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toulouse - Page 8

  • Bon à savoir

    Le Smic est revalorisé chaque année au 1er janvier.

    Il est indexé sur l’inflation mesurée pour les 20 % des ménages ayant les revenus les plus faibles. La revalorisation du Smic est effectuée sur la base de la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés.

    Repères 

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2300

    https://www.urssaf.fr/portail/home/taux-et-baremes/smic.html

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/1375188

     

    À compter du 1er août 2022, le montant mensuel du Smic brut est de 1 678,95 euros sur la base de 35 heures hebdomadaires avec un Smic brut horaire de 11,07 euros.

    Le montant du Smic net mensuel est de 1 329,05 euros avec un Smic net horaire de 8,76 euros.

    Le Smic, instauré en France depuis la loi du 2 janvier 1970, est le salaire minimum légal pour les salariés âgés de 18 ans et plus. Cela assure aux travailleurs une rémunération pour leur garantir un niveau de vie minimum. Pour respecter cet objectif, le montant du Smic est déterminé chaque année selon des indicateurs liés à l’inflation et au pouvoir d’achat.

    Smic veut dire: Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance

    Il existe des exceptions à ce salaire minimum pour les salariés. Des abattements sont applicables pour les personnes mineures et les salariés en contrat d’apprentissage. Leur rémunération est par conséquent moins élevée que le Smic “classique”… https://www.aide-sociale.fr/smic-horaire-brut-net/

     

    Avant 1970, on l'appelait: Smig ou Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti

  • Ce crétin de ministre: plus sinistre que ministre !

  • Faites passer, SVP

    Je viens de créer un groupe Facebook intitulé

    "Locataire handicapé-es de bailleurs sociaux ou autres"

    https://www.facebook.com/groups/3337178103229325

    qui a pour objet de permettre à tous ceux et celles qui ont des problèmes avec leur bailleur social ou privé qui refusent de les aider à améliorer leur logement, contrevenant à la loi 2005 sur le handicap.

    Vous pouvez y raconter vos problèmes ou les solutions trouvées pour obliger les bailleurs à se conformer à la loi handicap afin que d'autres répondent à votre problème ou donnent la solution qu'ils ont trouvé.

    Vous pouvez avoir besoin de ce groupe si vous êtes en situation de handicap ou si vous êtes membre aidant d'une personne malade ou simplement  un proche de votre entourage.

    Merci de communiquer cette adresse à ceux ou celles qui en auront besoin.

  • LA LETTRE DE L'AGRICULTEUR

     

    Monsieur,

    Début 2023, Emmanuel Macron entend proposer un projet de loi " relatif à l'asile, donc à l'immigration dans la République ". Et le premier d'entre nous de préciser (donc de reconnaître…): "Notre politique aujourd'hui est absurde car elle consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère, dans les quartiers les plus pauvres. "Avant de plaider" pour une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire, dans les espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population".

    Si j'étais de gauche, j'applaudirais des deux mains en approuvant cette généreuse initiative décidée, de surcroît, par celui qui sait si bien différencier "ceux qui ne sont rien" de ceux qui le valent bien. Oui, j'applaudirais des deux mains et je m'empresserais d'accueillir dans ma chambre d'amis ou dans ma petite résidence secondaire (gauche bobo) celles et ceux à qui il faudra forcément fournir la table et le logis.

    Si j'étais de droite, je trouverais bien entendu l'idée inacceptable et j'évoquerais, in petto, les risques liés à l'insécurité, à la soudaine usurpation des emplois locaux, à l'impossible intégration de ces étrangers parmi les ruraux.

    Étant (tout simplement) de la campagne depuis bientôt 59 ans, je préfère analyser cette hypothèse avec le regard de ceux qui sont rompus aux subtilités champêtres. Car, en évoquant "les espaces ruraux qui sont en train de perdre de la population" le président de la République a implicitement reconnu l'abandon de ces territoires isolés où plus personne ne veut venir soigner, investir, enseigner, commercer ou tout simplement s'établir et se reposer car il n'y a pas une seule barre pour téléphoner, pas de réseau pour se connecter, plus de clinique pour accoucher, plus de spécialiste pour diagnostiquer, plus de paysans, d'artisans ou d'industriels pour embaucher et depuis que, confinement oblige, un certain gouvernement les a poussés à plier boutique, plus de bistrot pour se désaltérer, plus de resto pour se sustenter.

    La liste est longue des causes et conséquences ayant précipité la déprise champêtre. Et lorsque je vous entends, monsieur Périco Légasse, décréter ces jours-ci, depuis un studio d'enregistrement parisien: "C'est une formidable idée, on peut allouer un lopin de terre et en faire des paysans. C'est l'avenir de notre ruralité", je me demande ce que vous entendez par "lopin de terre" et j'en viens à me poser quelques questions sur votre capacité à pouvoir évoquer, comme vous le faites régulièrement, le métier d'agriculteur.

    Cette propension à vouloir s'occuper des affaires des autres, à savoir forcément ce qui est bien pour eux et à vouloir "faire des paysans" à tout bout de champ commence à devenir pénible. Que savez-vous, monsieur, du quotidien d'un agriculteur? Ce quotidien que vous idéalisez, cet espace que vous "estimez", sans savoir ce qu'il en coûte de tenir l'outil, non pas pendant quelques secondes devant les caméras, mais durant toute une vie.

    Que savez-vous de ces prêts qu'il faut rembourser, même quand les éléments s'en mêlent, même quand les mercuriales s'effondrent, même quand le sort s'acharne sur ces récoltes qui n'arrivent jamais. Que savez-vous, messieurs Légasse et Macron du vertige qui envahit au moment de déposer le bilan, que savez-vous de la détresse qui gagne quand la grêle, le gel, la sécheresse ou la pluie détruisent les cultures en quelques instants? Que savez-vous de cette concurrence déloyale qui contraint le paysan français, accablé par les normes environnementales, à abdiquer, car il ne parvient plus à garder sa place sur le marché?

    Et vous venez proposer à ces pauvres gens, comme au Moyen Âge au temps des seigneurs et des hobereaux, un lopin de terre ou des "espaces ruraux" afin de les occuper, afin de les éloigner de ces centres urbains et de ces banlieues où vous ne savez plus comment juguler la misère et calmer l'impétrant.

    C'est manquer de respect à la fois à ceux qui pourraient arriver et à ceux qui pourraient les accueillir. Car le monde rural, et a fortiori son agriculture, n'est plus en capacité de fournir ni l'emploi ni les structures appropriées à ceux qui ont dû fuir leur pays.

    Non, monsieur Légasse, nos campagnes ne doivent pas devenir ce tapis où l'on va dissimuler la misère du monde car elle sera devenue moins visible qu'à Paris.

     

    Jean-Paul Pelras

    *Jean-Paul Pelras est écrivain, ancien syndicaliste agricole et journaliste. Rédacteur en chef du journal L'Agri des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, il est l'auteur d'une vingtaine d'essais, de nouvelles et de romans, lauréat du prix Méditerranée Roussillon pour Un meurtre pour mémoire et du prix Alfred-Sauvy pour Le Vieux Garçon. Son dernier ouvrage, Le Journaliste et le Paysan, est paru aux éditions Talaia en novembre 2018.

    Article du Point

     

    Il y a un pays que la France a quitté sous les huées de gens qui gueulaient "la valise ou le cercueil" qui a offert quelques arpents de terre, six moutons et de quoi cultiver ces mêmes arpents… Ils ont mangé les moutons en méchoui, vendu les outils, semences et autres, vendu la terre et sont partis à la ville pour acheter des gourbis et "foutre  la merde" partout où ils vinrent… une vidéo de Aldo Stérone sur Youtube

  • Comment l'Union Européenne a planté les Français????

    La loi NOME de 2010 organise un marché de l’électricité totalement ouvert à la concurrence, comme l’exigeait l’Union européenne par pur dogmatisme.  Pour nos libéraux, une situation de concurrence se traduit forcément par des prix forcément plus bas qu’une situation de monopole.

    Sauf qu’EDF est une exception: grâce au nucléaire et à l’hydroélectrique, EDF produit l’électricité la moins chère d’Europe, et qui plus est imbattable niveau bilan carbone.

    Dans ces conditions, pour que les fournisseurs alternatifs (FA) soient compétitifs, la loi NOME leur a accordé "un droit d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH)", ce qui leur permet d’acheter des volumes d’électricité à des conditions équivalentes à celles dont bénéficie le fournisseur historique, EDF. Un volume que la loi NOME a fixé au départ à 100 TWh par an, soit un quart de la production nucléaire d’EDF, et que cette dernière a le devoir de fournir à ses concurrents, à leur demande, et à prix coûtant s’il vous plaît, soit 42 € le MWh, un montant qui n’a pas bougé depuis… 2012.

    Cet invraisemblable tour de passe-passe était nécessaire pour qu’EDF aient des concurrents, comme l’exige la Commission européenne!

    On a alors vu se multiplier les FA, véritables sangsues sans aucune utilité (sauf pour leurs actionnaires…): ils ne produisent aucune électricité, ils ne la distribuent pas: ils ne font que spéculer sur son prix et gérer leur bureaucratie, en tentant de limiter leurs coûts internes pour être concurrentiels par rapport à EDF. Ils vendent ainsi l’électricité produite par EDF à la place d’EDF qui sait très bien le faire. Un micmac qui prive EDF d’une partie substantielle de ses recettes qui aurait pu être investie dans l’entretien des centrales nucléaires.

    Chapeau, la concurrence libre et non faussée…

    Ces sangsues achètent à EDF (à prix coûtant…) 80% de l’électricité qu’ils facturent à leurs clients. Le reste, ils l’achètent à des producteurs d’énergie renouvelable ou fossile, à des coûts nécessairement supérieurs.

    Dès 2018, les FA ont fait auprès d’EDF des demandes de volumes d’électricité supérieures au plafond autorisée par l’ARENH (100TWh). Il fut alors décidé d’écrêter le dépassement pour le répartir de manière égale sur l’ensemble des FA. Comme ça ne leur suffit pas, les FA vont chercher l’électricité qui leur manque sur des marchés de gros, à des prix nécessairement plus élevés. Plus il y a de FA, et moins ils obtiennent d’électricité au bas prix d’EDF et plus ils sont obligés d’en acheter au prix fort sur les marchés alternatifs. D’où une flambée des prix de l’électricité sur le marché européen…

    En 2019, le dépassement du plafond de l’ARENH a été de 33 TWh. Il a été de 60 TWh en 2021, à répartir sur l’ensemble des FA, les obligeant à acheter plus du tiers de leur électricité sur les marchés européens, à des coûts nettement supérieurs au prix de base d’EDF. En effet, ces marchés prohibent par principe le nucléaire et construisent des centrales au gaz ou au fioul, deux énergies dont les coûts se sont littéralement envolés (entre autres suite aux tensions géopolitiques avec la Russie…): fin décembre, le prix du MWh a atteint 620 euros sur le marché SPOT (marché " au jour le jour ")! Du jamais vu.

    A la suite de l’envolée des prix des marchés alternatifs, la CRE (la commission de régulation de l’énergie) a dû annoncer une l’augmentation du coût du KWh de 40%! La limitation gouvernementale de cette hausse à 4% a donc conduit nombre de FA à la faillite. C’est le cas de Leclerc Energies ou encore de Bulb Energies qui a officiellement demandé à ses clients de… se tourner vers EDF. Les consommateurs imprudents risquent donc de voir leur compteur carrément coupé dans les jours ou semaines qui viennent. Les FA qui tentent de survivre refusent dorénavant tout nouveau client, ou alors à des tarifs dissuasifs. Ils se rattrapent sur l’abonnement qui voit son coût exploser pour l’infortuné consommateur de base.

    Paradoxalement, ce n’est pas une bonne nouvelle pour EDF: la CRE intègre en effet dans les tarifs EDF l’évolution des tarifs des FA, histoire de ne pas couler ces derniers, leur existence étant un des dogmes intangibles de la Commission européenne. Les coûts " nominaux " d’EDF se sont donc eux aussi envolés. La limitation gouvernement à 4% met à mal les finances du fournisseur historique qui doit donc… se tourner vers l’Etat pour y faire face.

     

    Ce scénario s’était déjà produit en 2000, avec l’ouverture du marché de l’électricité à des FA pour de grosses entreprises très consommatrices d’électricité. Les FA se sont  tournées vers les producteurs utilisant des centrales au fioul, à une époque où le pétrole était à très faible coût (20 dollars le baril). Et puis est venue la flambée des cours du brut: le pétrole est monté à 150 dollars en 2008…) provoquant l’explosion du coût de l’électricité proposée par les FA. Les entreprises lésées ont voulu retourner chez EDF. " Niet! " leur a répondu la Commission européenne: hors de question de renouer avec le monopole! La Commission européenne a préféré l’explosion des factures plutôt qu’un retour au monopole d’EDF. Vous avez dit dogmatisme ? Pour faire face au problème qui mettaient leur existence en péril, certaines entreprises ont choisi de produire elles-mêmes leur électricité avec… des groupes électrogènes fonctionnant au fioul!

    La politique énergétique bruxelloise conduit donc à relancer la construction de centrales au charbon, au gaz ou au fioul, et à contraindre des entreprises à utiliser des générateurs au fioul. Vous avez dit écologie ?

    Une situation ubuesque quand on sait qu’avec EDF, la France consomme une électricité carbo-propre, en quantité supérieure à ce dont le pays a besoin. Cette flambée des coûts ne sert qu’à maintenir l’existence de FA parfaitement parasitaires.

    Le gouvernement français aurait peu dire " merde " (langage macronien…) à la Commission européenne qui l’oblige à faire des pieds et des mains pour maintenir les FA la tête hors de l’eau. Il a choisi de s’aplatir devant Bruxelles en finançant aux frais de l’Etat (donc à ceux du contribuable) l’énorme trou (16 milliards d’euros) qu’implique la soumission au dogme ultra-libéral de Bruxelles, qui exclut le monopole et impose une concurrence totalement artificielle. Sur ces 16 milliards, 8 seront à la charge de l’Etat (donc du contribuable), et 8 seront à la charge d’EDF, qui va donc devoir procéder à une augmentation de capital, alors que l’entreprise nationale n’a strictement rien  se reprocher en terme de coût de production, le plus bas d’Europe…

    Si les prix de l’électricité ne retrouvent pas un niveau " normal " à la fin de cet hiver, l’Etat français en sera quitte à remettre des sous (les nôtres donc) pour un nouveau tour de manège.

    " Le marché européen unique de l’électricité ne marche pas: il est aberrant ", avouait Bruno Lemaire le 24 septembre dernier sur Public Sénat. Ajoutant: " Nous, on s’approvisionne en électricité à partir de centrales nucléaires et de l’hydraulique. Donc on a une énergie qui est décarbonée et à un coup très bas. Mais le marché unique de l’électricité européen fait qu’il y a un alignement des prix de l’électricité en France sur les prix du gaz. Donc on prend de plein fouet cette augmentation des prix du gaz, alors même qu’on a notre indépendance en matière de production électrique. C’est totalement aberrant, on ne va pas continuer comme ça! D’abord c’est coûteux pour les ménages, c’est coûteux pour le consommateur français, qui du coup ne comprend pas. Et puis il y a une deuxième conséquence, c’est qu’on va avoir de plus en plus besoin d’électricité, notamment pour la voiture électrique, si on a encore l’alignement des prix de l’électricité sur les prix du gaz, ça va devenir ingérable! "

    Un constat absolument imparable. On a envie de dire " Bravo, M. Lemaire! "

    Mais la suite est consternante:

    "Dès lundi [27 septembre 2021], à la réunion des ministres des finances [de l’Union européenne], je vais poser la question sur la table. Et je vais dire que le marché européen unique de l’électricité fonctionne selon des règles qui sont obsolètes. Il faut revoir de fond en comble le fonctionnement de ce marché unique de l’électricité. Parce qu’on voit bien aujourd’hui que les Français en paient la facture, d’une manière qui est incompréhensible pour eux, et totalement inefficace "

    Que croyez-vous qu’il arriva ce lundi 27 septembre ? M. Lemaire a bien entendu demandé à ses collègues européens de changer les règles du jeu, mais ces derniers lui ont poliment répondu d’aller se faire f***. Ils ne sont pas producteurs d’électricité nucléaire et n’ont rien à faire des états d’âme du ministre français. On peut même imaginer le sourire narquois du ministre allemand lors de l’exposé de Lemaire…

     

    Il n’y aura jamais de réforme de ce système perdant-perdant pour le consommateur français. La seule solution est de quitter l’union européenne.