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handicap - Page 2

  • Un américain tétraplégique peut désormais bouger son bras

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    C'est une véritable avancée technologique pour le handicap. Le Wall Street Journal nous rapporte l'histoire d'Erik Sorto, un américain tétraplégique de 34 ans désormais aux commandes d'un bras robotisé qu'il commande par la pensée. Un exploit conçu par les chercheurs de l'Institut de Technologie de Californie (Caltech).

    Erik Sorto peut désormais siroter une boisson en toute tranquillité grâce à son nouveau bras.

    Plus besoin d'un tiers pour se désaltérer. "J'ai attendu ça 13 ans, de boire une bière seul." Une joie sans modération pour cet américain qui peut désormais attraper une bouteille et la porter à sa bouche. Paralysé après un accident qui a touché sa colonne vertébrale, l'homme a expérimenté une nouvelle neuro-prothèse. Mais surtout, les chercheurs se sont intéressés à une partie du cerveau qu'ils n'avaient pas envisagé auparavant.

    Le cortex pariétal postérieur (CPP). Derrière ce nom complexe se trouve la région du cerveau qui prévoit nos mouvements. L'équipe de recherche a donc implanté deux puces en silicone dans cette région du cerveau située à l'arrière du crâne. "Le CPP arrive plus tôt dans le cheminement, les signaux y sont donc plus liés à la planification de mouvement - ce que vous avez réellement l'intention de faire - plutôt qu'aux détails de l'exécution du mouvement" a expliqué le docteur Richard Andersen.

    Les électrodes sortant du crâne sont ensuite reliées à un ordinateur. Erik n'a plus qu'à penser l'action, à envoyer l'ordre pour que le bras s'exécute.

    Et les résultats sont bien plus probants qu'avant : les précédents travaux utilisaient directement la région motrice du cerveau. On obtenait des mouvements saccadés et moins précis. Avec ce nouveau test, les gestes sont plus intuitifs.

    Se placer en préambule du mouvement, c'est la clé selon Richard Andersen pour obtenir un geste naturel: "Lorsque vous déplacez votre bras, vous ne pensez pas vraiment à quels muscles activer et les détails du mouvement comme lever le bras, tendre le bras, saisir la tasse, fermer la main autour de la tasse, et ainsi de suite. Au lieu de cela, vous pensez à l'objectif du mouvement, par exemple 'je veux prendre ce verre d'eau"

    Des résultats visibles plus rapidement qu'ils ne pouvaient l'imaginer "C'était une vraie surprise de voir qu'il était capable de contrôler son bras dès le premier jour." a raconté le Dr. Andersen. Même enthousiasme du côté d'Erik Sorto: "J'ai été surpris de voir à quel point c'était facile [...] j'avais juste envie de faire le tour et de taper dans la main de tout le monde". Des efforts payants qui vont se poursuivre puisque l'Américain en situation de handicap va continuer de collaborer avec l'équipe de recherche californienne pour améliorer la vie des personnes tétraplégiques.

     

  • LE MIRACLE DES MIRACLES... si vous souffrez de sclérose en plaques et autres maladies auto-imunes...

    La sclérose en plaques: à la veille du miracle

    L’essai clinique est sur le point de débuter. En juin. Un seul pa­tient. L’enjeu est énorme. Une maladie réputée incurable pourrait être soignée. Et un vaccin serait possible. Le professeur Jean-Marie Saint-Remy, fondateur de la spinoff ImCyse, est à la veille d’une consécration. Il aura bien­tôt vaincu la sclérose en plaques.

    Un premier patient, pour un essai clinique aussi crucial qu’une thérapie qui guérirait définitivement la sclérose en plaques, ça paraît peu. Mais le défi est gigantesque, et ne peut attendre l’arrivée des futurs patients annoncés.

    On imagine la pression. D’abord pour le patient (ou la patiente) en question, qui n’a pas souhaité livrer son témoignage ici. À quoi bon s’exposer mainte­nant dans la presse? Aussi prometteuse que soit l’expérience, il n’y a pas encore à se vanter d’une victoire, avant qu’ait eu lieu le combat. Mieux vaut arriver avec la bonne nouvelle d’une réussite, d’une guérison!

    La première injection du traitement proprement dit aura lieu dans moins d’un mois, en juin. L’heure est à la concentration, aux préparatifs finaux, à la prière…

    Et on imagine aussi la pression pour le corps médical qui l’entoure, le médecin de ce (cette) patient(e), le profes­seur Vincent Van Pesch, neurologue aux cliniques universitaires SaintLuc. Et sur­tout pour un autre professeur, Jean-Marie Saint-Remy, celui par qui tout est devenu possible, l’homme de science qui a mis la thérapie au point, avec son équipe d’une pe­tite quinzaine de cher­cheurs. Nous le retro­uvons au bio-incubateur de la KUL, dans les locaux d’Im­Cyse, la société qu’il a fondée en juillet 2010. Im­Cyse est aussi installé au Giga du Sart Tilman à Liège. Wal­lo­nie, Flandre, Bruxelles, … les trois régions sont im­pli­quées.

    L’enthousiasme et l’intensité du moment, c’est dans les yeux de Jean-Ma­rie Saint-Remy que nous les lisons aujourd’hui. Le professeur se sait à un doigt d’une réussite immense. Sa thérapie est révolutionnaire, au sens où l’approche est différente, un peu à la manière de l’œuf de Colomb. Le doc­teur SaintRemy n’a pas aménagé ou transformé des outils existants, qui font très bien ce qu’ils ont à faire, dans les limites étroites de leur périmètre. Non, il en a inventé d’autres, d’une autre nature, dans une autre dimension stratégique. Et sa trouvaille lui a permis d’envisager de guérir, d’éliminer définitivement le facteur de maladie, là où l’état actuel de la médecine permet seulement de gérer des symptômes, avec le secours de médications dont les effets secondaires finissent par faire plus de mal que de bien. (Vi, suis au courant!)

    Ce que la plate­forme technologique d’Im­Cyse met en œuvre représente un espoir de se débarrasser de la sclérose en plaques, mais aussi d’autres maladies auto-immunitaires. Non seulement d’en guérir, mais aussi de s’en prémunir, car la technique d’Im­Cyse ouvre aussi la voie à des campagnes de vaccination. "Les traitements classiques de la sclérose en plaques, à base de corticostéroïdes, d’an­ticorps monoclonaux, de molécules chimiques, ne sont jamais qu’un mauvais compromis entre la prise d’un maximum de médicaments, pour un effet maximum, et un minimum d’effets secondaires indésirables", explique Jean-Marie Saint-Remy. Dépasser la logique du mauvais compromis rendra possible l’impossible.

    Depuis en 1996, quelques temps après la maladie auto-immune de ma fille et avec les recherches difficiles sur un internet qui ramait comme vous ne pouvez imaginer, sans moteur de recherches (et oui), il y avait si peu de sites (la France était en retard!), j'ai compris que les maladies inflammatoires étaient tellement nombreuses et différentes que le jour où un scientifique trouvait le moyen de supprimer cette réaction auto-immune inflammatoire, j'expliquais autour de moi que, ce jour-là, la sécurité sociale française ne serait plus jamais en faillite!

    Et, nous y voila presque! Croisons les doigts comme m'a dit mon amie médecin, ce serait génial si c'était possible!

     

     

  • Innovation : RogerVoice, l’application qui permet aux sourds de téléphoner

    Le projet " RogerVoice, l’appli qui permet aux sourds de téléphoner " a été présenté à la presse et au public le 22 septembre 2014, à l’occasion du lancement d’une campagne de crowdfunding sur la plateforme Kickstarter.

    Le crowdfunding – ou financement participatif – permet à des porteurs de projet de trouver leur public et d’obtenir un soutien pour réaliser leur projet. La campagne a particulièrement bien commencé, avec 200 contributeurs en 7 jours.

    Le projet a bénéficié d’une belle couverture presse, avec notamment des présentations dans Forbes et TechCrunch.

    Comment fonctionne RogerVoice ?

    Concrètement, RogerVoice est une application mobile pour smartphone, qui permet de passer un appel VoIP – comme avec Skype ou avec Viber. Jusque là, rien d’extraordinaire. Mais l’idée, avec RogerVoice, est que les personnes sourdes ou malentendantes puissent enfin appeler un plombier sur son numéro fixe ou un médecin à son cabinet. En effet, RogerVoice transcrit par écrit, automatiquement et quasi instantanément, les conversations qui ne peuvent être entendues.

    L’application suppose que la personne malentendante puisse oraliser à minima ses propos. Ce qui concerne la majorité des sourds et malentendants. Il n’est toutefois pas encore possible de répondre par écrit ou par la langue des signes, il faut nécessairement le faire oralement, et n’est donc pour l’instant pas adaptée aux sourds-muets. Mais les fondateurs de RogerVoice y travaillent, et prévoient pour bientôt une version de l’application avec synthèse vocale, permettant de répondre par écrit.

    Roger Voice est davantage qu’une simple technologie. C’est un projet qui révèle une nouvelle approche de l’accessibilité.

    De nombreux sourds n’ont jamais téléphoné de leur vie. Il existe certes dans certains pays, des centres de relais téléphoniques permettant aux sourds de téléphoner grâce à une assistance humaine.

    Aux Etats-Unis par exemple, le service est gratuit pour les utilisateurs (il est subventionné par le gouvernement, et son coût est de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros par an). Dans d’autres pays, des centres relais privés ont été développés. Leurs services sont coûteux car les interprètes qui travaillent dans ces centres sont des professionnels diplômés, qui utilisent des équipements spéciaux, et surtout, se relayent pour assurer un service en continu. Mais les particuliers n’y ont pas accès 24h/24. Finalement, que ce soit en raison d’une disponibilité limité ou d’un coût élevé, très peu des sourds ont accès à ces services. Il y a 70 millions de sourds profonds dans le monde, qui ne peuvent pas téléphoner.

    Les fondateurs de RogerVoice ont voulu changer la donne. En utilisant la technologie de reconnaissance vocale, ils espèrent que les services par téléphone seront désormais accessibles pour tous les sourds, de façon permanente, immédiate, et à moindre coût. La reconnaissance vocale fonctionne en plusieurs langues, et peut donc être utilisée dans la plupart des pays.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, les performances des systèmes de reconnaissance vocale laissent parfois à désirer. En fonction de l’accent de la personne entendante (dont les propos sont retranscrits), du bruit ambiant, ou de la qualité du micro du téléphone, les résultats peuvent varier.

    L’ objectif de RogerVoice est de permettre aux sourds de passer a minima un appel " administratif " ne pouvant se faire que par téléphone, tel que réserver un taxi, appeler un serrurier, ou prendre rendez-vous avec un médecin.

     

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    Trois facteurs permettent néanmoins à RogerVoice d’être opérationnel et efficace :

    - 1. La reconnaissance vocale est en train de s’améliorer de façon exponentielle, grâce à l’augmentation du nombre de ses utilisateurs. Les algorithmes s’alimentent et s’enrichissent au fur et à mesure que les conversations ont lieu. En quelques années déjà, les progrès ont été énormes.

    - 2. Les échanges d’ordre  " administratif "  sont souvent basés sur un vocabulaire simple et peuvent être compris par la reconnaissance vocale.

    - 3. La personne entendante est notifiée que l’appel provient d’un malentendant ; elle fera donc a priori un effort pour articuler et parler plus lentement, ce qui rendra la reconnaissance vocale plus efficace.

    Les fondateurs de RogerVoice reconnaissent que l’idéal serait que dans tous les pays un service public gratuit, avec des interprètes disponibles à tout moment, soit offert à la population. Mais la réalité en est toute autre et la plupart des pays ne pourront pas fournir un tel service avant de nombreuses années, voir jamais.

    RogerVoice a donc été pensé comme une passerelle vers l’accessibilité. L’équipe de RogerVoice a refusé de rester les bras croisés, et a décidé d’agir, pour qu’au 21è siècle, l’accessibilité progresse grâce à la technologie, et pour que les sourds se sentent à l’avenir moins isolés. C’est grâce à cette approche, que RogerVoice a su trouver un écho auprès du public et dans la presse.

    " Article original : www.handimobility.org  "

  • FRANCAIS, FRANCAISE: VOTRE LIBERTE EST EN DANGER! Faites passer à tout l'internet!

    Mais enfin: ils sont totalement givrés!

    A propos de la grève des médecins: la presse gauchiasse ne parle que de la généralisation du tiers payant, occultant le fait que si la nouvelle loi de santé passe, le secret médical sera largement "entamé".

    Le patient aura le droit de refuser que son secret médical soit accessible  (voir la liste plus bas, ca fait un max de personnes qui pourront avoir accès au dossier).

    Mais s'il refuse, il ne sera plus remboursé!

    Par ailleurs, étant donné qu'il y a déjà eu des " gags" de la part d'hôpitaux, avec des dossiers patients se retrouvant sur le net, très lisibles, suite à des failles de sécurité, à la vue de tous donc...

    On peut avoir peur

    L'autre gros problème est que la loi donne beaucoup trop de pouvoir aux agences régionales de santé.

    Par ailleurs:

    Notre système de santé coute cher (12% du PIB), est déficitaire, les patients cotisent beaucoup et sont mal remboursés:

    Une personne atteinte d'une grave maladie et qui donc obtient l'Ald doit pourtant payer 50 cts pour chaque boîte de médicament, 1 euro par visite médicale, 2 euros pour chaque transport ambulance (quand elle trouve des ambulanciers qui veulent bien la transporter, et ça n'arrive jamais! sauf si elle est sur un brancard); 50 cts pour chaque passage chez le kiné! Ne parlons pas des sommes qui ne sont pas remboursées sur les actes de radiologie ni les frais d'hôtellerie d'hôpital… et je ne veux même pas vous indiquer les 4 jours de carence pour être mis en maladie…. alors que les ponctionnaires ont vu supprimé leur seul jour de carence “parce que c'était humiliant“ comme à osé le dire leur ministre de tutelle. La plupart des gens ne savent pas qu'il y a quelques années, elle était au Parti Communiste! Encore une qui ne se gêne pas pour retourner sa veste! y'en a qui doivent écouter en bourse la chanson de Dutronc!

    Vous connaissez des gens qui ne vont pas se faire arranger les dents, d'autres qui ne peuvent payer leurs lunettes: alors, imaginez les difficultés financières pour les personnes atteintes de très graves pathologies. Les mutuelles ont l'obligation de ne pas rembourser ces inventions de ticket modérateur…

    Les professionnels de santé (kiné, infirmières, médecins etc.. ) sont les moins payés d'Europe (nous sommes avant-derniers : en moyenne une consultation médicale dans tout pays civilisé coute 40 à 50 euros); une amie médecin me disait qu'au Luxembourg, ils ne remboursent qu'une fois tous les deux ans la visite chez l'ophtalmo!

    Le fonctionnement global de ce système que le monde entier nous envie et que personne ne recopie, n'est donc pas optimal ; on perd de l'argent quelque part.

    De plus, nous sommes en face d'une crise de démographie médicale (désert médical dans Paris par ex. Dans certains coins de France, on va chez l'ophalmo après avoir patienté 9 mois, ici à Toulouse, il faut patienter 6 mois pour un rendez-vous chez une gynéco après avoir appelé une dizaine qui refusent d'augmenter leur clientèle): et les médecins étrangers dont tout le monde espère naïvement qu'ils régleront le problème: s'installent surtout en ville. A l'hôpital. les jeunes diplômés ne sont que 10% à s'installer en libéral.,

    mathématiquement, çà va coincer..

    Pas la peine d'avoir fait l'ENA pour le comprendre.

    vidéo si vous êtes pressés, commencer à 3 mn 30 environ...

    https://www.youtube.com/watch?v=4N1ADLRzq9g&feature=youtu.be

     

    Le texte reprenant en partie la vidéo est ici:

    http://www.contrepoints.org/2014/12/25/192492-projet-de-loi-sante-aujourdhui-est-un-beau-jour-pour-mourir

     

    Extrait: mais tout l'article est bien

    "Aujourd’hui est un beau jour pour mourir" est une parole prêtée aux guerriers Sioux et Cheyennes le jour de la bataille de Little Big Horn contre les troupes de Custer qui attaquaient leur village. Cela veut dire que c’est la dernière bataille, celle où se joue la survie. Le dernier choix libre est la mort au combat.

    Aujourd’hui ce qui reste de la médecine libérale livre son dernier combat pour sa survie. Cette loi santé aura aussi des conséquences graves pour les patients. Il semble que bien peu de gens en soient conscients. Ainsi, non seulement la Sécu rembourse de moins en moins et prélève de plus en plus mais… La loi santé met fin au secret médical.

    Sur ce point les lignes qui suivent sont une synthèse, imparfaite, d’une partie de l’intervention du Dr Didier Legeais qui mérite d’être largement diffusée.

    La Loi santé prévoit la création d’un secret médical partagé sous contrôle de l’Assurance maladie avec des données médicales et administratives. Cette base de données est donc contrôlée par le financeur. Le malade peut s’y opposer mais s’il s’y oppose il n’aura plus accès aux soins parce que, en pratique, une personne ne pourra avoir accès aux soins que si elle figure dans cette base de données.

    Le secret médical sera confié à un groupe de professionnels. Quand quelqu’un confiera son intimité à un médecin, elle appartiendra à l’ensemble du groupe y compris les secrétariats médicaux administratifs, les infirmières, les aides-soignantes et les services d’urgence etc.

    Elle crée le Système national des données médico-administratives qui regroupe toute les données sociales y compris revenus, aides sociales, subventions.

    L’article L1461-1 prévoit "un système national des données médico-administratives qui rassemble et met à disposition

    – Les données issues des systèmes d’information hospitaliers mentionnés

    – Les données du système d’information de l’assurance maladie

    – Les données des causes de décès mentionnées

    – Les données médico-sociales notamment de l’action sociale et des familles

    – Les données de remboursement par bénéficiaire transmises par les organismes d’assurance maladie complémentaires".

    Tout médecin, tout système hospitalier, c’est-à-dire tous les hôpitaux, toutes les cliniques, tous les cabinets, tout lieu où la personne passe, renseignent la base de données.

    À l’intérieur il y aura toutes les données de l’assurance maladie, toutes les cotisations, tous les montants, tous les volumes, les données des causes de décès, les données médico-sociales notamment celles de l’action sociale des familles, allocations familiales, naissances, logement, les données de remboursement par les complémentaires santés.

    Mais que viennent faire les caisses d'allocations familiales dans notre secret médical?

    L’accès à ces données est réservé à des intermédiaires: laboratoires de recherche ou bureaux d’études publics ou privés qui présentent à la CNIL un engagement de conformité à un référentiel incluant des critères d’expertise ou d’indépendance.

    Vous croyez qu'ils vont respecter ce qu'ils exposent à la CNIL les laboratoires privés?

    C'est très, très grave! la gauchiasse porte atteint à nos libertés fondamentales!

    Et nous avons donné la lumière au monde? et nous indiquons aux dictatures comment être des pays démocratiques: on est des fous furieux!

     

    Bla-blabla de merde qui veut rien dire

    "Les données du système national des données technico-administratives permettant une identification directe (…) ne peuvent être utilisées dans les conditions définies par la loi du 6 janvier 1978 que pour permettre des traitements dans l’intérêt des personnes concernées ou en cas de menace sanitaire grave pour tout ou partie de la population ou pour effectuer des appariements de fichiers ou des agrégations de données répondant aux finalités mentionnées à l’article L 1461-1:

    "Les agents de l’agence régionale de santé n’ont accès aux données de santé à caractère personnel que si elles sont strictement nécessaires à l’accomplissement de leurs missions".

    L’État crée un numéro d’identification national pour l’identification directe. Ce numéro est à la disposition de l’État. Seul l’État définit ce qu’est une menace sanitaire grave… comme la grippe par exemple (souvenir, souvenir !).

    La base de données est alors accessible immédiatement et la personne n’a pas son mot à dire. Appariements de fichiers ou des agrégations de données autorisent toutes les dérives. Les données personnelles sont soumises également à l’arbitraire des agents des ARS s’ils estiment en avoir besoin pour leurs missions:

    "Art L 1111-8-1: le numéro d’inscription au registre national d’identification des personnes physiques est utilisé comme identifiant de santé des personnes pour leur prise en charge à des fins sanitaires et médicosociales dans les conditions prévues". ça, c'est pour les allocs.

    Lors de la première consultation une personne peut le refuser mais il est indispensable à la facturation et à la prise en charge de tous ses soins y compris de l’aide médicosociale, allocations familiales etc.

    L’État est en train de mettre en place une base de données qui aura pour objectif de contrôler l’intégralité de l’intimité des personnes. Le secret médical et le reste sera asservi à un système politique. Tout cela ne peut se mettre en place qu’à une seule condition: le tiers payant généralisé obligatoire.

    Je vous souhaite un bon réveillon: remplissez votre panse, demain, vous pleurerez!

  • Des robots portables aident les soldats à porter des charges et des personnes handicapées à marcher

    Déjà utilisés par l’armée pour aider les militaires à déplacer des objets lourds, des exosquelettes dotés d’un ordinateur servent aussi à présent à la rééducation et à l’assistance à la marche.

    Nous utilisons tout le temps des machines pour nous aider dans notre labeur physique.

    Et si nous portions les machines et qu’elles nous assistaient dans nos mouvements quotidiens comme porter des objets lourds ou marcher?

    Costume bionique

    C’est ce que créent aujourd’hui plusieurs entreprises: des costumes bioniques pouvant, par exemple, aider à éviter les blessures chez les soldats lorsqu’ils soulèvent des objets lourds ou aider à surmonter des handicaps chez des personnes paralysées.

    Le coût de ces costumes est en baisse, tandis que leur autonomie s’améliore, si bien que ces visions de science fiction se rapprochent peu à peu de la réalité commerciale et du jour où leur utilisation s’étendra des centres de rééducation aux galeries commerciales ou aux chemins forestiers.

    "Le rêve ultime est de pouvoir aller dans un magasin d’articles de sport pour acheter un exosquelette", a indiqué au New York Times Russ Angold, fondateur et directeur de la technologie d’Ekso Bionics, fabricant de costumes bioniques. "Ils sont un peu les jeans du futur“.

    Un costume d’Ekso qui aide une personne handicapée à marcher de nouveau est composé d’attelles mécaniques qui se fixent autour des jambes et de muscles électriques qui commandent la marche. Un ordinateur dans le dos du porteur contrôle le costume, tandis que les bras tiennent une paire de béquilles qui ressemblent, d’après le New York Times, à des " bâtons de ski futuristes ".

    Lorsque, par exemple, la béquille droite touche le sol, de petits moteurs font avancer la jambe gauche. Pesant 23 kilos, le costume est composé d’aluminium et de titane et est alimenté par des batteries qui durent trois heures. Les personnes handicapées ne peuvent pas encore utiliser seules le costume, si bien qu’un kinésithérapeute doit être présent. Jusqu’à présent, l’entreprise indique que des centaines de personnes ont marché dans son costume sans tomber.

    C’est en février que l’entreprise a commencé à expédier des exosquelettes pour la kinésithérapie. Chacun coûte 140.000 dollars, plus 10.000 dollars pour un contrat d’entretien annuel; 15 centres de rééducation l’utilisent. La toute dernière version du costume aide non seulement les personnes à marcher de nouveau, mais fait aussi office de machine de kinésithérapie, demandant au patient de marcher avec différents niveaux de difficulté.

    Lorsqu’un patient apprend pour la première fois à marcher avec le costume, le kiné peut définir la foulée et la vitesse, puis il appuie sur un bouton pour déclencher chaque pas. Le niveau suivant permet au patient de déclencher ses propres pas à l’aide de boutons sur les béquilles. Dans le mode le plus avancé, le patient peut faire un pas simplement par transfert de poids.

    Ces costumes aident déjà les militaires.

    En 2010, Raytheon a sorti un costume destiné aux soldats visant à empêcher les blessures lorsqu’ils soulèvent de lourdes charges. D’ailleurs, Ekso était à l’origine financée par l’armée. L’entreprise a collaboré avec l’université de Californie à Berkeley et le sous-traitant militaire Lockheed Martin pour créer un robot portable appelé Hulc, qui permet aux soldats de porter jusqu’à 90 kg d’équipement sur un terrain mixte.

    S’ils deviennent encore plus légers, puissants et abordables, ces costumes pourraient un jour être utilisés par des personnes handicapées dans leur vie quotidienne, par exemple pour se déplacer chez elles.

     

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  • Un gel qui s’étire de 21 fois sa longueur pourrait remplacer le cartilage

     

    Ce gel est composé à 90% d’eau, et pourtant il peut s’étirer de 21 fois sa longueur au repos sans rompre. Même un élastique ne s’étire que de six fois sa longueur au repos.

    Étant donné qu’il est compatible avec les tissus vivants, il pourrait un jour être utilisé dans l’organisme, par exemple pour remplacer le cartilage (comme dans les rotules), les disques intervertébraux ou d’autres tissus. Des hydrogels similaires sont actuellement utilisés pour établir des contacts.

    Toutefois, cet hydrogel-là est le plus extensible et le plus résistant jamais conçu.

    "C’est sans doute l’hydrogel le plus robuste dont nous ayons entendu parler ", affirme Zhigang Suo, ingénieur en mécanique à l’université de Harvard et auteur de l’article, qui a été publié dans Nature." Jusqu’ici, personne n’a contesté cette affirmation“.

    De quoi est-il fait?

    Les gels sont généralement cassants. Pour pouvoir créer un gel extensible, les ingénieurs doivent combiner entre eux des gels dont les structures dissipent l’énergie. En général, la combinaison choisie est un gel robuste et rigide composé de polymères à forte densité et un autre avec un réseau de polymères à faible densité.

    Ces deux gels fonctionnent de telle manière que si le gel rigide craque (autrement dit, si ses liaisons chimiques sont rompues), la souplesse du second gel réduit la cassure.

    Or, même les gels conçus de la sorte se rompent régulièrement, ce qui les affaiblit.

    Pour résoudre ce problème de fatigue, Zhigang Suo et ses collègues ont utilisé pour leur second gel une variante composée de polymères reliés par des ions de calcium. Ainsi, les liaisons ioniques peuvent se rétablir facilement.

    S’il apparaît qu’une fissure est sur le point de se former, les ions de calcium "se détachent“ pour dissiper l’énergie, ce qui permet aux liaisons covalentes de l’autre gel de rester intactes.

    Comme l’explique le Los Angeles Times, " plus tard, lorsque la tension décroît, les ions de calcium peuvent revenir à leur position initiale, rétablissant ainsi les liaisons ioniques. "

    Ce nouvel hydrogel doté de capacités d’auto-rétablissement peut endurer une contrainte mécanique jusqu’à neuf fois supérieure au cartilage, ce qui le rend aussi performant que le caoutchouc naturel. De plus, il garde son élasticité et sa robustesse même après avoir été étiré de nombreuses fois. Tout ce qu’il lui faut, c’est un temps entre chaque étirement pour que le calcium se remette en place.

    Ses capacités d’auto-rétablissement sont telles, en fait, que les chercheurs ont démontré que s’ils pratiquaient une incision de 5 cm dans le gel, il pouvait toujours s’étirer de 17 fois sa longueur de départ.

    Et n’essayez même pas de le déchirer à mains nues. C’est impossible.

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