Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

futurologie - Page 18

  • Google: en avant le futur

    Le projet Google Glass a été mis en mode pause, début novembre. Trop cher: environ 1500 dollars la paire de lunettes connectée. Et trop complexe: présenter directement devant les yeux des informations textuelles et graphiques peut être très déstabilisant pour le porteur des lunettes… et pour ses interlocuteurs ! Le concept, qui relève de la réalité augmentée, trouvera de multiples applications professionnelles (en chirurgie, par exemple). Mais il est en avance sur son temps pour le grand public.

    Un revers sérieux pour le géant d’Internet? Non: que Google soit en avance sur son temps n’est pas une surprise. Toute la stratégie des deux jeunes entrepreneurs, Sergey Brin et Larry Page (41 ans aujourd’hui), qui ont créé Google en 1998 et en ont fait, en seize ans, l’une des sociétés les plus riches et les plus profitables du monde, est d’anticiper les évolutions technologiques pour rester au sommet (la capitalisation du groupe est la quatrième mondiale, à 367 milliards de dollars, soit 293 milliards d’euros).

    Google domine son activité originelle: il détient 65 % du marché des moteurs de recherche. Il a réussi dans le secteur des smartphones, dont l’immense majorité utilise son système Android. Mais quid des prochaines révolutions ? Ne pas les manquer est l’obsession de Brin et Page, qui ont poursuivi une politique systématique d’achats de start-up prometteuses: 168 acquisitions depuis 2001. Mais cette approche a ses limites : Google n’a pas vu venir les réseaux sociaux.

    Pour répondre aux défis du futur, Sergey Brin a créé, au sein de Google, un laboratoire d’exploration de l’avenir, Google X, qui n’hésite pas à flirter avec la science-fiction. Google X s’intéresse à l’informatique, mais aussi à l’automobile (la Google Car), la robotique, l’espace (achat, en juin 2014, de Skybox Imaging, qui développe une constellation de petits satellites d’observation de la Terre) ou les réseaux d’accès à Internet (projet Loon de ballons relais stratosphériques).

    La nouvelle priorité de Google X est la santé. Pourquoi? Sa puissance dans le big data (les informations personnelles, en particulier) lui confère un immense avantage pour comprendre la complexité du corps humain. Exemple: le projet Baseline Study. Il s’agit de collecter un maximum de données génétiques et moléculaires sur un groupe de 175 individus afin de constituer la référence la plus complète possible sur le corps humain sain.

    Autre projet: la création, le 18 septembre 2013, de Calico, dont le but est l’allongement de la durée de vie. Son patron est Arthur Levinson, qui a dirigé de 1995 à 2009 la société de génie génétique Genentech. Il est aussi, depuis la mort de Steve Jobs, le président du conseil d’administration d’Apple ! Le 3 septembre dernier, Calico a créé un partenariat à parts égales avec une entreprise de biotechnologie, Abb-Vie, pour " découvrir, développer et mettre sur le marché de nouvelles thérapies pour des patients ayant des maladies liées à l’âge ". L’investissement de départ est de 500 millions de dollars, mais il pourrait être porté à 1,5 milliard.

    Automobile, robotique, espace, santé… Google n’est-il pas trop ambitieux ? Tout cela est-il sérieux ? Élément de réponse: en septembre, Barack Obama a désigné comme Chief Technology Officer of the United States (son conseiller pour la technologie) Megan Smith, qui était le numéro deux de Google X, après avoir dirigé, pendant neuf ans, le développement commercial du groupe…

  • Google planche sur un bracelet détecteur de cancer

     

    Dans la division des sciences de la vie de Google à Mountain view, se prépare peut-être une révolution dans le secteur de la santé.

    C'est dans l'intimité de son laboratoire baptisé, Google X, que le géant de l'internet, qui se penche depuis plusieurs années sur la santé, tente de mettre au point son bracelet détecteur de cancer. Celui-ci doit permettre d'avertir la personne qui le porte de l'apparition de cellules cancéreuses dans son organisme.

    Pour que le système fonctionne, le patient doit avaler des comprimés contenant des nanoparticules, d'une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres (1 à 100 milliardièmes de mètre) qui partent alors à la recherche de cellules cancéreuses (tumorales). Le cas échéant, elles s'y agripperont, les illumineront. Et les cellules d'être alors détectées par le bracelet équipé d'un aimant à nanoparticules.

    Science-fiction ou projet réalisable

    "Ce projet relève à la fois du gadget et de la science-fiction. Comme la plupart des projets médicaux de Google X", lâche le docteur Roland Moreau, inspecteur général des Affaires sociales, interrogé par Atlantico.fr. Selon lui, le problème "concerne les marqueurs tumoraux", qui ne sont pas fiables à 100% pour détecter la maladie. Ensuite, les nanopuces vont devoir être "capables d'attirer et de fixer ces marqueurs tumoraux ou les cellules cancéreuses dans le sang". Enfin, dernier obstacle à la réalisation du projet: "La détection des signaux de lumière émis par les nanoparticules à travers la peau".

    En octobre dernier, alors que Google avait d'ores et déjà annoncé qu'il travaillait sur le rôle prometteur des nanoparticules dans le domaine de la santé, Laurent Lévy, fondateur et président de la société Nanobiotix spécialisée dans l'utilisation de nanoparticules pour le traitement de cancers par radiothérapie, avait jugé que l'annonce du mastodonte américain ne tenait en "rien de la science-fiction". "C'est réalisable et ce n'est pas une idée nouvelle", avait ajouté le spécialiste qui estime que les premiers débouchés pourraient intervenir d'ici une dizaine d'années.

    A noter que pour mener à bien cette expérience et mieux travailler sur la détection des signaux, Google a créé de la peau synthétique mélangée à de la vraie peau...

  • La maman connectée qui surveille votre maison

     

    Branchée à internet, Mother entre en interaction avec des "motions cookies", des petits capteurs que l’on place où l’on veut dans la maison ou bien dans les poches de ses proches...  De vrais mouchards.

    Ses yeux brillent dans le couloir sombre. Sa bouche éclairée inspire la bonne humeur. Mother est bien là. En bonne mère, elle surveille le domicile et la famille. Avec son look de Barbapapa, et ses rondeurs de poupées russes, cet objet connecté pourrait pourtant être le signe d’une autre époque. Il fait penser à un ancien copain de route, Nabaztag, ce fameux lapin connecté du début des années 2000 qui nous plongeait déjà dans le monde des objets intelligents. Et pour cause. Son créateur est le même : Rafi Haladjian, fondateur de la société Sen.se.

    Cette maman numérique symbolise à merveille la nouvelle génération d’appareils qui transforment le foyer en maison plus intelligente. Il pousse encore plus loin l'expérience de ce Lapin un peu crétin, avec ses oreilles qui gesticulaient à longueur de journée. Un autre temps.

    Des motions cookies à coller partout

    Mother se veut beaucoup plus ambitieux. Branchée au réseau internet de la maison, il entre en interaction avec des "motions cookies", des petits capteurs que l’on place où l’on veut dans la maison ou bien dans sa poche et dans celles de ses proches. Une fois identifiées, ces petites pastilles colores au noms improbable (modern Beirut, thin Kiss…) se positionne où bon vous semble. Sur la porte d’entrée pour en vérifier l’ouverture et la fermeture, dans la poche de son garçon pour signaler son absence ou sa présence, sur la machine à café pour surveiller sa consommation de capsules, dans le réfrigérateur pour en surveiller la température… Autant de possibilité que l’on peut faire évoluer à satiété. Les Motion cookies peuvent être réaffectés à de nouvelles tâches à tout moment. Ces nouveaux camarades de petite taille se glissent partout et s’adaptent à leur tâche en détectant et en comprenant les mouvements avec le temps. 

    Mother se branche à votre box via un câble ethernet et communique ensuite avec le smartphone. Pour cela il faut télécharger l’application Pocket mother, une interface plutôt bien faite qui permet donc de voir le nombre de pas et la distance parcourue chaque jour, de gérer les alertes en cas d’intrusion chez soi, de surveiller l’activité des autres membres de la famille…

    Vendue 290 euros avec 4 motion cookies, l’aventure Mother n’en est qu’à ses débuts. Sen.se a effectivement profité du CES de Las Vegas, qui s’est tenu début janvier, pour lancer un appel aux développeurs,  et multiplier les possibilités des fameux cookies pour permettre l’interconnexion avec d’autres objets connectés. Le bon vieux Nabaztag doit se retourner dans sa tombe.

     

  • Le plastique nous a tuer......................

    Les anticonceptionnels : un autre gigantesque scandale sanitaire à l’horizon ?

    La fertilité masculine diminue dramatiquement et les ovules des femmes sont de moins en moins capables de produire un embryon viable. L’effet du Bisphénol A en est la cause.

    Cette fois, le scandale pourrait être d’ampleur planétaire et les malthusiens de tous bords, y compris les écologistes, Greenpeace en tête, vont pouvoir se réjouir ! La fertilité masculine diminue dramatiquement et les ovules des femmes sont tout simplement inutiles car de moins en moins capables de produire un embryon viable. Parallèlement l’ensemble de la population se dégrade au niveau des facultés intellectuelles en raison d’interconnexions neuronales défectueuses, tout pour plaire !

    C’est en étudiant l’effet du bisphénol A (BPA) sur la maturation des gonades au cours de la vie fœtale et leur fonctionnement durant l’âge adulte qu’une équipe du Centre de Biologie Reproductive de l’Université de l’État de Washington à Pullman dirigée par le Docteur Patricia Hunt que l’idée lui est venue de comparer les effets de cet additif universellement utilisé pour la production de matières plastiques et de films à usage alimentaire ainsi que de papier thermosensible avec les effets du 17-alpha-ethynyl-estradiol (EE), l’un des anticonceptionnels les plus utilisés dans le monde.

    Car la situation est devenue plus qu’alarmante. Par exemple au Danemark, plus de 40 % des hommes produisent un sperme qui dévoile qu’ils sont tout simplement stériles. Non seulement les spermatozoïdes sont déficients mais leur nombre est devenu ridiculement faible. Tout ça parce que durant la vie fœtale, c’est-à-dire lors de la formation des testicules, ces derniers ont été exposés à des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A mais pire encore par l’EE résiduel qui se retrouve maintenant partout sur la planète y compris dans les eaux dites minérales conditionnées dans des bouteilles qui, en plus, dégagent du BPA, car ce produit de synthèse, je veux parler de l’EE qui enrichit les laboratoires pharmaceutiques n’est pas dégradé par le traitement des eaux résiduaires.

    Pour comprendre comment cette catastrophe sanitaire planétaire a pu apparaître, il faut faire un petit retour sur le processus de la conception. Les gamètes femelles sont constituées d’ovules qui ne possèdent que la moitié du patrimoine génétique. Ces ovules en nombre limité se forment au cours de la croissance fœtale. Du côté des gamètes mâles, et c’est là où se situe le problème le plus critique, les spermatozoïdes proviennent de cellules germinales diploïdes et un processus appelé méiose réduit de moitié le nombre de chromosomes lors de la maturation des spermatozoïdes. Au moment de la conception chaque moitié des chromosomes s’apparie avec son correspondant pour former un embryon, ce qui est communément appelé un œuf qui aura 2n chromosomes.

    Or les perturbateurs endocriniens genre bisphénol A ou EE perturbent aussi durablement la méiose testiculaire. Il y a tout lieu de penser que le bisphénol S présente la même activité monstrueusement délétère pour l’avenir de l’humanité. Pour les femmes, le mal est déjà fait dès la naissance et avec un peu de chance, au moins un ou deux ovules sont encore en bon état. Mais chez les hommes la situation ne fait que s’aggraver avec le temps : la qualité du sperme diminue de 2 à 3 % chaque année, que ce soit en Europe, au Japon ou aux USA… Tout simplement effrayant.

    Le syndrome s’appelle la dysgenèse testiculaire et il semble maintenant prouvé qu’il soit acquis durant le développement fœtal et qu’il soit irréversible. C’est en tous les cas ce qu’a montré l’étude très détaillée dirigée par le Professeur Hunt parue dans la revue à comité de lecture PlosOne (voir le DOI) en utilisant des souris. Comme certaines lignées de souris utilisées en laboratoire sont apparues insensibles aux perturbateurs endocriniens, des souris « sauvages » ont aussi été utilisées dans cette étude. La différence réside dans le fait que les lignées de souris établies pour les études scientifiques sont le plus souvent des animaux ayant subi durant des successions de générations une endogamie intense. Les souris « sauvages » constituent donc un modèle plus proche de l’homme car l’endogamie chez l’homme est proscrite en raison d’un certain nombre de tabous parfaitement justifiés. L’effet des perturbateurs endocriniens se fait sentir non seulement au cours de la maturation des spermatozoïdes mais il induit l’apparition de nombreux défauts au cours de la recombinaison des gamètes avec des appariements des chromosomes totalement erratiques. Les effets de l’éthynyl-estradiol sont décelables à des doses inférieures au milliardième de gramme, ce n’est pas encore homéopathique mais presque !!!

    Les questions qui se posent à la lecture de cet article de PlosOne, disponible en ligne, sont très dérangeantes. Qu’on interdise les bisphénol A et S ainsi que les phtalates largement utilisés pour les bouteilles en plastique dites polyéthylène-téréphtalates (PET) de qualité supposée alimentaire pourrait remettre en question et très profondément l’ensemble de l’organisation de l’industrie agro-alimentaire.

    Quelques exemples permettent de situer l’ampleur du problème: interdire les canettes métalliques, les emballages de lait, de jus de fruits et de bien d’autres aliments et boissons en carton comportant un liner intérieur contenant du BPA, interdire les pots de yaourt en plastique, interdire les films recouvrant les pizzas congelées et de multitudes autres aliments, le BPA se dissout tout simplement dans les graisses du fromage râpé et du jambon… et la liste est immensément longue, ce jusqu’aux bouteilles de shampooing! Qu’on interdise les anticonceptionnels est une autre histoire qui risque de créer de profonds remous auprès de la gent féminine (et féministe) qui s’est habituée à ce confort promu par des Simone Weil par exemple, mais il peut apparaître urgent d’y songer.

    Dans les deux cas de figure il s’agit quelque part de l’avenir de l’humanité et c’est beaucoup plus préoccupant que le réchauffement climatique global ou les OGMs ou encore l’énergie nucléaire et bien d’autres avancées technologiques, il s’agit tout simplement de la mise en danger de la perpétuation de l’espèce humaine, et pas seulement, car de nombreux animaux dont en particulier les poissons de rivière sont aussi concernés par cette pollution dévastatrice à l’échelle planétaire…

    ◾Source : PLOS Genetics, 2015; 11 (1)

     

  • Stats janvier 2015

    Résumé

    Visiteurs uniquesVisitesPages

    Pages par jour

    (Moy / Max)

    Visites par jour

    (Moy / Max)

    317 2 406 5 862 189 / 425 77 / 110

    Merci pour votre fidélité

  • Innovation : RogerVoice, l’application qui permet aux sourds de téléphoner

    Le projet " RogerVoice, l’appli qui permet aux sourds de téléphoner " a été présenté à la presse et au public le 22 septembre 2014, à l’occasion du lancement d’une campagne de crowdfunding sur la plateforme Kickstarter.

    Le crowdfunding – ou financement participatif – permet à des porteurs de projet de trouver leur public et d’obtenir un soutien pour réaliser leur projet. La campagne a particulièrement bien commencé, avec 200 contributeurs en 7 jours.

    Le projet a bénéficié d’une belle couverture presse, avec notamment des présentations dans Forbes et TechCrunch.

    Comment fonctionne RogerVoice ?

    Concrètement, RogerVoice est une application mobile pour smartphone, qui permet de passer un appel VoIP – comme avec Skype ou avec Viber. Jusque là, rien d’extraordinaire. Mais l’idée, avec RogerVoice, est que les personnes sourdes ou malentendantes puissent enfin appeler un plombier sur son numéro fixe ou un médecin à son cabinet. En effet, RogerVoice transcrit par écrit, automatiquement et quasi instantanément, les conversations qui ne peuvent être entendues.

    L’application suppose que la personne malentendante puisse oraliser à minima ses propos. Ce qui concerne la majorité des sourds et malentendants. Il n’est toutefois pas encore possible de répondre par écrit ou par la langue des signes, il faut nécessairement le faire oralement, et n’est donc pour l’instant pas adaptée aux sourds-muets. Mais les fondateurs de RogerVoice y travaillent, et prévoient pour bientôt une version de l’application avec synthèse vocale, permettant de répondre par écrit.

    Roger Voice est davantage qu’une simple technologie. C’est un projet qui révèle une nouvelle approche de l’accessibilité.

    De nombreux sourds n’ont jamais téléphoné de leur vie. Il existe certes dans certains pays, des centres de relais téléphoniques permettant aux sourds de téléphoner grâce à une assistance humaine.

    Aux Etats-Unis par exemple, le service est gratuit pour les utilisateurs (il est subventionné par le gouvernement, et son coût est de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros par an). Dans d’autres pays, des centres relais privés ont été développés. Leurs services sont coûteux car les interprètes qui travaillent dans ces centres sont des professionnels diplômés, qui utilisent des équipements spéciaux, et surtout, se relayent pour assurer un service en continu. Mais les particuliers n’y ont pas accès 24h/24. Finalement, que ce soit en raison d’une disponibilité limité ou d’un coût élevé, très peu des sourds ont accès à ces services. Il y a 70 millions de sourds profonds dans le monde, qui ne peuvent pas téléphoner.

    Les fondateurs de RogerVoice ont voulu changer la donne. En utilisant la technologie de reconnaissance vocale, ils espèrent que les services par téléphone seront désormais accessibles pour tous les sourds, de façon permanente, immédiate, et à moindre coût. La reconnaissance vocale fonctionne en plusieurs langues, et peut donc être utilisée dans la plupart des pays.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, les performances des systèmes de reconnaissance vocale laissent parfois à désirer. En fonction de l’accent de la personne entendante (dont les propos sont retranscrits), du bruit ambiant, ou de la qualité du micro du téléphone, les résultats peuvent varier.

    L’ objectif de RogerVoice est de permettre aux sourds de passer a minima un appel " administratif " ne pouvant se faire que par téléphone, tel que réserver un taxi, appeler un serrurier, ou prendre rendez-vous avec un médecin.

     

    RogerVoice_Android.jpg

     

     

     

     

     

    Trois facteurs permettent néanmoins à RogerVoice d’être opérationnel et efficace :

    - 1. La reconnaissance vocale est en train de s’améliorer de façon exponentielle, grâce à l’augmentation du nombre de ses utilisateurs. Les algorithmes s’alimentent et s’enrichissent au fur et à mesure que les conversations ont lieu. En quelques années déjà, les progrès ont été énormes.

    - 2. Les échanges d’ordre  " administratif "  sont souvent basés sur un vocabulaire simple et peuvent être compris par la reconnaissance vocale.

    - 3. La personne entendante est notifiée que l’appel provient d’un malentendant ; elle fera donc a priori un effort pour articuler et parler plus lentement, ce qui rendra la reconnaissance vocale plus efficace.

    Les fondateurs de RogerVoice reconnaissent que l’idéal serait que dans tous les pays un service public gratuit, avec des interprètes disponibles à tout moment, soit offert à la population. Mais la réalité en est toute autre et la plupart des pays ne pourront pas fournir un tel service avant de nombreuses années, voir jamais.

    RogerVoice a donc été pensé comme une passerelle vers l’accessibilité. L’équipe de RogerVoice a refusé de rester les bras croisés, et a décidé d’agir, pour qu’au 21è siècle, l’accessibilité progresse grâce à la technologie, et pour que les sourds se sentent à l’avenir moins isolés. C’est grâce à cette approche, que RogerVoice a su trouver un écho auprès du public et dans la presse.

    " Article original : www.handimobility.org  "