Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LA VERITE! - Page 393

  • Un iPhone carré ou un smartphone transparent, les deux concepts insolites.

    On revient aujourd’hui avec deux concepts insolites, dont un iPhone carré pour ados et un smartphone transparent et futuriste, façon "Inception". Ce n’est pas demain la veille qu’on les verra arriver, mais c’est bon de rêver.

    Les produits Apple se font disséquer par bien des designers. Alors que le concept d’iPhone Edition inspiré de l’iPhone première génération avait séduit quelques hipsters, ce sont les adolescents que ce tout nouveau concept d’iPhone carré est censé séduire. Adolescents, mais pas que ! S’il est vrai que certaines firmes comme Motorola ou Nokia ont déjà lancé la mode du téléphone carré pour les ados, Apple n’en a jamais rien fait. Bien entendu, on peut toujours courir mais voici le concept carré imaginé par le designer Londonien Chike Newmann pour Apple. Construit sur la base d’un iPhone on ne peut plus banal, le smartphone arbore un clapet carré à glissière, système un peu démodé mais non sans charme. L’appareil photo risque malgré tout d’être difficile à utiliser car l’appareil est petit et la prise en main moins évidente. Mais finalement, le gadget (paré de métal et de verre) redonne un sacré coup de fouet au vieux Nokia à glissière de vos 15 ans !

    Le deuxième design, baptisé "Projet Aria", présente des caractéristiques beaucoup plus futuristes. Après avoir vu passer deux concepts iPhone et iMac conçus en hommage aux années 80, on active le mode Back to the Future avec au programme, projection holographique et Lytro Camera pour ce concept transparent nommé Aria. Conçu par 91mobiles.com, le dispositif présente un écran totalement translucide et un système de projection holographique par l’intermédiaire de quatre petits projecteurs placés à chaque coin du téléphone. L’appareil photo Lytro permet de capturer des profondeurs de champ dans leur intégralité. Même les caractéristiques les plus banales réussissent à être excellentes. On relève un écran UHD de 5 pouces avec un panneau polarisé, 4 Go de RAM et jusqu’à 128 Go de stockage, un appareil photo Lytro avec OIS et capture vidéo 4K. Le must : un "super-condensateur" offrant deux jours de vie à la batterie pour une charge de seulement 30 minutes. Un condensé de futurisme et de pureté, en images.

     

  • Quand l’impression 3D permet aussi de faire des moteurs d'avions

    Des chercheurs australiens ont annoncé jeudi avoir fabriqué pour la première fois deux réacteurs d'avions grâce à l'impression tridimensionnelle, suscitant l'intérêt de grandes sociétés internationales. Les engins - répliques du moteur à turbines à gaz de l'équipementier aéronautique français Safran, qui fournit les avionneurs européen Airbus et américain Boeing - font la démonstration du potentiel de l'impression en 3D pour produire de la haute qualité, ont déclaré les chercheurs de l'université Monash de Melbourne.

    Un matériel de «qualité aéronautique»

     «L'important, c'est la reconnaissance par les principaux fabricants et sociétés d'ingénierie comme Safran et Airbus que le matériel que vous pouvez concevoir en utilisant du métal imprimé est de qualité aéronautique», a déclaré à l'AFP Ian Smith, membre de l'équipe scientifique.

     «C'est une technologie assez perturbatrice. Nous avons vu beaucoup de choses se passer dans le domaine du plastique et du polymère, mais ce qui est passionnant c'est que cela concerne maintenant des métaux et des métaux légers, comme le titane, le nickel et l'aluminium», a-t-il dit.

    Inventée dans les années 1980, l'impression 3D permet de produire couche par couche un objet solide, d'après un fichier 3D. Elle utilise un processus de fabrication additive, à la fois d'injection et de solidification de matière, plastiques ou métalliques.

    Wu Xinhua de l'université Monash University a indiqué que son équipe, qui a travaillé un an sur ce projet, avait créé les moteurs en démontant pièce par pièce de vieux exemplaires et en scannant chaque composant. L'un des moteurs est actuellement exposé à l'Australian International Airshow de Melbourne et l'autre se trouve à Toulouse, au siège de la société française Microturbo, spécialisée dans les turbines à gaz de petite puissance.

    Une technologie utile pour fabriquer des prototypes et des composants sur-mesure

     «Wu Xinhua et son équipe de l'université Monash ont démontré leur maîtrise de la fabrication additive dans le métal», a déclaré Jean-François Rideau, responsable de la recherche et de la technologie de Microturbo. La technologie pourrait être utilisée pour construire rapidement et à moindre coût des prototypes et des composants sur mesure, estiment les chercheurs.

    Les imprimantes 3D de métaux pourraient également être utilisées dans l'industrie biomédicale pour créer des prothèses ou des équipements

    Avion en approche d'atterrissage à l'aéroport de Toulouse Blagnac. (Photo illustration)

     

    648x415_avion-en-approche-d-atterrissage-a-l-aeroport-de-toulouse-blagnac-13-12-10-saint-martin-du-touch.jpg

     

     

     

     

     

     

  • L'immortalité, c'est pour bientôt

     

    Allez lire cet excellent article: étonnement assuré

     

    https://www.contrepoints.org/2015/02/21/198677-limmortalite-peut-etre-pour-bientôt

  • Impression 3D : Un stylo pour dessiner en relief

    Appelée par certains la 4e révolution industrielle, l’imprimante en 3 dimensions qui consiste à superposer des couches de matières de plastique fondu ne cesse de faire parler car les possibilités et les évolutions sont quasi-infinies. Une voiture avait été entièrement imprimée en 3D en 44 heures, c’est dire l’avancée technologique que nous offre la 3D. Chaque évolution technologique est menée à se miniaturiser, et l’imprimante 3D n’y échappe pas. C’est plus précisément sous forme de stylos 3D que cette technique s’adapte afin d’être accessible à tous. Tous les stylos 3D créés à ce jour consistent à faire fondre une tige de plastique à des températures très élevées, c’est là que se démarque Creopop qui utilise de l’encre sensible à la lumière qui se solidifie grâce aux ultraviolets.

    Contrairement aux autres stylos, Creopop n’utilise donc pas de plastique ce qui signifie pas de brûlures dues à la chaleur très élevée, pas de danger pour les yeux et pas d’odeurs nauséabondes de plastique. Par ailleurs, il ne requiert aucun cordon d’alimentation, il fonctionne avec une batterie chargeable par micro USB. Alors que l'imprimante 3D débutait dans l'impression en plusieurs couleurs, le stylo 3D va bien plus loin car l’encre photosensible utilisée existe sous différentes formes pour laisser libre cours à l’imagination. Encre fluorescente qui brille dans le noir, encre élastique, encre magnétique qui se colle sur un frigo, encre qui change de couleurs en fonction de la température et même encre pour faire du bodypainting, c’est ce qu’on appelle avoir le choix. Creopop en est à sa 3e génération de prototype ergonomique. Le design et la performance de ce stylo dessinant en 3 dimensions en sont encore au stade de perfectionnement. Creopop a lancé son stylo 3D sur le site de crowdfunding Indiegogo et il devrait être commercialisé en 2015 au prix de 89$, ce qui reste abordable par rapport aux autres stylos 3D.

     

  • Toulouse: dans une baignoire pour simuler l'impesanteur de l'espace

    C'est une première en Europe. Jusqu'à la fin de cette semaine douze personnes, 12 hommes âgés de 19 à 45 ans participent à l'institut de médecine et de physiologie spatiale de l'hôpital Rangueil à une expérience "d'immersion sèche". 

    Douze cobayes sont plongés par période de trois jours dans des baignoires contenant de l'eau à 33°C mais dont ils sont isolés par une bâche imperméable, cette technique porte le nom "d'immersion sèche". Ils y dorment et y mangent. En les faisant flotter ainsi, il s'agit ainsi de recréer les conditions d'impesanteur (les explications sur le site du CNES) qui règnent dans l'espace dans l'optique de voyage longue durée comme des mission vers la planète Mars.

    Cette expérimentation menée à Toulouse par le Medes est financé par le Centre national des études spatiales. Seuls les Russes avaient jusqu'à maintenant mené ces expériences sur la manière dont réagit l'organisme dans une telle situation. Pour les cobayes la sensation de flotter mais aussi des douleurs dorsales.

    Si elle est concluante, cette expérience pourrait permettre de tester des traitements préventifs destiné à réduire les symptômes dont souffrent les astronautes, essentiellement des problèmes cardio-vasculaires et de déminéralisation.

     

    immersionseche.jpg

     

     

     

     

     

     

  • Prévoir les épidémies grâce aux satellites?

    Les scientifiques traquent parasites et virus grâce à des satellites pour prédire plusieurs mois à l'avance des risques d'épidémie de maladies tropicales comme la dengue, le paludisme ou le chikungunya.

    Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies. Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies.

    "Certaines infections sont très sensibles à leur environnement, surtout les maladies parasitaires et, avec la télédétection via satellite, il est possible d'identifier des endroits où la maladie peut proliférer."  C'est ce qu'a expliqué Archie Clements, directeur de la faculté de santé publique de l'université nationale australienne à Canberra, lors de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie le week-end du 14-15 février 2015 à San Jose (Californie).

    Les épidémiologistes utilisent en effet les données transmises par les satellites comme les températures, les précipitations, l'humidité des sols, le type de végétation et l'utilisation des terres qu'ils combinent à des informations de santé dans un modèle informatique. Des données qui offrent "des cartes auxquelles ont accès des pays avec peu de capacités pour collecter et traiter eux-mêmes des données portant sur des maladies", a précisé Archie Clements. Des informations utiles "pour les responsables de santé publique dans les pays en développement car cela leur permet d'allouer plus efficacement des ressources limitées là où elles sont le plus utile", a-t-il expliqué. Cet épidémiologiste souligne que les maladies parasitaires touchent des centaines de millions de personnes chaque année dans les pays les moins développés.

    Prédire l'émergence des maladies

    Kenneth Linthicum, directeur du Centre d'agriculture médicale du ministère américain de l'Agriculture (USDA), a indiqué que cette approche a permis à ses services d'"utiliser les données environnementales, particulièrement celles portant sur le changement climatique pour prédire à l'échelle du globe certaines maladies avant leur apparition. Nos travaux consistent à utiliser des données satellitaires pour surveiller l'environnement surtout quand elles ont trait à la transmission de maladies par des moustiques dans notre cas", a-t-il détaillé lors de cette conférence.