrait viser plus haut.

    En février, quand il décide de s'inscrire au concours mondial des "géotrouvetou" version Google, Eliott Sarrey n'est qu'un élève français de 4ème, comme des milliers d'autres. Si ce n'est que ce jeune garçon adore les sciences, au point d'avoir imaginé un robot jardinier, et d'avoir envie de le présenter au "Google Science Fair". Résultat, son robot a été sélectionné pour faire partie des 90 demi-finalistes, et fin juillet, il pourrait rejoindre le club fermé des 20 projets finalistes sélectionnés par Google.

    L'idée du robot-jardinier est géniale : les personnes peuvent le piloter à distance, par smartphone comme un simple jeu sur mobile, et lui demander d'effectuer des tâches dans leur jardin. " Et si on pouvait réellement obtenir des légumes avec son smartphone" ? se demandait Eliott Sarrey à propos de son robot, qu'il a baptisé "Bot2Karot", cela ne s'invente pas... A partir de cette idée simple, Eliott a conçu un prototype en 3 mois, jusqu'à l'épreuve du 7 juillet, où le jury a sélectionné le robot, et en attendant le 4 août et l'annonce des 20 finalistes qui iront "pitcher" leur projet devant les équipes de Google, en plein coeur de la Silicon Valley. Voila encore un petit Frenchie que les Américains pourraient bientôt nous voler!

     

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  • T'a une belle oreille de bras, tu sais....

    Elle se fait greffer une nouvelle oreille... cultivée dans son bras

    Pour offrir à leur patiente une prothèse d'oreille plus vraie que nature, des médecins belges ont cultivé un organe bio-artificiel dans son bras, et lui ont implantée.

    Durant 6 semaines, la prothèse bio-artificielle d'oreille a été cultivée dans l'avant-bras d'une jeune femme.

     

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    Durant 6 semaines, la prothèse bio-artificielle d'oreille a été cultivée dans l'avant-bras d'une jeune femme. RTL Belgique

     

    L'image est saisissante. La prouesse médicale

    ne l'est pas moins. Des médecins belges sont parvenus à cultiver une oreille dans l'avant-bras d'une jeune femme, avant de lui greffer le nouvel organe. Âgée de 19 ans, leur patiente avait dû être amputée de l'oreille en raison d'un cancer de la peau. Elle portait depuis une prothèse artificielle pour des raisons esthétiques. Sur RTL Belgique, qui a relevé la prouesse, le Dr Afshim Yousefpour, chirurgien maxillo-facial et chef de pôle "tête et cou" de la Clinique Ste-Anne St-Remi à Bruxelles raconte : "Ma patiente m’a dit qu’elle en avait marre de sa prothèse parce que chaque fois qu’elle l’enlevait, elle repensait à son cancer. (…) Elle m’a demandé, à moitié en rigolant, si je ne pouvais pas lui fabriquer une oreille". Une requête qui parait d'abord saugrenue au médecin. Pourtant, cela va lui donner une idée : fabriquer de façon bioartificielle une prothèse, faites de vrais cellules donc.

    Les cellules cultivées sur un moule

    Pour cela, l'équipe médicale a procédé à l'implantation d'une sorte de moule dans l'avant-bras de la jeune femme. Conçu dans un polyéthylène poreux, ce moule a pu être colonisé par les cellules de la patiente. Au bout de six semaines, le dispositif était recouvert d'une peau très fine mais entièrement irriguée. Ne restait plus qu'à percer l'oreille bio-artificielle pour la connecter au conduit auditif et à la greffer sur la jeune femme. "Tout n’est pas parfait, mais je pense que c’est une étape assez importante pour développer d’autres techniques, l’affiner" juge le praticien.