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LA VERITE! - Page 396

  • Bien au chaud, Volcano.

    Explorer l'intérieur des volcans avec un robot

    Un robot capable de descendre dans les failles des volcans a été mis au point par des chercheurs de la NASA. Baptisé VolcanoBot, cet engin pourrait également permettre d'explorer les volcans extraterrestres.

    D'ici quelques semaines, le robot VolcanoBot 2 descendra dans les profondeurs du volcan Kilauea (Hawaï), comme le révèle un article publié le 10 janvier 2015 sur le site de Sciences et Avenir. Sa mission ? Prouver qu'il est possible de descendre jusqu'au fond d'une fissure volcanique, et d'en dresser une cartographie 3D.

    Conçu par des ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, le robot VolcanoBot pourrait permettre aux vulcanologues d'explorer l'intérieur des volcans de la planète, afin d'en percer les secrets.

    Et ce n'est pas tout. Car la technologie mise en œuvre dans ce robot, dont la dernière version mesure à peine 25 centimètres de long, pourrait également permettre à terme d'explorer les volcans d'autres planètes. Comme par exemple ceux de Mars ou d'Encelade, cette lune glacée de Saturne.

    Pour en savoir plus, lire sur Sciences et Avenir : "VolcanoBot, un robot pour visiter les entrailles des volcans"

     

     

  • Liberté et démocratie: tous ensembles pour Charlie, même en cuisine!

     

     

    http://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2015/01/11/ma-liberte-partout-toujours-5531146.html

  • Un implant neuronal a vaincu la paralysie chez des rats

    Un implant neuronal, qui a permis à des rats paraplégiques de remarcher, pourrait un jour aider des personnes paralysées à retrouver en partie leur mobilité, selon une étude parue dans "Science".

    Une équipe suisse de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a développé un implant neuronal qui a la particularité de permettre à des rats paraplégiques de pouvoir remarcher. Cette prothèse, appelée " e-Dura " en référence à la dure-mère, la gaine qui protège la moelle épinière et le cerveau, est implantée directement sur la moelle épinière. Elle contient à la fois des électrodes et un mécanisme de libération de médicaments, expliquent les auteurs helvétiques de cette recherche publiée jeudi dans la revue américaine Science.

    Grâce à son élasticité, cet implant a des propriétés presque identiques aux tissus vivants avec qui il est en contact. Ceci réduit fortement les frictions et l'inflammation : la prothèse est donc très bien tolérée. Jusqu’à présent, les prothèses neuronales testées étaient rigides, ce qui entrainait d’importants dommages dans les tissus nerveux.

    L'implant reste en place pendant de longues périodes

    Le prototype d'implant e-Dura posé sur des rats n'a provoqué ni dommage ni rejet et ce même après deux mois, selon ces chercheurs.

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    Infographie de l'application de l'implant développé par l'EPFL

    " Notre implant e-Dura peut rester en place pendant de longues périodes sur la moelle épinière ou le cortex précisément parce qu'il a les mêmes propriétés mécaniques que la dure-mère elle-même ", explique Stéphanie Lacour, professeur à l'EPFL, co-auteur de ces travaux.

     " Cette avancée offre de nouvelles possibilités thérapeutiques pour des personnes souffrant d'un traumatisme ou de troubles neurologiques, surtout les sujets paralysés à la suite d'une blessure de la moelle épinière ", précise-t-elle.

    La prothèse e-Dura pourrait à l’avenir être fixée sur le cerveau pour traiter par exemple l'épilepsie, la maladie de Parkinson et la douleur chronique. Si des rats dont la moelle épinière avait été lésée ont pu remarcher grâce à cette prothèse, il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant de pouvoir envisager de l'expérimenter chez l'homme. Il va notamment falloir miniaturiser e-dura pour le rendre implantable. Chez les rats, l'ensemble du dispositif était relié à l'extérieur par des fils.

    Une étude proche, et réalisée par le même établissement, avait été publiée en octobre dans la revue Science Translational Medicine.

     

  • Robotisation de la guerre :

    Robotisation de la guerre : le soldat SGR-A1, l’ultime sentinelle

    Demain, la guerre sera entièrement robotisée. Mais le futur commence dès aujourd’hui…

    Un article d’EchoRadar.

    Le soldat SGR-A1 est une sentinelle insensible au froid, à la soif, à la faim. Il ne connaît ni la peur, ni le doute ni la fatigue. Il fait preuve d’une concentration maximale et constante quelle que soit l’heure de sa mission et ne s’assoupit jamais. Il ne touche aucune rémunération pour son travail harassant, ne tombe pas malade, ne demande pas de permission pour retrouver sa famille et n’a pas d’état d’âme lorsqu’il faut s’engager au combat. En cas de blessure, notre soldat est réparable. L’unique préoccupation de SGR-A1 est la surveillance d’une frontière séparant deux nations ennemies, la Corée du Sud et la Corée du Nord…

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    Le système Samsung Techwin SGR-A1[1] (fig. 1-2-3-4), désigne un robot sentinelle fixe déployé depuis 2013 à la frontière des deux Corées. Il a pour mission la surveillance de la zone démilitarisée et la prévention des passages clandestins entre les deux pays. Capable de détecter l’entrée d’une personne dans sa surface d’intervention et de « tracker » plusieurs cibles en mouvement simultanément, il peut demander une identification par un mot de passe et faire feu après autorisation si cette entrée est considérée comme une intrusion hostile. SGR-A1 est équipé de caméras de surveillance haute performance et de capteurs détectant une cible en mouvement à une distance de 4 kilomètres. Son système de vision nocturne et ses capteurs optiques et infrarouges le rendent opérationnel de jour comme de nuit. Côté armement, SGR-A1 embarque une mitrailleuse Daewoo K3 de calibre 5.56mm capable de neutraliser une cible à 3,2 km ainsi qu’un lance-grenades de 40 mm. Le robot sentinelle est doté d’un système de communication performant, de microphones, de haut-parleurs lui permettant de dialoguer avec sa cible potentielle et d’en référer au centre de commandement. Lorsque le système détecte un intrus et que celui-ci ne fournit pas le bon mot de passe, il donne l’alerte, peut tirer des balles en caoutchouc ou ouvrir le feu avec sa mitrailleuse K3. Développé conjointement dès 2006 par les laboratoires d’une Université sud-coréenne et par Samsung Techwin, SGR-A1 coûte environ 200 000 euros l’unité. Il pèse 117 kg pour 120 cm de hauteur ce qui le rend facilement transportable. Ces robots sentinelles ont été déployés côte à côte sur plus de 250 kilomètres de zone frontalière. Ils remplacent désormais efficacement des centaines de soldats qui sont affectés à d’autres missions. Selon Huh Kwang-hak, le porte-parole de Samsung Techwin, « les soldats humains peuvent facilement s’endormir durant leur garde ou être victimes d’une baisse de vigilance. SGR-A1 ne connaît pas ce type de faiblesse et ignore la paresse humaine. Il ne craint ni le combat ni l’ennemi, ne conteste pas les ordres, économise les vies des militaires sud-coréens et soulage le budget de la Défense Nationale Coréenne ».

    Le programme de déploiement des sentinelles SGR-A1 est destiné à faire face à une baisse des effectifs militaires sud-coréens. La zone démilitarisée entre les deux Corées s’étend, en effet, sur 250 km avec un poste de garde tous les 50 mètres, deux gardes par poste et douze équipes par jour. La frontière est patrouillée sur toute sa longueur ; ce qui représente 5000 postes de garde et 120 000 hommes-année de garde chaque année. Les Sud-coréens ont installé une série de lignes défensives qui traversent toute la péninsule et qui sont dimensionnées pour résister à une attaque durant le temps moyen d’arrivée des renforts. Le KBS (Korea Barrier System KBS) se compose d’obstacles tactiques, de champs de mines, de lignes de barbelés et de dents de dragons. Depuis 1951, la guerre opposant les deux Corées est entrée dans une phase relativement statique avec la construction de lignes défensives résilientes. L’installation des sentinelles SGR-A1 vient renforcer le dispositif global de sécurisation de la Corée du Sud. Chaque robot SGR-A1 possède un capteur CCD et une caméra infrarouge permettant de détecter et de suivre des objets cibles à des distances allant jusqu’à 4 km pendant la journée et 2 km pendant la nuit. SGR-A1 est doté d’un logiciel de reconnaissance de forme qui lui permet de distinguer les humains des animaux ou d’autres objets. Il peut suivre plusieurs objets simultanément. À l’intérieur de la zone démilitarisée, le robot n’a pas besoin de distinguer les amis des ennemis. Lorsque quelqu’un franchit la ligne de frontière, il est considéré par défaut comme un ennemi. Il peut effectuer une sommation et commander à l’intrus de se rendre. SGR-A1 est alors capable de percevoir et de « comprendre » que l’intrus lève les mains en l’air et qu’il obtempère. Dans le cas d’une attaque identifiée en tant que telle, l’autorisation d’ouvrir le feu est donnée par le poste de commandement mais il existe une option qui donne une autonomie au système pour ouvrir le feu sans passer par une supervision humaine. La sentinelle SGR-A1 surpasse très largement l’ensemble des systèmes d’armes télé-opérés (RWS) comme les systèmes CROWS de Recon Optical, PROTECTOR de Kongsberg, ou RCWS30 RAFAEL qui sont tous montés sur un véhicule et servis par un équipage. SGR-A1 est un système fixe, ce qui permet d’éviter les problèmes de puissance, de communication ou de traction inhérents aux systèmes mobiles. Samsung parle ainsi d’une solution de surveillance optimale garantissant une sécurité absolue. Le développement du programme SGR-A1 a coûté plus de dix millions de dollars réunis sur fonds publics et privés. Il va permettre de réduire fortement le montant de la facture de la surveillance frontalière.

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  • 16 septembre 2014

    Manuel Valls:

    l'immigration est une chance, une opportunité pour la France

    Répété plusieurs fois par Hollande

     

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    Y'a plus qu'à rire... jaune!

  • Ratages techo 2014

    L'année 2014 a apporté son lot de déceptions en matière de technologie. Chez les géants du Web, les Google Glass et le Fire Phone d'Amazon ont connu de lourds échecs.

    Le futur est plein de promesses et dans le secteur de la technologie, les promesses, c'est du business. En 2014, plusieurs produits qui avaient généré beaucoup d'attentes, ou au moins de bruit, ont vu leur popularité rapidement retomber comme un soufflé. Ils sont trop chers, mal conçus ou n'arrivent pas à trouver leur marché. Avec pour résultat des camouflets, et parfois de grosses pertes financières.

    Icônes des lunettes connectées, les Google Glass ont entamé cette année leur chant du cygne. Ces lunettes futuristes l'étaient peut-être un peu trop, et se promener avec une caméra fixée au-dessus de l'œil n'est pas encore entré dans les mœurs. Un prix trop élevé - 1500 dollars - pour le marché grand public et un désintérêt croissant des développeurs achèvent de régler leur sort à ces "smart glasses". Elles pourraient néanmoins trouver leur salut dans le secteur professionnel et la médecine. SNCF a déboursé 6000 euros pour équiper cinq de ses contrôleurs de ces coûteuses lunettes. On les a aussi aperçu sur le nez des policiers new yorkais, qui testent les engins depuis le mois de février.

    La débâcle du Fire Phone d'Amazon

    Google n'est pas le seul géant a avoir connu une grosse déconvenue. Le leader de la vente en ligne Amazon a essuyé un échec retentissant avec son Fire Phone. Ce dernier, lancé en grande pompe au mois de juin, présente quelques innovations: un affichage 3D, ou une application qui reconnaît des objets pris en photo et permet de les acheter. Pas assez pour justifier son prix, qui a du être baissé de 200 dollars. Au final, l'entreprise n'a vendu que quelques dizaines de milliers de Fire Phones, et a inscrit une provision de 170 millions de dollars. Jeff Bezos, le patron d'Amazon, a néanmoins revendiqué cet échec: "Mon travail est d'encourager les gens à être audacieux. Or, si l'on fait des paris audacieux, cela conduit à faire des expérimentations qui sont par nature souvent vouées à l'échec.", s'est-il défendu en décembre.

    Samsung a également fait le pari de l'audace en investissant le premier le secteur des montres connectées. Sortie fin 2013, la Galaxy Gear a récolté de très nombreuses critiques: trop grosse, peu autonome, pas assez pratique. Aux États-Unis, la presse faisait état d'un taux de retour en magasin de près de 30% des appareils vendus par la chaîne BestBuy. Deux autres modèles ont depuis suivi, qui ont corrigé une partie des défauts de leur grande-soeur. 2014 n'a pas pour autant été l'année des montres connectées. Paradoxalement, il faudra sans doute attendre la sortie de l'Apple Watch, en 2015, pour lancer le marché et les ventes de ses concurrents.

    Ello et Yo, deux amours éphémères

    Du côté des applications et des réseaux sociaux, on peine à trouver le "prochain Facebook" ou le "prochain Twitter". Ello, un réseau social présenté comme une alternative sans publicité à Facebook, a filé comme une comète lors de l'automne 2014. Encore en version d'essai, il a été submergé par les demandes d'invitation après une polémique autour de Facebook. Le réseau social à plus d'un milliard d'utilisateur actif s'est permis de supprimer des profils de personnes transsexuelles sous pseudonymes, ce qui les a conduit à migrer vers Ello. Un mois plus tard, la majorité des utilisateurs ont abandonné le site. Il n'attire plus que des graphistes, des designers et, ironiquement, des journalistes financiers depuis que Bloomberg y a créé sa page.

    L'année 2014 a vu naître d'autres bluettes entre de nouveaux réseaux sociaux et les férus de nouvelles technologiques, qui désirent avant tout être les premiers à se servir d'un produit. L'application Yo en fait partie. Le principe est rudimentaire: au lieu d‘envoyer un SMS, on envoie un "Yo" qui génère une notification sur le smartphone de son destinataire, accompagné du son, plutôt irritant, de l'onomatopée. Le dit "Yo" ne contient pas de message. On peut ainsi recevoir un Yo à chaque fois que le PSG ou l'Olympique de Marseille, qui ont tous les deux un compte, marquent un but. Les créateurs de l'application ont récolté 2,5 millions de dollars au cours de plusieurs levées de fonds. Mais après un été que des millions d'utilisateurs ont passé à s'envoyer des "Yos", la start-up ne communique plus sur son nombre d'utilisateurs. Ce qui est rarement bon signe.