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Blog - Page 43

  • Peut-on comparer le Coronavirus à la grippe "espagnole"?

    Le Covid-19 et le virus influenzae de la grippe "espagnole" ont provoqué des pandémies. Peut-on observer une similitude entre les deux pandémies?

    Les maladies provoquées par le Covid-19 actuellement et la grippe "espagnole" en 1918 sont dues à des virus. Les virus sont des parasites intracellulaires. Ils détournent le métabolisme de la cellule cible infectée à leur profit pour se multiplier. Les cibles cellulaires de ces virus sont celles de la sphère ORL et du système respiratoire.

    Les coronavirus dont le Covid-19 et les virus influenzae de la grippe sont des virus à ARN (d’autres virus sont à ADN comme par exemple les virus herpes). Ils sont recouverts d’une membrane lipidique alors que d’autres sont nus comme celui de la poliomyélite. À cause de leur membrane ils sont sensibles aux antiseptiques (solutions hydroalcooliques, eau de javel…).

    Le Covid-19 et le virus influenzae de la grippe "espagnole" ont provoqué des pandémies. Peut-on observer une similitude entre les deux pandémies?

    Instabilité du génome

    L’ARN des coronavirus peut subir des mutations lors des réplications (multiplications virales). L’avenir dira si des mutations du génome peuvent changer les caractéristiques infectieuses de ce virus. Actuellement on ne connait pas son évolution.

    Les virus de la grippe évoluent par des phénomènes de mutations de l’ARN. Les glissements antigéniques (mutations de gènes entraînant des modifications mineures) et de cassures antigéniques (réassortiments de gènes entraînant des modifications plus importantes). Les glissements antigéniques sont responsables des variations saisonnières du virus de la grippe, tandis que les cassures antigéniques peuvent parfois entraîner l’apparition d’un virus pandémique.

    Il existe trois types de virus de la grippe (influenza): A, B et C. Les virus A et B sont responsables des épidémies de grippe saisonnière. Les virus de type A sont nommés en fonction des protéines H (hémagglutinine) et N (neuraminidase) présentes sur l’enveloppe du virus.

    En 1918, le virus A H1N1 a été responsable de la pandémie baptisée grippe "espagnole". La population mondiale n’avait pas d’immunité face à ce nouveau virus.

     

    Infections provoquées par les coronavirus et les virus de la grippe

    Les coronavirus constituent une grande famille de virus qui provoquent des maladies infectieuses allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le SARS-CoV, responsable d’une épidémie dans 30 pays dont la Chine, entre novembre 2002 et juillet 2003, et le MERS-CoV, identifié pour la première fois en 2012 au Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Égypte, Oman et Quatar).

    Les symptômes de l’infection à Covid-19 sont ceux d’une infection respiratoire fébrile qui guérit spontanément, et qui ressemble à la grippe. Les patients fragiles peuvent présenter des complications respiratoires et nécessiter une réanimation. D’autres signes cliniques ont été trouvés surtout en début d’infection: digestifs, état de conscience, troubles ORL …

    Dans la pneumopathie à Covid-19 on peut observer une évolution vers le SDRA (syndrome de détresse respiratoire aiguë) caractérisée par l’incapacité des poumons à fournir suffisamment d’oxygène aux organes vitaux du corps. C’est un phénomène réactionnel à l’infection virale qui aggrave l’état clinique (rôle des cytokines dans la réaction inflammatoire). Cette affection est soignée par la ventilation mécanique qui permet aux poumons de respirer artificiellement.

    La grippe, dont la grippe "espagnole", se présente sous forme d’atteinte des poumons, c’est une pneumopathie.

    La grippe "espagnole" se présentait parfois sous forme de pneumopathie grave provoquant un décès rapide, surtout chez les jeunes de moins de 45 ans, ce qui n’est pas le cas pour le Covid-19. Les moyens thérapeutiques de réanimation n’existaient pas en 1918.

    Une des complications de la pneumopathie grippale est la surinfection pulmonaire bactérienne. De nos jours l’antibiothérapie permet de la traiter.

    Réservoirs de virus

    Le réservoir du coronavirus du SARS-CoV était probablement la chauve-souris qui l’aurait transmis à la civette palmiste masquée, laquelle l’aurait finalement transmis à l’Homme.

    Le réservoir du coronavirus du MERS-CoV était également la chauve-souris qui l’aurait transmis au dromadaire qui l’aurait transmis à l’Homme. L’hôte intermédiaire varie en fonction des lieux où se déroule l’épidémie.

    Pour le Covid-19 il a été émis l’hypothèse de plusieurs hôtes intermédiaires: la chauve-souris, le serpent, le pangolin. Les études sont toujours en cours.

    Les réservoirs de virus de la grippe A sont des animaux tels que les oiseaux (canards) et les mammifères (porc).

    Origine géographique des souches virales responsables des pandémies

    Le point de départ de la souche de coronavirus SARS-Cov de 2002 et de la souche du Covid-19 est la Chine. La promiscuité entre les humains et les animaux est mise en cause pour le passage des virus des animaux aux humains.

    Les habitudes alimentaires des Chinois et le commerce d’animaux vivants sur les marchés seraient également les éléments de la contamination des humains.

    Les nouvelles souches de virus grippaux proviennent le plus souvent de la Chine. Les cellules du porc sont souvent le lieu d’échanges de gènes entre les virus. La promiscuité des animaux avec les humains permet le passage à l’Homme.

    Diffusion des virus

    La diffusion du coronavirus se fait principalement par des gouttelettes (les postillons de salive) et par contacts rapprochés avec des malades ou des porteurs sains (les poignées de mains).

    Le virus peut aussi se transmettre par des surfaces contaminées (les coronavirus survivent jusqu’à trois heures sur des surfaces inertes sèches et jusqu’à 6 jours en milieu humide).

    Selon les chercheurs du National Institute of Health, le Covid-19 reste actif quatre heures sur les surfaces en cuivre, 24 heures sur le carton et jusqu’à trois jours sur les plastiques et l’acier inoxydable.

    La diffusion du Covid-19 par l’eau et l’alimentation est très peu probable car le virus est enveloppé et fragile. La recherche du virus dans les selles est en cours. À l’opposé du Covid-19, le virus à ARN non enveloppé de la poliomyélite circule dans l’eau et dans le tube digestif car il est plus résistant.

    Les virus de la grippe se transmettent également par la voie aérienne. Le virus de la grippe survit cinq minutes sur la peau, quelques heures dans les sécrétions trachéales séchées, 12 heures sur les mouchoirs, les vêtements, les papiers et plusieurs jours sur des surfaces inertes (poignées de portes, plans de travail…).

    Contagiosité du Covid-19 et du virus de la grippe

    Le nombre moyen de personnes auxquelles un malade risque de transmettre la maladie (R0: basic reproductive ratio) se situe pour le Covid-19 entre 2 et 3. Le coronavirus est très contagieux car il est nouveau et la population mondiale n’y a jamais été exposée. Les humains n’ont pas de défenses immunitaires locales et générales. Une fois qu’une masse suffisante de citoyens est contaminée, l’évolution est alors exponentielle.

    Le nouveau coronavirus découvert en Chine en décembre 2019 progresse à grande vitesse dans le monde. Le 26 mars 2020, il s’est répandu sur les cinq continents et a touché près de 182 pays, plus de 474 000 personnes et causé plus de 21 300 décès. Il s’agit donc d’une pandémie.

    Le taux de létalité qui est le nombre de morts rapporté au nombre de personnes infectées et diagnostiquées positives par un test de biologie est de 2 à 3,4 %. En Corée du Sud le pourcentage de létalité est de 0,7 % car le dépistage de la maladie est important et révèle les formes asymptomatiques.

    La létalité est également basse en Allemagne. Le taux de létalité tient à la politique de dépistage du virus dans la population. C’est un indicateur de la gravité de la maladie.

    La grippe "espagnole" a une origine asiatique. Une atteinte pulmonaire dite  pneumonie des Annamites a débuté en Indochine chez les Annamites en 1917. Elle aurait été introduite en France par l’arrivée de soldats indochinois.

    En janvier 1918 le virus gagne les États-Unis. Il est décrit dans le comté de Haskell au Kansas. Le 5 mars 1918 la grippe est présente dans le camp Funston de Fort Riley. Elle se développe parmi les troupes en partance pour l’Europe. Il est dit que la grippe "espagnole" est 30 fois plus mortelle que la grippe classique. On décrit des épidémies importantes dans les villes de Boston, Philadelphie…

    Elle va débarquer en France avec les troupes américaines les 26 et 27 juin 1918: Bordeaux, Brest, Nantes, Saint-Nazaire…

    L’épidémie a été très sévère en Europe d’août à novembre 1918, avec une reprise en février et mars 1919 et en juin 1920.

    Le taux de mortalité était élevé pour une population mondiale de 1,8 milliard d’habitants en 1918. La létalité n’a pas pu être chiffrée. La grippe "espagnole" a causé entre 20 à 50 millions de morts dans le monde dont plus de 220 000 décès en France.

    Pour le virus de la grippe le R0 est de l’ordre de 1 à 2, proche de celui du Covid-19 qui est de 2 à 3.

    Diagnostic biologique de l’infection

    Le virus responsable de l’infection à Covid-19 a été découvert en Chine le 7 janvier 2020. Un test de diagnostic du coronavirus par une technique de biologie moléculaire a été rapidement mis en place (recherche d’ARN par RT-PCR).

    Des études sérologiques avec détection des anticorps sériques spécifiques du Covid-19 permettront de connaitre l’étendue de l’épidémie ainsi qu’une meilleure compréhension de sa virulence. Ces études permettront de connaitre le pourcentage de personnes infectées, inclus les formes asymptomatiques, et un chiffrage plus juste du taux de mortalité du Covid-19.

    En 1918 il n’y avait pas de test de dépistage de l’infection grippale, le diagnostic était clinique. En 1918 on ne connaissait pas le virus de la grippe. C’est en 1933 que W. Smith, C. Andrews, P. Laidlaw (MRC Angleterre) le découvrent.

    Gestion de la pandémie

    La gestion des épidémies à Covid-19 est nationale. Les moyens financiers utilisés pour réduire la mortalité sont très importants dans les pays industrialisés.

    Les mesures prises pour éviter la contamination par le Covid-19 sont le confinement, le lavage des mains et des surfaces pouvant être contaminées, et le port du masque dans certaines circonstances.

    En France, la gestion de l’épidémie de la grippe "espagnole" en 1918 et 1919 a été municipale ou régionale. Elle n’était pas coordonnée au plan national. Le confinement était recommandé ainsi que des mesures d’hygiène: masque, lavage des mains, désinfection des lieux publics. Dans certaines villes des cinémas, théâtres, écoles ont été fermés…

    La Première Guerre mondiale en 1918 captait toutes les énergies. Les usines de guerre ne pouvaient pas être mises à l’arrêt. Des erreurs ont été commises: les soldats au front infectés par le virus de la grippe étaient rapatriés dans les garnisons et les hôpitaux militaires. Le confinement des militaires infectés n’existait pas.

    L’armistice du 11 novembre 1918 a mis fin à la communication sur la grippe qui faisait rage mais on fêtait la fin de la guerre. Le virus a fait le tour de la Terre en six mois.

    Traitement des patients infectés

    Actuellement le traitement de l’inconfort provoqué par une infection bégnine à Covid-19 est le paracétamol. Ce médicament est un antalgique et un antipyrétique. Plusieurs études in vitro et in vivo sont en cours pour évaluer les médicaments antiviraux. L’objectif est d’obtenir un médicament actif contre le coronavirus et présentant le moins d’effets secondaires chez le patient.

    Plusieurs pays contribuent à ces études, des budgets très importants y sont consacrés. Le traitement antibiotique n’est utilisé qu’en cas de surinfection bactérienne.

    Les traitements pendant l’épidémie de grippe "espagnole" étaient hétérogènes et peu efficaces : quinine, aspirine, argent, or colloïdal, arsenic, essais de sérums et de vaccins de l’IPP, ventouses, mais aussi rhum et saignées… Il n’existait pas de traitements antibiotiques pour soigner les surinfections bactériennes, ni d’assistance respiratoire mécanique dans les hôpitaux.

    Actuellement deux médicaments antiviraux sont efficaces sur le virus de la grippe A (H1N1) : l’oseltamivir (Tamiflu® – laboratoire Roche) et le zanamivir (Relenza® – Laboratoire GlaxoSmithKline). Ils doivent être administrés au début de l’infection grippale.

    Recherche d’un vaccin

    La recherche d’un vaccin est en cours pour le Covid-19. L’objectif est d’obtenir des structures moléculaires virales capables après injection d’induire une réponse immunitaire par la production d’anticorps. Cette réponse immunitaire doit permettre de neutraliser le virus lors d’une infection. Une année minimum sera probablement nécessaire à la mise au point de ce vaccin.

    Au début du XXe siècle il n’y avait pas de vaccins efficaces contre la grippe.

    Depuis 30 ans il en existe un pour lutter contre les grippes de type A et de type B. Il est actualisé chaque année car il prend en compte des mutations de l’ARN. La vaccination ne présente aucun effet secondaire.

    Malgré les campagnes nationales, la vaccination en France est insuffisante chez les personnes de plus de 65 ans. Elle réduit pourtant fortement la létalité de la maladie.

    Synthèse

    Les pandémies à Covid-19 et à virus H1N1 de la grippe "espagnole" présentent des similitudes. Les agents responsables sont des virus à ARN, très contagieux, à tropisme ORL et pulmonaire.

    L’origine des deux virus est un animal. Les virus diffusent en quelques mois au plan mondial. Aucune immunité n’existe chez les humains avant le début de l’infection, la population est donc vulnérable.

    Pour la grippe "espagnole" les personnes les plus vulnérables étaient les jeunes adultes.

    Pour le Covid-19, les plus fragiles sont les personnes d’âge mûr et celles qui sont atteintes de co-morbidité.

    Par Gérald Aubert

    Ancien Microbiologiste Chef de Service au CHU de Saint-Etienne. MD, PhD.

     

    https://www.contrepoints.org/2020/04/01/367596-peut-on-comparer-le-coronavirus-a-la-grippe-"espagnole"

     

    Nouveau: les enfants deviennent de plus en plus maladies et décèdent. Cf.; le nourrisson de 6 semaines aux USA

  • Triste et éminemment scandaleux!

    HISTOIRE VRAIE!

    Cela se passe dans un coin des Pyrénées, du côté de Lannemezan.

    Ma cousine voit par la fenêtre du 1er étage, une voisine âgée de 85 ans, aller jeter son sac poubelle dans les conteneurs à environ 50 m de chez elle;

    Passent des gendarmes qui s'arrêtent et lui demande son autorisation nazie; elle n'en a pas, vous vous en doutez.

    Les gendarmes lui dressent le P.V. de 135 euros. Très en colère la dame leur crie: bande de salopards!

    Ils répondent: Madame, soyez polie!

    Toujours en dehors d'elle car, plus que jamais en colère (et sans doute mortifiée de se faire traiter comme une petite fille), la dame réitère, hors d'elle.

    Ils l'assignent en justice pour “outrage à force de l'ordre, etc…“.

    Pendant ce temps, dans les territoires perdus de la République…

  • Commencement de la fin

    Je rebondis sur un article de prospective de Startediplo dont on espère qu’il n’aura pas été prémonitoire.

    Que nous dit Stratediplo?

    Que ce pouvoir, comme tous ceux qui l’ont précédé depuis 230 ans, s’évaporera lorsque la crise se durcira en catastrophe majeure

     Qu’à une exception près, celle de la IIIe République au moment de la Première Guerre mondiale, tous les gouvernements ont toujours fui en abandonnant le pays dans le chaos

    Que ce pouvoir a déjà fourni des cas de désertion devant la difficulté: Collomb, Buzyn, dans un autre registre, Griveaux

    Que donc, comme les autres avant lui, il est potentiellement candidat à l’évaporation en bloc lorsque les choses vont sérieusement se compliquer

    Qu’il y a de très fortes chances que l’immature capricieux qui se trouve à la tête de l’État ne rentre pas de congés à la rentrée

    Qu’il en résultera un effondrement de régime

    Qu’une fois le pouvoir évaporé, tous les relais intermédiaires de l’État central cesseront de fonctionner. À commencer par les préfectures qui se retrouveront sans ordres venus du pouvoir politique

    Qu’il en résultera une vacance de l’État central et de tous les relais de pouvoir

    Que le seul échelon de décision et de pouvoir qui subsistera sera celui des maires et des mairies.

    Point de vue personnel à ce stade. Compte tenu de l’avancement des choses à ce jour, je considère que cet enchaînement est le plus hautement probable et qu’il serait totalement irresponsable de ne pas l’envisager. Le mois d’avril pourrait être une étape charnière. Si le pouvoir ne parvient pas à sustenter la partie de la population qui va se retrouver sans ressources, si l’argent ne parvient pas très vite sur les comptes, si le nombre de morts dépasse les 10 000; alors, la situation va très sérieusement dégénérer et devenir incontrôlable, conduisant au chaos et à la fuite des élites.

    Quid de l’état de siège et du recours à l’armée?

    Stratediplo ne l’évoque pas; point de vue que je partage, car le sujet est sans objet. L’armée est occupée au Mali et ce qu’il en reste sur le territoire national tiendrait largement dans le stade de foot d’une ville moyenne; donc potentiellement insuffisant, même en cas de rapatriement immédiat des contingents engagés au Sahel. L’armée se trouve exactement dans le même état que le système de santé, incapable de faire face car totalement démunie face à un engagement demandant de la masse.

    Pas de chef de guerre capable d’assumer la charge. Surtout, on ne voit pas à l’état- major de personnalité à même d’assumer la charge de l’état de siège. Les militaires sont conditionnés à dépendre du politique. Une fois l’échelon politique disparu, ils vont se retrouver désemparés, incapables de mettre un pied devant l’autre. L’hypothèse des pleins pouvoirs transmis à l’armée dans les règles institutionnelles est sans objet. Sauf découverte inattendue, on ne voit pas de chef de guerre présentant les qualités de caractère et d’homme d’État lui permettant d’assumer les pleins pouvoirs lors d’une crise majeure. Tout simplement parce qu’ils ne sont pas sélectionnés ni façonnés à cet effet et que ceux qui auraient pu l’être ont été écartés au fur et à mesure de la sélection vers le haut.

    La thèse des nationalistes révolutionnaires.

    C’est celle de l’effondrement de régime et de la vacance du pouvoir, ouvrant la voix au surgissement d’une organisation préparée à la reprise du pouvoir à l’occasion d’un évènement historique favorable. Cette thèse n’a trouvé aucun écho dans nos milieux qui ne s’y sont pas préparés, et il est définitivement trop tard pour l’envisager. Surtout, ce ne sont pas les faibles tentatives mal menées qu’on a pu voir qui y pourvoiront. Trop de légalisme, trop d’entre-soi, pas assez de détermination, aucune méthode ni formation révolutionnaire. Surtout, aucune imagination. La seule tentative connue s’est traduite par un piétinement et une publicité empreinte de légalisme qui ont définitivement ruiné l’idée.

    Absence totale de solution de recours dans nos milieux.

    Pas d’organisation prête, pas de capacités militantes, pas même d’unité ou de vision stratégique commune, nos milieux sont à la ramasse. Il faut signaler ici que nos forces se sont concentrées et stérilisées dans l’électoralisme dont on voit ce à quoi il a servi.

    L’hypothèse de l’homme providentiel.

    Elle n’est pas totalement exclue. Il s’est en effet souvent trouvé, dans l’Histoire, des personnages surgis du néant pour sauver leur pays. Ne pas trop y compter en l’état de dévirilisation des hommes de ce pays, d’effondrement des mentalités et de perte générale des valeurs.

    Chacun pour soi. Compte tenu de cet état des lieux et de ce qu’il serait irresponsable de ne pas anticiper, fût-ce à titre individuel, il y a tout lieu de penser que le chacun pour soi sera la règle.

    Les mairies, ultimes points d’organisation et de résilience au plan local. Dans ces circonstances, si le chaos survient, les mairies seront le seul point efficace d’organisation et de résilience de proximité. Dans les campagnes sûrement, dans les villes, ce sera nettement plus compliqué.

    Il appartiendra aux plus diligents de se susciter entre eux et de s’entendre afin de venir au renfort du pouvoir municipal pour tenter d’organiser les populations locales dans les domaines vivier, sanitaire et sécuritaire.

    urgent-elections-municipales-cruciales.html

    Martin Moisan

    https://ripostelaique.com/quid-en-cas-deffondrement-du-regime.html

     

  • Une avancée scientifique majeure dans la SEP PP, la SLA, etc

     

    http://www.biotine-sep.com/infos/index.html

  • 600 médecins portent plainte

    contre Édouard Philippe et Agnès Buzyn

    Assez de mensonges et de non-dits! Notre système de santé est à bout de souffle. 75 000 lits supprimés en 17 ans. Budgets sabrés, équipements de protection inexistants, personnels déconsidérés.

    On en paie le prix aujourd’hui. Et nos médecins hurlent leur colère. Face au silence assourdissant du pouvoir, c’est par voie de justice qu’ils veulent être entendus.

    https://fr.statista.com

    Alors qu’à droite comme à gauche, les politiques se couchent et jouent la carte de l’apaisement et de l’union nationale dans la lutte contre le Covid-19, les soldats en blouse blanche, qui sont en première ligne et subissent de plein fouet  les conséquences tragiques de la grave pénurie de matériels de protection et de soins, ne l’entendent pas de cette oreille.

    Il y a bien eu défaillance de l’État, sous-estimation de la menace, légèreté et désinvolture criminelle des autorités, qui n’ont réellement réagi que le 12 mars, donc beaucoup trop tard, alors qu’elles connaissaient la gravité de la situation.

    https://www.lefigaro.fr/politique

    Macron, très agacé et touché dans son orgueil,  a beau railler "ceux qui avaient prévu la crise une fois qu’elle a eu lieu", il est bel et bien responsable du désastre annoncé, pour avoir nié le danger jusqu’au 12 mars, se contentant  jusque-là de nous rappeler les mesures de protection et d’hygiène individuelles, en clamant que 98 % des contaminés s’en sortent sans dommage.

    Pour un chef d’État qui se pose aujourd’hui en chef de guerre, un peu simpliste comme stratégie! Nous en sommes à 12 612 cas et 450 morts! Ce soir, nous aurons 100 victimes de plus.

    Mais il ne pourra pas s’exonérer éternellement de sa responsabilité. Après les médecins, ce sont les familles des victimes qui iront en justice. Trop de manquements ont tout aggravé.

    Ce sont donc 600 médecins qui portent plainte contre l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn et le Premier ministre Édouard Philippe. Motif?  Ils sont accusés de " mensonge d’État " dans la gestion de la crise sanitaire qui s’abat sur le pays. Les trois médecins fondateurs du collectif C 19, ont donc saisi la Cour de justice de la République.

    https://www.lefigaro.fr

    La colère vient d’abord de la pénurie de masques, promis depuis deux  mois et qui n’arrivent jamais. Le personnel médical est mené en bateau depuis le début.

    Le 10 mars, Olivier Véran mentait à l’antenne, en affirmant qu’il n’y avait aucune pénurie de masques!

    https://www.francetvinfo.fr

    Il y a 10 ans, les stocks stratégiques représentaient 1 milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2. En 2020, il ne restait que 117 millions de masques chirurgicaux et pas un seul masque FFP2. Où est passé le stock? Qui est responsable de ce scandale qui va entraîner des morts?

    Chaque personnel soignant doit  être doté de 5 masques par jour, qu’il faut changer régulièrement. Il en faut donc 5 millions par jour, uniquement pour les personnels de santé. Les usines françaises en fabriquent 6 millions par semaine.

    Malheureusement, non seulement les entreprises qui tournent à plein régime ne parviennent pas à satisfaire les besoins, mais des lots entiers de masques sont volés, au profit de réseaux mafieux. On attend les sanctions promises par Édouard Philippe…

    Et faute de pouvoir fournir les masques, le gouvernement a décrété qu’ils n’étaient en définitive pas utiles! Mais la France fournissait les clients étrangers!

    Médecins, policiers, chauffeurs de bus, caissières et autres personnels au contact des citoyens sont mis en danger par un pouvoir cynique, menteur, incompétent et irresponsable.

    Nicolas Dupont-Aignan résume l’ampleur du désastre. Les racailles crachent sur les policiers dépourvus de masque pour les faire reculer et ceux-ci n’ont pas le droit de réagir. Les LBD seraient plus utiles contre les hors-la-loi des cités que contre les Gilets jaunes!

    Ceux qui nous soignent sont mis en danger, ceux qui nous protègent sont mis en danger. Et que fait l’État? Il ment en affirmant que les masques sont inutiles!

    https://youtu.be/ko4y7F9LuX8

    "La colère des soignants était d’autant plus grande qu’ils ont découvert qu’une entreprise française produit des masques… mais pour le compte du ministère de la Santé britannique, qui a passé commande avant la France!", accuse encore l’avocat du collectif de praticiens.

    "Le détonateur de la plainte pénale déposée le 19 mars devant la Cour de justice de la République est l’interview d’Agnès Buzyn au journal Le Monde, parue le 17 mars dernier. " En substance, elle explique qu’elle savait tout et n’a rien fait".

    Pour l’avocat du collectif, "une enquête pénale est désormais indispensable pour connaître l’étendue de l’information que l’on a cachée aux Français et déterminer les responsabilités de chacun dans ce fiasco sanitaire. "

    Mais la question est de savoir ce que va devenir cette plainte. Elle peut être classée sans suite ou conduire à une enquête pénale.

    Alors que des milliers de citoyens vont  perdre la vie, y compris bon nombre de médecins et autres personnels de santé, la Commission des requêtes va-t-elle classer l’affaire et débouter les soldats en blouse blanche, qui font tout leur possible pour sauver des vies sans protection ni moyens suffisants? Ce serait le comble de l’ignominie, le summum de l’infamie.

    La plainte vise l’article 223-7 du Code pénal, selon lequel " quiconque s’abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ".

    Pour le collectif 19, il fallait agir dès le 30 janvier quand l’OMS a sonné le tocsin.

    Mais le 24 février, Agnès Buzyn déclarait que le virus avait peu de chances d’arriver en France. Le 25 février, Olivier Véran se réjouissait que plus aucun malade n’était traité en hôpital et le 7 mars, c’est Macron et Madame qui allaient au théâtre en toute inconscience, incitant les gens à sortir. Ce n’est que le 12 mars que l’exécutif a ouvert les yeux!

    Pour le collectif, il fallait aussitôt stocker des masques, des blouses, des lunettes, des gants. Il fallait acheter des tests en quantité massive pour procéder à des dépistages systématiques, comme l’ont fait les Sud-Coréens.

    On aurait pu détecter et isoler les porteurs sains mais contagieux, sachant qu’il y a un malade pour cinq porteurs sains.

    Il est clair qu’une enquête s’impose, après tant de mensonges et de décisions contradictoires. Refus d’interdire le match Turin-Lyon, refus de fermer les frontières, absence de contrôles aux aéroports, sans doute par manque de caméras thermiques et de thermomètres frontaux, car la France est totalement dépourvue de l’essentiel.

    Tous les budgets ont été massacrés pour financer les 120 à 130 milliards que coûte annuellement l’immigration de populations pauvres et sans diplômes pour la plupart, qui plombent nos comptes sociaux, avec une faible contribution au PIB.  C’est cela la vérité. Nous sommes ruinés par une politique immigrationniste démentielle.

    50 000 euros par an pour chacun des 50 000 mineurs isolés accueillis en 2019, mais pas de masques pour les personnels de santé! C’est cela la politique de Macron.

    Si les Français savaient la vérité, ils ne seraient pas 65 % à juger Macron convaincant dans son costume de chef de guerre!! Chaque Français dépense 3 à 4 fois plus pour l’immigration que pour la défense du pays! Chaque Gilet jaune donne 1 mois de salaire pour financer le coût de l’immigration.

    Un pays qui laisse crever ses SDF et loge les clandestins à l’hôtel ne peut pas s’en sortir. Il est destiné à rejoindre les pays du tiers-monde.

    Et quand on voit  le résultat du vivre-ensemble, où des policiers se font cracher dessus par les racailles de banlieue, en plein confinement, on mesure à leur juste valeur les bienfaits du mondialisme et du multiculturalisme.

    Macron nous mène au désastre absolu. À la fin de cette crise sanitaire sans précédent depuis l’épidémie de grippe espagnole de 1918, il s’agira de présenter la facture aux responsables et coupables du naufrage de la France.

    En quelques décennies, ils ont dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses, faisant de la deuxième puissance économique du monde en 1975, un pays totalement ruiné en 2020! C’est impardonnable.

    Jacques Guillemain

    https://ripostelaique.com

  • Le nouveau Mathusalem

    Un homme de 101 ans qui a survécu à la grippe espagnole et à la Seconde Guerre mondiale, survit également au coronavirus

    Après avoir été infecté par le nouveau coronavirus, un homme italien de 101 ans, qui a survécu à la grippe espagnole et à la seconde guerre mondiale, s’est rétabli et est sorti de l’hôpital. Sa famille l’a ramené chez lui hier.

    Mais qui est ce centenaire extraordinaire? Il a été surnommé "MonsieurP " et a été admis la semaine dernière à l’hôpital Infirmi de Rimini, en Italie, après avoir été testé positif au COVID-19. Il faut savoir que Monsieur P est né en 1919, alors que la pandémie de grippe espagnole de 1918 (qui a tué environ 600’000 italiens) battait son plein. Et, mercredi soir, soit 101 ans plus tard, Monsieur P sortait de l’hôpital après avoir guéri du COVID-19.

    La vice-maire de Rimini, Gloria Lisi, a fait une déclaration au journal local ReminiToday au sujet de cet homme. La déclaration se lit comme suit:

    "Monsieur P, de Rimini, est né en 1919, au milieu d’une autre pandémie mondiale tragique. Il a tout vu, faim, douleur, progrès, crise et résurrections. Une fois passé les 100 ans, le destin lui a lancé ce nouveau défi, invisible et terrible à la fois. La semaine dernière, Monsieur P a été hospitalisé à Rimini après avoir été testé positif au COVID-19. En quelques jours, il est entré dans "l’histoire" pour les médecins, les infirmières et le reste du personnel soignant.

    C’est le corps d’une personne âgée de plus d’un siècle qui représente un espoir pour l’avenir, tandis que les tristes chroniques de ces semaines racontent systématiquement et chaque jour comment ce virus mortel fait rage, en particulier chez les personnes âgées.

    Et pourtant, Monsieur P l’a fait. Sa famille l’a ramené à la maison hier soir, pour nous apprendre que même à 101 ans, l’avenir reste à écrire".

    Un véritable porteur d’espoir

    Selon la vice-maire, la guérison de cet homme est un vrai gage d’espoir pour un pays où plus de 9000 personnes ont déjà perdu la vie des suites du Covid-19. L’histoire de cet homme est vouée, selon elle, "à devenir une légende, car c’est dans les temps les plus sombres que certains récits deviennent de véritables symboles".

    Selon la carte interactive de l’Université Johns Hopkins, au moment de la rédaction de cet article, l’Italie est en première place quant au nombre de morts causés par la maladie COVID-19, qui s’élève actuellement à 9134 décès. Les chiffres officiels comprennent les morts dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite. La moyenne d’âge des personnes décédées, selon les dernières statistiques de l’Institut supérieur de la santé (ISS), est de 78 ans.