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  • C'est quoi ces guignols? dehors!

     

    Evreux (27): la communauté turque manifeste contre la stèle dédiée au génocide arménien

    Des drapeaux turcs, quelques drapeaux français. Et un même mot d’ordre, scandé en boucle: "Laissons l’histoire aux historiens“. Ce samedi 12 mai, entre cent (suivant la police) et trois cents personnes (suivant les organisateurs) ont manifesté leur mécontentement dans les rues d’Évreux. Les raisons de la colère  L’inauguration, il y a quelques semaines, d’une stèle dédiée aux victimes arméniennes de 1915, sur laquelle est inscrit le mot génocide.

    "C’est ce mot qui nous dérange le plus. Nous souhaitons que ce mot soit enlevé de la stèle" confirme Remzi Sekerci, le président de l’association franco-turque d’Évreux, organisateur du rassemblement. Porteurs d’un message "de paix " et de "vivre ensemble",  (MENTEURS! Ils veulent nous imposer leur façon de vivre et de se comporter… dehors!) les manifestants se sont toutefois arrêtés devant ce monument de la discorde, situé près du nouveau palais de justice. Une stèle placée sous la protection de policiers armés, pour éviter tout débordement ou provocation. Ce que le président de l’association réprouve, c’est que "la politique s’immisce dans l’histoire“.  Il en tient rigueur à la municipalité d’Évreux, qui prêterait selon lui le flanc à ceux qui chercheraient la haine, l’hostilité et la violence de l’histoire, en déformant notre passé conjoint" a-t-il déclaré. La France, comme une vingtaine d’autres pays, a cependant reconnu l’existence dudit génocide par une loi mémorielle promulguée en janvier 2001.

    www.paris-normandie.fr

    1) Destitution de la nationalité française

    2) Expulsion manu militari IMMEDIATEMENT

    On n'en veut pas en taule: il faudrait encore les nourrir!

     

  • Gloire à notre France éternelle!

    Gloire aux forces de police et aux militaires français!

    Pensées émues au jeune homme décédé et aux blessées, à leur famille et ami-es.

    La France est éternelle, elle vaincra car elle résiste et résistera toujours!

    Que les assassins et ceux qui les aident soient maudits pour l'éternité, pour les siècles des siècles; maudits soient leurs ancêtres et leurs successeurs ad vertam aeternam!

     

  • La gauchiasse perd ses thuriféraires…

    …Quand trop, c'est trop; ils finissent pas le voir! Merde alors, y'a plus moyen d'empaqueter les connards de Français, ils finissent par se lasser de nos conneries!...

    Une ancienne militante des Indigènes de la république balance : "Ces gens-là sont les plus racialistes que j’aie pu rencontrer de toute mon existence".

    Laetitia fut longtemps proche des idées du Parti des Indigènes de la République, et a bien connu la plupart des personnalités de la nébuleuse "décolonialiste" (sic). Elle a accepté de témoigner dans nos colonnes, pour dénoncer un courant dont elle s’est progressivement détachée avec le temps. Rétrospective sur cette France de l’immigration passée de l’ombre à la lumière médiatique.

    Qu’est-ce qui vous a amenée à vous rapprocher du Parti des Indigènes de la République, et de la mouvance "décolonialiste" (re-sic)?

    J’ai trente-cinq ans, je suis née à Paris. J’ai bossé dans le milieu du rap, dans le monde de la nuit. Vers 2005, juste après les émeutes de banlieues, j’ai commencé à traîner avec des gens qui venaient de ces quartiers-là. Je suis passé des studios au ghetto, via le hip-hop. C’est comme ça que le lien s’est fai : c’était un petit monde. À cette époque, je n’étais pas militante, je votais une fois sur deux, ça m’emmerdait, mais j’étais quand même de gauche et sensible au discours altermondialiste.

    Le Parti des Indigènes de la République fonctionnait avec des gens comme moi, car ce mouvement était clairement imprégné par l’idéologie tiers-mondiste. Le soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2007, j’étais à Clichy-sous-Bois avec des gens de différentes associations comme AC le Feu, et peut-être, des gens du BondyBlog: c’est là qu’on m’a parlé pour la première fois du PIR. Quelque temps plus tard, j’ai vu Houria Bouteldja à la télévision chez Frédéric Taddei: elle était très assurée et ses idées très proches des miennes, très adolescentes: tiers-mondisme et détestation des élites. J’étais un peu comme elle, une petite donneuse de leçons convaincue d’avoir toujours raison. . À l’époque, les médias ne savaient pas comment appréhender le phénomène. Elle pouvait balancer que le Hezzbollah n’était pas une organisation terroriste sans aucun problème, personne ne bronchait. (quel scandale!) Toutes celles qui ont suivi, les Assbague et Diallo, ne sont que des versions édulcorées. L’approche d’Houria était et reste purement ethnoracialiste.

    Quelles sont les véritables idées du Parti des Indigènes de la République?

    Houria donne l’impression d’avoir un logiciel d’extrême gauche, mais elle est internationaliste uniquement pour les pays occidentaux. Quand il s’agit de l’Algérie, elle est à cent pour cent nationaliste. Cela se retrouve dans toute la pensée indigéniste! Le PIR n’est que la déclinaison banlieusarde d’idées qui existaient déjà dans les années 70, en témoigne la tribune d’Edwy Plenel sur Septembre noir. C’est un petit mouvement au sein d’une nébuleuse bien plus vaste.

    D’ailleurs, aujourd’hui, plus personne ne s’en revendique: ça craint trop.

    On trouve pas mal de sociologues, des gens comme Nacira Guenif ou Eric Fassin… Nacira Guenif s’est fait connaître après le lancement de Ni Putes Ni Soumises, dont il faut bien se rappeler qu’il a été créé en réaction à deux histoires monstrueuses, lesquelles auraient dû faire office d’alarme sur la situation dans les quartiers! Nacira était alors une figure de proue, et elle a complètement retourné la situation, ce qui m’a profondément marquée: pour elle, le traitement de ces horribles faits divers trahissait la vision néocoloniale que les Blancs avaient des hommes maghrébins, pour mieux les stigmatiser. Et le pire, c’est que ça a très bien marché!

    Ils ont endormi tout le monde pendant quinze ans! Nacira Guenif incarne bien ce moment où on commence à théoriser qu’après tout, des viols ou des agressions dans la communauté maghrébine, ce n’est pas très grave, parce que tous les jours des blanches se font violer sans qu’on pointe du doigt les hommes blancs. Si vous voulez, le dénominateur commun de ces gens, même s’ils ne sont pas d’accord sur tout, c’est la décolonisation. Leur grille de lecture est simple et efficace: l’Occident est responsable de tout. Il faut défendre les opprimés.

    Mais, attention, pas tous. Ils parlent plus des Palestiniens ou des Rohingyas que des Yéménites. Dans ce salmigondis, mélangeant l’intersectionnalisme, les luttes post coloniales, l’islam ou le pan africanisme, on trouve toujours ce fonds victimaire, cette empathie uniquement dirigé vers les pays du Sud qui seraient soumis à la domination systémique des pays du Nord.

    Alors que la majorité des organisations antiracistes refuse toujours de s’occuper du "racisme anti-blanc", ou même d’admettre son existence, estimez-vous que le phénomène soit une réalité?

    Le racisme anti blanc n’est pas un mythe. Cela va même très loin, c’est une réalité théorisée, y compris par une personne comme Rokhaya Diallo. Ces gens-là sont les plus "racialistes" que j’aie pu rencontrer de toute mon existence. Leurs thèses se rapprochent, selon moi, de celles qui avaient cours au XIXe siècle.

    Pour pouvoir prétendre au statut d’"afro-descendant" (sic???), par exemple, il faut avoir un certain pourcentage d’ancêtres africains. Houria a été à Berkeley, tout vient de là-bas. C’est dans cette université que ces concepts ont été forgés. Je pourrais vous citer le "colorisme" auquel fait référence Rokhaya Diallo, qui en est une version édulcorée, selon laquelle les noirs plus clairs sont moins discriminés que les noirs foncés. Vous avez aussi le concept de la "misogynoir", soit le mélange de misogynie et de racisme que subiraient les femmes noires. L’idée générale est que les Blancs incarnent le pouvoir et qu’il faut le leur prendre. Les Blancs majoritaires, du fait d’être majoritaires, y compris dans les instances de pouvoir, sont donc des dominants et tous les autres sont donc des dominés. Mais ça va parfois plus loin. Houria a par exemple affirmé qu’il fallait abattre l’impérialisme gay, comme Kadyrov. Pour elle, l’homosexualité n’existerait pas au Maghreb.

     (…) L’Incorrect

  • A Toulouse on dit: …conne comme la lune!

    Après les pansements, Rokhaya Diallo s’attaque au fond de teint, aux oreillettes, aux collants couleur chair et au CAP coiffure racistes; aux robes de mariées???? aux roses blanches?????

    J'ai supprimé l'écriture inclusive dans ce texte: je vais pas tomber dans la conn... de ces filles débiles! SVP: plus d'insultes à l'intelligence humaine!

    "Quelques personnes m’ont signalé l’existence de pansements conçus pour des peaux sombres: ces pansements existent aux Etats-Unis, pays éminemment capitaliste où les besoins des minorités sont pris en compte par les industries tout simplement parce qu’ils rapportent de l’argent. Mais en France je n’en ai jamais vus de mes yeux. Il est possible de s’en procurer mais il faut les commander sur Internet quand il suffit a d’autres de se rendre au supermarché du coin. Ces détails qui peuvent sembler anodins, sont en réalité la source de nombreux tracas pour les personnes dont l’apparence ne correspond pas à la norme dominante.

    "Il n’y a pas que les sparadraps qui sont inadaptés aux personnes noires. Il y a le maquillage, les shampoings, les oreillettes sur les plateaux télé, les collants couleur " nude (hein?) ", les lunettes…"

    En France, le CAP de coiffure ne forme pas les diplomées au soin des cheveux crépus. Ce diplôme pourtant délivré par l’Etat, censé être celui de tous les Français-e ne tient pas compte des besoins d’une part non négligeable de la population. Comme si cette population n’existait pas. (quand on est en France, on se démerde… ma pauvre fille! y'a plein de salon maintenant pour des couil… de ton genre… la France, c'est pour les vrais Français: que ça te plaise ou pas… et si ça te plait pas, retourne sur ton baobab!)

    Cette omission se traduit de manière très concrète dans le quotidien de ces personnes. Elles sont contraintes de fréquenter des salons de coiffure concentrés dans certains quartiers (quand elles ont la chance de vivre dans de grandes villes et en particulier à Paris), de solliciter les services de coiffeuses à domicile ou de se rendre dans les quelques salons haut de gamme réservés à celles et ceux qui en ont les moyens. Dans tous les cas, le choix est réduit et le coût amplifié. Lorsque pour la première fois de ma vie mes cheveux crépus ont été coiffés correctement dans un salon de coiffure confortable, j’avais 35 ans! Il m’a fallu des années pour rencontrer Nicole Pembrook, (vas-y la pub pour la pouffe qui te resemble!) une coiffeuse capable de me proposer une véritable coiffure, imaginée pour mes cheveux crépus. Or Nicole est une Afro-Américaine qui une fois installée à Paris n’en est pas revenue de l’état désolant des cheveux des femmes noires qu’elle croisait dans la rue. (les produits anti-frisages, y'a un peu longtemps que ça existe en France!!!)

    Dans la même logique, le fait de ne pas pouvoir trouver facilement des produits cosmétiques adaptés à sa carnation ou à son type de cheveux est un casse-tête pour beaucoup d’entre nous. Certains grands groupes comme Garnier ou L’Oreal ont lancé leurs propres gammes (dont certaines proposent curieusement un même produit pour cheveux frisés et défrisés comme si les besoins étaient indifférents.). C’est une belle avancée, mais cela ne règle pas le problème du peu de choix et de l’accessibilité de ces produits qui devraient être disponibles dans n’importe quelle pharmacie ou supermarché ce qui est loin d’être le cas. (…) (menteuse, ça fait des tas d'années qu'on en trouve… t'a qu'a chercher, hé grosse andouille!)

    www.buzzfeed.com

     

  • Cette gauchiasse qui en fait trop!!!!

    73 ans après le 8 mai 1945, nous sommes tous juifs

    Nous sommes tous juifs, parce que l’Holocauste hante notre histoire et nous impose un devoir de mémoire à l’égard de ses victimes. C’est pourquoi il faut éviter les analogies politiques douteuses qui servent les intérêts politiques du moment.

    Par Drieu Godefridi.

    En cette période de mémoire de l’assassinat de six millions de Juifs par les criminels nazis et leurs suppôts, il est utile de réfléchir à notre rapport comme Européens à cette abomination qui fait partie intégrante de notre histoire, pour en tirer quelques leçons actuelles.

    Né trente ans après la Seconde guerre mondiale, j’ai toujours éprouvé une forte réticence à l’égard d’un certain discours consistant à nous présenter, en tant qu’Européens, comme co-responsables de ce crime contre l’humanité.

    Cette idée de co-responsabilité repose sur des mythes qui sont précisément ceux qui fondent l’antisémitisme, savoir la responsabilité collective et la responsabilité collective à travers les âges.

    Ce sont les mêmes billevesées que soutenaient les auteurs tâchant d’imputer aux Juifs contemporains la co-responsabilité de la mort du Christ et autre fait historique. Jean-Paul Sartre a démontré tout cela dans sa Question juive, même s’il n’en a pas tiré les conséquences qui s’imposaient.

    Nous sommes responsables de nos actes

    Nous ne sommes responsables que de nos actes, et non des crimes de nos ancêtres. Mais nous ne sommes pas non plus des créatures abstraites, jaillies directement du sein de la Terre. Nous sommes les héritiers d’une civilisation et d’une histoire, que l’on tient à juste titre pour l’une des plus fabuleuses de mémoire d’homme.

    Or, c’est précisément dans le cœur de cette civilisation qu’est née l’abomination national-socialiste : ne nous voilà pas de retour au point initial, celui d’une sorte de co-responsabilité à l’égard de crimes qui ont précédé notre naissance ?

    Je ne le crois pas. Car ce n’est pas la civilisation occidentale qui est l’auteur de ce crime, pas même la culture allemande. Ce sont des idées et des idéologies précises, qui furent développées et formulées bien avant que Hitler et ses sbires n’accèdent au pouvoir. (Cette généalogie intellectuelle est retracée dans La passion de l’égalité — essai sur la civilisation socialiste).

    Les nazis étaient socialistes et nationalistes

    Hitler et les théoriciens nationaux-socialistes étaient, idéologiquement parlant, des socialistes au sens strict — ils ne se sont pas revendiqués du socialisme par hasard ! — dont la plupart des catégories étaient d’ailleurs marxiennes ; leur spécificité étant de marier ce socialisme au nationalisme racial.

    Ce n’est pas l’individu et la liberté qu’exaltaient les nationaux-socialistes allemands, c’est la communauté, la solidarité, l’égalité réelle : la solidarité raciale que proclamait Hitler dans un discours infect de 1920 (infect parce que porteur d’une haine virulente et si manifeste qu’elle annonçait nettement tout ce qui allait suivre).

    Nous avons le devoir de nous souvenir de quelle source intellectuelle les crimes nazis sont nés. Les crimes politiques ne naissent pas de la malveillance d’un esprit : ils sont la résultante de la mise en pratique d’idées fausses.

    Dans le cas de l’Holocauste, ces idées sont le national-socialisme qui, en exaltant le collectif de la race, réduit l’individu au statut d’utilité, de rouage, de variable disponible ; d’ennemi mortel quand il relève d’un autre groupe ou qu’il cultive sa propre individualité (le bourgeois, qu’Hitler exécrait autant que Marx, souvent dans les mêmes termes !). Loin d’être le fruit maudit de la civilisation occidentale, le national-socialisme en est la négation absolue, en valeurs comme en théorie.

    Éviter les analogies douteuses

    Nous avons le devoir de respecter la singularité de ces crimes, en nous préservant d’analogies douteuses. Quand, de nos jours, une certaine gauche qualifie de rafles des opérations de police visant à contrôler des personnes en séjour illégal sur le territoire européen, elle convoque de façon perfide les fantômes du passé.

    Car s’il est vrai qu’historiquement le mot rafle existait avant les Nazis et Vichy, il ne l’est pas moins que les rafles de Juifs par les Nazis ont si cruellement stigmatisé notre histoire que toute utilisation du mot “rafle”, en français, mobilise nécessairement le spectre sordide de ce régime.

    Cet amalgame fait injure à nos forces de l’ordre — assimilées du fait même à des SS, à ces Einsatzgruppen avides de meurtre qui écumaient les campagnes — il est une injure aux enfants, aux hommes et aux femmes gazés par les nazis, abattus d’une balle dans la nuque, torturés, néantisés dans leur humanité parce que Juifs. Le but, l’objet même, de la rafle nazie était le meurtre.

    Les justes

    De même, le fait de qualifier de “justes” les personnes qui hébergent des migrants en situation illégale. Les Justes furent reconnus comme tels par Israël pour avoir caché des Juifs pendant la guerre.

    Ces justes — ils l’étaient, infiniment, et courageux au sens vrai de ce terme ! — quand on les arrêtait, étaient torturés, déportés vers des camps d’extermination, quand ils n’étaient pas exécutés sur place, souvent avec des membres de leur famille. Là encore, la comparaison n’est pas seulement fausse, elle est impardonnable.

    Nous sommes tous Juifs, parce que l’Holocauste hante notre histoire et nous impose un devoir de mémoire à l’égard de ses victimes.

    Contrepoints.org

  • Comment les selfies trahissent notre personnalité...

     

    C'est devenu un phénomène de société tel que cela devient monotone de regarder certains comptes de réseaux sociaux, grâce à des appareils photos intégrés dans les smartphones. La combinaison des réseaux sociaux et des ces smartphones, nouvelles générations, a fait émerger, ces dernières années, un phénomène très vite devenu planétaire: le selfie. En effet, en 2014, environ 34 milliards de selfies auraient été pris et cette tendance à l'égo-portrait, comme l'appellent les Québécois, n'a fait que se renforcer depuis, de telle sorte qu'au festival de Cannes de 2018, les organisateurs ont tenté de les interdire… sans trop de bonheur dans leur démarche. Je n'en ai jamais, personnellement, réalisé et j'en suis bien aise car, comme vous allez le lire ci-après, c'est devenu un tel acte de narcissisme que c'en est risible… et grotesque. La preuve.

    Les selfies, notamment leur fréquence et leurs caractéristiques (la pose, le cadrage, les expressions...) en disent long sur notre personnalité (selon les psychologues). Très long même.

    Des psychologues se sont intéressés à cette nouvelle tendance. Plus précisément, ils se sont demandé s'il existait un lien entre certains traits de personnalité et différentes pratiques du selfie.

    Ils ont alors découvert, sans surprise, que la tendance à poster des autoportraits sur les réseaux sociaux est étroitement liée au degré de narcissisme de l'individu. Cependant, l'analyse approfondie de leurs résultats a révélé d'autres informations intéressantes sur ce lien entre selfie et narcissisme.

    Pour tenter d'en savoir plus sur la corrélation entre la fréquence de selfies diffusés sur internet et le score de narcissisme obtenu avec un questionnaire, les chercheurs ont analysé les sous-dimensions de ce trait de personnalité, à savoir:

    Le leadership

    La vanité

    La suffisance

    Le besoin d'admiration… des autres, bien sûr.

    Ces psychologues ont alors découvert que c'est surtout la vanité qui explique le mieux la pratique du selfie chez les hommes. En revanche, chez les femmes, il semble que ce soit plutôt le besoin d'admiration.

    D'ailleurs, cette différence de genre s'observe également pour d'autres caractéristiques du selfie. Par exemple, les femmes postent d'avantage d'autoportraits que les hommes (jusqu'à 4,6 fois plus dans certaines cultures). En outre, elles ont tendance à sourire plus souvent et plus franchement que la gent masculine. En revanche, les hommes regardent beaucoup plus souvent l'objectif que les femmes.

    De plus, les caractéristiques des photos diffusées sur les réseaux sociaux semblent varier selon d'autres traits de personnalité. Plus précisément, des chercheurs ont analysé 5 principaux traits de personnalité et leur influence sur la pratique du selfie:

    L'ouverture à l'expérience: les personnes qui présentent ce tait de caractère s'affichent plus souvent en riant.

    Le caractère consciencieux: les selfies des individus consciencieux sont souvent pris dans un lieu public afin de fournir des informations sur cet endroit. En outre, ils ont tendance à moins retoucher leurs photos que les autres.

    L'extraversion: plus les personnes sont extraverties et plus elles affichent des expressions joyeuses. En outre, elles ont tendance à faire davantage de selfies de groupe.

    L'agréabilité: les personnes altruistes et coopératives postent plus souvent des photos avec un regard tourné vers l'objectif. Elles ont également tendance à s'afficher en groupe.

    Par contre, ceci ne va pas plaire à certain-es lecteurs:

    Le névrosisme (l'instabilité émotionnelle et la tendance au pessimisme): ces individus ont tendance à afficher peu d'expressions émotionnelles positives, mais aussi à zoomer sur une partie de leur visage.

    Ainsi, les selfies sont de véritables miroirs de notre personnalité. Ils révèlent bien plus que le simple désir de se mettre en avant. A méditer.

    Inspiré des travaux de Nicolas Guéguen, de Piotr Sorokowski, de Lin Qiu, de Ji Won Kim et de Nicola Döring.