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société - Page 401

  • Drones

    Le développement de ces objets volants sans pilote est en pleine expansion. Si les applications civiles semblent infinies, les grands constructeurs estiment que surveillance et observation demeureront des débouchés prioritaires. Reste à les insérer dans l’espace aérien…

    Ils ne sont pas plus grands qu’une abeille ou font la taille d’un Airbus. Ils peuvent peser quelques grammes à peine, avoir une autonomie d’une vingtaine de minutes, ou bien voler à 20 000 mètres d’altitude pendant quarante-huit heures d’affilée. Ils peuvent être téléguidés comme des jouets d’enfant ou être complètement automatisés. On connaît depuis longtemps leur usage militaire, mais les perspectives illimitées de leurs applications civiles mettent en transe le secteur aéronautique… Ce que les drones ont au moins en commun, c’est l’absence de pilote à bord. "Sinon, on appelle ça un avion“, sourit un ingénieur.

    Pour le néophyte, le drone — en tout cas dans ses déclinaisons non guerrières — fait irrésistiblement penser à l’aéromodélisme, à ces maquettes plus ou moins sophistiquées guidées par télécommande. Impression renforcée par le flot de projets plus ou moins extravagants qui font aujourd’hui le buzz sur le Net et dans la presse.

    Les drones livreurs de pizzas ou de sushis présentés par les chaînes britanniques Domino’s et Yo! Sushi, celui de Zookal, la start-up australienne spécialisée dans la location de livres qui promet de commencer son activité à Sydney dès mars 2014 avant d’attaquer l’Amérique, avaient ouvert le bal. Mais c’est Jeff Bezos, le fondateur de la librairie en ligne Amazon, qui a créé l’événement, le mois dernier, en annonçant que, d’ici quatre à cinq ans, son groupe serait capable de livrer les commandes faites par tablettes ou smartphones non plus en deux jours mais en trente minutes, en recourant aux drones.

    Il reste que les démonstrations vidéo de ces engins, abondamment présentées sur Internet, ne sont pas tout à fait concluantes. Si l’on suit bien la livraison des pizzas par-dessus rivières, arbres et toits, il n’est pas dit qu’elles arrivent chaudes ! L’instant même de la livraison est coupé. On l’imagine techniquement complexe si l’on se réfère au service des sushis en terrasse à Londres : il fait davantage penser à un jeu d’adresse ou d’évitement pour le consommateur qu’à un service quatre étoiles.

    Dans tous les cas, la technique est la même : un plateau ou une sorte de nacelle dont la sustentation parfois hésitante est assurée par des voilures tournantes de type hélicoptère, supposées assurer un vol stationnaire le temps de la livraison. Le DomiCopter de Domino’s, conçu par l’agence créative T+Biscuits, est piloté depuis une station au sol. Il a été capable de parcourir 6 kilomètres en une dizaine de minutes, mais rien ne dit que, par grand vent ou sous la pluie, il puisse en faire autant. Sur le drone de Zookal étudié par le petit constructeur Flirtey, les coordonnées de vol sont entrées via une application à télécharger qui permet également de suivre son trajet sur smartphone; il disposerait d’un système anticollision pour “slalomer"entre les obstacles.

    Tout cela laisse sceptiques les constructeurs aéronautiques “classiques”, qui affirment vouloir bâtir un marché plus solide que la myriade de start-up qui profite de la vogue des drones. Jean-Marc Masenelli, patron de Survey Copter, une filiale d’EADS spécialisée dans les microdrones de moins de 50 kilos, explique : "C’est peut-être un peu osé à dire, mais comparer ces nouveaux matériels avec ce que nous proposons, c’est comme comparer des voitures sans permis avec celles produites par de grands constructeurs. Ce sont deux mondes séparés. Les microdrones de 1 ou de 2 kilos, dont l’autonomie ne dépasse pas quelques dizaines de minutes, qui ne peuvent supporter de charges lourdes et qui ne résistent pas aux conditions météorologiques difficiles, ne sont que des gadgets qui n’ont pas vocation à être produits en série."

    Il poursuit : "Par définition, un drone est un œil volant fait pour regarder ce qui se passe au-dessous et donc plutôt destiné à la surveillance et à l’inspection. Il y aura peut-être d’autres marchés annexes qui se développeront, mais ce sera sans doute à la marge. Je ne crois pas en tout cas que la vente de drones se suffise à elle-même. Il faut pouvoir vendre un service clés en main, par exemple de la veille au long cours pour des entreprises civiles."

     

  • Étonnant, le dinosaure à quatre ailes

     

    Un nouveau fossile doté de plumes exceptionnellement longues fournit des indications sur le vol des dinosaures.

    RAPTOR. Ce nouveau fossile appartient à la famille des Dromaeosauridae, qui compte dans ces membres le célèbre vélociraptor et d'autres microraptors connus pour leur capacité au vol. Il a été découvert dans la province de Liaoning, au nord de la Chine. Vieux de 125 millions d'années, il se distingue par la présence de longues plumes sur ses pattes avant et arrière donnant l'illusion qu'il possède deux paires d'ailes.

    Des plumes sur tout le corps

    Le fossile, qui a été nommé Changyuraptor Yangi, est remarquablement bien conservé et arbore un ensemble de plumes sur l'intégralité de son corps avec des pennes particulièrement longue sur sa queue.

    "Avec des plumes d'une longueur de 30 cm sur la queue, Changyuraptor bat des records par rapport aux autres dinosaures à plumes" explique Luis Chiappe du Museum d'histoire naturelle de Los Angeles dans la revue Nature Communications.

    Le fossile et le détail des plumes. L. Chiappe, Dinosaur Institute, NHM.

    Les analyses de la microstructure osseuse réalisée par Anusuya Chinsamy de  l'université de Cape Town (Afrique du Sud) indiquent que le fossile correspond à un spécimen adulte mesurant environ 1 mètre 20 pour un poids de 4 kg.

    C'est le plus grand dinosaure à quatre ailes connu. Les scientifiques estiment qu'il était capable de voler et que les plumes de ces pattes arrière (qui correspondent à sa deuxième paire d'ailes) comme celles de sa queue lui permettaient de réduire sa vitesse en vol et ainsi d'effectuer des atterrissages en douceur. "Nous avons la preuve que l'aptitude au vol n'était pas limitée aux petits animaux mais aussi aux dinosaures de taille plus importante" ajoute Luis Chiappe.

    Le vol, une vieille histoire

    Bien avant l'apparition des premiers oiseaux, certains dinosaures évoluaient dans le ciel. Les plus anciens furent sans doute les ptérosaures dont on a retrouvé des fossiles vieux de 230 millions d'années. De nombreux microraptors dotés de plumes et de proto-ailes et qui vivaient il y a environ 130 millions d'années étaient aussi aptes au vol.

    Ces différents animaux ne volaient pas comme les oiseaux modernes car la plupart étaient incapables de battre des ailes. Ils planaient plutôt comme pourraient le faire un deltaplane. Le vol battu est apparu avec l'Archaeopteryx dont les scientifiques débattent toujours de sa position phylogénétique. Pour certains il s'agit d'un dinosaure volant pour d'autres il appartient à la base de la branche qui aboutit à nos oiseaux modernes.

     

     

     

  • L'avenir prometteur du déchiffrage de la pensée

     

    Isabelle Laffont, professeur au département de médecine physique et de réadaptation au CHU de Montpellier, explique en quoi le décodage du signal cérébral peut s'avérer d'une grande aide, notamment pour la rééducation des personnes paralysées.

    Le décodage du signal cérébral, qui s'apparente à un vrai "déchiffrage du cerveau", consiste à enregistrer l'activité émise par le cerveau pour en comprendre le fonctionnement et pour éventuellement utiliser cet enregistrement dans un but thérapeutique. On peut ainsi enregistrer l'activité électrique, qui correspond à l'activité des cellules nerveuses, ou les modifications de la circulation sanguine locale (par l'intermédiaire des modifications de la température à la surface du cerveau ou du crâne), qui reflètent indirectement le fonctionnement de certaines zones du cerveau.

    La précision de ces enregistrements est telle qu'il est possible de déterminer très finement les parties du cerveau en fonctionnement lorsqu'une personne réalise une tâche motrice, comme bouger les doigts par exemple, ou réalise une tâche cognitive, comme penser à certaines parties de son corps ou imaginer qu'elle bouge un de ses membres. Ces enregistrements peuvent se faire grâce à des électrodes implantées dans le cerveau, on parle alors d'interface cérébrale "invasive", ou grâce à un casque équipé d'électrodes, l'interface cérébrale dite "non invasive".

    Ces techniques de décodage du signal cérébral ont bénéficié des progrès considérables réalisés ces dix dernières années dans le champ des technologies, avec l'élaboration de capteurs de plus en plus sophistiqués. Elles ont également bénéficié des progrès dans le domaine du traitement du signal, des neurosciences et de la médecine. Le signal cérébral ainsi décodé peut être utilisé pour piloter divers appareils destinés à suppléer une fonction perdue dans les suites d'un accident ou d'une maladie.

    Après des affections neurologiques par exemple, certaines personnes peuvent être dans l'impossibilité de parler et de bouger, alors que leurs fonctions intellectuelles sont préservées. C'est le cas dans le Locked-In Syndrome ou "syndrome d'enfermement", qui fait le plus souvent suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). Dans ces situations, l'interface cérébrale peut permettre à la personne de communiquer à nouveau en sélectionnant sur un écran des lettres pour composer un mot, puis une phrase. Ces systèmes sont encore très lents actuellement et les utilisateurs ne peuvent pas saisir plus de 2 à 3 lettres par mi­nute en moyenne. Ils sont également peu disponibles en France mais déjà commercialisés dans d'autres pays d'Europe. Les indications sont rares puisque, fort heureusement, la majorité des patients ayant une maladie neurologique gardent des capacités motrices minimales leur permettant de communiquer de façon plus simple. Ce "pilotage de l'ordinateur à la pensée" reste toutefois très prometteur pour les personnes les plus gravement atteintes.

    De la même façon, ces outils peuvent permettre à des personnes complètement paralysées (tétraplégiques, par exemple) de piloter un fauteuil roulant électrique et de retrouver ainsi des possibilités d'action sur leur environnement. Dans ces situations, l'interface cérébrale détecte le signal cérébral émis par la personne lorsqu'elle pense à sa main droite (pour tourner à droite), à sa main gauche (pour tourner à gauche) ou à ses pieds (pour faire avancer le fauteuil). Ces dispositifs sont encore très expérimentaux et ne sont pas commercialisés en France à ce jour.

    Enfin, le fait de contrôler un curseur à l'écran par la pensée peut permettre de diriger le mouvement d'un bras robotisé par l'intermédiaire d'un écran d'ordinateur. Dans ce cas, les mouvements du bras sont en grande partie automatiques mais la personne peut déclencher la mise en mouvement du robot et contrôler partiellement ses mouvements afin, par exemple, de saisir un objet. Ces applications sont également très expérimentales.

    Savoir enregistrer et décoder l'activité cérébrale ouvre des possibilités très prometteuses en rééducation. Il est actuellement possible d'apprendre à une personne à contrôler son activité cérébrale pour "rééduquer" certaines cellules nerveuses et "ré-entraîner" des zones de son cerveau touchées, par exemple, par un accident vasculaire. Les expérimentations dans ce domaine ont commencé il y a moins de trois ans dans plusieurs pays du monde. Les indications de ce type de rééducation sont encore mal connues et la réelle efficacité de ces méthodes est en cours d'évaluation. Mais elles suscitent beaucoup d'espoir dans le champ de la médecine physique et de réadaptation et de la neurologie.

    Ces outils permettent également d'explorer la conscience de personnes non communicantes, à l'instar de ­celles qui se trouvent plongées dans le coma, et dont on ignorait jusqu'à présent le niveau de conscience. Dans ce cas, le principe est de réaliser une stimulation cognitive de l'individu et d'enregistrer la réponse sous la forme d'un signal cérébral qui peut nous renseigner sur la compréhension de la personne et sur ses capacités à établir une forme de communication.

    Les applications "grand public" de l'interface cérébrale commencent à voir le jour et il existe quelques jeux commercialisés qui utilisent le signal cérébral pour agir soit sur un objet, soit sur un jeu vidéo. Ces applications ludiques concerneront bien évidemment aussi les personnes handicapées privées de motricité.

    À terme, l'utilisation du signal cérébral devrait se généraliser, avec des applications dans le champ de la médecine et dans le champ du grand public. La mise au point d'interfaces cerveau-machine, de plus en plus sophistiquées et accessibles, ouvre des perspectives très intéressantes, en particulier dans le domaine de la rééducation, de la compensation des fonctions perdues et du loisir.

  • Quelle société solidaire en France pour aujourd'hui?

    l’avis « radicalement défavorable » de la commission accessibilité du CNCPH sur les ordonnances (destinés à modifier la loi de 2005 sur la partie accessibilité et reporter de fait l’échéance de 2015), avis qui devait être présenté jeudi 10 juillet en plénière du CNCPH. Néanmoins, je rappelle que l’avis n'est que consultatif, et que sans mobilisation de notre part, je doute fort que cela soit suffisant.

    Je vous invite à lire cet avis dans son intégralité, car vous pourrez ainsi mesurer à quel point le gouvernement s'attaque à la loi de 2005 et nous fait revenir des années en arrière. Et c'est bien pire que ce qui était annoncé dans les réunio

    Allons-nous laisser passer ce recul historique sans réagir ?

    Ne venons pas pleurer plus tard, alors QUE notre liberté d’aller et venir est gravement remise en cause et que nous sommes trop peu à manifester concrètement notre colère !

    C’est pourquoi des membres du Conseil APF de région Midi-Pyrénées et d’autres associations proposent de renouveler l'opération péage gratuit le samedi 26 juillet au péage du Palays, au sud de Toulouse, dans le sens de Montpellier, Carcassonne vers Toulouse. Avec d'autres associations du CIAH 31, et les associations de personnes à mobilité réduite. Et tous ceux qui voudront participer.

    Pour cela, il faut être une cinquantaine, et je vous propose donc de vous inscrire sur le Doodle suivant si vous êtes prêts à participer, en nous indiquant l’horaire qui vous convient le mieux :

     http://doodle.com/iup9aqy2eswtyups

     

    Il est encore temps de manifester notre colère, car les ordonnances ne seront promulguées qu’à la fin de l’été selon la ministre Neuville, et  le CAPFR de Midi-Pyrénées encourage les autres départements et régions à se mobiliser au cours de l'été, mais cela ne peut évidemment dépendre d'une seule personne ou de quelques-unes.

     

    Les seuls combats victorieux sont ceux que l'on mène…. Et ceux qui baissent les bras ont déjà perdu.

    Solidairement.

    Merci de rediffuser largement à vos contacts

     Voir la précédente opération le 2 juillet à Muret (31) : http://dd31.blogs.apf.asso.fr/archive/2014/07/04/accessibilite-handi-et-pmr-en-colere-operation-peage-gratuit-71308.html

     

    Le tract : http://dd31.blogs.apf.asso.fr/archive/2014/07/01/accessibilite-colere-operation-peage-gratuit-a-muret-2-juill-71168.html

     

    Odile MAURIN

     

    Représentante Départementale de l'APF en Haute Garonne

     

    Membre du conseil APF de région Midi-Pyrénées

     

    APF (Association des Paralysés de France)

     60 chemin du commandant Joël Le Goff - 31100 TOULOUSE 

     Tél : 06 68 96 93 56 (11h à 21h uniquement)

     Mail : odile.maurin@apf31.fr - cd.31@apf.asso.fr

     Blog : http://dd31.blogs.apf.asso.fr

    association membre du CIAH31 (Collectif InterAssociatif Handicaps du 31) : http://v2.handi-social.fr/ciah31.html

     et du collectif  Ni Pauvre Ni Soumis midi pyrénées : http://nipauvrenisoumis.mp.free.fr/

     

    "C’est la faute à l’accessibilité! " : la pensée unique des lobbies et des politiques pour défaire la loi ! Inacceptable car faux : de " vrais gens " racontent ! Alors faites comme eux, n’écoutez pas les lobbies ! Et signez pour dire oui à l’accessibilité !

    Accessibilité : Et pourtant, on ne demande pas la Lune !!!

    Les coups ne cessent de pleuvoir sur l’obligation de mise en accessibilité de la cité et le délai de 2015 instaurés par la loi “handicap” du 11 février 2005. Des coups plus ou moins directs mais dont le sens ne trompe pas : celui d’une remise en cause pure et simple de cette obligation, en s’attaquant à la fois au délai et aux normes. Des coups portés par les lobbies " anti-accessibilité " que sont les fédérations et associations de professionnels de l’immobilier, du tourisme, de commerçants, d’architectes, de maires…

    Des coups basés sur des idées fausses : "Trop cher ", " trop tard", " trop compliqué", "mpossible ", au point d’en faire la pensée unique !

    Sus à " l’intégrisme normatif " !?

    Une pensée unique  acceptée et reprise par le gouvernement et les parlementaires qui ne cessent depuis plusieurs mois de pointer du doigt, dans leurs déclarations et divers rapports, les difficultés et contraintes techniques et financières que représente la mise aux normes d’accessibilité. Des normes jugées si excessives que messieurs Alain Lambert et Jean-Claude Boulard n’ont pas hésité à les qualifier dans leur rapport sur les normes d’ " intégrisme normatif " !

    Indifférence… ou incompétence ?

    Aujourd’hui, il est donc intégriste de défendre l’accessibilité… Ces mêmes personnes expliquent que "(…) personne n’ose ouvrir le débat de peur d’être accusé d’indifférence à l’égard des demandes légitimes des personnes handicapées. "

    Ah mais si, ouvrons le débat ! Le sujet n’est pas l’indifférence mais plutôt celui de l’incompétence !

    Face à cette pluie d’attaques répétées contre l’accessibilité fondées sur des arguments fallacieux, il était plus que temps de montrer que des " vrais gens " issus de ces catégories professionnelles ont réussi à rendre leur commerce, leur hôtel, leur transport, leur mairie… accessibles.

    L’accessibilité, c’est possible, et ce n’est pas que l’APF qui le dit !

    Alors faites comme toutes ces personnes rencontrées dans la France entière : n’écoutez pas les lobbies !

    Ne laissez pas les idées fausses défaire la loi. Dites non à la pensée unique et oui à l’accessibilité !

    http://www.necoutezpasleslobbies.org/je-signe/

     

    Liberté, Egalité, Fraternité??????

  • VIVE LA FRANCE!

    Bon 14 juillet à tout le monde!

     

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    www.gifs-joyce.com

     

  • Toto, le robot

    Un robot autostoppeur va traverser le Canada

    Deux professeurs de communication ont conçu ce petit robot qui traversera le pays à partir du 27 juillet. L'idée : expérimenter la réaction humaine face à la robotique.

     

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    HitchBot, c'est le nom de ce robot, grand comme un enfant de six ans et chaussé de bottes rouges, qui partira le 27 juillet pour un périple de plus de 6000 kilomètres d'un bout à l'autre du Canada, depuis Halifax à l'est jusqu'à Victoria à l'ouest. Mais ne pouvant pas se déplacer tout seul, le bon déroulement de son aventure dépend entièrement de la participation des gens qui le croiseront sur leur chemin. Posé sur le bord d'une route le bras et le pouce levé, HitchBot fera de l'autostop afin d'être recueilli par des automobilistes, qui devront le transporter et même le recharger via leur allume-cigare.

    Cette initiative unique doit permettre d'expérimenter la gentillesse et la générosité des gens, ainsi que la manière dont ils réagissent vis-à-vis des robots dans un environnement ouvert. Au centre du questionnement: la confiance que peuvent faire les gens à une technologie encore méconnue. "En temps normal, on se demande si l'on peut faire confiance aux robots… mais ce projet inverse la question: les robots peuvent-ils faire confiance aux êtres humains?", explique Frauke Zeller, un des deux professeurs de communication à l'origine du projet, au Daily Mail.

    Les créateurs de ce robot pas comme les autres espèrent qu'il saura séduire la population canadienne afin d'arriver à destination. Car HitchBot, non content de savoir parler, peut interagir et réagir sur n'importe quel sujet, grâce à sa base de données directement alimentée par Wikipedia. Et au-delà du Canada, le monde entier pourra suivre ses aventures. Equipé d'une caméra embarquée et d'une connexion 3G, il peut poster automatiquement des vidéos sur son site internet et possède même un compte Twitter, spécialement créé pour l'occasion. Un seul souci pour traverser le Canada: HitchBot ne parle pas encore français!