Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

futurologie - Page 16

  • Plein le dos?

    Le travail sédentaire, souvent réalisé dans de mauvaises positions, n’est pas bon pour notre dos… À la clé, des lombalgies chroniques. Il est important de se lever régulièrement de sa chaise, quand on travaille assis, et de faire quelques étirements pour relâcher les muscles du dos.

    L’application pour smarthpone "Backache" pourrait bien vous aider à adopter une meilleure hygiène de vie. Elle envoie des notifications régulièrement pendant la journée pour vous inciter à prendre un micro-break, en proposant un petit exercice facile à faire au bureau. Les 30 exercices proposés prennent environ une minute et ils ne nécessitent pas de matériel. À chaque fois, ils sont présentés en vidéo par un kiné, ce qui facilite leur réalisation.

    Conçus pour mobiliser en douceur les muscles et les articulations, ils sont également adaptés aux personnes qui souhaitent se remettre en mouvement après avoir souffert d’un problème de dos aigu.

    Il est possible de régler la fréquence des notifications au cours de la journée mais aussi de l’adapter en fonction de votre planning de la semaine.  Et si vous êtes vraiment surchargé de boulot, il suffit d’un clic pour annuler le programme du jour!

    L’application "Backache" est disponible en anglais sur l’Appstore et sur Google Play.

  • La main bionique nouvelle est arrivée

    Une main bionique aussi forte qu’une main valide et contrôlée par la pensée

    La revue médicale the Lancet met en avant mercredi les cas de trois hommes autrichiens ayant bénéficié avec succès, entre avril 2011 et mai 2014, de la technique développée par le professeur Oskar Aszmann, de l’université de Vienne qui a mis au point une main bionique commandée par le cerveau offrant des avantages comparables à ceux d’une greffe, et permettant d’assurer de nombreuses manipulations de la vie courante.

    Le premier exemple connu était un Lituanien de 21 ans né avec une malformation congénitale, et dont le professeur Aszmann a remplacé fin 2014 le bras inerte par une prothèse robotisée. Les trois patients cités par la revue britannique ont eux été victimes d’accidents graves qui ont endommagé leur plexus brachial, un réseau de nerfs situé au niveau du cou et qui commande le mouvement des membres supérieurs.

    Les blessures du plexus brachial représentent une sorte d’amputation interne, coupant le lien de façon irréversible entre le réseau nerveux et le membre. La procédure de reconstruction bionique implique donc que le patient accepte préalablement une amputation de la main.

    Selon le professeur Aszmann, la reconstruction bionique est moins risquée que la greffe de la main pratiquée depuis 1997, qui nécessite la prise de médicaments immuno-suppresseurs très puissants, et aboutit parfois à la nécessité de ré-amputer le malade.

    Pas d’effets secondaires

    " Dans le cas de la perte d’une seule main, je pense que la reconstruction bionique a plus de bénéfices, parce qu’elle n’a aucun effet secondaire et que la qualité de la fonction récupérée est presque aussi bonne qu’avec une greffe", témoigne le chirurgien autrichien à l’AFP.

    " Il n’y a pas de sensibilité, ce n’est pas de la chair et du sang, mais du plastique et des composants. Mais du point de vue fonctionnel, c’est comparable à la greffe".

    L’avancée majeure de l’équipe viennoise est d’avoir recréé une transmission complète de signal neurologique jusqu’à la main bionique.

    Cette dernière est équipée de capteurs qui répondent aux impulsions électriques fournies par les muscles.

    Pour ce faire, le professeur Aszmann a greffé dans les avant-bras des patients des muscles prélevés à l’intérieur de leurs cuisses, puis greffé des nerfs provenant d’une autre zone de la moelle épinière que le plexus brachial.

    "

     

     

    La main est très loin du cerveau", explique le médecin:"Cela représente plus d’un mètre de régénération des nerfs. La seconde difficulté, c’est que la main elle-même a besoin d’un grand nombre de signaux envoyés par les nerfs pour faire ce qu’elle peut faire".

    Avant leur amputation, les patients subissent un entraînement cognitif de plusieurs mois, d’abord en commandant une main virtuelle représentée en vidéo, puis en s’exerçant sur une main hybride attachée à leur véritable main.

    "Certains patients, au bout du processus, ne peuvent pas être candidats à la reconstruction bionique", explique Oskar Aszmann, soit parce qu’ils n’ont pas suffisamment de nerfs disponibles, soit parce qu’ils n’y sont pas prêts psychologiquement, ou bien encore faute d’un environnement adéquat", c’est-à-dire la possibilité de faire entretenir leur prothèse là où ils vivent.

     

    Une-main-bionique-720x400.jpg

     

     

     

     

     

     

  • Quoi ma tête? qu'est-ce qu'elle a ma tête?

    Changer de corps (ou de tête), c'est pour demain

    Le médecin italien Sergio Canavero assure pouvoir bientôt greffer un corps entier sur une tête. Des patients sont prêts à faire l'expérience.

    "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou", assure le neurochirurgien Sergio Canavero. © Alberto

    Pour ceux d'entre nous qui ont la rate qui se dilate, le foie pas droit, l'estomac bien trop bas, le thorax qui se désaxe ou les hanches qui se déhanchent, une solution est peut-être en vue pour résoudre tous nos maux : changer de corps. Le neurochirurgien turinois Sergio Canavero a en effet annoncé jeudi qu'il sera possible, d'ici deux ans, de greffer un corps à une tête. Les travaux du docteur Canavero ont été publiés par la très sérieuse revue scientifique New Scientist.

    C'est en observant les effets de la guillotine que le médecin français Julien Jean César Le Gallois soutint le premier, au début du XVIIIe siècle, qu'une tête coupée, à condition qu'elle soit correctement irriguée de sang oxygéné, pouvait survivre. Depuis, la théorie avait davantage intéressé les auteurs de science-fiction ou de littérature gore que les chercheurs. Mais avec les progrès de la médecine, le rêve de Victor Frankenstein semble à portée de main. La méthode du docteur Canavero consiste à d'abord congeler le corps du "donneur" et la tête du "receveur". Les deux cous sont ensuite tranchés et le corps du donneur est greffé sur la tête du receveur.

    Banane et spaghettis

    Pour illustrer l'intervention, assez simple dans son principe, Sergio Canavero coupe en deux une banane. Dans un des deux morceaux de la banane qu'il vient de trancher, il enfile une poignée de spaghettis (crus, et donc rigides) qui représentent les vaisseaux, les fibres musculaires et les nerfs. "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou."

    Reste l'épineuse question de la moelle épinière. Selon le docteur Canavero, le polyéthylène glycol permettra aux deux moelles de "fusionner". Le patient sera ensuite tenu en coma artificiel pendant trois ou quatre semaines alors que des électrodes, préalablement placées dans son corps, stimuleront la fusion des moelles épinières. "Au réveil, le patient sera capable de bouger et de parler. Au bout d'un an de physiothérapie, il devrait pouvoir marcher, assure le médecin. J'ai déjà une cinquantaine de candidats atteints de dystrophie musculaire, de tétraplégie ou encore transsexuels."

    Une question d'habitude

    Quant au risque de rejet, le chercheur turinois est catégorique : "Le seul rejet à redouter est d'ordre psychologique. Mais j'y ai pensé. Pour faire accepter au patient son nouveau corps, il portera avant l'opération pendant six mois des lunettes qui, virtuellement, lui feront percevoir sa tête placée sur un autre corps que le sien." Eurêka !

    En 1970, une telle opération fut tentée sur un singe. Sans grands résultats. Le macaque ne put jamais bouger et il mourut au bout de neuf jours lorsque le corps rejeta sa tête - à moins que ça n'ait été le contraire ? "Mais nous avons énormément progressé depuis, et les obstacles techniques sont aujourd'hui surmontables", rétorque l'imperturbable chercheur.

    Le médecin turinois est contesté par la communauté scientifique. Toutefois, New Scientist révèle dans son article que la Harbin Medical University, en Chine, travaille sur le même protocole que lui et qu'elle va passer aux expérimentations sur les rats et sur les singes. "Si mes pairs ne veulent pas me laisser opérer en Europe ou aux États-Unis, l'expérience se fera ailleurs", affirme Sergio Canavero. Et d'annoncer une date: 2017.

  • Un iPhone carré ou un smartphone transparent, les deux concepts insolites.

    On revient aujourd’hui avec deux concepts insolites, dont un iPhone carré pour ados et un smartphone transparent et futuriste, façon "Inception". Ce n’est pas demain la veille qu’on les verra arriver, mais c’est bon de rêver.

    Les produits Apple se font disséquer par bien des designers. Alors que le concept d’iPhone Edition inspiré de l’iPhone première génération avait séduit quelques hipsters, ce sont les adolescents que ce tout nouveau concept d’iPhone carré est censé séduire. Adolescents, mais pas que ! S’il est vrai que certaines firmes comme Motorola ou Nokia ont déjà lancé la mode du téléphone carré pour les ados, Apple n’en a jamais rien fait. Bien entendu, on peut toujours courir mais voici le concept carré imaginé par le designer Londonien Chike Newmann pour Apple. Construit sur la base d’un iPhone on ne peut plus banal, le smartphone arbore un clapet carré à glissière, système un peu démodé mais non sans charme. L’appareil photo risque malgré tout d’être difficile à utiliser car l’appareil est petit et la prise en main moins évidente. Mais finalement, le gadget (paré de métal et de verre) redonne un sacré coup de fouet au vieux Nokia à glissière de vos 15 ans !

    Le deuxième design, baptisé "Projet Aria", présente des caractéristiques beaucoup plus futuristes. Après avoir vu passer deux concepts iPhone et iMac conçus en hommage aux années 80, on active le mode Back to the Future avec au programme, projection holographique et Lytro Camera pour ce concept transparent nommé Aria. Conçu par 91mobiles.com, le dispositif présente un écran totalement translucide et un système de projection holographique par l’intermédiaire de quatre petits projecteurs placés à chaque coin du téléphone. L’appareil photo Lytro permet de capturer des profondeurs de champ dans leur intégralité. Même les caractéristiques les plus banales réussissent à être excellentes. On relève un écran UHD de 5 pouces avec un panneau polarisé, 4 Go de RAM et jusqu’à 128 Go de stockage, un appareil photo Lytro avec OIS et capture vidéo 4K. Le must : un "super-condensateur" offrant deux jours de vie à la batterie pour une charge de seulement 30 minutes. Un condensé de futurisme et de pureté, en images.

     

  • Quand l’impression 3D permet aussi de faire des moteurs d'avions

    Des chercheurs australiens ont annoncé jeudi avoir fabriqué pour la première fois deux réacteurs d'avions grâce à l'impression tridimensionnelle, suscitant l'intérêt de grandes sociétés internationales. Les engins - répliques du moteur à turbines à gaz de l'équipementier aéronautique français Safran, qui fournit les avionneurs européen Airbus et américain Boeing - font la démonstration du potentiel de l'impression en 3D pour produire de la haute qualité, ont déclaré les chercheurs de l'université Monash de Melbourne.

    Un matériel de «qualité aéronautique»

     «L'important, c'est la reconnaissance par les principaux fabricants et sociétés d'ingénierie comme Safran et Airbus que le matériel que vous pouvez concevoir en utilisant du métal imprimé est de qualité aéronautique», a déclaré à l'AFP Ian Smith, membre de l'équipe scientifique.

     «C'est une technologie assez perturbatrice. Nous avons vu beaucoup de choses se passer dans le domaine du plastique et du polymère, mais ce qui est passionnant c'est que cela concerne maintenant des métaux et des métaux légers, comme le titane, le nickel et l'aluminium», a-t-il dit.

    Inventée dans les années 1980, l'impression 3D permet de produire couche par couche un objet solide, d'après un fichier 3D. Elle utilise un processus de fabrication additive, à la fois d'injection et de solidification de matière, plastiques ou métalliques.

    Wu Xinhua de l'université Monash University a indiqué que son équipe, qui a travaillé un an sur ce projet, avait créé les moteurs en démontant pièce par pièce de vieux exemplaires et en scannant chaque composant. L'un des moteurs est actuellement exposé à l'Australian International Airshow de Melbourne et l'autre se trouve à Toulouse, au siège de la société française Microturbo, spécialisée dans les turbines à gaz de petite puissance.

    Une technologie utile pour fabriquer des prototypes et des composants sur-mesure

     «Wu Xinhua et son équipe de l'université Monash ont démontré leur maîtrise de la fabrication additive dans le métal», a déclaré Jean-François Rideau, responsable de la recherche et de la technologie de Microturbo. La technologie pourrait être utilisée pour construire rapidement et à moindre coût des prototypes et des composants sur mesure, estiment les chercheurs.

    Les imprimantes 3D de métaux pourraient également être utilisées dans l'industrie biomédicale pour créer des prothèses ou des équipements

    Avion en approche d'atterrissage à l'aéroport de Toulouse Blagnac. (Photo illustration)

     

    648x415_avion-en-approche-d-atterrissage-a-l-aeroport-de-toulouse-blagnac-13-12-10-saint-martin-du-touch.jpg

     

     

     

     

     

     

  • L'immortalité, c'est pour bientôt

     

    Allez lire cet excellent article: étonnement assuré

     

    https://www.contrepoints.org/2015/02/21/198677-limmortalite-peut-etre-pour-bientôt