Blog - Page 61
-
La vérité, c'est cela!!!
-
La grippe cette année
-
La décroissance est un caprice d’enfant gâté occidental
C.Q.F.D.
Loin d’être l’ennemie de l’environnement, la croissance est un impératif pour mieux gérer nos ressources.
La France souffre de nombreux maux, vous en aurez normalement identifié certains qui minent notre pays. Pourtant beaucoup de nos problèmes et du ressenti terrible qui s’instillent dans la population ne seraient pas aussi violents si nous arrivions à afficher de façon régulière une croissance proche de 3 % comme cela est le cas aux États-Unis.
Et pourtant en France, ce constat n’est même pas partagé par l’ensemble de la population. En effet nous entendons régulièrement les collapsologues et autres escrolos de tous bords nous prévenir: comment pourrions-nous continuer à croître éternellement alors que notre planète a des ressources finies?
Il faudrait donc avoir recours à une " décroissance choisie " pour revenir à un niveau de vie souhaitable. Je vous laisserai trouver par vous-mêmes un pays qui a connu une récession (autre mot malheureusement moins élégant pour décrire la décroissance) et pour lequel la situation sociale s’est améliorée. Demandez aux Grecs et aux Vénézueliens s’ils ont apprécié le fait de voir leur PIB décroître.
La décroissance, un problème de riche
La décroissance est un caprice d’enfant gâté occidental. Il y aurait pour ses partisans suffisamment de richesses à répartir au niveau mondial pour se permettre de décroître. Sauf que la plupart des personnes qui suggèrent cette théorie oublient qu’ils font partie des 5 % (voire du 1 %) les plus riches au niveau mondial et donc qu’une décroissance mondiale impliquerait une diminution drastique de leur niveau de vie.
Lorsque vous regardez le niveau de développement moyen que cela impliquerait, je ne suis pas sûr que cela corresponde au pays baigné de fruits et d’eau fraîche qu’ils nous vendent. Je reviens de deux semaines dans le sud de l’Inde et je peux vous garantir que ce pays a impérativement besoin de croissance, notamment pour améliorer la gestion de ses déchets et ou développer ses infrastructures de transport. À titre personnel je ne me verrais pas vivre avec un niveau de développement proche de celui de la classe moyenne indienne (lui-même très éloigné du niveau de vie moyen français).
Je ne souhaite donc qu’une chose: permettre à ces personnes d’améliorer grandement leur niveau de vie. S’il faut "renoncer à son niveau de vie d’aujourd’hui pour garantir celui de ses enfants de mai " et que cela implique de saborder ses conditions de vie aujourd’hui, très peu pour moi.
Le masochisme a ses limites surtout lorsque étude sérieuse n’a prouvé les bienfaits de la décroissance et que globalement les pays qui affichent de forts niveaux de développement sont aussi ceux qui présentent les conditions de vie les plus favorables à leurs populations.
Lorsqu’on manque de ressources financières pour traiter ses déchets et qu’on les brûle au bord de la route pour s’en débarrasser, qu’on roule avec des véhicules d’un autre temps qui polluent trois fois plus qu’une nouvelle voiture, qu’on fait tourner des centrales au charbon au lieu d’investir dans des centrales nucléaires… on détruit l’environnement.
La croissance est un impératif
Loin d’être l’ennemie de l’environnement, la croissance est un impératif pour mieux gérer nos ressources. Elle est également un impératif si nous souhaitons continuer à organiser certaines redistributions. Par exemple dans le cas des retraites: sans une croissance massive (>3 %) ou une réforme radicale, nous afficherons en permanence un déficit public pour payer des retraités toujours plus nombreux face à des actifs qui le sont toujours moins.
Pour qu’il y ait quelque chose à redistribuer comme le présentait si bien Georges Pompidou dans Le Nœud Gordien, il faut déjà produire ces richesses. Il faut donc nous focaliser sur les politiques qui libèrent cette création de richesse. Or notre pays est engoncé dans un carcan qui l’en empêche.
Entre un principe de précaution inscrit dans la constitution, des corporations surpuissantes, des réglementations dans tous les sens et des syndicats réactionnaires, rien n’est fait pour permettre à notre pays de décoller. Les mesures du gouvernement d’ici la fin du quinquennat devront donc être orientées pour permettre cette libération de la croissance.
Elle seule nous assurera de pouvoir faire face à nos prélèvements obligatoires délirants dans un premier temps, avant de graduellement les réduire. Lors de son passage en tant que ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait laissé entrevoir des réformes qui allaient dans ce sens. En tant que président, son action est décevante. Il lui appartient de changer le cap pour sortir notre pays de l’ornière.
Eddie Willers
Eddie Willers est né 1993. Il est analyste dans un fonds d’investissement et engagé dans le scoutisme. Il souhaite tordre le cou à quelques idées reçues souvent assénées comme des vérités par nos journalistes et nos hommes politiques.
-
Moi-même, si je gagne au loto…
je me casse dès que j'ai un passeport
La France qui s’expatrie
La plupart des expatriés ne reviennent pas! Et quand ils reviennent, c’est pour trouver un véritable ENFER bureaucratique.
Par Frédéric Duval. Contrepoints.org
Si vous me lisez régulièrement, vous savez peut-être que j’ai vécu plusieurs années à Prague.
Durant mon séjour, je fus surpris du nombre impressionnant de Français habitant dans la ville aux mille clochers.
Lorsque je sortais pour partager une pivo avec mes amis Tchèques, je me retournais régulièrement au doux son de ma langue maternelle. N’y tenant plus j’ai fini par en interpeller un: que faites-vous dans ce quartier, loin des touristes?
Qui sont ces candidats à l’exil?
La plupart sont des jeunes en début de carrière. Ils ont fait des études et ne trouvent pas d’opportunités intéressantes en France. Beaucoup veulent changer d’air.
Ils parlent parfois une ou plusieurs langues étrangères et trouvent très facilement du travail dans cette ville en plein boom.
Contrairement à la France, la République Tchèque peut se vanter d’avoir le quasi plein emploi: moins de 3 % de chômage alors que la France se rapproche des 10 %.
D’ailleurs, à Prague, on ne se prive pas pour changer de poste régulièrement tant l’offre est forte sur le marché du travail. Et on en profite forcément pour négocier avec l’employeur un salaire revu à la hausse.
Quelle différence avec la France!
Alors oui, les salaires sont plus bas qu’en France… Mais dans un pays où tu paies un euro ta bière et moins de 800 euros un deux pièces en plein centre d’une des plus belles villes du monde, tu ne te plains pas!
Où vont-ils?
Sans étonnement, les Français vont là où l’économie tourne, et où il reste des opportunités à saisir! La Suisse est en tête du classement, suivie des États-Unis et du Royaume-Uni:
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’exiler parce qu’ils crèvent d’envie de bosser!
Les destinations "à la mode" sont des pays à l’économie performante. On ne se rend pas en Angleterre pour le beau temps et la gastronomie. Pour preuve, l’Italie et l’Espagne perdent de leur attrait.
Combien sont-ils à prendre la poudre d’escampette?
Un peu moins de deux millions d’inscrits dans les consulats… mais l’INSEE pense qu’un expatrié sur deux ne s’enregistre pas.
On est sans doute proche des 4 à 5 millions. Cela fait environ 5 % de la population française… soit une personne sur 20. Des chiffres effrayants… et qui ne cessent de progresser. Mais pourquoi partent-ils en masse?
La France tu l’aimes… et tu la quittes
Ces jeunes que l’on appelle souvent "expats" sont souvent partis pour des raisons purement économiques, loin du cliché de l’exilé fiscal qu’on entend en permanence dans les médias.
Les politiques nous disent que c’est un bon signe: " Les jeunes vont faire leurs armes à l’étranger pour revenir avec de nouvelles connaissances qui feront la grandeur de la France de demain! "
La vérité est que la plupart ne reviennent pas! Et quand ils reviennent, c’est pour trouver un véritable ENFER bureaucratique.
Certains qui envisageaient de rentrer ont même renoncé tant c’est un parcours du combattant.
Ne serait-ce que pour acquérir un logement, il vous faut:
Un avis d’imposition français,
Une fiche de salaire française,
Un contrat de travail, Etc…
Comment voulez-vous avoir tout cela lorsque vous revenez de plusieurs années à l’étranger? Dans un marché immobilier complètement fermé, même si vous avez un bon capital, la plupart des agences immobilières refusent simplement d’étudier votre dossier!
Et là je ne parle que du logement… Je vous épargne les démarches administratives (type maison des fous) de l’État français.
C’est tragiquement simple: Marianne chasse ses propres enfants
Quand je compare à Prague où il suffit de payer en cash deux loyers au moment de la signature du contrat, le contraste est saisissant. Le seul papier administratif nécessaire? Une copie de ma carte d’identité. Et c’est tout!
Pour l’emploi, c’est encore plus impressionnant: deux entretiens et on signe un CDI directement.
C’est là qu’on réalise que notre pays n’est plus une destination pour travailler!
Du coup il ne faut pas s’étonner qu’ils aillent voir si l’herbe n’est pas plus verte chez nos voisins…
Prendre son destin en main
Après discussion avec ces jeunes échappés, je suis resté dépité… et admiratif. Ils ont pris une décision difficile. Ils se sont levés et ont quitté leur cocon, leur confort, et accepté de prendre un risque. J’ai ressenti chez eux cette envie de réussir, cette hargne de celui qui veut faire sa place dans le monde.
Ils pourraient être en France, au chômage, passer leurs journées devant des jeux vidéo et des séries Netflix et n’avoir comme exigence que des visites régulières à Pôle Emploi; une situation précaire certes, mais sans risque.
Quand on est jeune, sans enfant et sans responsabilité financière, il est possible de vivre avec un tout petit revenu. Vous vous faites un plat de spaghettis et vous passez vos journées à regarder des séries ou à jouer à des jeux. Au XXIe siècle, il est difficile de s’ennuyer devant la pléthore d’offres de divertissement bon marché.
Mais ces jeunes expats ont compris qu’on ne doit pas gaspiller sa vie.
Suivant les conseils de Macron 1er, ils se sont levés et ont traversé… la frontière.
Plus sérieusement ils ont compris qu’il n’y a rien à attendre dans notre pays, et qu’il vaut mieux aller chercher meilleure fortune ailleurs.
-
Une courge au ministère!
En Italien, Schiappa signifie "la courge", mais aussi "tarée", "cancre" ou encore "recalée"
L’autre jour, sur nos chaînes de désinformation massive, passait en boucle, pour meubler un temps-morts, un plan de la brillante équipe de bras cassés qui nous servent de ministres, se rendant, en groupe à un "conseil des sinistres".
Ils marchaient (REM oblige!) à vive allure, tous sourires dehors, tentant pathétiquement de donner une image dynamique, enjouée et compétente d’un "gouvernement" confiant, "en marche" vers un avenir radieux.
Caramel, dont le sens du confort n’est plus à démontrer, installé à mes côtés sur le canapé, me fit remarquer en rigolant:
"Les nuisibles tentent de donner le change, en réalité ils serrent les fesses en se demandant à quel moment leur siège va auto-déclencher son mécanisme d’éjection ! Regarde "La Courge", elle en remet une couche ! "
J’interrogeais, "La Courge", qui est-ce?".
"Devine" sourit-il en découvrant sa dentition.
"Bon, pas la "Moche Loubet" vieux tableau à la permanente de jeunette, pas la "Buzin vous reprendrez bien un vaccin", ça ne leur ressemble pas….Serait-ce l’indicible Schiappa, la douce Marlène?".
"T’as Toubon patron, Courge est une des traductions de l’italien Schiappa“.
Les autres sont péjoratifs, au choix: recalé, taré, lavette ou novice ! Le gosse de l’Elysée ne doit pas parler italien…Il est vrai que Salvini n’est pas son copain, mais engager dans son équipe une courge, une tarée, une recalée une lavette ou une novice, ça n’était pas une riche idée".
Je m’étais levé pour ouvrir la porte fenêtre du balcon à un Félix gelé dont les moustaches s’ornaient de fils de givre du plus bel effet.
A peine entré il ne tarda guère à se mêler à la conversation…
"Ah vous parliez de la "diplômée de communication" (son seul diplôme, délivré par qui, où, de quel niveau?), grand auteur pornographique devant l’Eternel dont elle nie l’existence. Elle a légué à la postérité éperdue d’admiration un livre d’exception intitulé "Osez l’amour des rondes" qualifié par elle d’ouvrage de vulgarisation des pratiques sexuelles.
Même les féministes, pourtant de gauche et peu regardantes en matière de talent, l’ont qualifié de: "vulgaire, insultant et grossophobe" c’est dire !!!
Ses autres ouvrages- La Courge est prolifique- au demeurant restés confidentiels malgré les moyens employés pour leur promotion, traitent de la sexualité qui semble, pour le cucurbitacé, être sa préoccupation majeure, et son moyen d’expression préféré. Certaines mauvaises langue, faisant allusion à sa voix désagréablement nasillarde l’ont même surnommée " la voix du vagin" en référence à cet immense ouvrage du théâtre féministe: "les monologues du vagin"….
Caramel hoquetait de rire,
"Ta culture féministe à caractère porno est sans faille, félidé de mon cœur, chat c’est sûr"
Ne voulant pas perdre la main, je rappelais que le premier sommet de la carrière de ce phare du féminisme dans un océan Macronien fut de devenir en 2016 "conseillère communautaire déléguée à l’attractivité économique du territoire et l’innovation technologique". (Sic !) J’ajoutais:
"J’offre une friandise au premier qui serait capable de m’expliquer à quoi sert ce bidule dont l’appellation relève du plus pur langage technocratique énarchique, et qui doit encore "coûter un pognon de dingue" au contribuable…".
Un silence s’installa à l’issue duquel Caramel glissa :
"Je donne ma langue au chat, dis nous"
Félix se gaussa: "Chat c’est pas prudent" !
Et je souris :
"Je n’en sais strictement rien ! Il faudrait diligenter une enquête parlementaire pour se pencher sur la question ….
En 2017 La Courge révéla son flair en ralliant l’écurie " Macron la bonne soupe ".
Le golem de la Finance dût être ébloui par sa distinction, son charisme et son don de communicante puisqu’il la bombarda "secrétaire d’Etat chargée de l’égalité femme homme". Il ne vous échappera pas l’urgence absolue, en période d’économie budgétaire, de promouvoir à grand frais un ministère dont l’utilité relève de la fiction… "
Félix avait dans le regard une nostalgie de friandise, il ajouta :
"Elle ne sert à rien, mais il faut qu’elle se mêle de tout !".
Pro islam, Ayatollah de la guerre “anti gilets jaunes“, elle les poursuit d’anathèmes et de fatwas, la dernière en date étant d’exiger la révélation des noms des vilains donateurs de la cagnotte pour le courageux boxeur gitan….Mais " oublie " de réclamer la liste de ceux en faveur des gentils policiers, anges de douceur avec les manifestants ! "
Caramel ne voulut pas être en reste:
"Ce n’est pas le premier "fait d’arme" de La Courge“.
Parmi ceux-ci on relèvera :
Condamnation de l’interdiction de la burqa, opposition à la retransmission de la Messe sur la TV du service public, incitation écrite et méthodologie pour obtenir frauduleusement des arrêts de maladie….Mais cette amoureuse de la France des banlieues prend bien soin de scolariser sa progéniture dans un établissement privé. Il ne faut quand même pas mélanger les torchons et les serviettes!".
Félix crut bon d‘ajouter:
"Ceci dit, elle est parfaitement à sa place dans le comité central du Gang des Costards Bleus les Griveaux, Darmalin, Philippe, "Mocheloubet", font assaut de déclarations belliqueuses à l’encontre de ces gueux de gilets jaunes tellement franchouillards !
Leur "Parrain" leur aurait-il demandé d’attiser le feu jusqu’à ce que la haine s’installe vraiment et que l’explosion ne vienne justifier la répression la plus féroce…
Calcul dangereux, irréfléchi, immature (encore!) d’un gamin sans empathie, sans amour de la France et sans expérience de sa nature…
Le type suicidaire qui ouvre les vannes du barrage en restant debout bras en croix dans le lit de la rivière, s’en sort rarement autrement que noyé par le flot! ".
Qui s’en plaint?
"Toute cette eau, quelle horreur!" s’exclama Félix.
Patrice Cirier, avocat
----------------------------------------------------------------------
La Schiappa ……
La Schiappa et les cagnottes….
La Schiappa qui veut des noms….
La Schiappa qui…. accuse Salvini de financer les casseurs….
Elle a toujours fait ça, depuis qu’on la connaît.
Le site parodique "gorafi" s’en charge très bien :
"La secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes a invité tous les Français à livrer les noms de ceux qui ont critiqué le président de la République lors du réveillon de la Saint-Sylvestre.
Marlène Schiappa ne veut pas que les critiques à l’encontre du président lors de la soirée du Nouvel An restent impunies. "L’alcool n’excuse pas tout, il y a des limites à ne pas franchir!" s’est indignée la secrétaire d’Etat sur France Info avant d’ajouter: "donner un avis négatif sur le président de la République, c’est un acte délictueux, de violence gratuite". Un numéro vert sera donc mis en place dès lundi prochain pour que chaque Français puisse dénoncer les opposants d’Emmanuel Macron.
Marlène Schiappa s’est également déclarée favorable à la suspension du jour de l’An, qu’elle a qualifié "d’illégal", "dans la mesure où il est complice des factieux qui cherchent à nuire au chef de l’Etat". Puis de conclure sur ce sujet: "Car qui finance le jour de l’An, des puissances étrangères?
La Saint-Sylvestre, ça ne vous évoque rien? Le même nom que Sylvestre 1er d’Antioche, ptriarche orthodoxe, comme par hasard, de tout l’Orient?".
La secrétaire d’Etat a terminé son intervention en promettant d’identifier les personnes qui n’ont voté pour le président ni au premier ni au deuxième tour. Ces dernières pourraient se voir proposer un mystérieux stage à Alep".
La situation en France est telle maintenant que, finalement, ce sont les sites parodiques qui la décrivent le mieux.
N'oubliez pas ce conseil culinaire: la soupe de courge, c'est trop bon!
-
Rires: Overdose de French Tech à Las Vegas
D’une taille disproportionnée, la délégation française envoyée cette année au CES brouille le message que l’Hexagone souhaite envoyer à la communauté tech mondiale.
Cette année au CES, l’Eureka Park a pris des airs de basse-cour. Impossible dans ce bâtiment du CES où sont regroupées les start-up de manquer le coq rose de la French Tech, placé au-dessus du stand de chaque entreprise tricolore, et qui a monopolisé plusieurs allées entières. Au point que " la France est la risée du CES ", nous a confié un entrepreneur français croisé sur le salon. Difficile de lui donner tort. Car passée la démonstration de force, on déchante rapidement face aux nombreuses start-up dont on peut franchement douter de la pérennité, et qui présentent des gadgets qui auraient davantage leur place au concours Lépine, car souvent éloignés de produits pensés pour des besoins et un marché. Par charité, nous tairons leurs noms, de toute manière trop nombreux pour être tous cités.
(…) Alors, comment la France fait-elle pour envoyer davantage de start-up qu’un pays qui en compte bien plus qu’elle ? Elle subventionne et ratisse large. Car en plus des 26 start-up sélectionnées par Business France, les régions françaises ont invité à leurs frais 160 autres entreprises, elles-aussi rangées sous la bannière French Tech. Avec, au vu de certains choix, peu de regard pour la qualité, mais plutôt une volonté de dépenser tout leur budget pour soutenir des acteurs de leur territoire, quels qu’ils soient. En ajoutant d’autre organismes financés par des capitaux publics, près de 75% des start-up françaises présentes cette année au CES le sont grâce à des fonds publics. Pour compléter le tableau, n’oublions pas le secteur privé et ses grands groupes. Certains d’entre eux, à défaut d’avoir des innovations à proposer eux-mêmes, s’entourent de start-up (avec lesquelles ils ne travaillent parfois même pas), afin de s’offrir un verni "tech".
Dommage pour les véritables pépites françaises de la délégation qui, diluées par la médiocrité de certains de leurs pairs, perdent en visibilité auprès de clients et investisseurs potentiels. A vouloir voir trop grand, la France brouille le message qu’elle souhaite adresser à l’écosystème tech mondial. Pas sûr que le visiteur étranger de passage sur les travées françaises en ressorte avec un souvenir impérissable.
www.journaldunet.com