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société - Page 403

  • La maison du futur

    À Versailles, 800 étudiants du monde entier inventent l’habitat de demain

    Le Solar décathlon, c’est 2 ans de préparation, 10 jours de construction et 2 semaines d’exposition, pour un seul gagnant.

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    Pour la première fois, le Solar Décathlon, compétition étudiante internationale, pose ses valises en France. À deux pas du château de Versailles, 800 étudiants inventent l’habitat de demain, avec un unique point commun: le soleil comme seule source d’énergie.

    Alors que de nombreux pays se sont mis à l’heure brésilienne pour suivre la coupe du monde du ballon rond, c’est une toute autre compétition internationale qui se joue aux portes de Paris, et vise à designer la "maison solaire" de demain. Un défi inédit que doivent relever les 800 étudiants participants: construire, en dix jours, des habitats innovants ayant pour seule source d’énergie le soleil. Éclairage, chauffage ou encore machine à café, tout, absolument tout, doit fonctionner grâce à l’énergie solaire. Objectif: l’autosuffisance. Cette année, 16 pays représentent leurs couleurs, et présentent, au cœur de "la cité du soleil", clin d’œil au roi jadis voisin, 20 projets d’habitats durables.

    Les visiteurs peuvent déambuler au cœur de leurs réalisations depuis le 28 juin, mais pour les étudiants en lice, le projet a débuté il y a plus d’un an. Après avoir soumis un avant-projet, 20 équipes ont été sélectionnées, et ont travaillé d’arrache-pied pour lever des fonds, penser leur structure, réaliser les plans et être prêts le jour J. Depuis la mi-juin, ils s’affairent sur le site, faisant souvent les "trois huit" pour finir à temps. Mis à part quelques tâches lourdes qu’il leur est légalement interdit de réaliser eux mêmes, tout a été fait par les étudiants. "C’est sportif!", résume Léa, une participante, casque de chantier à la main. "Avant de venir ici, certains étaient peut- être bricoleurs, mais aucun d’entre nous n’avait construit une maison!", résume Ouessanne, chef de l’équipe nantaise Philéas, qui regroupe des jeunes aux profils variés, venant notamment d’établissements comme Centrale Nantes, l’Ecole d’Architecture de Nantes ou encore l’Ecole supérieure du bois. Une autre équipe 100% française, Liv’-Lib, est également en lice, regroupant notamment des étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, de l’Université Paris Est Marne-la-Vallée (UPEM) ou encore de l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (ESTP Paris). Malgré les difficultés de dernière minute, tous s’accordent, entre deux visites, pour dire qu’il s’agit "d’une aventure humaine", "enrichissante" et "exaltante".

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    Tropika, le projet d’habitats conçus pour résister au climat tropical de l’équipe du Costa Rica. Tropika, le projet d’habitats conçus pour résister au climat tropical de l’équipe du Costa Rica.

     

    Pour sa première édition sur le sol français, le concours, créé en 2002 par le département d’Énergie de la Maison Blanche, a vu ses règles légèrement modifiées, mettant notamment l’accent sur "le logement collectif en zone urbaine dense", réalité partagée par de nombreuses villes européennes. Chaque équipe inscrit cependant son projet dans une zone géographique précise, et la réponse qu’il apporte aux besoins de ce territoire est particulièrement étudiée par le jury.

    Réhabilitation du patrimoine existant, logement d’urgence, extension d’habitat vertical… Chacun des vingt projets propose une réponse à un problème délimité par ses créateurs. L’équipe d’Ouessanne a choisi de redonner vie à un monument nantais à l’abandon. "Classé en raison de sa structure, innovante pour l’époque, ce bâtiment ne peut pas être détruit, mais il est depuis longtemps a l’abandon, et gâche un peu le paysage des riverains", explique la jeune ingénieur. Pour y remédier, elle et son équipe planchent depuis deux ans à un projet de réhabilitation en logements collectifs et conviviaux, réplicable à d’autres friches similaires.

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    Philéas, le projet de réhabilitation d’une ancienne minoterie nantaise. Philéas, le projet de réhabilitation d’une ancienne minoterie nantaise.

    Cet ancrage dans un contexte spécifique se retrouve dans chacun des projets: alors que les Thaïlandais se sont attachés à construire un module résistant aux inondations, fréquentes dans la région sur laquelle ils ont décidé d’axer leur projet, les Chiliens ont voulu répondre à la demande existant, chez eux, pour un habitat d’urgence résistant aux séismes. "Après une catastrophe, au Chili, on loge les sinistrés de façon très précaire, et absolument pas durable", explique Sebastien, chef de l’équipe franco-chilienne Casa Fenix. Leur projet ambitionne de changer la donne. Leur proposition est simple: une maison en kit, faite de modules assemblables progressivement, par n’importe qui, à l’aide d’un simple manuel. "Dans les deux premières semaines suivant le sinistre, on peut déployer le module de survie", explique Sebastien. Celui remplace la tente ou la cabane de fortune, précaire, et abrite jusqu’à quatre personnes. Progressivement sont rajoutés autour de cet espace cuisine, salle de bain et pièce de vie, jusqu'à constituer une véritable maison autonome, pour un coup total de moins de 30.000€. A Versailles, il a fallu moins de 6 jours aux 16 étudiants ayant chaussé leurs gants, à raison de 8 heures par jour, pour faire sortir de terre la maison qui renaît de ses cendres. Un bon signal pour ce dispositif d’urgence, renforcé par l’acquisition par la ville de Valparaiso, dont est originaire l’équipe, de 500 modules similaires, pour reloger les victimes de l’incendie ayant ravagé les lieux en avril dernier.

    A l’issue des deux semaines d’exposition, un gagnant sera désigné par le jury, en fonction de 10 critères spécifiques mêlant notamment architecture, ingénierie et performance énergétique… D’où le "Décathlon", référence à la discipline olympique éponyme.

  • Stats Juin 2014

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  • Pas de futur!

    Virus Ebola: nouvelle irresponsabilité gouvernementale?

    C’est media-press-info qui nous alerte sur l’extension du fléau, et sur la mollesse des réactions étatiques pour limiter les possibilités d’importation en France de celui-ci.

    " L’organisation Médecins Sans Frontières a annoncé vendredi que l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest était désormais " hors de contrôle" .

    Le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée sont contaminés par cette " deuxième vague " de l’épidémie. Des cas suspects sont également signalés au Mali. Mais Bart Janssens, directeur des opérations médicales de MSF, constate l’inefficacité des gouvernements africains ainsi que de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) devant ce fléau.

    Sur les 528 malades recensés ces deux dernières semaines dans cette partie de l’Afrique, au moins 337 sont déjà morts. Ce ne sont là que des chiffres provisoires. La fièvre Ebola commence généralement de façon anodine, par des symptômes comme la toux et une fatigue intense qui sont souvent négligés, puis se manifeste rapidement par des vomissements, des diarrhées et d’effrayantes hémorragies. Dans 9 cas sur 10, la mort survient en une semaine.  A ce jour, il n’existe aucun vaccin contre ce terrible virus extrêmement contagieux.  De simples changements de draps ont, par le passé, entraîné la contamination mortelle de membres du personnel médical.

    Equipes médicales françaises sur place

    Des équipes de l’Institut Pasteur et des médecins de différentes ONG sont arrivées fin mars à l’aéroport de Conakry, capitale guinéenne, avec pour mission de " limiter au maximum " le risque de transmission de l’épidémie sur le sol européen.

    Pourtant, les vols entre les pays contaminés et la France ne sont toujours pas interrompus.  Le Sénégal est plus efficace : il a fermé depuis plusieurs semaines ses frontières terrestres avec la Guinée. Et l’Arabie saoudite a interrompu l’octroi de visas aux Guinéens. Mais à Conakry, on continue à embarquer à destination de Roissy…

    Il faut cesser de manger des chauves-souris ainsi que les viandes de brousse

    Les consignes médicales aux populations africaines sont essentiellement orientées vers les question d’alimentation. Selon divers épidémiologistes, les chauves-souris seraient en grande partie responsables de la transmission du virus à divers animaux sauvages comme, notamment, les singes. Il est donc recommandé avec insistance aux Africains de ne plus consommer ni chauves-souris ni viandes de brousse. Mais faute de contrôles, ces recommandations ont un effet très limité, et singes, rats et autres rongeurs se retrouvent encore sur les étals.

    Or, le consommateur de ces nourritures à haut risque, une fois contaminé, devient ultra-contagieux à la fois par le sang, le sperme, la sueur, la salive ainsi que les selles.

    Viandes de brousse importées clandestinement en France

    Le grand souci, c’est notamment le trafic de viandes de brousse entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe. Une enquête publiée en 2010, sur base du travail des services de douane ainsi que de la société zoologique de Londres, avait estimé que cinq tonnes de nourriture " potentiellement contaminée " débarquaient chaque semaine à l’aéroport Charles de Gaulle en provenance du Cameroun, de Centrafrique, du Congo,…

    Ces estimations inquiétantes se voyaient confirmées en octobre 2012, lors de l’Opération Hope menée par les douanes. " En France ont été saisis près de 813 kg de viandes d’origines diverses (dont 318 kg provenant d’animaux sauvages), plus d’une tonne de poissons et mollusques, 1,2 tonne de fruits et légumes et plus de 70 kg de chenilles. Les agents des douanes ont trouvé de la viande de serpent, de crocodile, de chèvre, de bœuf, de mouton, d’éléphant, d’antilope, de porc-épic, de pangolin, de singe,… La grande majorité de ces produits ont été saisis à Roissy sur des passagers en provenance d’Afrique de l’Ouest. "

    A l’époque déjà, les douanes insistaient sur le risque sanitaire que faisait courir cette importation clandestine de nourriture transportée dans des conditions d’hygiène inqualifiables. Les douanes mettaient en garde contre l’intrusion en France de maladies comme la grippe aviaire, la fièvre aphteuse et… le virus Ebola.

     

    Plus récemment encore, en décembre 2013, la police et les services sanitaires avaient fait une descente dans le quartier Château-Rouge (XVIIIe arrondissement de Paris), connu pour ses boutiques et restos africains. Les découvertes avaient été significatives : morceaux de viandes de singes, de gazelles, de rongeurs et… de chauves-souris.

    Il faut interrompre les vols en provenance des pays contaminés

    Les hôpitaux français ont reçu toutes les indications concernant le protocole à suivre en cas d’urgence liée à un malade porteur du virus Ebola. Mais lorsqu’on sera arrivé à ce stade, il sera trop tard.

    Il faut que les gouvernements européens prennent rapidement des mesures courageuses. Il faut, bien sûr, continuer à tenter de vaincre le virus en Afrique. Mais il faut sans tarder interrompre les vols en provenance des pays contaminés et renforcer les contrôles douaniers sur tous les vols en provenance de l’Afrique de l’Ouest.

    C’est urgent !

    http://www.chretiente.info/201406264410/virus-ebola-nouvelle-irresponsabilite-gouvernementale/

     

    autre article ici:

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/virus-ebola-lennemi-invisible-terrorise-les-experts-253236

  • Les imprimantes 3D ont un enjeu industriel

    On parle beaucoup des imprimantes 3D actuellement, mais le projet n’est pas nouveau. Il remonte à 1984, avec le dépôt d’un brevet par trois Français. Retour sur l’évolution de l’imprimante 3D avec Alain Bernard, vice-président de l’AFPR, l’Association Française de Prototypage Rapide.

    L’imprimante 3D a longtemps été destinée à un usage industriel très spécialisé, à des fins de prototypage et d’outillage rapide. Le procédé de fabrication additive, voire de e-manufacturing a été déposé en 1984 par trois Français et la toute première imprimante 3D a été lancée fin 1988.

    Le procédé de fabrication se fait à partir de lasers qui balayent la surface d’une résine et permettent petit à petit de reconstituer un objet en 3D. Aujourd’hui, les principes de fabrication sont multiples et reconstituent des objets couche après couche.

    La popularité des imprimantes 3D est due au fait que le brevet du fil fondu est tombé dans le domaine public. "Ce système est aujourd’hui utilisé sur la plupart des machines vendues en-dessous de 3.000 euros. On a des machines qui vont de 300 euros pour les plus rudimentaires jusqu’à quelques millions d’euros," explique Alain Bernard, vice-président de l’AFPR, l’Association Française de Prototypage Rapide.

    "Ces appareils sont destinés à des amateurs qui veulent découvrir cette technique et qui sont créatifs, mais cela peut servir de manière très ouverte à des personnes qui veulent créer des petites pièces pour leurs besoins personnels. Cela sert aussi à l’industrie de la santé, de l’automobile et de la Défense. Il y a vraiment un enjeu industriel."

  • L'avenir du futur...

    Cette vidéo à été publiée le 11/09/2008...

     

    Question: est-ce que l'on parlait déjà -en 2008- des "lunettes google?"

     


    Vos descendants de l'an 3000 par ToulouseJoyce

     

    Voyez, écoutez, aussi toutes mes vidéo sur l'avenir de nos petits enfants... Vous serez surpris-es d'y entendre des choses de la vie quotidienne de nos descendants et qui, sont peu à peu, mises en place à l'heure actuelle...

    J'ai appris récemment que le NASA développe un concept de food printing. Il s'agit de fabriquer des pizzas en quelques minutes à l'aide d'une sorte d'imprimante 3D dont les réservoirs contiendrait de la tomate, du fromage... Les ingrédients seraient ensuite superposés afin d'obtenir une véritable pizza!

    Je pense avoir parlé d'un appareil posé devant chaque personne qui, en pianotant, réaliserait son propre repas selon ses goûts et dont le repas serait cuit en 8 mn environ! (vidéo 3 ou 4)!

    Je parle également de logements, maisons ou appartements connectés entièrement et qui devine qui se trouve dans la pièce et propose un décor selon ses goûts... On en parle: par exemple, la télévision sera affichée directement surs les murs, via des panneaux qui, une fois éteints, se fondront dans le décor. Ces panneaux changeront au gré des envies et permettront de surfer sur le net tout en regardant une série; la réalité augmentée permettrait de faire de notre salon un véritable studio de cinéma en projetant les images sur les murs.

    Il existe déjà une appli qui permet de sentir certaines odeurs...

    C'est pour demain: des robots totalement autonomes (et même un nourrisson aura le sien!)

     

    et d'autres infos qui se trouvent sur ce site: catégorie "futur"

     

     

  • Des traces du big bang… ou des poussières

     

    Le télescope Bicep-2 qui a enregistré un signal polarisé correspondant peut-être à la trace laissée par des ondes gravitationnelle sur la première lumière émise après le big bang.

    Les chercheurs qui affirmaient avoir détecté des ondes gravitationnelles primordiales n'écartent plus des interprétations plus banales.

    Deux pas en avant, un pas en arrière. En mars, les scientifiques américains de l'Institut Harvard-Smithsonian annonçaient en grande pompe la découverte des ondes gravitationnelles primordiales, des vaguelettes dans le tissu de l'espace-temps. Une preuve spectaculaire de l'expansion rapide de l'univers dans la première seconde après le big bang.

    Mais dans la version finale de l'article publié jeudi dans la revue Physical Review Letters, les astrophysiciens commencent à faire machine arrière. Sans aller jusqu'à se rétracter, ils ont concédé avoir peut-être été un peu trop optimistes dans l'analyse des signaux qu'ils enregistrent depuis des années au pôle Sud.

    La pression commençait à monter. Depuis plusieurs semaines, de nombreux chercheurs dans le monde entier mettent en doute la pertinence de leurs résultats. Le débat ne porte pas sur la nature ou la puissance des signaux enregistrés par le télescope BICEP-2, mais sur leur interprétation.

    Pas d'argument numérique pour écarter l'hypothèse de poussières

    Pour les membres de l'équipe BICEP, les petits tourbillons observés dans la polarisation de la lumière qu'ils collectent (c'est-à-dire des "vibrations" particulières) seraient les vestiges de la phase d'expansion accélérée survenue juste après le big bang (appelée inflation). Durant cette période, la dilatation violente de l'espace-temps aurait provoqué des soubresauts dans sa structure: les fameuses ondes gravitationnelles, prévues par les équations d'Einstein.

    Ces dernières auraient alors imprimé le motif tourbillonnant dans la première lumière émise par l'Univers (aussi appelée rayonnement fossile). La découverte de cette polarisation permettait du coup de valider dans un même élan l'existence de cette période hypothétique d'inflation et celle des ondes gravitationnelles. Un double bond énorme pour la cosmologie moderne. À condition, bien sûr, qu'un autre phénomène ne puisse pas lui aussi expliquer ces mesures.

    Or, dans deux papiers mis en ligne fin mai, deux équipes d'astrophysiciens soulignent justement que la polarisation observée pourrait être intégralement provoquée par des poussières de notre Galaxie, sans aucun lien avec les traces du big bang. "Les chercheurs de BICEP ont balayé un peu vite cette hypothèse en estimant qu'elle était “très peu probable”, explique Alain Blanchard, cosmologiste à l'université Paul-Sabatier à Toulouse. La vérité, c'est qu'ils n'ont pas d'arguments numériques solides pour écarter cette possibilité."

    Les données de Planck à la rescousse?

    En fait, les membres de BICEP semblent avoir appuyé leur raisonnement sur une carte de polarisation du ciel chipée dans une présentation de résultats préliminaires du satellite spatial européen Planck. Or cette carte n'était pas fiable dans certaines zones, dont celle étudiée par le télescope BICEP-2.

     "Il était imprudent de négliger l'apport des poussières galactiques, juge François Bouchet, coordinateur scientifique de la mission Planck. Nos plus récentes analyses montrent d'ailleurs qu'il va probablement être difficile de trancher. Nous avons récemment été contactés par l'équipe BICEP, qui souhaite collaborer avec notre équipe. Nous avons entamé des discussions formelles en ce sens. Nous verrons si cela débouche sur quelque chose."

    "Il sera peut-être difficile d'apporter une réponse définitive" François Bouchet, astrophysicien.

    Si l'équipe BICEP dispose de données d'une très grande sensibilité sur la polarisation dans son petit coin de ciel, les chercheurs de Planck ont, eux, l'avantage de pouvoir étudier ce signal à différentes fréquences sur le ciel entier. Or à certaines longueurs d'onde, les poussières doivent largement prendre le pas sur les signaux laissés par la big bang. Si l'on retrouve assez de polarisation "tourbillonnante" à ces fréquences pour expliquer les signaux mesurés au pôle Sud, alors les scientifiques américains devront reconnaître avoir fait une erreur d'interprétation.

    Si la polarisation y est très faible, alors son origine cosmologique ne devrait plus faire beaucoup de doute. "Si on se trouve entre ces deux cas extrêmes, il sera peut-être difficile d'apporter une réponse définitive", prévient néanmoins François Bouchet. Auquel cas l'existence des ondes gravitationnelles, comme celle de l'inflation, resteraient à démontrer. Avec un prix Nobel potentiel à la clé.