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Humain? - Page 104

  • Lettre d’une Italienne à ceux qui pensent que tout ceci n’est pas inquiétant

    Je vous ai dit la dernière fois, en citant un médecin qui suit l’évolution mondiale de l’épidémie depuis longtemps, que le coronavirus n’en était qu’à ses débuts en France et ferait énormément de victimes, faute d’une politique adaptée.

    Voici la lettre d’une Italienne qui confirme cela.

    "Je vous écris de Bergame, en Italie, au cœur de la crise du Coronavirus. Les médias américains n’ont pas rendu compte de la gravité de ce qui se passe ici.

    Je vous écris parce que chacun d’entre vous, aujourd’hui, pas seulement le gouvernement, le district scolaire ou le maire, chaque citoyen a la possibilité, aujourd’hui, de prendre des mesures qui empêcheront la situation italienne de devenir la réalité de son propre pays.

    La seule façon d’arrêter ce virus est de limiter la contagion. Et la seule façon de limiter la contagion est que des millions de personnes changent leur comportement aujourd’hui.

    Si vous êtes en Europe ou aux États-Unis, vous êtes à des semaines de la situation actuelle en Italie.

    Je peux vous entendre maintenant. "C’est juste une grippe. Elle n’affecte que les personnes âgées qui en ont besoin".

    Il y a deux raisons pour lesquelles le Coronavirus a mis l’Italie à genoux. Premièrement, la maladie est dévastatrice lorsque les gens tombent vraiment malades et qu’ils ont besoin de plusieurs semaines de soins intensifs, et deuxièmement, en raison de la rapidité et de l’efficacité avec lesquelles elle se propage.

    Lorsque le Premier ministre Conte a annoncé hier soir que le pays tout entier, soit 60 millions de personnes, serait fermé, la phrase qui m’a le plus frappée a été " il n’y a plus de temps ". Parce que pour être clair, ce verrouillage national est une prière. Ce qu’il veut dire, c’est que si les chiffres de la contagion ne commencent pas à baisser, le système, l’Italie toute entière va s’effondrer.

    Pourquoi? Aujourd’hui, les unités de soins intensifs en Lombardie sont à pleine capacité – et même plus que la capacité. Ils ont commencé à installer des unités de soins intensifs dans les couloirs. Si les chiffres ne diminuent pas, le taux de croissance de la contagion nous dit qu’il y aura des milliers de personnes qui, dans une semaine? deux semaines? auront besoin de soins.

    Que se passera-t-il quand il y aura 100, 1 000, 10 000 ou 100 000 personnes qui auront besoin de l’hôpital et qu’il ne restera que quelques places dans les unités de soins intensifs?

    Lundi, un médecin a écrit dans le journal qu’ils ont commencé à devoir décider qui vit et qui meurt lorsque les patients se présentent aux urgences, comme ce qui se fait en temps de guerre. Cela ne fera qu’empirer.

    (JM: en clair, Momo 40 ans, trafiquant de drogue, aura droit à l’appareil respiratoire et Jean-Pierre, 70 ans, retraité ayant cotisé toute sa vie, devra se passer d’appareil respiratoire car ses statistiques vitales ne sont pas terribles. Bah oui, on choisit celui qui a le plus de chance de survivre. Pas de bol, Jean-Pierre!)

        #Coronavirus A Bergame, les médecins se retrouvent " à devoir décider du sort d’êtres humains, à grande échelle ", témoigne le docteur Christian Salaroli. Il décrit " une médecine de guerre ", dont l’objectif est de " sauver la peau " du plus grand nombre. https://t.co/JfeyZLn2w2

     

        — Le Monde (@lemondefr) March 12, 2020

    Il y a un nombre limité de médecins, d’infirmières et de personnel médical et ils sont plus facilement contaminés par le virus. Ils travaillent aussi sans arrêt, sans relâche, depuis des jours et des jours. Que se passe-t-il lorsque les médecins, les infirmières et le personnel médical ne sont tout simplement pas en mesure de s’occuper des patients, lorsqu’ils ne sont pas là?

     

    Et enfin, pour ceux qui disent que cela n’arrive qu’aux personnes âgées, depuis hier, les hôpitaux signalent que des patients de plus en plus jeunes – 40, 45, 18 ans – viennent se faire soigner.

    Vous avez une chance de faire la différence et d’arrêter la propagation dans votre pays. Faites pression pour que tout le bureau travaille depuis la maison aujourd’hui, annulez les fêtes d’anniversaire et autres rassemblements, restez chez vous autant que possible. Si vous avez de la fièvre, n’importe quelle fièvre, restez chez vous.

    Faites pression pour que les écoles ferment, maintenant. Faites tout ce que vous pouvez pour arrêter la propagation, car elle se propage dans vos communautés – il y a une période d’incubation de deux semaines – et si vous faites ces choses maintenant, vous pourrez gagner du temps pour votre système médical.

    Et pour ceux qui disent qu’il n’est pas possible de fermer les écoles, et faire toutes ces autres choses, rappelez-vous que fermer l’Italie était impensable il y a seulement une semaine.

    Bientôt, vous n’aurez plus le choix, alors faites ce que vous pouvez maintenant. "

    Cristina Higgins

     

    Message diffusé par Coronavirus Info LIVE [12.03.20 02:33]

    À sauvegarder: ça pourra servir pour le procès de Macron.

    En Chine, l’épidémie est en voie de régression, suite à une quarantaine imposée à 750 millions de personnes et si l’on fait confiance au gouvernement chinois.

    En France, ce qui est sûr, c’est que l’épidémie ne fait que commencer (voir graphique ci-dessous).

    La France est la prochaine Italie.

    Tous les pays qui n’auront pas pris des mesures drastiques (fermeture des écoles, interdiction des rassemblements, fermeture des commerces autres qu’alimentaires et pharmaceutiques, quarantaine généralisée) parce qu’ils veulent protéger l’économie verront tout de même leur économie être sinistrée mais avec un nombre de morts bien plus importants que dans les autres pays et de manière bien plus grave puisqu’il faudra bien plus longtemps pour endiguer une épidémie qu’ils auront laissée se développer de manière incontrôlable.

    Sans les mesures de protection (fermeture des frontières, des écoles, des rassemblements, mise en quarantaine des clusters, l’épidémie progresse trop vite (voir courbe rouge) et dépasse de beaucoup les possibilités du système médical (ligne en pointillé) de traiter les 15-20 % de cas nécessitant une hospitalisation et les 5 % nécessitant des soins intensifs.

    Quand l’épidémie atteint trop vite un pic, le système de santé est saturé, il n’y a plus assez de lit, il n’y a plus assez d’appareil respiratoire et les personnels soignants (médecins, infirmiers) sont épuisés, commencent à tomber gravement malades du Coronavirus à force d’y être exposés et sont déjà au maximum de leurs possibilités.

    Si des mesures de protection avaient été mises en place suffisamment tôt en France, alors les cas de coronavirus auraient été suffisamment espacés dans le temps pour être tous traités par le système médical.

     

        Cette scène d’un homme qui agonise sur la voie publique se passe en Italie. Dans une semaine on aura la même chose en France. #COVID19 #20hmacron pic.twitter.com/FZyo6zynk7

     

        — Damien Rieu

  • Avertissement

    Journalistes français en Italie: "Pour que la France prenne enfin la mesure du danger"

    Dans un texte adressé aux autorités françaises et européennes, les journalistes français qui travaillent en Italie appellent les dirigeants à prendre "enfin la mesure du danger" face à la progression fulgurante du coronavirus.

    Journalistes français en Italie: "Pour que la France prenne enfin la mesure du danger"

    "Journalistes en Italie pour des médias français et francophones, nous couvrons depuis le début la crise épidémique du coronavirus dans la péninsule. Nous avons pu constater la progression fulgurante de la maladie et avons recueilli les témoignages du personnel de santé italien. Beaucoup nous font part de la situation tragique dans les hôpitaux, les services de thérapie intensive saturés, le triage des patients, ceux – les plus faibles – que l’on sacrifie faute de respirateurs artificiels suffisants.

    "Par conséquent, nous considérons qu’il est de notre responsabilité d’adresser un message aux autorités publiques françaises et européennes pour qu’elles prennent enfin la mesure du danger. Tous, nous observons en effet un décalage spectaculaire entre la situation à laquelle nous assistons quotidiennement dans la péninsule et le manque de préparation de l’opinion publique française à un scénario, admis par l’énorme majorité des experts scientifiques, de propagation importante, si ce n’est massive, du coronavirus.

    "Hors d’Italie aussi, il n’y a plus de temps à perdre. Nous estimons qu’il est de notre devoir de sensibiliser la population française. Souvent, les retours qui nous arrivent de France montrent qu’une grande partie de nos compatriotes n’a pas changé ses habitudes. Ils pensent qu’ils ne sont pas menacés, surtout lorsqu’ils sont jeunes.

    Or, l’Italie commence à avoir des cas critiques relevant de la réanimation dans la tranche d’âge 40-45 ans. Le cas le plus éclatant est celui de Mattia, 38 ans, sportif et pourtant à peine sorti de dix-huit jours de thérapie intensive. Il est le premier cas de Codogno, fin février, au cœur de la zone rouge dans le sud de la Lombardie.

    "Par ailleurs, certains Français n’ont pas conscience qu’en cas de pathologie grave, autre que le coronavirus, ils ne seront pas pris en charge correctement faute de places, comme c’est le cas en Italie depuis plusieurs jours. Soulignons aussi que le système sanitaire impacté aujourd’hui est celui du Nord, soit le meilleur d’Italie, un des meilleurs en Europe.

    La France doit tirer les leçons de l’expérience italienne."

    Manuella Affejee, de la rédaction francophone de Radio Vatican;

    Delphine Allaire, de la rédaction francophone de Radio Vatican;

    Salvatore Aloïse, correspondant d’Arte;

    Olivier Bonnel, de la rédaction francophone de Radio Vatican;

    Bertrand Chaumeton, réalisateur radio;

    Marie Duhamel, de la rédaction francophone de Radio Vatican;

    Ariel F. Dumont, correspondante de Marianne, le Quotidien du médecin;

    Antonino Galofaro, correspondant du Temps;

    Bruce de Galzain, correspondant permanent de Radio France en Italie;

    Marine Henriot, de la rédaction francophone de Radio Vatican;

    Arthur Herlin, directeur de l’agence i. Media;

    Richard Heuzé, politique internationale;

    Blandine Hugonnet, journaliste pigiste; Franck Iovene, AFP;

    Eric Jozsef, correspondant de Libération et RTS;

    Anne Le Nir, correspondante de RTL et la Croix;

    Marc-Henri Maisonhaute, journaliste pigiste; Francesco Maselli, correspondant de l’Opinion;

    Alban Mikoczy, correspondant de France 2-France 3;

    Jean-Charles Putzolu, de Radio Vatican;

    Quentin Raverdy, journaliste pigiste;

    Xavier Sartre, de la rédaction francophone de Radio Vatican;

    Eric Sénanque, correspondant RFI au Vatican;

    Valérie Segond, correspondante du Figaro;

    Nicolas Senèze, envoyé spécial permanent de la Croix au Vatican; Anne Tréca, correspondante RTL;

    Valentin Pauluzzi, correspondant de l’Equipe;

    Arman Soldin, envoyé spécial d’AFPTV;

    Matteo Cioffi, correspondant sportif de RFI;

    Natalia Mendoza, correspondante de France 24;

    Manuel Chiarello, JRI indépendant.

    https://www.liberation.fr/planete/2020/03/12/journalistes-francais-en-italie-pour-que-la-france-prenne-enfin-la-mesure-du-danger_1781450

     

     

     

  • Toux, éternuements? on vous ment!

    Les bactéries issues de la toux et des éternuements peuvent continuer à vivre dans l’air jusqu’à 45 minutes après avoir été expulsées

    Des chercheurs ont mis au point une nouvelle technique afin d’étudier comment les bactéries, qui peuvent causer des maladies, se propagent et restent dans l’environnement après avoir été expulsées (par la toux ou les éternuements par exemple). Résultats? Les bactéries issues de la toux et des éternuements peuvent continuer à vivre dans l’air jusqu’à 45 minutes après avoir été éjectées.

    L’équipe de recherche a en effet constaté qu’un sous-ensemble de pseudomonas aeruginosa, une espèce bactérienne associée aux infections hospitalières, possède encore une durée de vie de 10 minutes et peut rester dans l’air pendant 45 minutes après avoir été expulsée.

    " Nos recherches précédentes ont révélé que ces agents pathogènes ont parcouru jusqu’à 4 mètres et sont restés viables pendant 45 minutes après avoir été toussés dans l’air ", explique Lidia Morawska, l’une des chercheuses principales de l’Université de technologie du Queensland (QUT). " Nous voulions déterminer comment ces gouttelettes transportant des bactéries expulsées par des éternuements ou par la toux parcourent de telles distances et comment elles peuvent infecter d’autres personnes après une telle durée ", ajoute-t-elle.

     

    La bactérie P. aeruginosa (autrement connue sous le nom de bacille pyocyanique, bacille du pus bleu ou encore pyo), est une bactérie commune et très résistante aux traitements médicamenteux (il s’agit de l’une des bactéries les plus difficiles à traiter cliniquement) et peut provoquer des infections telles que la pneumonie acquise sous ventilation (PAV) ou la septicémie.

    En général, ces bactéries ne génèrent de maladies que chez les personnes ayant déjà des prédispositions à ces maladies, en particulier la mucoviscidose.

    Bien que ce type de bactérie soit assez bien connu et étudié, nous ne comprenons toujours pas exactement comment une toux ou des éternuements peuvent propager ces infections. " À ce jour, la plupart des recherches dans ce domaine se sont concentrées sur les bioaérosols générés en laboratoire, ou sur les gouttelettes aériennes, qui sont différentes des gouttelettes respiratoires naturelles générées par les êtres humains dans leur composition et leurs mécanismes de production ", explique Morawska. " Nous avons développé une nouvelle technique visant à cibler le vieillissement à court et à long terme des bioaérosols des personnes, sans contamination de l’air ambiant ", ajoute-t-elle.

    Cette technique, développée par l’équipe du QUT, est appelée Tandem Aged Respiratory Droplet Investigation System (soit TARDIS) et a permis aux chercheurs d’étudier comment les bioaérosols issus de la toux ou d’un éternuement se propagent, puis s’arrêtent, et pendant combien de temps. " Pour démontrer la technique, des gouttelettes de toux en suspension dans l’air ont été échantillonnées chez deux patients atteints de mucoviscidose et d’une infection pulmonaire chronique à Pseudomonas aeruginosa ", a expliqué Morawska.

    "Dès que les gouttelettes de la toux arrivent dans l’air, elles sèchent rapidement, refroidissent et deviennent assez légères pour rester en suspension dans l’air. Elles se dégradent également en raison du contact avec l’oxygène présent dans l’air, et les plus grandes gouttelettes prennent beaucoup plus de temps à s’évaporer ", a-t-elle ajouté.

    La plupart de ces gouttelettes se dégradent suffisamment pour que les bactéries situées à l’intérieur ne puissent pas survivre (et généralement rapidement). Les chercheurs ont constaté que la plupart des bactéries situées dans les gouttelettes séchées, sont mortes ou décomposées après environ 10 secondes, mais un sous-ensemble plus petit de la bactérie avait une durée de vie de plus de 10 minutes en moyenne. " Cela suggère que certaines bactéries pseudomonas aeruginosa sont résistantes à la désintégration biologique rapide et restent donc viables dans l’air ambiant assez longtemps pour former un risque d’infection atmosphérique, en particulier chez les personnes ayant des problèmes respiratoires, tels que les patients atteints de mucoviscidose ", a expliqué Morawska.

    Actuellement, les chercheurs ne sont pas encore totalement certains de connaître la raison pour laquelle cela se produit, mais ils suggèrent que le phénomène est lié à l’endroit où les gouttelettes sont produites (dans le système respiratoire, avant d’être expulsées), et à la taille des gouttelettes elles-mêmes. " Nous pensons que cela pourrait être dû au fait que les gouttelettes sont produites dans différentes parties des voies respiratoires, et portent différentes “cargaisons” de bactéries ", explique Morawska. " Les plus grandes gouttelettes transportant des bactéries prennent plus de temps à s’évaporer, ce qui les rend plus résistantes à la désintégration et permet de maintenir leur viabilité pendant de longues périodes ", ajoute-t-elle.

    Dans tous les cas, cette recherche possède des implications importantes dans le domaine du contrôle des infections dans les hôpitaux, et confirme encore une fois qu’il est fort judicieux de se couvrir la bouche lors de toux ou d’éternuements, et d’ensuite se laver les mains convenablement.

    Source: QUT

     

    Cela, je l'ai entendu de divers experts sur les chaînes infos

    Les bactéries peuvent survivre jusqu'à 9 jours sur une surface; donc attention, votre manche de veste devient un nid à bactéries!!!

    Changez de pull CHAQUE JOUR

    et portez attention aux manches de vos vestes

     

    Pour tuer les bactéries, il faut laver le vêtement à l'eau à 60°!

  • DOSSIER: coronavirus, ce qu'il faut savoir - 2

    "En politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables"

    Georges Clemenceau, député, homme d’État, homme politique, journaliste, maire, médecin, ministre, scientifique, sénateur (1841 – 1929)

     

    Le coronavirus n'est pas une grippette

    Une étude de chercheurs chinois publiée dans "The New England Journal of Medicine" ce 28 février précise les caractéristiques de la pneumonie virale chinoise. Bilan: un profil clinique très éloigné de la grippe saisonnière. Qui préoccupe les infectiologues.

    Le coronavirus, une "grippette"? Les médecins qui le prétendaient il y a encore deux mois ont changé de ton. "Quand le premier patient chinois a été diagnostiqué positif au coronavirus, un confrère m’a dit "n’oublie pas de dire aux infirmières que c’est une grippounette!" Aujourd’hui, il fait partie des plus inquiets", raconte le professeur Gilles Pialoux, chef de service de l’unité des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon (Paris XXe).

    La tension est montée de plusieurs crans avec la publication, le 28 février dans The New England Journal of Medicine, revue de référence des milieux médicaux, d’une étude précisant les caractéristiques du Covid-19. Pour cause, le tableau clinique que les chercheurs chinois dressent de la nouvelle pneumonie virale est très éloigné de celui de la grippe saisonnière.

    Leur conclusion, fondée sur l’analyse de 1 099 dossiers médicaux de patients diagnostiqués positifs au Covid-19, vient dissiper quelques malentendus. Ainsi, le virus chinois n’est pas seulement dangereux pour les vieux. A l’exception des moins de 15 ans qui ne sont quasiment pas touchés, des formes sévères de la pneumonie virale sont observées dans toutes les tranches d’âge, même si les risques augmentent avec le vieillissement.

    23,7 des malades présentent une comorbidité....

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  • DOSSIER: coronavirus, ce qu'il faut savoir

    La Covid-19 est un réel danger!"

    deux scientifiques font le point sur le coronavirus SARS-CoV-2

    "Nous sommes très préoccupés". Pour les médecins qui souhaiteraient avoir un panorama complet des connaissances sur le nouveau coronavirus, deux scientifiques proposent une revue exhaustive de la littérature. Laurent Lagrost est Directeur de recherche à̀ l’INSERM. Didier Payen est l'ancien chef du service d'anesthésie-réanimation de l’Hôpital Lariboisière à Paris.

    Après deux mois d’annonces, de révélations, d’étonnements et de réactions, nous y voyons un peu plus clair, grâce à la fulgurance de la réaction sanitaire, épidémiologique, scientifique, sociologique, politique et économique. La lecture attentive des données récentes, et maintenant disponibles, semble confirmer l’impérieuse nécessité de considérer la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19), maladie infectieuse causée par le coronavirus SARS-CoV-2, avec beaucoup de sérieux et de pragmatisme. Ceci n’exclut pas, bien au contraire, de rester positif et optimiste grâce à la rigueur d’analyse des faits, en évitant la panique née de l’ignorance, de l’incohérence d’attitude ou de la course au sensationnel.

    Ainsi, les sources les plus sérieuses comme le relevé global des cas rapportés chaque jour par l’Université Johns Hopkins CSSE, les publications volontairement rapides en accès libre dans les prestigieux Lancet, Journal of American Medical Association et New England Journal of Medicine par des équipes chinoises en collaboration avec des auteurs extérieurs, nous éclairent et nous instruisent (1-3). Le SARS-CoV-2 qui nous touche (ou peut-être les SARS-CoV-2 comme il ressortira peut-être un jour des études rétrospectives) est un réel danger. Si les comparatifs en vogue mais nécessaires avec le SRAS, le MERS, Ebola ou autres épidémies H1N1 présentent un réel intérêt pour les experts épidémiologistes et cliniciens, leur présentation "à la découpe" dans les médias semble pouvoir produire aujourd’hui un effet contre-productif et erratique dans l’esprit du grand public, premier concerné. La transparence, si nécessaire pour tous, semble trouver des limites dictées parfois par des connotations affairistes et/ou politiques, arguant de la nécessité d’éviter la "panique".

    Celle- ci naît pourtant de l’ignorance ou pire du doute sur l’information donnée. Ainsi, s’il est reconnu aujourd’hui que la pandémie de grippe espagnole de 1918, due à une souche H1N1, a tué entre 50 et 100 millions d’individus, plus que la peste noire, bien peu de nos compatriotes la placeraient pourtant d’emblée devant la première guerre mondiale et la considèreraient tout aussi massacrante que la seconde. Et pourtant.

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  • La journée internationale ses seins nus!

    En attendant la journée internationale des seins nus du 26 août prochain, organisée par le mouvement américain Go Topless Day pour commémorer aux États-Unis le droit de vote obtenu par les femmes le 26 août 1920. Une journée où l’homme ne saura plus à quel saint se vouer, ni où donner de la tête.

    https://ripostelaique.com/jai-fait-un-reve-de-seins-nus.html

    Donc notre histoire se passe à New York où l’on sait honorer la femme. Ce que Balzac avait déjà décrit dans ses scènes de la vie privée: "Émanciper les femmes, c’est les corrompre".

    Voilà donc que notre très belle jeune femme écrit à un cabinet de conseil en investissements pour demander des adresses en vue d’épouser un homme très riche.

    "Je suis une belle jeune femme, je dirais même très belle, de 25 ans, bien élevée et j’ai de la classe. Je souhaite me marier avec un homme qui gagne au moins un demi-million de dollars par an.

    Avez-vous dans vos fichiers les adresses de quelques hommes célibataires de New York, veufs ou divorcés, qui gagnent annuellement 500 000 dollars ou plus?

    J’ai déjà été fiancée à des hommes qui gagnent de 200 à 250 000 dollars pas plus mais 250 000 ce n’est pas suffisant pour que je puisse vivre à Central Park West.

    Je connais une femme, dans mon cours de yoga, qui s’est mariée à un banquier. Elle vit à New York, dans le quartier branché Tribeca, et pourtant elle n’est ni aussi belle que moi, et pas même intelligente. Mais alors, qu’a-t-elle fait que je n’ai pas fait? Comment puis-je atteindre son niveau de vie?".

    Et la réponse de l’expert financier, fleurant bon le machisme patriarcal adulé par les féministes bien de chez nous, pour lui proposer une savante et implacable négociation:

    "J’ai lu votre courrier avec une grande attention, et après avoir longuement étudié votre demande c’est avec grand soin que je me suis livré à une analyse financière de votre situation.

    Premièrement, je ne vous fais pas perdre de temps puisque moi-même je gagne plus de 500 000 dollars par an. Ceci étant dit, je considère les faits de la façon suivante. Ce que vous offrez est simplement une bien mauvaise affaire.

    Voici pourquoi:

    Laissons les subterfuges de côté. Ce que vous proposez est une affaire simple à résumer. Vous mettez votre beauté physique et je mets l’argent.

    L’offre est claire et sans détours. Cependant un problème existe: il est certain que votre beauté va s’étioler et va un jour disparaître, alors qu’en même temps, mes revenus et ma fortune continueront très probablement de croître.

    Ainsi, en termes économiques, vous êtes un passif qui subit une dépréciation et je suis un actif qui produit des dividendes.

    Vous subissez donc une dépréciation, mais comme celle-ci est progressive, votre valeur diminue de plus en plus vite!

    Soyons plus précis: Vous avez aujourd’hui 25 ans, vous êtes belle et sans doute le resterez- vous durant les 5 ou 10 années à venir.

    Mais chaque année un peu moins, et quand vous vous comparerez à une photo prise aujourd’hui, vous constaterez combien vous avez vieilli.

    Cela signifie que vous êtes aujourd’hui dans la phase de croissance: c’est donc le bon moment pour être vendue mais non pour être achetée.

    En utilisant le langage de Wall Street, celui qui vous possède aujourd’hui à intérêt à vous avoir en "Trading position", position de vente, et non dans "buy and hold", acheter et conserver. C’est pourtant ce que vous offrez.

    Par conséquent, toujours en termes économiques, le mariage, qui est un " buy and hold " avec vous n’est pas une bonne affaire à moyen ou à long terme.

    En revanche, la location pourrait se révéler une affaire raisonnable dont nous pourrions discuter vous et moi.

    Cependant, ce qui est une pratique habituelle en affaire, je souhaite faire un essai, c’est à dire un "test drive" avant de concrétiser l’opération.

    Somme toute: comme le fait de vous acheter est une mauvaise affaire pour cause de dévaluation croissante, je vous propose une location aussi longtemps que le matériel restera en bon état.

    En attendant de vos nouvelles. Cordialement à vous".

    Balzac nous donne la morale de cette histoire: "La plus corrompue exige, même avant tout, une absolution pour le passé, en vendant son avenir, et tâche de faire comprendre à son amant qu’elle échange, contre d’irrésistibles félicités, les honneurs que le monde lui refusera".

    Alain Lussay

    https://ripostelaique.com/reponse-a-une-jeune-femme-qui-voulait-epouser-un-riche-mari.html

     

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