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société - Page 165

  • Le prix du mouton? plus cher qu'une vie

    Metz (57): Khaled L. jugé pour avoir tué "sa 2e compagne avec le couteau réservé habituellement au sacrifice des moutons "

    La cour d’assises de la Moselle a condamné, ce vendredi, Khaled Lamri a 20 ans de réclusion criminelle. Le 27 avril 2017, il avait poignardé de 11 coups de couteau Alison Stoquert-Vix avec laquelle il entretenait, une relation depuis 9 ans.

     […]

    "La réalité est toujours différente des images d’Épinal", constate Me Éric Munier, voix des parents de la victime, absents à l’audience. Il évoque "un assassinat avec un incroyable acharnement! Deux minutes pour donner 11 coups de couteau et arriver au but qu’on s’est fixé." À côté, sur le banc des parties civiles, Me Chapuis parle pour les fils d’Alison. Aujourd’hui âgés de 3 et 10 ans, "ils vivent en famille d’accueil, parce que personne n’a voulu d’eux dans leur famille. Sous la tutelle de l’État, ils sont presque un peu nos enfants à nous tous. Une blessure narcissique a conduit l’accusé à commettre l’irréparable. Les enfants vont grandir amputés de l’amour d’une mère et de la protection d’un père."

     […]

    Le Quotidien (LU)

    28 Juin 2019

    Pendant neuf ans, Khaled Lamri s’est partagé entre sa femme et ses deux enfants à Metz, mais aussi son foyer avec Alison Stoquert-Vix et deux autres enfants à Jœuf. Elle s’impatientait de le voir divorcer. Après une énième dispute, la pression a été trop forte. Il l’a tuée sur la route à Rombas.

     […]

    Le Messin de 44 ans est de retour le lendemain matin, mais avec les menottes aux poignets et la police. Elle vient perquisitionner l’appartement pour retrouver cette mallette fermée par une serrure à code, dans laquelle le Mosellan a pris un couteau habituellement utilisé pour le sacrifice rituel des moutons. Mais la veille, vers 18h40, cette lame a tué Alison Stoquert-Vix, 27 ans à l’époque. La jeune femme a succombé à l’unique coup létal sur les onze donnés avec cette lame de 21 cm

    […]

    Elle a 18 ans, il flashe, elle aussi, sans savoir que son rêve de couple n’aboutira jamais. Khaled est marié et père de deux enfants. Pourtant, malheureux en couple avec une épouse qui connaît sa double vie, il ne veut pas divorcer.

     

    […]

    La victime humilie Khaled qui frappe, tue et reste prostré contre un arbre à quelques mètres de son couteau fiché dans le sol. Il ne peut toujours pas le regarder quand ce scellé est présenté à la cour.

     […]

    le verdict attendu ce vendredi soir.

     

  • Petite revue de presse

    Emmanuel Macron ressemble de plus en plus à Benito Mussolini

    Marion Maréchal au ban des proscrits (LFI aussi…). Le Medef se couche sur ordre de LREM.

    Je maintiens : nous sommes entrés dans une forme de fascisme mou évoquant la période de prise du pouvoir par Mussolini.

    La Marche sur Rome est ici remplacée par la "“ Prise de Paris“ " objectivement réussie par Macron, ses sbires et ses barbouzes, ses milices, ses marionnettes parlementaires et médiatiques, ses soutiens économiques et industriels, sans oublier sa police.

    Reste l’Armée, mais comme dans les années 20, elle suivra, étêtée, sous contrôle mental, forcée au loyalisme par sa majorité carriériste.

    Mussolini fut au moins patriote. Rien de tel concernant Choupinet. Gouvernée par des traîtres, des pleutres et des conformistes au service d’un spectre, la France bascule avec, à l’intérieur de son corps, creusant son kyste, l’ennemi le plus redoutable et le plus impatient qu’elle ait eu à affronter depuis son combat séculaire contre l’expansionnisme allemand.

    J.S.

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/marion-marechal-invitee-lrem-menace-le-medef-de boycott_fr_5d14efade4b082e55365e71b

     

    ÉCHOS DE LA COLLABORATION

    Services publics et "radicalisation", ici, à la Ville de Paris, rayon ordures et poussière sous les tapis, de prière, bien sûr. Article à déguster sans perdre son flegme si possible : novlangue, non-dits, édulcorations et prises de pincettes pour ne pas risquer de "stigmatiser", tout y est. Un monument à côté duquel les besogneux de Vichy n’étaient que des amateurs.

    https://www.marianne.net/societe/radicalisation-au-sein-des-services-publics-le-cas-du-service-de-propete-de-paris?fbclid=IwAR29-WbKHXZoEhJvt8pQ7XVXUyid-4y6Vq6ODEmsL9FHolR7MtvZuKRkKOA

     

    À ce propos, voici le témoignage fort instructif d’un travailleur social, sur FB. Les cas de ce genre sont légion. Il convient d’insister sur le mot "collaboration" et sur ses victimes dont le nombre est appelé à gonfler comme une baudruche en burqa dans une baïne de Lacanau.

    Anthonin Lamoureux 

    "Sur la montée de l’islamisme dans la fonction publique, je rappelle juste que je me suis fait virer de la mairie de Paris pour avoir critiqué le Coran lors d’une conversation privée.

    Le seul témoignage manuscrit contre moi, d’une déléguée syndicale lesbienne qui a retranscrit un témoignage d’une musulmane, a été validé par le tribunal administratif de Paris.

    Cet écrit n’était pas dans mon dossier de fonctionnaire lorsque mon avocat l’a récupéré. La mairie de Paris a donc des dossiers en parallèle alors que c’est strictement interdit.

    Et le tribunal administratif a validé un document faisant état de mon opinion religieuse: "il y a beaucoup de violences dans le coran".

    Dossier caché, opinion religieuse et les juges valident les pratiques de la maire de Paris.

    Je me suis fait virer comme une merde, moi travailleur social reconnu pour ses résultats auprès des plus précaires, à 8h en arrivant au travail: 10 mn pour vider mon bureau dans un sac poubelle et rendre badge et clefs.

    Ni syndicats ni collègues travailleurs sociaux n’ont réagi à l’époque.

    Et je me suis retrouvé dans un méga merdier (merci encore aux rares personnes à m’avoir aidé à l’époque)“.

    Radio France, 13 semaines de vacances.

    Treize, putain ! Ce service public devenu porte-coton du pouvoir, surpaye des journalistes dont le job essentiel est de cracher sur ces salauds de fainéants, xénophobes et antisémites français, avec pour obligation contractuelle la mission de pérenniser le plus longtemps possible la présence de Choupinet à l’Élysée.

    https://www.capital.fr/economie-politique/les-journalistes-de-radio-france-meritent-ils-leurs-13-semaines-de-vacances-1343249?utm_content=bufferf69aa&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=Facebook_Capital&fbclid=IwAR1_cVySzjYnlgNzU9aoHaXQ5HK8bNSosXWyfAeS2s9O1LWCso4Peh-w4YU

    Tiens le petit Piolle, trouvant certainement plus facile d’évoquer Tunis plutôt que des piscines de sa ville, sort de son silence pour s’astiquer les valeurs et se pignoler l’État de Droit. Je suis grossier? Jamais, s’agissant des branleurs qui nous trahissent… à jets continus.

     

  • La loi, c'est la loi!...

    et comme nul n'est censé ignorer la loi, ta gueul… c'est comme ça et pas autrement… si t'est pas content, tu te tourne le cul au vent!

    comme t'as l'habitude, t'auras pas plus de rhumatismes....

     

    Mosquée : coup de chapeau au maire LR de Gagny, qui applique la loi de 1905

    Les pauvres musulmans de Gagny pleurnichent, ils auraient besoin d’un terrain de 1 700 mètres carrés pour pouvoir y construire une mosquée. Ils ne l’ont pas. Alors ils tempêtent, accusent, et manifestent en rappelant ostensiblement que 900 d’entre eux vont voter aux prochaines municipales… et on est en Seine-Saint-Denis… Ils ont pourtant déjà 3 salles de prières, mais ils veulent eux aussi leur mosquée!

    Et le Parisien pleurniche avec eux, qui approuve leur "révolte" dans un titre dégoulinant de dhimmitude: Gagny : révoltés par leurs conditions de prière, les musulmans dans la rue. On a des milliers de Français qui vivent dans la rue, qui dorment dans leurs voitures… et le Parisien s’occupe des "conditions de prières" des musulmans!!!! On vit un monde de fous.

    Que feriez-vous, vous, si vous étiez à la tête d’une association désirant construire un local sur 1 700 mètres carrés dans votre ville? Vous feriez les petites annonces, vous feriez le tour des agences immobilières, vous chercheriez une autre solution… jamais il ne vous viendrait à l’idée de manifester!

    Cela s’appelle un conflit de civilisation. En sont responsables et les musulmans qui considèrent qu’on leur devrait tout, parce que musulmans et les politiques qui, depuis des lustres, se mettent en quatre pour que naissent les mosquées comme des petits pains dans nos villes.

    Et ceux de Gagny ne comprennent pas pourquoi, partout, on offre des baux emphytéotiques pour des terrains municipaux à leurs coreligionnaires, pourquoi on truande le contribuable en lui faisant financer des lieux de culte malgré la loi en jouant sur le cultuel et le culturel…

    Sont méchants, à Gagny. La ville n’exproprie pas de garagiste ou de grande surface pour offrir son terrain aux musulmans, elle ne ferme pas de maison de retraite non plus avec le même but, et en plus ils ne mettent pas de salle à leur disposition pour leurs prières, prières qu’ils peuvent parfaitement faire chez eux, comme prévu par le Coran… Ils pourraient même se contenter des salles de prières existantes d’ailleurs.

    "C’est une situation qui dure depuis des décennies à Gagny: nous n’avons pas encore de mosquée, la ville bloque notre recherche de terrain (N.D.L.R. : l’UAMG demande une parcelle de 1 700 m2 pour implanter un centre culturel)! Et elle ne met pas de salle adaptée à disposition en attendant", regrette Karim Ben-Yedder, président de l’union des associations musulmanes de Gagny (UAMG), organisatrice de la manifestation.

    http://www.leparisien.fr

    Eh bien, à Gagny, cela se passe autrement. Gagny, l’une des rares villes de France où le maire, Michel Teulet, sans avancer aucun parti pris, se contente de la loi, rien que la loi, celle de 1905:

    "Je n’ai pas à intervenir, en fournissant un terrain, à quelque culte que ce soit! Il y a cinquante ans, les catholiques des Hauts-de-Gagny ont acheté eux-mêmes un terrain et construit leur église, idem pour les réfugiés russes en 1920, avec leur église orthodoxe ", développe l’édile. Qui précise: " Il y a très peu de parcelles publiques de grande tailles. La ville elle-même a eu du mal à trouver un terrain suffisant pour la maison de la petite enfance“!.

    Mais Michel Teulet l’assure: il n’a pas son mot à dire sur la construction, ou non, d’une mosquée".C’est le Code de l’urbanisme qui décide: quand l’UAMG aura déposé un permis, il sera instruit dans les règles“.

    Cela paraît tellement simple, tellement évident. Mais un maire non musulman qui ose refuser la lune aux musulmans de sa ville, c’est une véritable déclaration  de guerre!

    Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi, en notre pauvre pays, les maires lèche-babouches  sont plus nombreux que les maires, les vrais, qui appliquent la loi et protègent leurs administrés, sans pratiquer la préférence étrangère?

    Christine Tasin

    http://resistancerepublicaine.eu/2019/06/24/mosquee-coup-de-chapeau-au-maire-lr-de-gagny-michel-teulet-qui-applique-la-loi-de-1905/

     

    Non, mais: c'est pas fini les pleureuses de la gauchiasse! espèce de collabos sans cervelle!

  • Les chiennes féministes de la gauchiasse…

     

    … en font trop… et je ne parle pas du débile Goupil qui me donne envie de vomir en l'écouter raconter ses conn…. sur LCI: quand il est là, je change de chaîne!

     

    Fatiha Agag-Boudjahlat: “Le voile bénéficie de l’onction des bourgeois pénitents et de pseudo-féministes.”

    Par Anne-Laure Debaecker . Valeurs Actuelles

    Le système patriarcal arabo-musulman perdure et se développe grâce aux religieux orthodoxes et à la bénédiction d’Occidentaux pénitents et des néoféministes, dénonce Fatiha Agag-Boudjahlat.

    Les guerres identitaires se font toujours sur le corps des femmes, explique l’écrivain et militante féministe Wassyla Tamzali. Une analyse que partage Fatiha Agag-Boudjahlat dans son nouvel essai, préfacé par Élisabeth Badinter, qui décortique la stratégie d’emprise islamiste par le voilement féminin. L’enseignante et cofondatrice du mouvement Viv(r)e la République, fille d’immigrés algériens, dont la mère et l’une des nièces sont voilées, parle en connaissance de cause. Elle invite à sortir de l’argument détourné du "mon corps, mes choix" pour s’interroger sur une question politique devenue majeure.

    Valeurs actuelles. "Combattre le voilement c’est combattre un système", lequel ?

    Fatiha Agag-Boudjahlat. C’est combattre avec les idées, les mots, le système patriarcal arabo-musulman qui fait de la femme et de son corps une vulnérabilité et le récipiendaire de l’honneur de la famille. Qui en fait un être second, subordonné, soumis au triptyque virginité, pudeur, discrétion.

    Il perdure sous l’assaut des leaders religieux orthodoxes, il perdure aussi avec la collaboration active des femmes elles-mêmes, qui, de ma génération, ont grandi sans voile, et fonctionnent comme des agents de " rétrotraditionalisation". Enfin, ce système bénéficie de l’onction des bourgeois pénitents et de pseudo-féministes qui arrivent à identifier le patriarcat blanc dans un accent circonflexe, mais sont curieusement solidaires de son pendant oriental, qui bénéficie d’une immunité et d’une impunité choquantes.

    “Le voile bénéficie de l’onction des bourgeois pénitents et de pseudo-féministes.

    Quels stratagèmes pour l’imposer?

    Ils sont multiples, traditionnels (l’éducation, le mimétisme, la pression communautaire) mais aussi modernes, prenant appui sur les idéologies à la mode. Plusieurs stratégies sont ainsi mises en oeuvre. L’inversion : le voilement est signe d’empowerment en Occident, de puissance d’agir féminine et féministe puisqu’il permet de refuser le diktat de la nudité et de la beauté imposé en Occident. Alors qu’il symbolise l’exact contraire dans les pays arabes. Étrange que cet objet change de sens selon le pays où il est porté. Le capitalisme : ces femmes stigmatisées ont du pouvoir d’achat, elles forment un nouveau marché que les grandes entreprises comme Nike ou Vuitton ont investi.

    L’iconisation: ces femmes voilées sont magnifiées, avec des mannequins en voile en unes de magazines (ce qui est un peu contradictoire avec le sens du voilement…), ou encore des égéries comme l’escrimeuse et députée américaine (qui a fait la couverture du Vogue arabe en vantant le voile et ses qualités), ou encore Mennel. Ces femmes belles et en situation de réussite arborent des voiles jolis et acceptables pour les bourgeois occidentaux qui ferment alors les yeux sur les burqas, les niqabs et le voilement des fillettes.

    La condescendance: on va mettre en avant les pauvres mamans privées de "promenade", pour reprendre le terme de Romain Goupil, "endoctrinées et qui n’ont que la sortie scolaire pour sortir de chez elles et de l’entre-soi", selon les mots du chef du service politique de France Inter. La condescendance n’affleure pas, elle nous inonde...

     

    Il y a quelques années, aucun adulte* ne montait dans les bus scolaires lors de sorties découvertes, autres que les instituteurs (et trices pour rester dans le vent des couil.. du féminisme)…

    Si les instit's ne sont plus capables de faire taire des gosses, c'est qu'ils sont incompétents et doivent changer de métier…. CQFD

    *Pour mettre au féminin: on invente "adultesse"????

     

  • 1 religion de paix et d'amour…

    Algérie : un jeune chrétien condamné pour "exercice de culte non musulman"

    Un jeune citoyen d’Akbou, de confession chrétienne, a été condamné, jeudi dernier, par le tribunal à 50 000 DA d’amende pour "exercice de culte non musulman et sans autorisation". Le jeune citoyen a été entendu le 29 mai dernier par le juge du tribunal de la même ville. Le procureur avait requis une peine de deux ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé.

    Après la mise sous scellés, le 17 octobre 2018, par la gendarmerie, de l’église "Ville de refuge", rattachée à l’Eglise protestante d’Algérie (EPA), qui existe depuis 2013 à Akbou, l’accusé a procédé à l’installation d’un chapiteau pour permettre aux fidèles d’accomplir les messes du dimanche. Le 16 mai dernier, il est convoqué par le juge d’instruction, qui a qualifié l’affaire comme étant celle d’"exercice de culte sans autorisation".

    […]

    Me Sofiane Ikken, en s’interrogeant sur les refus systématiques d’ériger des lieux de culte non musulmans, pense que "ce sont les autorités qui poussent ces chrétiens à entrer dans la clandestinité avant de les convoquer en justice". Pour rappel, l’EPA a condamné cette fermeture "abusive qui ne repose sur aucun justificatif valable". Selon elle, les gendarmes ont expliqué avoir "exécuté un ordre émanant du wali de Béjaïa".

    El Watan

    El Watan est un quotidien généraliste algérien en langue française, il est considéré comme le journal de référence en Algérie

     

     

  • Appropriation culturelle : la mode répond aux attaques

    Par Olga NEDBAEVA,

    Une brodeuse mexicaine au village Sans Nocolas à Tenando de Doria, dans le centre du Mexique, le 18 juin 2019© AFP Pedro PARDO

    Le monde de la mode se défend à son tour contre les accusations d’appropriation culturelle, après l’offensive lancée par le Mexique contre la maison de couture américaine Carolina Herrera, accusée de plagier des motifs locaux.

    A Paris Fashion Week, qui s’achève dimanche, les créateurs interrogés par l’AFP jugent que les emprunts sont légitimes, mais définissent les lignes à ne pas franchir.

    C’est Wes Gordon, directeur artistique de la griffe new-yorkaise fondée par la styliste vénézuélienne Carolina Herrera, qui s’est retrouvé dans la tourmente après sa collection Resort 2020, inspirée des “vacances latino-américaines”, débordant de couleurs et de broderies.

    Le gouvernement mexicain a protesté contre l’utilisation des motifs de Tenango de Doria, une localité très pauvre, nichée dans les montagnes du centre du Mexique, l’accusant d’“appropriation” de l’artisanat indigène.

    Cet exemple est le dernier en date d’une série de polémiques.

    Il y a quatre ans, une autre communauté mexicaine autochtone s’en était prise à la créatrice française Isabel Marant, lui reprochant d’avoir emprunté le design de la blouse de la communauté des Tlahuitoltepec, vieille de 600 ans. Auparavant, le Mexique avait protesté contre certains motifs utilisés par Zara, Mango ou Michael Kors.

    “Cela appartient à tous”

    Des dirigeants mexicains veulent durcir une loi sur le droit d’auteur qui protège déjà les savoir-faire traditionnels pour punir “le plagiat dont différents peuples autochtones ont souffert”.

    “J’ai fait mes études a l’académie d’Anvers où l’on apprend à s’inspirer des cultures, il n’y a rien de honteux à cela”, estime au contraire le Belge Kris van Assche, directeur artistique de Berluti, qui a été pendant 11 ans le créateur des collections hommes de Dior.

    “Il faut faire attention à ne pas attaquer tout le monde sur à peu près tout. L’inspiration vient forcément de quelque chose, le but c’est de le reconnaître et de le réinterpréter”. Pour lui, la ligne rouge c’est : “être “respectueux ou pas“.

    Alejandro Gomez Palomo, jeune star espagnole montante, est plus catégorique.

    L’appropriation culturelle est un concept que “nous devrions tous oublier, il y a trop de polémiques, alors que nous vivons dans un monde globalisé“, a lancé le styliste, qui vit dans le village andalou, où est localisée sa marque Palomo Spain.

    “La culture appartient à tout le monde. Plutôt que de nous nuire, Carolina Herrera nous rapproche de la culture en général et de celle du Mexique en particulier“, a-t-il ajouté. “C’est comme si les gens m’accusaient d’une appropriation culturelle parce que j’utilise les volants!“, comme sur les robes des gitanes.

    Aider les autochtones

    Le créateur britannique Kim Jones, qui a succédé à Kris Van Assche chez Dior homme l’année dernière, insiste sur le fait qu’il faut avoir “énormément de sensibilité” dans cette question.

    “Vous devez traiter tout le monde avec beaucoup de respect. J’ai grandi dans des pays différents, il y a partout des particularités“, souligne-t-il. “Il suffit de parler aux gens, travailler avec eux, les écouter, célébrer ce qu’ils font et cela ira“.

    Pendant son long règne chez Louis Vuitton, Kim Jones a appris à quel point la question pouvait être complexe.

    Ayant grandi au Kenya et en Tanzanie, il a introduit le shuka, la célèbre robe à carreaux rouges et bleus du peuple massaï, lors d’un défilé homme pour la maison de luxe française.

    Cela a suscité des protestations de la part de Massaï, dont certains ont depuis engagé des avocats pour réclamer des dommages aux marques comme Calvin Klein, Ralph Lauren, Jaguar Land Rover, ayant utilisé leur iconographie.

    Pourtant, originellement le shuka tire ses origines du tartan que les commerçants et les missionnaires écossais ont apporté dans la Vallée du Grand Rift au 19e siècle, en Afrique de l’Est.

    Pour Kim Jones, la question se résume à deux choix: “appréciation ou appropriation culturelle“.

    “Lorsque j’ai travaillé sur des choses qui ont été référencées culturellement, nous avons soit demandé aux personnes concernées si elles nous autorisaient à le faire, et elles percevaient alors une rétribution, soit nous avons travaillé ensemble pour fabriquer ces choses. Les aider, c’est vraiment essentiel”.

    N'importe quoi, les pleureuse, suceuses de fric!