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politique - Page 215

  • Comment les selfies trahissent notre personnalité...

     

    C'est devenu un phénomène de société tel que cela devient monotone de regarder certains comptes de réseaux sociaux, grâce à des appareils photos intégrés dans les smartphones. La combinaison des réseaux sociaux et des ces smartphones, nouvelles générations, a fait émerger, ces dernières années, un phénomène très vite devenu planétaire: le selfie. En effet, en 2014, environ 34 milliards de selfies auraient été pris et cette tendance à l'égo-portrait, comme l'appellent les Québécois, n'a fait que se renforcer depuis, de telle sorte qu'au festival de Cannes de 2018, les organisateurs ont tenté de les interdire… sans trop de bonheur dans leur démarche. Je n'en ai jamais, personnellement, réalisé et j'en suis bien aise car, comme vous allez le lire ci-après, c'est devenu un tel acte de narcissisme que c'en est risible… et grotesque. La preuve.

    Les selfies, notamment leur fréquence et leurs caractéristiques (la pose, le cadrage, les expressions...) en disent long sur notre personnalité (selon les psychologues). Très long même.

    Des psychologues se sont intéressés à cette nouvelle tendance. Plus précisément, ils se sont demandé s'il existait un lien entre certains traits de personnalité et différentes pratiques du selfie.

    Ils ont alors découvert, sans surprise, que la tendance à poster des autoportraits sur les réseaux sociaux est étroitement liée au degré de narcissisme de l'individu. Cependant, l'analyse approfondie de leurs résultats a révélé d'autres informations intéressantes sur ce lien entre selfie et narcissisme.

    Pour tenter d'en savoir plus sur la corrélation entre la fréquence de selfies diffusés sur internet et le score de narcissisme obtenu avec un questionnaire, les chercheurs ont analysé les sous-dimensions de ce trait de personnalité, à savoir:

    Le leadership

    La vanité

    La suffisance

    Le besoin d'admiration… des autres, bien sûr.

    Ces psychologues ont alors découvert que c'est surtout la vanité qui explique le mieux la pratique du selfie chez les hommes. En revanche, chez les femmes, il semble que ce soit plutôt le besoin d'admiration.

    D'ailleurs, cette différence de genre s'observe également pour d'autres caractéristiques du selfie. Par exemple, les femmes postent d'avantage d'autoportraits que les hommes (jusqu'à 4,6 fois plus dans certaines cultures). En outre, elles ont tendance à sourire plus souvent et plus franchement que la gent masculine. En revanche, les hommes regardent beaucoup plus souvent l'objectif que les femmes.

    De plus, les caractéristiques des photos diffusées sur les réseaux sociaux semblent varier selon d'autres traits de personnalité. Plus précisément, des chercheurs ont analysé 5 principaux traits de personnalité et leur influence sur la pratique du selfie:

    L'ouverture à l'expérience: les personnes qui présentent ce tait de caractère s'affichent plus souvent en riant.

    Le caractère consciencieux: les selfies des individus consciencieux sont souvent pris dans un lieu public afin de fournir des informations sur cet endroit. En outre, ils ont tendance à moins retoucher leurs photos que les autres.

    L'extraversion: plus les personnes sont extraverties et plus elles affichent des expressions joyeuses. En outre, elles ont tendance à faire davantage de selfies de groupe.

    L'agréabilité: les personnes altruistes et coopératives postent plus souvent des photos avec un regard tourné vers l'objectif. Elles ont également tendance à s'afficher en groupe.

    Par contre, ceci ne va pas plaire à certain-es lecteurs:

    Le névrosisme (l'instabilité émotionnelle et la tendance au pessimisme): ces individus ont tendance à afficher peu d'expressions émotionnelles positives, mais aussi à zoomer sur une partie de leur visage.

    Ainsi, les selfies sont de véritables miroirs de notre personnalité. Ils révèlent bien plus que le simple désir de se mettre en avant. A méditer.

    Inspiré des travaux de Nicolas Guéguen, de Piotr Sorokowski, de Lin Qiu, de Ji Won Kim et de Nicola Döring.

  • Comment hériter plus vite?

    … en dissuadant sa grand-mère de faire le vaccin anti-grippe!

     

    L’épidémie de grippe responsable de 13000 décès

    Précoce et longue, l’épidémie de grippe saisonnière a été marquée cette année par une forte proportion d’hospitalisations ainsi qu’une surmortalité notable. Selon Santé publique France, la mortalité attribuable à la maladie a été estimée à 13 000 décès.

    (il faut savoir qu'il y a 5 ans, elle ne faisait que 3 à 5000 décès maxi en France… le triplement provient du fait que l'on ne vaccine plus les personnes âgées)

    Cette année l’épidémie de grippe a débuté précocement en Ile-de-France au cours de la semaine du 4 au 10 décembre. Elle s’est ensuite propagée en quatre semaines à l’ensemble des régions métropolitaines. Elle a ensuite duré 16 longues semaines pour s’achever dans l’ensemble des régions de métropole fin mars.

    Hospitalisations et cas graves en hausse

    Au cours de l’épidémie, près de 2,4 millions de consultations pour syndrome grippal ont été relevées. Si cela correspond à une ampleur modérée en ambulatoire, le nombre d’hospitalisations pour grippe a été lui le plus élevé depuis 2009-2010. Parmi ces patients hospitalisés, 20% étaient âgés de moins de 5 ans et 53% de 65 ans et plus.

    Le nombre de cas graves de grippe admis en réanimation est également le plus élevé depuis la saison 2009-2010, (2009-2010 est l'arrivée de la grippe dite A H1N1, la fameuse grippe qui a fait si Npeur au gouvernement de l'époque) avec 2 915 cas depuis le 1er novembre 2017.

    Enfin, l’excès de mortalité attribuable à la grippe est estimé à environ 13 000 décès tous âges confondus. Ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus à 93%.

    Un vaccin moyennement efficace

    L’efficacité modérée du vaccin contre le virus de type B/Yamagata, qui a eu un impact important chez les personnes de 65 ans et plus, ainsi que la couverture vaccinale toujours insuffisante (45,6%) chez les personnes ciblées ont contribué à la sévérité de cette épidémie », souligne Santé publique France.

    Pour la saison 2018/2019, la composition vaccinale reste inchangée pour la valence H1N1. Elle sera néanmoins modifiée pour les valences H3N2 et B/Victoria, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Source:  Santé publique France, 25 avril 2018

     

  • Incroyable et même phénoménal!

    Une chercheuse fait l'incroyable découverte d'extraits de la Bible effacés d'un manuscrit coranique datant du VIIIe siècle 

    Éléonore Cellard est chercheuse au Collège de France, auteur d’une thèse intitulée "la transmission manuscrite du Coran", un sujet de recherche lui conférant un statut de spécialiste en la matière. C’est justement pendant qu’elle étudiait un fragment manuscrit du Coran datant du VIIIe siècle qu’elle a fait une surprenante découverte : la présence d’un palimpseste, c’est-à-dire de phrases effacées d’un manuscrit, puis recouvertes de nouvelles en remplacement.

    Les phrases révélées par Éléonore Cellard sur le manuscrit coranique ne viennent de nul autre qu’un autre livre religieux, à savoir la Bible.

    Le précieux document, vraisemblablement égyptien, et vieux de 13 siècles, a été vendu lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s pour la coquette somme de 597 750 livres sterling, soit environ 678 504 euros, dépassant largement sa valeur initialement estimée, selon le Huff Post.

    Christie’s avait au préalable pris le soin de répondre favorablement à la requête d’Éléonore Cellard, et lui avait fait parvenir des numérisations afin qu’elle puisse étudier le parchemin à son bon vouloir. C’est au cours de ses analyses qu’elle a ainsi pu découvrir des phrases effacées sur le manuscrit, et remplacées par d’autres, une pratique courante à une époque où les supports d’écriture étaient extrêmement rares, et chers. Les textes les plus divers étaient ainsi régulièrement supplantés par d’autres. Néanmoins, ce cas de figure était extrêmement rare en ce qui concerne les textes religieux, au caractère sacré, intouchable.

    On situe l’Hégire, qui marque le début de l’ère musulmane, à l’année 622 de notre calendrier. Le manuscrit étudié par Éléonore Cellard daterait du VIIIe siècle, soit deux siècles après l’Hégire, et donc relativement tôt à l’échelle de la civilisation musulmane. Derrière le texte coranique copte se cachait un passage écrit en sahidique, dialecte dérivé du copte parlé par les Chrétiens égyptiens, issu du Deutéronome, le cinquième livre de la Bible hébraïque. Comme l’a si bien dit au Guardian Éléonore Cellard :

    "Nous avons ici un témoin des interactions culturelles entre les différentes communautés religieuses". Ce qui prouve bien que cette religion débutante ne demandait pas la mort de ceux qui ne la pratiquent pas!

    Christianisme et Islam auraient ainsi été des vases communicants à l’époque de l’émergence de la civilisation musulmane en Égypte. Pourquoi le passage biblique a-t-il exactement été remplacé? D'où et quand provient précisément ce manuscrit? De passionnantes questions gravitent toujours autour de ce parchemin qui n’a pas fini de révéler tous ses secrets, et qui constitue un trésor inestimable pour tous les historiens, pressés de voir les réponses qui en émergeront.

    https://www.demotivateur.fr/article/une-chercheuse-fait-l-incroyable-decouverte-d-extraits-de-la-bible-effaces-d-un-manuscrit-coranique-datant-du-viiie-siecle-13362

     

  • Macrouille un jour… macrouille toujours

    Emmanuel Macron aime briller dans la langue de Shakespeare, même s’il n’en connaît pas toutes les subtilités.

    Emmanuel Macron, pour remercier ses hôtes australiens de leur accueil, a qualifié l’épouse du Premier ministre de "delicious": "Thank you and your delicious wife for your warm welcome", s’est-il exclamé, dans un anglais qui eût été parfait sans l’utilisation d’une épithète qui ne s’emploie guère que pour un plat, ou avec une connotation sexuelle. Le Premier ministre australien est resté impassible. Quelle eût été la réaction de notre Président si, lui retournant le compliment, il avait dit de Brigitte, en français, qu’elle était appétissante ou aguichante?

    La presse et les réseaux sociaux anglophones s’en sont donné à cœur joie, se gaussant de " la bourde merveilleusement délicieuse de Macron“ (" Macron’s slip delightfully delicious"). Le Daily Telegraph le compare à Pépé le Putois (Pepé le Pew), un personnage de dessin animé célèbre aux États-Unis, qui incarne le stéréotype du Français pour les Anglo-Saxons: séducteur, dragueur, tactile, un tantinet pesant, avec une hygiène laissant à désirer.

    Les commentaires qu’on peut lire sur Internet sont tantôt indulgents: on le compare à d’autres présidents, notamment François Hollande, qui ne savait pas aligner trois mots d’anglais; ou l’on juge plus important qu’il ait signé des contrats commerciaux (c’est fou comme les chefs d’État modernes se muent en commis voyageurs!). Tantôt plus sévères: on estime qu’il pourrait aussi exporter la langue française.

     

  • Scandaleux!

    Chalon-sur-Saône (71): Ahmed, multirécidiviste, hurle dans la cathédrale "c’est le Coran qu’il faut lire" et menace d’y faire sauter une grenade

    Celui-là même qui samedi matin vociférait dans la cathédrale Saint-Vincent, ivre, et encore une bouteille à la main, " je te sors la grenade, et je vais tout faire sauter ", geste à l’appui en direction de sa sacoche, est tout perdu ce lundi 30 avril en comparution immédiate […] Ahmed X, 37 ans et dégrisé, flotte… puis demande un délai.

     […] il est en état de récidive légale pour les trois préventions, il a 27 condamnations au compteur, dont " 3 pour menaces – de mort, de crimes ou de délits-, et 7 pour vols " synthétise Caroline Locks, substitut du procureur, et puis des violences. […]

    Le prêtre dit que tout le monde est resté calme devant l’irruption avinée du grand Ahmed. Calme oui, mais l’esprit saisi, à cause des menaces et de remarques parfaitement surréalistes sur la lecture fondamentale en ce lieu de culte ("c’est le Coran qu’il faut lire"), par le souvenir encore vif de l’assassinat du père Jacques Hamel en l’église de Saint-Etienne du Rouvray. [….]

    Il serait en CDD chez Emmaüs […] "Un guignol, un imbécile", plaidait maître Varlet la semaine dernière (apologie du terrorisme), maître Diry pourrait sans doute le plaider aussi, mais le prévenu risque de voir les effets de son comportement lui échapper. […] Ahmed X crache comme un chat en direction de la substitut du procureur, esquissant le geste menaçant […] Il sera jugé fin mai.

    Info Chalon

    Qu'est-ce qu'on attends pour le foutre dehors?

     

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