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Blog - Page 75

  • Les escrocs pullulent,

    … les autorités administratives laissent faire!

    Aussi, pour les pouvoirs publics -qui sont parfaitement au courant (depuis les années 70) du système organisé d'escroquerie généralisée par ces marabouts laissent faire?

    Voilà comment cela se passe: le “cabinet“ est en place de façon définitive, grâce à la complicité du propriétaire qui est parfaitement au courant puisque l'escroquerie est en place durant de nombreuses années:

    Un personnage africain s'installe dans l'appartement; il passe une annonce, toujours la même et sous le même nom; le personnage reste en place tant qu'il n'a pas grugé quelqu'un d'une très forte somme. Puis, il disparaît sans laisser de trace.

    Un autre personnage vient s'installer dans l'appartement; prends le nom et fait de la pub, la même, dans les mêmes journaux. Il attend une bonne poire; l'escroque et s'en va; un autre prends la place.

    Ils jouent sur le fait que les “blancs“ ne savent pas distinguer un noir d'un autre. Simple comme bonjour. Et il y aura toujours un con… de Français pour se faire avoir… plus de 40 ans que ça dure… le truc est imparable: si on arrête le personnage en place, l'escroqué ne peut pas l'identifier comme il faut, l'autre est libéré… j'ai même ouï-dire qu'il y avait des accords entre des gouvernements de pays en question et le gouvernement français pour qu'on n'emmerde pas trop ces escrocs… quand j'ai appris cela, j'avais une preuve, le nom d'un député qui avait raconté cela dans un article, à la suite d'une série d'escroqueries de ce genre… me souviens plus du nom du député… mais, je vous assure que je l'ai lu. Vraiment!

     

    Marabouts médiums, astrologues et autres voyants capables de tout contre rémunération... Au regard des annonces qu'ils sèment dans les boîtes aux lettres, ils semblent être légion dans l'Orléanais. Les policiers constatent cette prolifération de publicités. Le diocèse d'Orléans réaffirme ses différences.

    Les boîtes aux lettres orléanaises regorgent de leurs petites annonces. Vous avez sûrement trouvé celles de M. Madi. Grâce à lui, "si votre femme ou votre mari est parti(e), il (elle) reviendra et courra derrière vous comme le chien derrière son maître".

    Encore plus "balèze", il y a le professeur Madou (qui promet de résoudre tous les problèmes) ou Diaby "aux dons surnaturels" et aux 25 ans d'expérience. Il y a aussi M. Keilaty, à Montargis, ou M. Lamine qui prend même les "cas désespérés" tout en proposant une "facilité de paiement".

    Pas convaincu ? Il vous reste professeur Souaré, l'astrologue international, M. Gassam qui "rend invulnérable toute personne désireuse de l'être", maître Simakan (il parle espagnol !) ou, en dernier recours, le professeur Ibrahim qui réussit "là où les autres ont échoué". La liste est loin d'être exhausive!

    Avis de grosse compétition sur le marché du marabout et du guérisseur aux pouvoirs héréditaires ; marché qui paraît empièter sur les plates-bandes du catholicisme.

    Ce prêtre du diocèse d'Orléans confirme qu'un "certain nombre" de croyants consultent "ces gens" et que "certaines de ces personnes, chez les guérisseurs", renvoient même parfois vers l'Église en disant : "Ça me dépasse".

    "Le prêtre catholique reçoit une mission,

     il est accompagné par une équipe,

     il se forme et c'est gratuit !"

    Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans

    Dans cet univers, évoluent aussi "des francs-tireurs". Dans un territoire voisin

     du Loiret, un prêtre exorciste aurait officié pendant cinquante ans sans mission officielle de sa hiérarchie...

    Alors que "le prêtre exorciste catholique reçoit une mission, il est accompagné par une équipe, il se forme et c'est gratuit", insiste Jean-Pierre Evelin, directeur de la communication pour le diocèse d'Orléans. Voilà la "différence" avec ces exorcistes freelance, ces marabouts et autres voyants aux promesses mirifiques.

    "Si tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros"

    La situation est parfois plus tendue... Un autre prêtre du diocèse se souvient d'un jour où il s'est mis en colère. Une paroissienne était entrée en contact avec un marabout et, afin d'évaluer ses honoraires, ce dernier lui aurait dit : "Tu as 54 ans... alors c'est 5.400 euros". Était-ce un début d'escroquerie?

    L'automne dernier, deux retraités orléanais de 69 et 74 ans ont eu moins de chance. Ils avaient un différend avec un garagiste. Et le couple a pu compter sur ce marabout d'une quarantaine d'années pour les aider à se délester de 15.000 euros, sans l'ombre d'un résultat probant. L'affaire est allée jusqu'en correctionnelle...

     Les victimes ne présentaient apparemment pas de vulnérabilité particulière. Elles étaient juste un peu en détresse et sont tombés sur l'escroc qui avait démarché jusqu'à Blois (Loir-et-Cher).

    Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte.

    Cet hiver, les policiers orléanais ne répertoriaient pas d'autres plaintes pour escroquerie en lien avec la voyance  "Ce type d’affaire est rarement signalé car les personnes qui adhèrent à ce système ne déposent pas plainte. Il y a une forte acceptation morale", regrette la police nationale d’Orléans.

     

    Les forces de l'ordre ne sont pas dupes : "Il y a plein d'annonces qui prospèrent,

    il est essentiel de sensibiliser les citoyens sur ce démarchage. S'il y avait des plaintes, il pourrait y avoir des réponses pénales."

    En octobre 2012, justement à la suite d'une plainte et d'un jugement devant le tribunal correctionnel d'Orléans, trois ans de prison, dont un ferme, ont été prononcés à l'encontre d'un faux voyant... mais vrai escroc. L'accusé a été contraint de rembourser la victime dans son intégralité.

    https://www.larep.fr/orleans/insolite/religion-spiritualite/2018/04/28/quelles-differences-y-a-t-il-entre-un-pretre-exorciste-catholique-et-un-marabout_12812320.html

  • A votre avis, escroquerie pure et dure?

    sous couvert d'aide et solidarité….

    Comme j'avais raconté sur le site une expérience de “voyance“ en forme d'IME sur un site et que le médecin (voir plus bas) m'avait répondu en m'indiquant que oui, ma vision pouvait relever d'une EMI*, je viens de recevoir cet incroyable e-mail (le 1er du genre) et là, j'ai toutes les peines du monde à ne pas me mettre en colère!

    *Il est donc possible d'avoir une EMI alors que l'on est EVEILLE-E!

    Finalement, c'est bien ce que j'ai toujours pensé: un jour ou l'autre, les intentions les meilleures deviennent de la pure escroquerie! Honte à ce médecin: tout ceci commence à prendre l'odeur nauséabonde de prémisses d'une secte.

     

    Bonjour à toutes et à tous,
    Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui ont d'ores et déjà soutenu de leurs dons la rencontre "Expériences de Mort Imminente" que notre association organise en juin 2018.
    A ce jour, 34 personnes ont contribué pour un total de 1442 €, avec des dons allant de 5 à 100 €. La moyenne des dons est de 42 €.
    Cette somme nous permettra déjà de défrayer totalement les personnes qui ont les plus faibles revenus.
    Le reliquat sera réparti entre tous les autres participants et permettra de réduire en partie le coût de leur hébergement.
    Cependant, conformément à notre éthique, nous aimerions que cette rencontre soit totalement gratuite pour tous les participants, et nous n'avons pour l'instant recueilli que la moitié de la somme qui serait nécessaire.
    Pour cela, il faudrait que nous réunissions au moins 3000 €, et il ne reste que 9 jours avant la fin de cette campagne de financement participatif, qui se terminera le 29 avril.
    Il est encore temps de contribuer, et si ce n'est déjà fait, vous pouvez vous rendre à l'adresse suivante : https://www.zeste
    Vous pourrez y découvrir tous les détails concernant cette rencontre, qui permettra à 30 personnes de sortir d'un isolement qui, pour beaucoup, dure depuis des dizaines d'années.
    Si vous désirez nous soutenir, il vous suffira de cliquer sur l'encadré "Faites un Zeste" puis de choisir le montant de votre contribution et si vous le désirez, votre contrepartie.
    Au nom de toute l'équipe de bénévoles de IANDS-France, et surtout de toutes les personnes que vous allez aider de votre générosité, je vous adresse par avance mes plus chaleureux remerciements!
    Très cordialement
    Dr Jean-Pierre JOURDAN
    Président, directeur de la recherche médicale IANDS-France
    iands-france.org  
    deadlinelelivre.fr

  • Mai 68 et moi

    J'allais avoir 18 ans au mois d'août. Comme beaucoup d'enfants d'ouvriers, on m'avait envoyée à l'usine (à confection) pour ramener une seconde paye, bienvenue dans une famille sans père.

    Je me levais à 6h30 le matin pour aller à l'usine située à plus de 3 km; il a fallu que j'attende d'avoir 16 ans pour avoir une mobylette; sinon, je partais à vélo. Qu'il vente, grêle ou gèle, fallait aller à la pointeuse.

    A 14 ans, toujours à l'usine et payée à l'heure, je devais travailler 44 heures par semaine, donc le samedi matin. Nous, les mineurs, ont était payés des clopinettes, 0,54 centimes de francs de l'heure. C'était normal de sous-payer les gosses. On devait attendre d'avoir 21 ans pour toucher un salaire entier. Moyennant quoi, au moment de la retraite, si tu n'as pas un contrat d'apprenti à monter à ces ponctionnaires de la nation, ta retraite, de l4 ans 18 ans, elle ne vaut pas un clou. Ce n'est qu'avec les accords de Grenelle qu'on a cessé de nous sous payer. J'ai commencé à toucher le smig (non pas le smic) entier après 68.

    Un quart d'heure de retard et c'était une demi-heure impayée. Plus d'un quart d'heure, on retirait une heure sur la paye, qui était hebdomadaire, en espèces, dans une enveloppe. En ce temps là, les femmes ne pouvait pas ouvrir un compte-bancaire: il fallait l'autorisation du mari. Pour ma mère qui était veuve, ce fut difficile de l'ouvrir. Après, elle faisait trop de chèques, dépassait son écot et bien sûr, elle a eu des problèmes… On pouvait rien lui expliquer… elle était un peu “juste“.

    Moi-même, à vingt ans, maman-célibataire, j'ai eût, heureusement la chance que mon patron d'imprimerie venait d'entrer dans la banque et, quand il a constaté que le guichetier refusait absolument de m'ouvrir un compte, il est intervenu. Ouf! c'était la banque de son entreprise. Mais, les filles, on a été surveillée comme le lait sur le feu.

    Découvert bancaire, tu rêve! les découverts en ce temps-là, c'était cher, plus que très cher!!! Pourtant, depuis peu, 1966 je crois, nous les femmes, pouvions ouvrir un compte bancaire seule, sans l'autorisation du mari, incroyable par vrai? c'est pourtant pas si vieux… quelques crétins derrière leur guichet refusèrent longtemps.

    A la télévision, une seule chaîne, en noir et blanc, on a vu des trucs pas croyables: des jeunes qui tapaient à coups de bâtons et de pavés les policiers! Ils essayèrent d'entraîner les jeunes ouvriers avec eux… d'un côté, les étudiants barbus, chevelus et fumant la marie-jeanne en veux-en voilà, et les ouvriers qui disaient: “on ne comprend pas ce que vous voulez“… eux, ils étaient à l'usine et content d'avoir un travail et de faire quelque chose de leur dix doigts et cette impression de faire avancer la France…. Un boulot, un appart' et le ou la fiancée, c'était ce qu'on voulait.  Moi non plus, je ne comprenais pas ce qu'ils voulaient ces chicos.

    Sous les pavés la plage? Ah? Ben à Toulouse, il y avait énormément de rue entièrement pavées comme du temps des Romains. Moi, quand j'y passais dessus en vélo, je n'ai jamais vu la plage… que des emmerdements de chaînes qui déraillent, de pneus qui crèvent et surtout, mal au fesses à force de sauter sur la selle. Bon, vous avez compris, la vie des ouvriers et des étudiants, ça pouvait pas être même combat; on ne perdait pas notre temps à user nos jeans sur les bancs des facs en voulant refaire le monde. Le monde, c'est du sang, de la sueur et des larmes. Une fois que tu as compris cela, t'est le Roi du monde.

    Tu le prends comme tu veux, mais, t'est rentier aujourd'hui? tu voyage sans fin en te demandant seulement s'il va faire beau? tu as la santé éternelle? Ben si t'est pas descendant des princes du pétrole, mon pauvre, vaux mieux te lever pour ramener ta paye… et puis, si tu réfléchi, jeans ou costume trois pièces: même combat. C'est la naissance, le mariage, les enfants, la vieillesse et la mort. Tu le tourne comme tu veux, c'est la vie! J'avais envie de leur dire ça… mais, ils étaient trop sûr d'eux pour m'écouter une seconde. Trop sûrs que le monde leur appartenait et qu'ils allaient le changer de force. Ceux, qui ont mon âge aujourd'hui et qui lançaient des pavés, ont-ils obtenu la vie éternelle? et leur pognon -qu'ils ont plus que moi parce qu'ils ont fait des études- ils feront comme les autres, ils ne l'emporteront pas dans l'autre monde. Alors?

    Dans les voitures, plus d'essence. Nous, on était en mobylette: obligées de pédaler durant toute la longueur! Puis, petit à petit, pas de courrier, pas d'électricité, pas de bus, rien dans les épiceries: pas de légumes, pas de lait, pas de farine ni de sucre, RIEN. Tout était fermé. Fallait marcher loin pour trouver un peu de victuailles.

    Mon frère, de 11 mois plus vieux, était lycéen dans un lycée à Saint-Hilaire du Harcourt (la Manche) pour des études spéciales; un seul lycée de ce type en France. Comme tout le monde était en grève et qu'ils n'avaient plus les moyens d'assurer des repas, la direction leur a dit: rentrez chez vous!

    Heu… oui. Comment? pas de bus, pas de train!!! Mon frère est parti en stop… il n'avait pas trop les cheveux longs et était propre sur lui mais, bon en ce temps-là, les gens se méfièrent des auto-stoppeurs à la nuque longue. Alors, il lui a fallu presque trois jours pour revenir à Toulouse (nous habition Rue de la Pépinière, début quartier de la Roseraie). Ma mère s'inquiétait car elle avait essayé de téléphoner au lycée, mais, rien à faire, pas de téléphone.

    Elle courait partout pour demander aux voisins comment faire. Quelqu'un lui a dit: allez à la gendarmerie, eux, vont vous renseigner… Elle a du supplier et pleurer devant un voisin (à qui il restait quelques gouttes d'essence dans la voiture) pour qu'il amène à la gendarmerie; il fallait aller à l'époque à Saint Jean de L'Union (depuis ces deux villages se sont séparés. Il y a Saint Jean et L'Union). Les gendarmes, comme d'habitude, on été serviables: ils sont au service du public. Malgré tout, ma mère et moi avons attendu plus de trois heures trente que la demande parte en Normande et revienne. C'est comme cela que nous avons su pour le frère aîné. Restait plus qu'à attendre qu'il revienne; on le guettait tous les jours. C'était durant la période du blocage de l'usine où on bossait, ma mère et moi.

    A l'usine, donc, 110 filles, communistes voulaient nous empêcher de bosser. Ma mère, au nom de son père, cheminot et cégétiste voulait les suivre. Je lui ai dit qu'on ne s'en sortait pas à deux payes (minables) et que comme on était payées à l'heure, on allait avoir des dettes et de graves problèmes avec les huissiers, la police, etc… On venait de quitter une cité HLM très dangereuse et on habitait un appartement dans une villa: le loyer avait quintuplé!

    Il me fallait “en rajouter“ pour la faire changer d'avis, je pense y être parvenue… le portemonnaie c'est sacré! On forçait un peu pour entrer dans l'usine mais, l'avant-dernière semaine de mai, les 110 fadasses voulaient qu'on soit toutes en grève. Une fille a dit: “faut voter!". Moi, je n'avais pas l'âge... Alors, les grévistes ont été obligées de nous laisser voter. Comme l'usine comptait 450 ouvrières, il y avait tout le matériel qui permettait de voter pour les délégués syndicaux. Alors, on a voté, à bulletin secret: moi, je dis que le vote à bulletin secret devrait être obligatoire dans chaque décision et pas cette guignolerie qu'on voit partout de votes à main levée. Ceux qui ne veulent pas se soumettre aux saints diktats, sont obligés de suivre les autres pour ne pas se faire massacrer ou crever les pneus ou rayer la voiture. Honte aux cons!

     

    Donc, suite à ce vote, on a su qu'il y avait 110 fadasses pour la grève… pas beaucoup sur les plus de 450, vous le concèderez sans peine. Ouf, on allait reprendre le travail et ne pas perdre des heures sur la paye; on se regardait entre-nous, les “bonnes travailleuses“, on était rassurées. On est parties tranquilles car, tout cela avait durée une journée entière on avait tout de même perdu une journée de paye, chacune; ma mère m'a juré qu'elle avait voté pour le travail. Je n'en suis pas très sûre.

    Les 110 abruties ne l'entendirent pas de cette oreille: elles se sont mises en groupe compact, en travers le portail et l'on bloqué. On n'a pas pu pénétrer dans l'usine. Elles ont bloqué la journée entière, en vociférant contre le monde entier; cela faisait peine à voir ces visages tordues de colère et éructant n'importe quoi! Comme font tous les cocos et autres anarchistes; plus la foule hurle, plus elle veut hurler encore et toujours plus fort.

    Le lendemain matin, à 8 heures, elles étaient là. Je ne sais pas à quelle heure elles arrivaient pour nous bloquer le passage, vers les 6 heures sans doute. On est courageux quand on fout la merde… faut ce qu'il faut! Toujours est-il qu'en voyant cela, on devait rentrer en pédalant à vide, en quelque sorte puisqu'on n'avait plus de quoi “nourrir“ d'essence les mobylettes. Au mois de mai, il fait très chaud à Toulouse, croyez-moi. On n'était plus en bonnet et manteaux mais, qu'est-ce qu'on avait l'air cloche à pédaler sur des vélomoteurs (que je pensais, mais bon, imaginez la scène!). Au bout de plus de dix jours, les crétines consanguines ont fini par laisser le passage libre et on a fini par revenir travailler. Mai 68, terminé la chienlit!

     

    Alors, cela a changé quoi, mai 68 pour moi? J'ai continué à bosser et à me lever de bonne heure pour ce faire; ma mère a continué à me piquer ma paye. J'ai remarqué qu'on pouvait, petit à petit, s'habiller en pantalon, entrer dans un café seule…. Il en fallu du temps pour que les mœurs se libèrent chez les gens d'en-bas, croyez-moi.

    Le simg est devenu smic et à bien augmenté. Puis, petit à petit, on a eu plus de congés. Et une caisse de retraite complémentaire. Plus de 38 millions d'ouvriers à engraisser les p(f)onctionnaires, cela n'a pas changé. Té, regarde-les, encore en grève, les égoïstes!

    Et puis quoi encore? rien de mieux. Ya que les bourges qui se sont remplis -mieux- la panse en trouvant des boulots de p(f)onctionnaires; ils ont pu baiser et se droguer comme ils voulaient, ils appelèrent cela: la mode hippie. Ha au fait, Cohn-Bendit a écrit trois ou quatre ans après que les petits garçons aimaient qu'on leur chatouille la quêquête. Oui, je ne mens pas! voilà d'où vient Mai 68 en France. (cela “pétait“ un peu partout dans le monde). Mais chez nous, surtout des bourges et des dépravés. Il y en a encore qui traîne dans les merdias… pardon, les médias.

     

     

  • LA CHIENLIT ÇA SUFFIT

     ZAD, UNIVERSITÉS, ÉMEUTES URBAINES…

    Depuis plusieurs semaines, la France s’enfonce dans la chienlit. Violences à Notre Dame des Landes, blocage des facs, émeutes urbaines à Nantes,Toulouse et Montpellier… Partout, le désordre s'installe.

    Pendant qu’Emmanuel Macron fête l’anniversaire de son élection sur les plateaux de télévision, les Français trinquent. La France est aujourd’hui coupée en deux. D’un côté la France qui travaille et qui paie ses impôts, de l’autre la France qui occupe et qui casse.

    Quelle France écoute Emmanuel Macron? La France des honnêtes gens ou la France des violents?

    La vérité, c’est que derrière les coups de menton, il n’y a que des coups de com. Emmanuel Macron parle beaucoup mais agit peu : la ZAD n'est toujours pas évacuée, les facs ne sont toujours pas débloquées, de nombreux quartiers ne cessent de s’embraser.

    Nous Français, soutenons nos forces de l’ordre souvent épuisées et auxquelles l’Etat ne donne pas les moyens de mener à bien leur mission. Nous, Français, demandons à Emmanuel Macron de rétablir l’ordre partout en France. L’Etat doit cesser de reculer. Les étudiants doivent pouvoir passer leurs examens, les riverains de la ZAD de Notre Dame des Landes vivre en paix et tous les Français être assurés de leur sécurité.

     

  • La langue française vaut bien un combat judiciaire

    VIDEZ LA GAUCHIASSE DE NOS FACULTÉS!

    Par Bernard SERGENT, historien et archéologue français

    Après avoir par trois fois débouté les associations qui réclamaient que la langue de Molière soit respectée par les établissements publics, des juges ont condamné une fédération d’universités qui entendait se rebaptiser "Research University". Retour sur les faits.

    Le 7 septembre, la 1re chambre de la 5e section du tribunal administratif de Paris a rendu un jugement dont on ose espérer qu’il fasse désormais jurisprudence.

    A la suite de la plainte d’une association, Francophonie Avenir, la chambre avait à émettre un arrêt sur la question suivante : l’université Paris-Sciences-et-Lettres (PSL), fédération de neuf universités parisiennes, était-elle autorisée à s’appeler désormais "Research University" ? Car ce que faisant, elle violait directement la loi, à savoir celle du 4 août 1994, couramment appelée la "loi Toubon". Cette dernière dispose en effet, en son article 14, que "l’emploi d’une marque de fabrique, de commerce ou de service constituée d’une expression ou d’un terme étrangers est interdit aux personnes morales de droit public dès lors qu’il existe une expression ou un terme français de même sens". Les juges du tribunal administratif ont considéré que tel était le cas, l’université PSL étant un établissement public, et les termes litigieux ayant assurément des équivalents français.

    Ce jugement peut-il exprimer un changement de paradigme ? On peut le souhaiter, car, dans les derniers temps, les plaintes déposées par diverses associations ont toutes été déboutées, bien que toujours appuyées sur les outils légaux existant (loi constitutionnelle de 1992, "loi Toubon", disposition constitutionnelle sur la francophonie communauté, et dispositions de la loi Fioraso sur l’université), et lors même que les cas soulevés étaient de nature analogue à celui de PSL. La subtilité qu’il a fallu déployer pour débouter les plaignants malgré l’évidence de la loi se révèle dans les trois cas suivants.

    1) L’aéroport de Lorraine décide un jour de prendre la dénomination de "Lorraine Airport". Une plainte est déposée devant le tribunal administratif de Metz, par Francophonie Avenir. Le cas est semblable au précédent : l’aéroport est un établissement public, et il y a bien des mots français susceptibles de remplacer les mots anglais. On s’attendait à ce que le tribunal juge comme vient de le faire celui de Paris. Il n’en a rien été. Au contraire, le tribunal de Metz a décidé que l’association "ne pouvait ester en justice" (qui, alors ?). Et il a condamné cette dernière à verser 1 500 euros à l’aéroport lorrain (ladite association a un budget annuel de 2 000 euros). En somme, le tribunal condamnait l’association de citoyens à la non-existence juridique et à l’épuisement financier. Comme s’il fallait la punir de défendre la langue française !

    2) Devant la floraison d’anglicismes dans des noms d’associations touristiques savoyardes, du type de Lake Annecy Ski Resorts, La Clusaz Radikal Mountain et autres Radikal Mountain Junior, l’Association de défense de la langue française en pays de Savoie, ne pouvant les attaquer parce qu’elles sont de statut semi-privé, demande aux juges administratifs d’annuler les subventions que le département de Haute-Savoie a prévu de leur accorder ; l’association demande aussi, le site internet du même département étant rédigé en français et en anglais, que le texte, conformément à la loi du 4 août 1994, fasse l’objet d’une traduction en une seconde langue. Sur le premier point, elle est déboutée : selon le tribunal, les organismes incriminés, même sous tutelle du département, ne le représentent pas, et ne sont donc pas visés par la loi, les subventions peuvent être accordées. Sur le second point, elle est également déboutée. Citons le point 9 du jugement du tribunal administratif de Grenoble du 5 octobre 2017: "Considérant que l’emploi obligatoire de la langue française et l’obligation corrélative de double traduction pesant spécifiquement sur les personnes publiques et les personnes privées chargées d’une mission de service public ne concernent pas les sites internet qui ne peuvent être regardés comme formant un lieu physiquement localisé sur le territoire au sens de l’article 3","l’association requérante ne peut utilement se prévaloir des obligations prévues aux articles 3 et 4 de la loi du 4 août 1994 pour demander que le site internet du département de la Haute-Savoie soit traduit en au moins deux langues étrangères". Redoutable dialectique! Car il s’ensuit que toute faute, voire tout délit, commis par le moyen d’un ordinateur échappe à la loi française, parce qu’on ne sait pas où est physiquement le texte qui apparaît sur l’écran!

    3) L’Ecole normale supérieure (ENS) et ses alliés de Polytechnique, de la faculté d’Orsay ont décidé d’offrir une formation diplômante exclusivement en anglais pour les étudiants du niveau le plus avancé. Nulle présence d’étudiants étrangers n’est explicitement évoquée, comme l’aurait permis la loi Fioraso sur l’université. Une plainte est alors déposée par Avenir de la langue française et treize autres associations. Elles s’attendent, légitimement, à être suivies par les juges du tribunal administratif. Mais la défense des trois grandes écoles consiste à invoquer un dispositif du code de l’Education, de 2016, postérieur donc à la loi Fioraso, et qui stipule que peuvent bénéficier de dérogations à l’obligation de faire cours en français "les établissements dispensant un enseignement à caractère international". Le tribunal a admis cette défense, et les plaignants furent déboutés. Idem devant la cour administrative d’appel de Paris. Avenir de la langue française fut finalement condamnée à payer à l’ENS 1 500 euros de frais de justice !

    Il y a pourtant un jeu sur les mots. Que ces écoles aient une renommée internationale est une chose, qu’elles aient un caractère international dans leur recrutement en est une autre. Surtout, ces établissements seraient-ils réellement internationaux, pourquoi devraient-ils établir des cours en anglais ? Le français est la seconde langue de communication internationale et la seconde langue apprise. "Anglais" n’est pas le synonyme obligatoire d’"international", "français" l’est également. Si une université est internationale, alors raison de plus pour y parler, partout, français.

    La Cour constitutionnelle italienne a condamné les formations uniquement en anglais offertes par l’Istituto politecnico de Turin. Un jugement qui peut faire jurisprudence. On regrette de ne pas avoir l’équivalent en France. Mais un changement de paradigme est possible et, bientôt, il se peut que les tribunaux défendent le français conformément aux textes en vigueur et en accord avec leur esprit, plutôt que de se perdre en arguties destinées à protéger les diverses espèces de contrevenants.

     

     

    ET AUSSI:

    https://youtu.be/nDdejkSKb2E

     

    ET ENCORE:

     

    ALORS, VOUS AVEZ COMPRIS??????

     

     

  • Il n’y aurait pas eu d’attaque chimique!!!

    VIDÉO – Les Russes accusent les Anglais d’avoir fait de fausses vidéos. Il n’y aurait pas eu d’attaque chimique

    Cette vidéo est-elle vraie? Est-elle fausse? Les vidéos que l’on nous montre nous montrent-elles la réalité, jusqu’où doit-on douter et, plus important encore, jusqu’où avons-nous le devoir de douter?

    Cette question n’est pas anodine. C’est celle-ci qui devrait animer chacune et chacun de nous, et surtout ceux qui, par leur position d’information et je pense aux journalistes, ne doivent pas se faire instruments passifs de propagandes mais être en permanence à la recherche de la vérité.

    Parfois, il faut savoir dire… "je ne sais pas si ce qui s’est passé est vrai ou pas"!.

    Imaginez un peu Macron prenant la décision d’embarquer le pays vers une aventure militaire hasardeuse, le tout basé sur des informations erronées. Cela serait gênant.

    Nous devons garder les images en tête de Colin Powell, secrétaire d’État à la Défense, brandissant un flacon verdâtre en disant voici les armes chimiques de Saddam Hussein. C’était en 2003. Nous sommes en 2018 et nous les cherchons toujours. L’Irak n’est plus qu’un champ de ruines. Les victimes se comptent par centaines de milliers.

    Nous verrons demain, preuves à l’appui, que les preuves avancées par notre pays pour justifier les frappes sont assez minces, et qu’au minimum, un véritable débat doit pouvoir avoir lieu sur des sujets aussi graves que la paix… ou la guerre!

    Charles SANNAT

    La vidéo est sur le site: https://insolentiae.com/video

    Ici aussi, c'est à lire: bien documenté, très précis... même si vous trouvez que c'est long (il faudrait aussi apprendre à lire, à bien lire....)

     

    https://www.les-crises.fr

    Franchement, "ils" nous prennent tous pour des billes: Macron a téléphoné à Poutine la veille pour lui dire qu'ils allaient bombarder....

    ... et donc, les "ennemis" ont tout planqué avant qu'on ne leur envoie les missiles...

    comment voulez-vous que les usines de productions d'armes s'en sortent si personne ne les utilisent?

    Hein?

    Et puis aussi: si on bombardait vraiment, le gaz s'échapperaient et quid des populations aux alentours???

    Libre à vous d'y croire!!!