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Handicap - Page 3

  • Salop... de juge et de clandé!

    Lannion : Simple sursis pour un clandestin qui tabassait et escroquait une handicapée (ex : l’argent consacré aux obsèques de son fils avait été confisqué et envoyé au bled pour le ramadan)

    Jean-Robert

    Le prévenu, âgé de 46 ans et en situation irrégulière sur le territoire, est sans papier ni emploi. Il n’a pas jugé utile de se présenter devant le tribunal malgré son placement sous contrôle judiciaire depuis le 3 avril dernier.

    C’est en 2017 qu’il est entré en relation avec cette femme de 58 ans (…) Pour cette dame handicapée et déficiente, commence un quotidien fait de peur et de coups. La règle est simple, interdiction de parler avec un homme, interdiction de sortir du domicile, il a récupéré les clés et l’enferme à double tour à chacune de ses sorties.

    La victime avait sollicité auprès de sa curatrice la permission de retirer de son compte la somme de 2 500 € pour la pause d’une stèle sur la tombe de son fils décédé récemment. Mais le prévenu avait d’autres projets : il envoie une partie de l’argent dans sa famille pour passer le ramadan et confisque le reste de la somme.

    Une spirale qui ne prendra fin que le 2 avril dernier (…) les gendarmes trouveront la dame gisant sur le sol, baignant dans son sang. L’examen confirmera des coups de poing et des coups de tête en plein visage.

    Le tribunal ne suivra pas complètement le réquisitoire et condamnera le prévenu à 10 mois de prison avec sursis, une interdiction de séjour et 2 800 € au titre des différents préjudices.

    Le Trégor

     

    Ils ne veulent plus les renvoyer? Guillotine! pour les uns et les autres

     

  • Récit de mon ahurissant aller et retour en avion Toulouse-Paris

    16 mai

    6 h 10: arrivée à l’aéroport de Toulouse. Toute les entrées du parking sont fermées sauf une. Donc tout le monde doit appuyer sur le même bouton! Super le "geste barrière"!

    Les lumières sont éteintes. Impossible de voir où je marche, seul le panneau de sortie me guide comme un phare. Très bien pour se fouler la cheville! Heureusement le parking est vide. Idem à l’aérogare. Il n’y a qu’un seul vol aujourd’hui. Après la sécurité, étrangement bien plus légère que d’habitude, rien à boire! Les distributeurs sont… vides!

    7 h 10: embarquement. L’hôtesse me parle, dégoûtée. Elle se plaint que le retour des vols à la normale est prévu pour… mars 2021! Et à Noël 2020, ce sera 70%! Elle explique que l’air des avions est renouvelé et filtré en permanence, avec le même système de désinfection que les blocs opératoires, et que faire rouler les métros en clouant les avions au sol est démentiel, et va coûter des milliers d’emplois et des milliards à l’État. Et donc à nous tous… Elle conclut: "gouvernement de merde débile".

    7 h 30: embarquement terminé. Un tiers des sièges sont occupés. Limite des 100 km oblige, et donc perte d’exploitation, estimée par l’hôtesse pour ce vol aller et retour à  30 000 euros. "C’est l’État qui paye" comme disait le percepteur Macron…

    7 h 50: Panne informatique nationale du réseau Air France! 10 mn de retard "au moins". Pays du tiers-monde disait quelqu’un?

    En attendant, je suffoque dans ce maudit masque (totalement inutile dans un avion presque vide me dit l’hôtesse, en ajoutant: "mais vous devez le garder sinon on vous débarque a dit la DGAC ").

    Ça tombe bien, un membre de ma famille y a des responsabilités… Il va m’entendre.

    8 h 33: le "système informatique national" est toujours en panne. Ils attendent qu’une personne compétente soit envoyée… de Bombay ?

    Devant moi un couple d’Anglais. Ils vont rater leur correspondance pour rentrer à Londres sur autorisation spéciale de leur gouvernement après avoir été bloqués deux mois en France… "Never again in this mad country! "…

    9 h 30: l’avion part enfin. La plupart des passagers ont enlevé leur masque. Les gens étouffaient. Les hôtesses (qui s’ennuient, car plus de service à bord) font semblant de ne rien voir, l’odeur étrange qui flottait dans l’avion (désinfection du système de filtration? Désinfection des zones de service par une hôtesse?) s’est renforcée de façon très notable et donne la migraine.

    10 h 30: arrivée à Paris Charles de Gaulle… Toujours rien à boire et aucun contrôle de température (contrairement au départ), alors que rien n’indique d’où je viens. Je me retrouve dans le (léger) flot des passagers de plusieurs avions qui entrent en salle de livraison des bagages. Le gouvernement raconte toujours n’importe quoi. Le plus grand aéroport d’Europe est presque vide comparé à "avant". C’est presque angoissant.

    La police vérifie les attestations à la sortie, mais de façon cool. Pas d’excès de zèle. Mais il faut dire aussi que les papiers que je présente ne sont pas de nature à souffrir la moindre discussion… ouf! Dehors! Je peux retirer le masque, bien que je sois l’un des seuls à le faire. Les "résistants" se sourient sous les regards désapprobateurs de la faune locale.

    11 h: Pour commander un Uber c’est une vraie galère. 25 minutes d’attente. Il doit venir d’ailleurs pour aller à l’aéroport, il n’y en a plus en attente comme d’habitude, parce qu’il n’y a plus assez de clients. Le chauffeur pleure, littéralement, au sens propre, qu’il a tout perdu et repart vivre en Tunisie. Il y trouvera facilement du travail, me dit-il, en précisant qu’il veut repartir très vite avant que la crise de l’emploi en France ne pousse ses compatriotes à faire de même! Le Coronavirus serait-il le déclencheur d’un début de "retournement" de l’immigration?

    12 h 05: arrivée vers chez mon client, que manger? Tout est fermé et pas de vente à emporter en vue.

    Je suis frappé de voir qu’ici de nombreuses personnes seules dans leur véhicule portent un masque… Ça me semble d’une stupidité absolue… On est censé se contaminer soi-même dans sa propre voiture? J’avais bien vu ça une ou deux fois dans ma campagne, mais cela faisait l’objet de ricanements généralisés.

    En dehors de ça, la région parisienne semble beaucoup plus cool et beaucoup moins stressante que d’habitude… étonnant … Tant mieux!

    13 h: au boulot!

    17 h 35: Arrivé dans un des hôtels de Roissy Charles-de-Gaulle. Dans le hall je reste incrédule devant le remplissage du tableau d’affichage des arrivées et des départs: il semble pourtant que les frontières sont fermées… Il y a quelqu’un qui ment quelque part, pour changer…

    Impossible de rentrer aujourd’hui, puisqu’il n’y a qu’un seul vol Paris-Toulouse le matin, ces jours-ci. Je dois donc repartir demain… Merci beaucoup à ce gouvernement qui me fait dépenser de l’argent supplémentaire. La chambre pourrait être calme et silencieuse. Mais la climatisation fait un boucan d’enfer et il n’est pas possible de la couper. Je proteste auprès de la réception. On m’indique que c’est pour aérer la pièce vu que les fenêtres ne s’ouvrent pas et qu’il est impossible de la couper "pour que le virus ne puisse pas stagner". C’est du n’importe quoi, en somme l’hôtel confirme que le confinement, c’est dangereux… Je ris jaune… La nuit sera bruyante.

    19 h 00: Pour manger à l’hôtel, une seule possibilité. Faire la queue pendant environ une heure devant un guichet pour commander une pizza, puis aller faire la queue de l’autre côté du hall à un autre guichet pour prendre la pizza. Tout le monde se croise dans tous les sens et sans masque, visiblement les gens, tout comme moi, ne le supportent plus, deux pompiers et quatre agents de sécurité adossés à un bar (fermé) regardent tout cela en rigolant… La peur du virus serait-elle enfin en train de disparaître?

    Je remarque une très importante présence de touristes américains. J’avoue une certaine surprise, je ne comprends pas trop. Il y a encore quelque chose de bizarre là-dedans.

    23 h 40: cherche colt S&Wmagnum 44 ou fusil cal 12 à canon scié pour exploser un climatiseur. Faire offre, merci.

    17 mai

    7 h 50: Mal de gorge et de tête; si cette saleté de climatisation ne tournait pas à fond! Si j’étais parano je me dirais " ça y est, c’est la zone rouge, je va être mouru! ".

    Métroval, le métro interne de CDG fonctionne toujours. Un wagon est bondé… je suis seul dans l’autre. Va comprendre…

    Contrairement à Toulouse hier, la police est présente pour contrôler les attestations, avant même le départ, au niveau des contrôles de sécurité…

    Les toilettes du terminal sont repoussantes… les chasses d’eau électroniques ne fonctionnent plus.

    Sur le tableau sont affichés tous les vols intérieurs d’Air France pour la journée… 8! Je repense à l’hôtesse d’hier… cette compagnie suffoque! Ceci dit le Covid en est-il le seul responsable? Avant même l’embarquement, 40 minutes de retard sont annoncées!

     

     

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    9 h 28: l’hôtesse d’embarquement proteste "bon sang mais c’est quoi ça! Le logiciel ne se lance pas. On a 10 vols par jour! Entre ça et la panne générale d’hier, on va pouvoir répondre normalement?

    "Oupsss… pas rassurant. Ils se demandent dans quel ordre faire l’embarquement. Je sors ma carte d’handicapé et je vais m’asseoir dans l’avion pendant qu’ils débattent… de comment ils font pour les autres passagers…

    Les " Sky priority " ne sont plus reconnus. Ils râlent pour avoir des dédommagements. J’attends loooooongtemps dans l’avion les premiers passagers. Le retard s’accumule…

    10 h 30: Enfin l’avion se met en mouvement. Encore moins de monde qu’hier: à peine 50 passagers… Votre argent décolle…

    11 h 30: Toulouse! Premier geste: foutre ce maudit masque dans ma poche. C’est pas demain la veille que je remettrai une pareille merde! D’ailleurs il est visible, à ce seul critère, que je ne suis plus à Paris. Cet affreux accessoire est bien moins présent, puis disparaît totalement une fois l’agglomération quittée. Bonjour le Tarn-et-Garonne (3 morts "officiels" du Covid-19 dont deux "expédiés" du Grand Est, et un qui est "classé" mort Covid parce qu’il était en "quatorzaine" de surveillance lorsqu’il est tombé de son échelle et s’est brisé le crâne en montant sur son toit)…

    Tel était le récit de l’incroyable équipée d’un forestier dans le terrible et dangereux monde de la zone rouge!

    En conclusion: tout ça est un vrai foutoir. L’incompétence et les " flottements " du gouvernement se sont répercutés dans un pays entier qui ne sait plus sur quel pied danser. Il n’y a pas de pilote dans l’avion. Dites M. Poutine, vous faites quoi dans deux ans?

    Franck Buhler

    https://ripostelaique.com/recit-de-mon

     

  • Bande de charlots!

    A Nancy, l’ARS compte toujours supprimer près de 600 postes après la crise, les élus et l’hôpital interpellent le gouvernement

    Plusieurs courriers ont été envoyés au gouvernement pour faire fléchir la décision de l’État. Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé que le plan était suspendu.

    C’est une décision qui ne passe pas, à Nancy. Lors d’un entretien au quotidien régional l’Est Républicain, le directeur de l’Agence régionale de santé n’a pas remis en cause la suppression de 598 postes et 174 lits d’ici 2025, prévu dans les orientations du Copermo, le comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins. Depuis, les élus et l’hôpital se mobilisent rapporte France Bleu Sud Lorraine. Plusieurs courriers ont été envoyés au gouvernement pour faire fléchir la décision de l’État.

    Le président PS du conseil départemental Mathieu Klein s’adresse à Emmanuel Macron. Il réclame "  l’annulation de la dette de l’hôpital  "et d "  mettre un terme à la fermeture de lits, aux 598 suppressions de postes envisagées". Sur franceinfo dimanche 5 avril, Mathieu Klein a estimé que maintenir ce plan est   totalement incompréhensible, incongru, déplacé et provocateur". En pleine cris sanitaire, " le message n’est pas bon" pour les personnels, cingle Mathieu Klein. […]

    Le ministre de la Santé Olivier Véran a finalement répondu sur Twitter au courrier de Laurent Hénart et Christian Rabaud. Il assure que "  tous les plans de réorganisation sont évidemment suspendus à la grande consultation qui suivra " la crise sanitaire " . Olivier Véran ajoute qu’à Nancy " comme partout, l’heure est à la mobilisation de tous pour faire face au Covid-19. L’heure viendra de tirer les enseignements de cette crise sans précédent et de refonder notre Hôpital".

    francetvinfo

     

  • Une avancée scientifique majeure dans la SEP PP, la SLA, etc

     

    http://www.biotine-sep.com/infos/index.html

  • JE REFUSE!

    Faisant partie de ceux que l'on appelle les “personneszagées zé-thandicapées“, si j'attrape le covid-19, il se pourrait que je sois en ré-animation.

    JE REFUSE TOTALEMENT d'être éliminée pour laisser la place à un “français de papier“ qui aurait été contaminé parce que cette sous-merde n'a pas respecté le confinement

    JE REVENDIQUE AVOIR TRAVAILLE DEPUIS l'âge de 14 ans et cotisé 51 ans et payé toutes les charges sociales (au RSI) et autres impôts et taxes.

    D'ailleurs, je continue encore un peu à aider mes clientes fidèles qui ont besoin des mes compétences et conseils. Donc, je ne suis pas une bouche inutile comme les zôtres…

    Si je meurs, je vous demande de porter plainte contre la clique gouvernementale qui a préféré que les CPF nous dépossèdent de nos droits de Vrais Français.

    Si je meurs, ayez pitié de ma fille, elle-même placée dans la même catégorie des plus de 50 ans “zé-thandicapées“ et protégez-là contre la clique gouvernementale et autres CPF.

    Merci d'avance.

    Ceci est mon testament (note de la rédactrice)

    Si vous êtes dans le même cas, faites passer...

     

  • Ce pays est foutu.

    Grèves: cette énorme facture humaine qu’on ne veut pas voir

    Conséquence inattendue du réchauffement climatique: la récolte de mouvements sociaux issus de la gréviculture française célèbre dans le monde entier et qui s’étend normalement de mi-septembre à fin novembre se déplace progressivement vers les mois d’hiver. C’est ainsi que l’habituelle grève d’automne à la SNCF, la RATP et aux autres sévices publics en décrépitude va probablement s’étendre jusqu’aux fêtes.

    Et bien que les habitudes de ces mouvements de grève intempestifs soient maintenant ancrées dans la population, l’extension-surprise de ce mouvement-ci provoque son lot de petites adaptations intéressantes dans la façon dont les uns et les autres gèrent ces ♩ périodes amusantes ♪ où l’entraide ♫, la débrouille ♬ et la bonne humeur ♪♪ permettent de surmonter les petits tracas ♩ du quotidien youpi youpi ❥❥.

    C’est ainsi qu’on voit apparaître des rames de train réservées aux personnes vulnérables, c’est-à-dire les handicapés, les personnes âgées et les femmes. Dans la France de 2020 (pour ainsi dire), voilà qui laisse quelque peu songeur à plusieurs titres, au-delà de la légitime interrogation sur le fait de considérer d’emblée que les femmes seraient vulnérables (tout le monde sait que, depuis #metoo et le féminisme de combat, oser penser qu’elles le seraient est coupable d’un tribunal, au moins médiatique).

    En effet, l’apparition de cette nouvelle ségrégation à la suite des grèves permet surtout de mettre en exergue que les grèves ne provoquent pas seulement des petits désagréments pour ceux qui voudraient se déplacer. À ces derniers, les grévistes et leurs sympathisants s’empressent généralement de répondre qu’après tout, ce mouvement permet de défendre aussi les acquis de ceux qui ne peuvent pas faire grève (mais bien sûr !) et qu’après tout, il existe plein d’alternatives viables pour se passer du train, m’voyez. Circulez (ou essayez), il n’y a rien à voir.

    Malheureusement, c’est un peu court: si des voitures de train sont maintenant réservées aux "personnes vulnérables", c’est précisément parce que la grève aggrave la situation de ces personnes. Et elles ne sont pas les seules à supporter un coût très important de ces mouvements sociaux de plus en plus arbitraires et de moins en moins justifiables.

    Surtout si l’on tient compte de la vraie facture de ces grèves, cette facture que les médias, les syndicats et les politiciens s’empressent de nous cacher et que pourtant tous les Français devront payer, parfois d’un coût exorbitant.

    Il m’est difficile de trouver les mots assez durs pour exprimer le mépris que je peux avoir de ces grévistes. Attention, je dis ça non parce qu’ils font la grève: confortablement installés dans leur petit nid douillet d’acquis sociaux et de privilèges moelleux payés par les autres, je comprends fort bien qu’ils se battent pour les conserver en l’état le plus longtemps possible. C’est humain…

    En revanche, qu’il leur soit permis de paralyser tout le pays est parfaitement odieux: c’est une insulte à ceux qui doivent travailler et n’ont justement pas ces privilèges ou la sûreté de l’emploi. C’est un camouflet à tous ceux qui payent leur abonnement, qui se comportent comme des citoyens modèles et n’ont jamais fraudé. C’est une injure crachée à la figure de ceux qui n’ont pas d’autres moyens de se déplacer que le train, généralement les plus pauvres, ceux qui par leur travail, leurs impôts, leurs taxes et surtout leurs cotisations, payent les largesses accordées à ces grévistes qui leur nuisent directement. C’est aussi un scandale jeté dans les bras du législateur qui avait, jadis, voté un service minimum que l’État, dans son incompétence, est infoutu de faire appliquer. C’est enfin un échec lamentable de plus à porter au débit des institutions républicaines françaises qui, encore une fois, s’aplatissent devant les forts, les collectivistes syndiqués, pour ensuite écraser les faibles de taxes, d’impôts et (le cas échéant) de coups de LBD.

    Et au-delà de ces éléments, il y a bien sûr le coût économique évident: ces grèves paralysent l’activité économique d’une partie du pays. Comme en témoigne cette restauratrice (une chef d’entreprise parmi des milliers, en réalité), ces incessantes périodes de caprices interruptifs pour un tout petit pourcentage minoritaire de grévistes entraînent des pertes, des déficits et des dettes pour un nombre considérable d’entreprises, qui se traduiront inévitablement par des faillites et la mise au chômage de centaines, de milliers de salariés.

    Merci aux grévistes.

    Si c’était le seul coût, peut-être pourrait-il être ignoré (encore que ce pays ne puisse pas trop fanfaronner sur son taux de chômage). Mais cette grève entraîne d’autres problèmes, bien plus graves encore.

    Qui remboursera les énormes dégâts causés par ces grévistes qui ont jugé bon de couper le courant à Béziers il y a quelques jours?

    Combien de blessés dans les rues des grandes villes parmi ceux qui, forcés par la grève de recourir à des moyens de déplacement alternatifs, se retrouvent à voyager à trottinette ou en vélo et se fracturent un membre… ou subissent un traumatisme grave?

        Les accidents de vélos et trottinettes se multiplient à Paris depuis le début de la grève pic.twitter.com/9nCPFgpPTU

        — BFMTV (@BFMTV) December 14, 2019

     

    Là encore, difficile de ne pas dire merci à ces grévistes pour tous ces blessés et tous ces arrêts de travail qui, sécurité sociale obligatoire oblige, seront plus ou moins couverts et qui ne viendront pas grever (!) à leur tour les comptes sociaux.

    Ces grèves, c’est aussi l’occasion de générer une masse considérable de petits tracas qui se traduiront directement, en plus de ces faillites, de ces destructions de matériel, de ces blessés multiples et de ces déficits sociaux, par rien moins que des morts.

    Eh oui: la grève, c’est une façon ludique, corporatiste, collectiviste, amusante et parfaitement décontractée de tuer des gens qui n’avaient rien demandé à personne.

    J’exagère? J’aimerais bien, mais non.

    Les dons du sang ont nettement diminué pendant cette période de grève d’une certaine catégorie de privilégiés. Comme l’explique le docteur François Charpentier, porte-parole de l’Établissement Français du Sang, "Un don c’est potentiellement trois vies sauvées". Cette grève, avec ses 5000 dons de retard, c’est potentiellement 15 000 morts.

    Merci aux grévistes.

    Et s’en tenir aux dons serait un peu court.

    Il ne faudrait pas oublier tous ces conducteurs qui ont été forcés de prendre leur voiture ou leur moto dans des conditions de route de plus en plus défavorables, pour se rendre au travail et, pour certains, ne jamais l’atteindre: ce sont ces pères ou ces mères de famille qui se tueront sur la route, après avoir été forcés de prendre un véhicule pas toujours vaillant, dans des conditions de route qu’ils ne maîtrisent plus (pour avoir trop longtemps compté sur les trains qui, maintenant, ne passent plus).

    Ces grèves, ce sont combien de motards du dimanche qui passeront sous les roues d’un camion parce que eh oui pas de train ma brave dame? Combien de personnes mourront dans une ambulance coincée dans un bouchon routier record?

    Statistiquement, ce mois de décembre verra le nombre de blessés et de morts sur la route augmenter: la fatigue et le stress accumulés par l’occurrence inévitable de ces déplacements imprévus (et non désirés) à la suite de ces mouvements d’enfants gâtés provoqueront inévitablement davantage d’accidents, dont certains fatals. Les chiffres seront timidement relayés, mais déjà, l’augmentation de la location de voitures et de motos n’est pas à mettre en doute: lorsqu’on augmente le nombre de personnes qui voyagent, lorsqu’on augmente le nombre de kilomètres parcourus, lorsqu’on augmente les temps de trajets, on augmente statistiquement le nombre de morts.

    Le chiffre sera probablement camouflé et minimisé, mais il y aura bel et bien des morts et des accidentés à cause de ces grèves.

    Merci aux grévistes.

    Enfin et quasiment comme une cerise sur le gâteau global de ces protestations capricieuses, qui viendra faire le calcul des montagnes d’énergies fossiles cramées en pure perte dans ces bouchons que ces grèves ont provoqués? Ah, qu’elle est belle, l’écologie de façade qui ne tient pas devant la ô combien terrible menace d’une égalité de traitement (des pensions, en plus, horreur des horreurs)!

    Tant au gouvernement qui n’aura jamais le courage d’en finir avec le monopole, les privilèges et les passe-droits de ces professions gâtées, que dans les médias qui sont tous acquis à la cause des grévistes, qu’au sein même de toute la société qui s’empressera de mettre un mouchoir sur toutes les dérives qu’on a dû subir, on se gardera bien de faire le bilan carbone de ces exactions et de leurs conséquences. Peu importe les dégradations provoquées par une bande d’hystériques en choisissant d’accélérer nettement l’obsolescence de trottinettes parisiennes. Cette facture écologique-là ne sera mentionnée par personne.

    Ces grèves à répétition sont une facture énorme que tout le pays se doit, ensuite, de payer péniblement, écologiquement, financièrement, socialement, politiquement, et surtout humainement: certains paient littéralement de leur vie l’incurie de ces services publics lamentables.

    https://www.contrepoints.org/2019/12/16/360483-greves-cette-enorme-facture-humaine-quon-ne-veut-pas-voir