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sante - Page 7

  • ALERTE! faites passer...

    Echange courriels avec mes copines dont l'une est médecin

     

    >> Bruxelles cautionne l'huile de moteur dans votre assiette

    >> Le groupe Saipol, maison mère des mayonnaises Lesieur, a reconnu avoir fabriqué de la mayonnaise avec de l’huile de tournesol coupée à l’huile de moteur.

    >> 

    >> L’information a été révélée par le Canard enchaîné, le 14 mai 2018.

    >> 

    >> Saipol s’approvisionne en effet en Ukraine. Ils se sont aperçus – trop tard- avoir utilisé 40 000 tonnes d’huile de tournesol coupées avec 280 tonnes d’huile de moteur.

    >> On parle donc d’une escroquerie d’ampleur… industrielle.

    >> 

    >> Mais le plus fort est la suite de l’affaire :

    >> Les produits restent en rayon

    >> 

    >> L’affaire est portée à la connaissance de la Répression des Fraudes dès le 21 avril 2018. Il faudra cinq jours pour que soit décidé d’enlever des produits des rayons. Mais une semaine plus tard (le 2 mai), on apprend que tous les produits qui contiennent moins de 10% d’huile de tournesol dénaturée peuvent rester en rayon. Ils continueront à être vendus aux consommateurs comme si de rien n’était, alors que les Autorités sont au courant !

    >> 

    >> C’est en effet une décision qui arrive de Bruxelles. Elle affirme que l’huile de moteur n’est " pas si dangereuses que ça ". Un homme de 60 kg en bonne santé pourrait selon la Commission européenne en ingurgiter jusqu’à 1,2 gramme par jour, "sans risque" !!

    >> 

    > mais c'est bien sur.... :-) et après avoir mangé cela, on part en courant en vrombissant?

    > ca dégoute d'être médecin, si à la base on donne n'importe quoi à manger aux gens ( je ne sais plus dans quel pays de l'est, on avait remplacé le sel de table, par du sel pour déneiger... cela coutait moins cher, donc il y avait un trafic , j'ai oublié les détails... mais bon, ce n'était pas bien " sain")

    > toute façon, je ne mange pas de mayo industrielle, le gout est bizarre, y a un truc qui ne va pas dedans. (cela sent le "pas normal trafiqué" et donc cela ne fait pas plaisir )

    > et je ne mange quasiment pas de plats préparés, je trouve des gouts pas normaux ou trop fades à pas mal de choses....j'ai été nourrie aux légumes du jardin de mon grand père.

     Ma réponse

    La mayo? c'est tellement facile à faire et tellement plus sain que c'est une honte d'achet de l'industrielle quand on aime ses enfants!!!

    Voici ma recette:

    Une cuillère à café de moutarde, un jaune d'œuf, de l'huile, sel (peut-être) et poivre

    un peu de tomates concentrée si vous voulez donner un peu de couleur (pour les enfants) et cela s'appelle “sauce Aurore“.

    Pas la peine de vous casser la tête d'avoir les ingrédients à température ambiante; je n'ai jamais observé cette info.

    Dans un bol, je met le jaune avec la moutarde et je bats durant trois minutes à la fourchette: c'est cela l'essentiel: bien, bien, bien mélanger la moutarde au jaune

    et on bat s'en s'arrêter, de façon normale avec la fourchette, en continue, s'en s'arrêter J'AI DIS!

    Au bout de trois à quatre minute, on rajoute 1 GOUTTE, très petite goutte d'huile (on stoppe) et l'on bat durant trois minutes à la fourchette, on rajoute une goutte de plus (on stoppe) et l'on bas

    durant trois minutes à la fourchette; on rajoute deux gouttes (on stoppe)  et on bats durant trois minutes à la fourchette s'en s'arrêter…

    on rajoute trois gouttes (on stoppe) on bats toujours et, petit à petit, on fait couler très, très doucement l'huile en battant à la fourchette; on s'interromps de verser l'huile si l'on voit qu'elle ne s'amalgame pas avec la vitesse du fouettage….

    on verse l'huile et on bat à la hauteur de la quantité souhaitée de mayonnaise. Poivrez, salez, mettre du concentré de tomates, des herbes aromatique ou de l'ail pillé A LA FIN SEULEMENT.

    d'autres recettes? mon autre blog: www.cuisine-toulousaine.com

     

    Pour la conserver maximum, très grand maximum, deux jours, rajoutez une cuillère à soupe de vinaigre BOUILLANT.

    Et SURTOUT de chez SURTOUT, on utilise cette mayonnaise fraîche au plus tard le lendemain; ensuite, poubelle! danger de microbes et visite toilettes assurée!

  • GAFA: manipulations

    Comment nos cerveaux sont-ils influencés par les plateformes numériques?

    Alors que le scandale de Facebook et Cambridge Analytica continue d'alimenter l'actualité, la mise en lumière des techniques d'influences numériques n'est pas ou peu abordée.  Elles conditionnent pourtant l'économie de la donnée au cœur du modèle des entreprises de plateformes numériques. Gratifications cognitives, brouillage des repères sensoriels, suppression des efforts cognitifs et autres syndromes de manques ou de récompenses : comment nos cerveaux sont-ils influencés par les plateformes numériques?

    Dès 2016, Facebook avait été dénoncé pour ses expériences d'influence de ses utilisateurs : la contagion émotionnelle de masse par les modifications de flux de news avait été testée sur 670 000 utilisateurs anglophones du réseau social, avec succès.

    Prochain article "Pourquoi Facebook veut-il connaître les émotions de ses utilisateurs?"

    Fin 2017, d'anciens responsables de Facebook dénonçaient les "dangers" du réseau social, ses effets néfastes:

    "Sean Parker, l’ancien président du groupe qui possède encore des parts dans l’entreprise, dénonçait un réseau social qui " exploite la vulnérabilité de l'humain et sa psychologie ". Quant à Justin Rosenstein, le créateur du bouton " J’aime " qu’il décrit comme de " vives frémissements de pseudo-plaisir ", il dit avoir drastiquement limité son utilisation du réseau."

    L'utilisation massive des plateformes via des smartphones est devenue la règle et commence à poser de nombreux problèmes : troubles du sommeil, de la concentration, lien social altéré, comportements obsessionnels, manques, insatisfactions, compulsions, et autres modifications émotionnelles en sont les principaux. En France, sortir avec son smartphone est devenu aussi naturel et indispensable que de sortir habillé, avec l'angoisse perpétuelle de ne pas pouvoir le consulter. "Le temps de cerveau" mis à disposition des plateformes numériques est impressionnant : 92% des Français utilisent leur smartphone sur leur lieu de travail, 90% ne sortent jamais de chez eux sans lui, 84% l'utilisent en même temps qu'ils regardent la télévision…

    La question du "pourquoi" cette nouvelle forme d'addiction de masse existe n'est pas encore franchement débattue, alors que les raisons sont scientifiques, savamment développées dans des laboratoires de recherche des grandes firmes et s'appuient sur les neurosciences. La science de l'influence numérique a un nom, la captologie, et les Français—  plus ou moins jeunes — ne passent pas des heures chaque jour à appuyer sur des icônes, répondre à des messages, des sollicitations, vérifier les "j'aime" Facebook, les "flammes" snapchat ou retweeter, par pur choix délibéré et envie consciente de le faire : les interfaces sont conçues à l'aide de techniques activant certaines parties du cerveau des utilisateurs afin de les inciter, les influencer et les motiver.

    Biais cognitifs : les failles du cerveau humain exploitées par les plateformes

    Les biais cognitifs — de manière simplifiée — sont des mécanismes de la pensée qui permettent une déviation du jugement de façon inconsciente. Savoir les utiliser permet à des annonceurs et des entreprises Internet d'amener les utilisateurs à agir, se comporter, obtenir une compréhension dans un sens déterminé. L'une des techniques les plus simples et efficaces que les plateformes numériques utilisent est le système de notifications : les sons ou la vibration qui nous alertent des dizaines ou centaines de fois par jour — d'une nouvelle intéraction numérique — ont un effet direct sur le cortex sensoriel et notre lobe pariétal. Les spécialistes en dynamiques cérébrales et cognition estiment que ces "déclencheurs d'attention" sont très importants pour notre cerveau réptilien, et ce, depuis le début de l'humanité puisqu'ils permettaient de savoir si des menaces s'approchaient. Ce détournement d'attention par l'alerte sonore est excessivement difficile à contrôler et appelle l'utilisateur à intéragir en permanence. Ce biais cognitif a été exploité par les constructeurs de smartphone et les developpeurs d'applications pour inciter les utilisateurs à les utiliser en permanence.

     Un autre phénomène en lien avec le cerveau est crucial pour les plateformes numériques : la libération de dopamine chez l'utilisateur. Logique, puisque cette molécule est un neurotransmetteur ainsi qu'une neuro-hormone produite par une partie du cerveau, l'hypothalamus, qui permet l'activation "du circuit de la récompense". La dopamine est aussi appelée "l'hormone du plaisir" :

    Le circuit de la récompense a pour rôle de favoriser les comportements utiles à la survie de l'organisme. Il incite la personne à reproduire les expériences qui lui ont procuré du plaisir. La dopamine assure la bonne transformation des éléments chimiques entre les neurones et provoque une sensation de satisfaction. ("Les effet de la dopamine", dopamine.fr)

    Une action agréable libère de la dopamine — comme manger quelque chose de très bon ou avoir des relations sexuelles —  et cette neurhormone incite la personne à renouveler l'expérience afin de retrouver la satisfaction que celle-ci a engendrée. Le comportement des individus est donc directement lié à la dopamine puisqu'elle agit en quelque sorte sur la motivation humaine. Le manque de dopamine peut d'ailleurs créer une dépression nerveuse et des comportements apathiques. Les neuroscientifiques travaillant pour les firmes Internet ont donc compris qu'il était possible d'influencer directement le cerveau de l'utilisateur par des gratifications instantanées, aléatoires permettant la libération de dopamine : Les "j'aime" des amis Facebook, les retweets et favoris de ses abonnés Twitter, les "flammes" de ses correspondants Snapchat, etc, sont autant de redoutables activateurs du circuit de la récompense et libèrent donc de la dopamine dans les cerveaux des utilisateurs, et ce, quotidiennement.

    Immersion, captation de l'attention

    Le neuro-marketing numérique est en perpétuelle évolution et ne cesse de s'affiner. Les recherches pour capter et conserver l'attention des utilisateurs continuent d'agiter les spécialistes du domaine, en collaboration avec les développeurs d'applications. Le principe d'immersion, par exemple, est de plus en plus mis en œuvre pour empêcher l'internaute de décrocher d'une plateforme en créant une continuité permanente de nouveaux "objets d'attention" : vidéos, informations, tout doit s'enchaîner automatiquement dans un même contexte, avec des algorithmes s'adaptant le plus possible aux goûts de l'internaute afin de ne pas le laisser "souffler" et le forcer à attendre le prochain élément visuel.

    Le monde de l'écran en "choix automatiques continus" compresse ainsi le temps et immerge visuellement celui qui le regarde. Ce phénomène exploite des méthodes de brouillage des repères sensoriels et de suppression de l'effort cognitif gérés par le cortex visuel. Les spécialistes expliquent très bien la fonction de ces méthodes immersives : pousser à la surconsommation de contenus, capter l'attention au maximum et créer des phénomènes de "gloutonnerie visuelle". Les sites de pornographie pratiquent massivement ces techniques qui leur assurent des millions de personnes ne pouvant plus s'arrêter de regarder les nouvelles vidéos proposées.

    …et peur de manquer

    Les méthodes utilisées par les neurosciences sur internet ne peuvent être décrites — et ne sont probablement pas toute connues — mais le système basé sur "la peur de manquer" reste un  classique qui devrait questionner les internautes le subissant. Que ce soient des images présentes "seulement quelques instants" sur une plateforme, des articles déclarés comme "le dernier en stock" ou le "ce que vous avez manqué" de Twitter, le principe reste celui de faire appel à une partie précise du cerveau, l'amygdale :

     "Située dans la partie frontale du lobe temporal, elle regroupe plusieurs circuits d’alarme et joue un rôle essentiel dans le décodage de nos émotions, principalement dans le mécanisme de la peur. L’amygdale est également en étroite connexion avec l’hippocampe où sont stockés des souvenirs. Ainsi, une peur peut être déclenchée par le seul souvenir d’une frayeur passée, ou par tout contexte associé à un événement vécu comme traumatisant."

    La crainte de perdre, de passer à côté de quelque chose, de ne pas être au courant, de rater une opportunité est entretenue par des algorithmes ciblant très précisément les profils des utilisateurs grâce à la collecte de leurs données personnelles permettant ainsi de réveiller dans leur cerveau les manques — et surtout peurs de manquer — les plus importants pour eux.

     

     A l'heure des campagnes marketing pour les casques virtuels, de la réalité numérique "augmentée" — alors que d'anciens responsables ou salariés de firmes Internet alertent sur les campagnes d'influence et de manipulations en ligne — le questionnement sur l'utilisation des neurosciences par les entreprises du Net ne semble toujours pas émerger. Le Règlement sur la protection des données (RGPD) ne permettra pas de stopper cette économie de l'influence et de l'attention (appelée aussi "capitalisme cognitif"), puisqu'il permettra seulement aux utilisateurs d'autoriser que leurs plateformes préférées continuent à utiliser leurs données pour mieux… profiter des biais cognitifs, afin de les influencer et les captiver…

    A quand un grenelle du neuro-marketing en ligne?

    tv5monde

  • Message à faire passer...

     

    hyg mains.pdf

     

    Incroyable, non?

     

  • Avec ce froid, une petite tisane?

     Bien sûr, il y a des tas et des tas de tisanes... bio!

     

     

  • Le fichier de Prescrire

    pour_mieux_soigner,_des_medicaments_a_ecarter___bilan_2018.pdf

  • ALERTE!

    La revue Prescrire épingle 90 médicaments jugés "plus dangereux qu’utiles"

    Ces médicaments, qui disposent d’une autorisation de mise sur le marché, entraînent plus d’effets indésirables que d’autres ayant une efficacité similaire ou supérieure.

    Ils sont prescrits à des patients souffrant de cancers, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, à des personnes atteintes de troubles cardiaques, à des femmes ménopausées ou encore à des malades d’Alzheimer... Au total, 90 médicaments actuellement sur le marché présentent une balance bénéfices-risques défavorable, selon la revue médicale indépendante Prescrire . En clair, ils causent plus d’effets indésirables que d’autres substances ayant une efficacité similaire voire supérieure.

    Parmi eux, 79 sont commercialisés en France et tous disposent d’une autorisation européenne de mise sur le marché. De la pneumologie à la cardiologie en passant par la neurologie et la psychiatrie, aucune spécialité médicale n’est épargnée. La revue Prescrire a élaboré cette liste à partir d’une analyse méthodique de la littérature scientifique réalisée entre 2010 et 2017.

    Le Figaro fait le point sur les 5 spécialités médicales les plus concernées: la médecine de la douleur, la psychiatrie, la cancérologie, la cardiologie et, sur la première place du podium, la pneumologie-ORL.

    La revue Prescrire rappelle qu’un certain nombre de médicaments prescrits pour des troubles bénins tels que le rhume et la toux présentent des "effets indésirables disproportionnés" par rapport aux bénéfices escomptés. Ainsi, les décongestionnants à base d’éphédrine, de naphazoline ou encore de pseudo-éphédrine exposent à des troubles cardiovasculaires graves. L’ambroxol (nom commercial: Muxol) et la bromhexine (Bisolvon), utilisés pour soulager les maux de gorge et la toux, exposent à des "réactions anaphylactiques et à des réactions cutanées graves".

    La pholcodine, un opioïde utilisé pour lutter contre la toux sèche, pourrait être à l’origine d’accidents rares mais graves lors de certaines anesthésies. Quant au tixocortol (Thiovalone ou autre), un corticoïde utilisé sous la forme de pulvérisateur contre les maux de gorge, il "expose à des réactions allergiques". Prescrire recommande de s’en tenir au dextrométhrophane pour soulager la toux, et au paracétamol en cas de maux de gorge.

    D’autres médicaments, utilisés dans la prise en charge de la mucoviscidose, la fibrose pulmonaire et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ont également été épinglés.

    Cardiologie: 11 médicaments à écarter

    La liste comprend 11 médicaments utilisés en cardiologie, dont 3 hypocholestérolémiants (le bézafibrate, le ciprofibrate et le fénofibrate). Non seulement ils ne permettent pas de prévenir la survenue d’accidents cardiovasculaires, mais ils "exposent à de nombreux effets indésirables, notamment cutanés, hématologiques et rénaux". D’autres médicaments, prescrits contre l’angine de poitrine, la fibrillation auriculaire ou l’insuffisance cardiaque, n’ont pas non plus de balance bénéfices-risques positives, selon la revue Prescrire.

    Cancérologie: 8 anticancéreux dans la tourmente

    "Divers anti-tumoraux ont une balance bénéfices-risques nettement défavorable, note Prescrire. Ils sont souvent autorisés dans des situations où les autres traitements semblent inefficaces". Pourtant, certains "exposent les patients à une toxicité importante sans bénéfice clinique le justifiant", poursuit la revue, qui cite 8 médicaments anticancéreux. Ceux-ci ne permettent pas d’allonger la durée de vie des patients mais exposent à de nombreux effets indésirables souvent graves.

    Psychiatrie: 7 antidépresseurs à éviter

    Bien qu’autorisés, ces médicaments exposent plus que d’autres antidépresseurs à des risques graves, mais ils ne sont pas plus efficaces. Parmi les risques, Prescrire évoque des hépatites, accès d’agressivité, des suicides, des troubles du rythme cardiaque ou encore des atteintes cutanées.

    Prise en charge de la douleur et de l’inflammation

     

    La revue liste ensuite 7 anti-inflammatoires non stéroïdiens qui, à efficacité équivalente ou inférieure, présentent plus de risques que d’autres. Certains exposent à un risque accru d’accidents cardiovasculaires (infarctus du myocarde, insuffisances cardiaques), d’autres à de l’eczéma et à des éruptions bulleuses sur la peau ou encore à des troubles digestifs. Sont cités: le diclofénac, notamment commercialisé sous le nom de Voltarène, et le kétoprofène en gel (Ketum ou autre).

    "Quand le paracétamol n’est pas suffisant, l’ibuprofène et le naproxène, à la plus petite dose efficace et pour une durée aussi courte que possible, sont les options les moins à risque", rappelle Prescrire.

    Alzheimer, perte de poids et arthrose: des médicaments inutiles et dangereux

    Concernant les médicaments anti-alzheimer, Prescrire rappelle qu’"aucun n’a d’efficacité démontrée pour ralentir l’évolution vers la dépendance" et qu’"ils exposent à des effets indésirables graves, parfois mortels". Par exemple, le donépézil, la galantamine et la rivastigmine exposent à des troubles digestifs, neuropsychiques et cardiaques. Quant à la mémantine, elle peut engendrer des hallucinations, des maux de tête, des convulsions, des insuffisances cardiaques voire des vertiges. "Mieux vaut se concentrer sur l’aide à l’organisation du quotidien, le maintien d’activité, l’accompagnement et l’aide de l’entourage", préconisent les auteurs.

    Deux médicaments indiqués dans la perte de poids sont également épinglés, dont l’un est commercialisé en France: l’orlistat (nom commercial: Xenical). Ceux-ci n’apportent pas la preuve d’un quelconque effet favorable à long terme. Par contre, ils font courir des risques bien connus: troubles digestifs fréquents, atteintes hépatiques, carences... "Aucun médicament ne permet de perdre du poids de façon durable et sans risque", rappelle Prescrire. "Mieux vaut s’en tenir à des modifications d’activité physique et diététiques avec, si nécessaire, un soutien psychologique".

    Enfin, deux médicaments "autorisés pour leur action supposée sur le processus aboutissant à l’arthrose sont à écarter". Et pour cause, leur efficacité n’est pas démontrée. Par contre, ils exposent à des effets indésirables notables, comme des troubles digestions, des hépatites et des réactions allergiques.

    "Comment justifier d’exposer des patients à des effets indésirables graves, quand l’efficacité du médicament n’est même pas démontrée au-delà de l’effet placebo ou sur des critères cliniques pertinents pour eux?", s’interroge Prescrire en conclusion.