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technologies - Page 6

  • Ils sont humains ou quoi?

    Découverte de scènes de tortures gore après l’attentat islamiste de Nairobi : yeux arrachés, corps accrochés à des crochets, doigts et nez arrachés à la pince

    Les islamistes shebab ont indiqué mercredi matin que 137 otages ont été exécutés par eux dans l’attaque du centre commercial Westgate à Nairobi qui a pris fin mardi soir, après 80 heures de siège.

    Ce que les islamistes somaliens n’ont pas indiqué, et qui a été découvert par les premiers soldats à avoir pu entrer dans le centre commercial Westgate, montre ce que le respect à la lettre du coran leur a inspiré. Après avoir fait réciter des prières aux otages pour séparer les musulmans des infidèles, ils ne se sont pas contenté, comme les premiers témoignages l’affirmaient, d’abattre les non-musulmans d’une balle dans la tête. Non. Les soldats ont découvert d’abominables tableaux de tortures commises par les terroristes :

    • Des otages aux corps démembrés, les yeux crevés, pendus à des crochets,

    • Des hommes castrés, avec les doigts arrachés à la pince, puis aveuglés, et enfin pendu,

    • Des enfants retrouvés morts dans les chambres froides des aires de restauration, avec des couteaux plantés dans le corps,

    • La plupart des islamistes ont été retrouvés réduits en cendre, brûlés vifs par le dernier vivant.

    Les horribles détails ont émergé hier jeudi soir en même temps que des images monstrueuses, dévoilant de nombreux cadavres jonchant les allées du centre commercial. Parmi les ruines, les soldats ont compté les corps d’au moins 71 civils qui avaient été déclarés disparus par la Croix rouge Kenyane. Il s’agit des premières – et prudentes- recherches, car le mail est peut-être piégé.

     « Il y a des cadavres transpercés par des crochets, qui pendent des plafonds » a déclaré un médecin kenyan qui ajoute : « Ils leur ont arrachés les yeux, les oreilles, le nez. Ils leurs ont taillé les mains comme on taille un crayon, et les ont forcé à écrire leurs noms au sol avec leur sang. J’ai vu aussi un couteau traversant le corps d’un petit enfant ». « Si vous regardez bien, vous constatez que tous les corps ont été torturés, les doigts et les nez arrachés avec des pinces sur des personnes vivantes »

    Un des soldats qui a pris des photos à la demande de ses supérieurs a déclaré avoir été tellement traumatisé qu’il a du être pris en charge par une cellule d’accompagnement psychologique.

    Lorsque l’assaut final a été lancé, des otages hurlant, à qui les terroristes venaient de trancher la gorge d’une oreille à l’autre, furent jetés vivants des balcons du 3e étage.

    150 personnes sont supposées avoir été tuées quand le gouvernement a lancé l’attaque finale, lundi. Des soldats kenyans en état de choc ont déclaré que les corps découverts parmi les ruines, les mares de sang et les morceaux de corps humains au sol dépassaient les pires scènes de films d’horreur que le cerveau puisse imaginer.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

    dailymail.co.uk/Kenya-mall-attack-torture-claims-emerge-soldiers-Eyes-gouged-bodies-hooks-fingers-removed.html

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  • Nouveau four solaire

    Ce gratte-ciel est dangereux... pour les voitures.

    Le dernier building édifié à Londres, le "Talkie-Walkie", fait polémique. De par sa forme évasée, il est accusé de créer un effet de loupe si puissant qu'il aurait endommagé... une Jaguar stationnée en contrebas dans la City.

    Les promoteurs de l'immeuble de 160 mètres de haut ont assuré mardi 3 septembre dans un communiqué commun "qu'ils prenaient au sérieux la réflexion de la lumière engendrée par le 20, Fenchurch Street (le nom officiel de l'immeuble en voie d'achèvement), et traitaient l'affaire en toute priorité".

    Trois parkings fermés

    "Le phénomène est causé par l'élévation actuelle du Soleil dans le ciel. Il se produit quotidiennement pendant 2 heures environ. Une modélisation initiale tend à indiquer qu'il pourrait durer deux à trois semaines", ont expliqué les sociétés Land Securities et Canary Wharf Group.

    Les deux heures de réflexion en cet été indien dans la capitale britannique ont suffi à faire fondre une partie du rétroviseur et de la carrosserie de la Jaguar d'un certain Martin Lindsay, jeudi dernier (voir la photo ci-dessous). Dans une interview à la BBC, l'homme d'affaires, visiblement consterné, a révélé avoir obtenu la prise en charge des réparations s'élevant à 946 livres (1117 euros).

     

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  • L'homme et le robot

    La chose est inquiétante car pendant que l'homme en est de plus réduit à vivre plutôt qu'à fonctionner et s'assimile par là à la machine, on met dans la bouche du robot des paroles où il prétend pouvoir s'élever jusqu'à l'homme et même le dépasser. La trajectoire de l'homme est descendante, celle du robot est ascendante. Elles vont inévitablement se croiser.

    Erewhon de Samuel Butler

    L'intérêt de ce livre tient au fait que l'auteur, Samuel Butler, était un lecteur attentif et critique de Charles Darwin, son compatriote et son contemporain. Là où, à première vue, nous est présentée une simple attitude vis-à-vis des machines, il faut voir souvent un argument pour ou contre tel ou tel aspect de la théorie darwinienne de l'évolution. Et en plus d'être un penseur et un amateur éclairé de biologie, Samuel Butler est un humoriste, ce qui complique encore les choses. On ne sait pas toujours à laquelle de ces trois identités il faut attribuer tel ou tel passage.

    Erewhon est un anagramme de Nowhere. Ce nulle part, Butler le situe par-delà les montagnes en Nouvelle-Zélande. Après avoir franchi une passe dangereuse, on débouche sur une terre habitée par des humains d'une extraordinaire beauté, mais aux mœurs étranges. Ils semblent avoir lu Darwin. Ils considèrent, par exemple, la maladie et la pauvreté comme un crime, ce qui dans la perspective darwinienne de la survivance du plus apte n'est pas dénué de sens. S'avouer malade dans ce pays, c'est plaider coupable. C'est la solution la plus efficace que les Erewhoniens ont trouvée pour échapper aux méfaits encore plus graves de la médicalisation. Ils ont pour les mêmes raisons interdit la pratique de la médecine et si quelques médecins continuent à oeuvrer, au noir, dirons-nous, ils le font à leurs risques et périls. On les a mis à l'écart pour éviter qu'ils n'aient trop de pouvoir sur les familles et les villes entières auprès desquelles ils interviendraient.

    C'est dans un court chapitre intitulé "Le livre des machines" que Butler expose ses idées sur le progrès technique, par la bouche de sages Erewhoniens. Le premier discours nous aide à comprendre pourquoi les Erewhoniens ont détruit toutes leurs machines. À son arrivée dans leur pays, le narrateur portait une montre, ce qui lui valut la prison. C'était un crime en effet que de rester attaché à un tel symbole d'un passé honni.

    Darwin avait adopté le modèle mécaniste. L'évolution résultait à ses yeux du fait que mécaniquement, au hasard des mutations, tel animal était doté d'un caractère nouveau présentant pour lui un avantage dans la lutte pour la survie. Telle était l'interprétation de Butler et de bon nombre de ses contemporains.

    Cet aspect de la doctrine darwinienne, Butler le rejetait toutefois énergiquement. Comment, se demandait-il, la conscience a-t-elle pu apparaître dans ces conditions? Bien des auteurs ayant cru depuis pouvoir répondre à cette question, elle n'est plus aujourd'hui a priori une objection majeure. Mais pour Butler, c'en était une. Et c'est ici qu'intervient l'humoriste. Pourquoi les Erewhoniens ont-ils détruit toutes leurs machines? Parce que, s'il est vrai que dans une première évolution purement mécanique la conscience a pu apparaître, elle devrait apparaître aussi à une étape donnée de l'évolution des machines.1 Et alors qu'adviendrait-il de l'humanité si, ayant pris conscience de leur nombre et de leur force, les machines, aujourd'hui esclaves des hommes, se révoltaient contre leurs maîtres? (Capek décrira cette révolte dans R.U.R).

     "Ou bien, précise le sage Erewhonien, un grand nombre d'actions considérées comme purement mécaniques et inconscientes contiennent plus d'éléments de conscience qu'on ne l'a admis jusqu'ici, ou bien l'être humain descend de choses qui n'ont aucune espèce de conscience. Dans ce cas, il n'y a aucune improbabilité a priori que des machines conscientes, et plus que conscientes, descendent des machines qui existent actuellement."

    Raisonnement impeccable. Aujourd'hui, on invoquerait l'argument de l'auto organisation pour expliquer l'évolution des machines vers la conscience. N'ayant pas cet argument à sa disposition, Butler est obligé de reconnaître que ce sont les hommes qui président à l'évolution des machines, ce qui donne lieu à l'exposition d'une seconde thèse, contredisant la première, où les machines apparaissent comme pouvant être utiles et sans danger aussi longtemps qu'elles sont bien conçues et bien utilisées.

    C'est l'envers de ce tableau toutefois qui est le plus intéressant : ces machines qui les servent si bien, les hommes ne les servent-ils pas encore mieux? Suit un passage éloquent sur le mal que les hommes se donnent pour fabriquer et faire fonctionner les locomotives et les bateaux à vapeur.

    On se demande ce que Butler aurait fait et dit s'il avait su que le charbon produisait des gaz à effet de serre et provoquait ainsi le réchauffement de la planète. Peut-être un nouveau sage erewhonien, émigré dans l'humanité se lèverait-il aujourd'hui parmi les hommes pour soutenir qu'il faudrait, logiquement, soit détruire les machines comme ses ancêtres l'ont fait chez eux, soit en fabriquer de nouvelles qui assumeraient toutes les tâches ingrates.

    C'est ce qu'on fait aujourd'hui dans l'ensemble de l'humanité, mais en faisant courir à tous de nouveaux risques dont celui d'abandonner tout le pouvoir aux ingénieurs programmeurs. Leur profession, l'informatique (dont la robotique et la domotique sont des branches), est en effet devenue une méta profession réduisant les autres, toutes sont sous son influence, réduites à un rôle secondaire. Un robot pourrait aujourd'hui pratiquer la médecine, depuis le diagnostic fondé sur des tests et des systèmes experts, jusqu'à la chirurgie où les robots jouent un rôle de plus en plus important. Presque toutes les professions se vident de leur substance dans le nouveau contexte.

    Il y a quelques décennies, quand un touriste entrait dans Rome en voiture, il pouvait facilement recruter un guide qui le pilotait en le précédant en motocyclette. Le GPS a fait tomber les métiers de ce genre en désuétude, ce qui a fait apparaître un nouveau danger pour l'humanité : la substitution de la machine à l'homme dans les tâches les plus humaines.

    C’est le retour en gloire de Samuel Butler. Il faut relire son chef d’œuvre, Erewhon. Cet ouvrage futuriste du XIXème siècle jette un éclairage singulier sur cette question de l'émergence de la conscience, qui vient de quitter la science-fiction pour faire une entrée remarquée sur la scène scientifique

    "C'est dans un court chapitre intitulé ‘’Le livre des machines’’ que Butler expose ses idées sur le progrès technique, par la bouche de sages Erewhoniens. Le premier discours nous aide à comprendre pourquoi les Erewhoniens ont détruit toutes leurs machines. À son arrivée dans leur pays, le narrateur portait une montre, ce qui lui valut la prison. C'était un crime en effet que de rester attaché à un tel symbole d'un passé honni.

    Darwin avait adopté le modèle mécaniste. L'évolution résultait à ses yeux du fait que mécaniquement, au hasard des mutations, tel animal était doté d'un caractère nouveau présentant pour lui un avantage dans la lutte pour la survie. Telle était l'interprétation de Butler et de bon nombre de ses contemporains.

    Cet aspect de la doctrine darwinienne, Butler le rejetait toutefois énergiquement. Comment, se demandait-il, la conscience a-t-elle pu apparaître dans ces conditions? Bien des auteurs ayant cru depuis pouvoir répondre à cette question, elle n'est plus aujourd'hui a priori une objection majeure pour une majorité d’auteurs. Mais pour Butler, c'en était une.(Il importe ici préciser que Butler était aussi un humoriste. Pourquoi les Erewhoniens ont-ils détruit toutes leurs machines? Parce que, s'il est vrai que dans une première évolution purement mécanique la conscience a pu apparaître, elle devrait apparaître aussi à une étape donnée de l'évolution des machines.1 Et alors qu'adviendrait-il de l'humanité si, ayant pris conscience de leur nombre et de leur force, les machines, aujourd'hui esclaves des hommes, se révoltaient contre leurs maîtres? (Capek décrira cette révolte dans R.U.R).

     "Ou bien, précise le sage Erewhonien, un grand nombre d'actions considérées comme purement mécaniques et inconscientes contiennent plus d'éléments de conscience qu'on ne l'a admis jusqu'ici, ou bien l'être humain descend de choses qui n'ont aucune espèce de conscience. Dans ce cas, il n'y a aucune improbabilité a priori que des machines conscientes, et plus que conscientes, descendent des machines qui existent actuellement."

     

  • Un thermomètre comme une seconde peau

    Un thermomètre comme une seconde peau - RelaxNews - bikeriderlondon/shutterstock.com

    Des chercheurs ont mis au point un thermomètre ultrasouple et ultraprécis qui s'applique aussi facilement qu'un tatouage temporaire, épousant la peau du patient sans aucune gêne.

    Ce nouveau type de capteur, d'une épaisseur de seulement 50 nanomètres, se présente sous la forme d'un circuit électronique de moins de 2 cm de côté, composé de senseurs et résistances miniaturisés déposés sur du silicone microperforé, aussi élastique que la peau humaine.

     

     

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    Non invasif et ne provoquant pas de transpiration, il permet au patient de ne ressentir aucune gêne et aux mesures de s'effectuer en toutes circonstances, même lorsqu'il bouge.

    Avec ce prototype, les chercheurs rapportent avoir effectué des mesures au millième de degré près, une performance "aussi précise que les caméras infrarouges les plus sophistiquées", soulignent-ils dans leur étude, publiée dimanche dans la revue Nature Materials.

    En outre, leur invention a pu mesurer le taux d'hydratation de la peau et pourrait être, selon eux, facilement adaptée pour servir dans la surveillance du débit des transfusions de sang ou détecter des inflammations dans les tissus.

    Les procédés utilisés dans ce capteur "pourraient déboucher sur de nouvelles approches médicales", notamment pour fournir des "données cliniques de qualité en temps réel", écrivent ses concepteurs.