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Humain? - Page 107

  • COVID-19: comment désinfecter

    Une nouvelle étude indique la durée de vie des coronavirus sur différentes surfaces et comment les désinfecter

    Deux mois après son apparition, les virologues tentent toujours de mieux comprendre le coronavirus de Wuhan, maintenant officiellement nommé COVID-19. Une information importante à connaître est notamment la durée de vie du virus lorsqu’il est déposé sur des surfaces ou des objets. Au regard de sa ressemblance avec les autres coronavirus humains connus, le SRAS et le MERS, des chercheurs ont récemment suggéré que le COVID-19 pourrait rester actif pendant plus d’une semaine sur les surfaces où il se dépose.

    Des résultats qui démontrent à quel point il est nécessaire de désinfecter toutes surfaces avec lesquelles des patients auraient pu être en contact.

    En examinant la littérature scientifique sur tous les virus humains et vétérinaires disponibles au sein de cette famille, comprenant 22 études, les chercheurs ont constaté que les agents pathogènes humains peuvent persister sur les surfaces et rester infectieux à température ambiante jusqu’à neuf jours. (Pour mettre cela en perspective, le virus de la rougeole peut vivre sur des surfaces contaminées jusqu’à deux heures).

    Il s’agit certes de l’extrémité supérieure de la durée de vie d’un coronavirus, mais en moyenne, les chercheurs disent que cette famille de virus peut survivre entre quatre et cinq jours sur divers matériaux comme l’aluminium, le bois, le papier, le plastique et le verre. Certains des coronavirus vétérinaires — ceux qui ne peuvent infecter que les animaux — pourraient même persister plus de 28 jours.

    Désinfecter soigneusement toutes surfaces abritant potentiellement le virus

    “Les basses températures et la forte humidité de l’air augmentent encore leur durée de vie" explique le médecin Günter Kampf du CHU de Greifswald. Pour réduire la propagation des coronavirus en général, les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans le Journal of Hospital Infection, suggèrent que les hôpitaux désinfectent soigneusement les surfaces avec diverses solutions à base d’hypochlorite de sodium, de peroxyde d’hydrogène ou d’éthanol.

    Dans leur étude, ils ont constaté que ces recommandations particulières de l’OMS étaient "très efficaces "contre le SRAS et le MERS. Les résultats étaient initialement destinés à un futur manuel, mais dans ces circonstances, les auteurs ont estimé qu’il était préférable de publier leurs résultats à l’avance. Ils pensent que ces derniers pourraient également s’étendre au COVID-19.

    "Différents coronavirus ont été analysés et les résultats étaient tous similaires" explique le virologue Eike Steinmann de l’Université Leibniz. Cependant, aucun des virus n’était COVID-19, et l’équipe a indiqué ne pas disposer de données permettant de savoir si les mains peuvent être contaminées par un coronavirus après contact avec le patient ou après avoir touché des surfaces contaminées.

    Bien que le MERS ne se transfère pas aussi facilement d’une personne à une autre que les autres coronavirus, le SRAS se propage plutôt efficacement chaque fois qu’une personne infectée éternue ou tousse. Si le mucus atterrit sur une surface touchée par une personne plus tard, elle peut alors la contaminer, même si le contact se produit des jours après l’exposition initiale.

    Étant donné la menace que cela pourrait représenter pour le COVID-19, se laver les mains souvent et veiller à désinfecter les espaces publics semble être un maigre prix à payer. "Dans les hôpitaux, il peut s’agir par exemple de poignées de porte, mais aussi de boutons d’appel, de tables de chevet, de cadres de lit et d’autres objets à proximité directe des patients, qui sont souvent en métal ou en plastique".

    Sources : Journal of Hospital Infection

  • La chronique des cinglés à l’Université: la Folie du Gender

    Vi, je suis vulgaire!

    La chronique des cinglés: Jean Robert : "Assemblée Nationale: La France Insoumise demande la suppression de la mention du sexe à l’état civil, la jugeant "très oppressante et oppressive" ! Ben voyons!

    "Notre amendement propose la suppression de la mention du sexe à l’état civil. Cette mention, qui n’a, aujourd’hui, plus aucun intérêt, a, pour les personnes transgenres et intersexuées, des conséquences concrètes parfois très oppressives. " #LGBT Députée Obono (@Deputee_Obono) October 3, 2019

    Voilà une qui fume sa moquette tous les matins!

    Affranchir l’homme de tout ce qui peut l’oppresser et de tout ce qui n’est pas lui-même, le ramener à son existence concrète sur terre, lui apprendre à se réaliser lui-même dans ses rapports réels avec le monde, l’émanciper des chimères de la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT qui obscurcissent son esprit et qui le rendent étranger à son vrai être : ces principes pour lui apprendre à se réaliser lui-même ont leur origine dans la vaste critique à laquelle Hegel et ses disciples ont soumis les valeurs traditionnelles.

    Martine Chapouton: "Nous connaissons parfaitement ces militants (islamo-gauchistes qui sont) déguisés en journalistes et qui expliquent à la terre entière ce qu’il faut penser, comment l’exprimer et qui se croient le camp du bien. Samuel Laurent, des (déglingos)-décodeurs du journal Le Monde, en fait partie".

    Étienne Girard: "Des associations universalistes célèbrent l’universalisme et lancent un "appel de Lille". Sur des tags insultants devant la Maison des associations de Lille, on pouvait lire: "Fil.les de colons", écriture inclusive comprise. Plus loin sur l’édifice, avec la bombe de peinture couleur bleu céleste, d’autres tags précisaient: "Blanc.hes, bourgeois.es et racistes! La laïcité ne justifie pas le racisme" ou "Mort aux Faf".

    Et moi, je dis: Mort aux cons!

    L’objet de ces graffitis: Un colloque "Pour l’universalisme: comprendre l’intersectionnalité, les communautarismes et le multiculturalisme". Les participants à ce "colloque militant" partageaient l’idée qu’il est devenu de plus en plus difficile de défendre les idées universalistes qui supposent que chacun doit être traité de la même façon, par-delà les spécificités de genre, de sexe ou de couleur de peau. Ben voyons!

    Cons à manger du foin

    L’émergence, dans les milieux intellectuels, d’une nouvelle idéologie dite "décoloniale", venue des États-Unis, qui entend redéfinir les relations sociales en terme des "dominants" et de "dominés", la première catégorie représentant les citoyens de couleur de peau blanche et la seconde les autres citoyens.

    Et mon cul, c'est du poulet (B. BARDOT)

    Comme quoi les déglingos-décoloniaux mènent la "guerre des facs" contre l’intelligence!

    La “guerre“: le jour ou on a des chars étrangers en France, ils vont se planquer derrière les jupes de leurs mères!

    Gilles Denis, historien des sciences, a retracé l’histoire de l’usage idéologique de la notion de race. Il a analysé les théories décoloniales comme "reprenant le concept de races auxquelles sont ramenés les individus". Indigénisme, décolonialisme: une "subversion" de l’offensive des obsédés de la race, du sexe, du genre, et de la désidentité… Djemila Benhabib a livré son expérience du multiculturalisme au Canada. "Sous couvert du respect des croyances minoritaires, les juges ont permis d’offrir des privilèges religieux, une forme de droit religieux. Cette démarche a créé deux catégories de citoyens", a-t-elle expliqué, en revenant sur plusieurs polémiques ayant éclaté dans son pays.

    Isabelle Barbéris a décrit la mutation du milieu universitaire culturel où les thèses décoloniales et communautaristes deviennent "hégémoniques" et "académiques".

    Charles Coutel, philosophe du droit, a insisté sur "la crise de l’institution universitaire dont "la dérive néo-libérale" favorise un "entrisme obscurantiste".

    Oui, t'a raison: retour au Moyen-âge et à l'inquisition

    La question du racisme est prégnante en France et figure au cœur du discours décolonial. Djemila Benhabib: "Il faut dire qu’il y a du racisme dans la société, du racisme anti-Maghrébins par exemple, et ne jamais rien laisser passer“. Guylain Chevrier: "La meilleure réponse, c’est la République sociale" (socialiste?). Ben voyons! TAKAYCROIRE!

    Parle à mon cul, tu me fatigue la tête

    Mikaël Faujour et Marion Messina: "Élèves menacés, antiracisme pavlovien… Quand le gauchisme étudiant vire à l’absurde contre des élèves menacés pour des actes ou opinions non conformes (à la tyrannie du) "politiquement correct" d’une gauche moralisatrice contre des situations dégradantes et sexistes!

    Laissez les venir ici, que je leur file un ramponeau à la Toulousaine et vous verrez s'il faut défendre les pauvres femmes??? Ha merde, je suis blanche!

    Étienne Girard et Hadrien Mathoux dénoncent "l’offensive des obsédés de la race, du sexe, du genre“.

    Les signaux sont nombreux qui montrent qu’un nouveau militantisme antiraciste confinant au racisme se propage dans notre société. Les racisés souffrent d’invisibilisation, ce qui devrait pousser à s’interroger sur les privilèges blancs et le racisme d’État en France, ce qui crée un abyme de perplexité à propos de la mouvance décoloniale si chère aux organisations de gauche pour la défense des droits des personnes noires.

    Mikaël Faujour et Marion Messina : Indigénisme, décolonialisme : une " subversion " du progressisme.

    Dans les Universités, les théories (déglingos)-postmodernes (genre, décolonialisme) venues des États-Unis gagnent les facs. Avec l’ambition de "déconstruire“ les humanités, chercheurs militants et étudiants mènent une bataille intellectuelle soi-disant contestataire intégrant les discursivités au-delà de l’humain (???)

    La chronique des cinglés à l’Université: "Un projet de recherche d’une post-linguistique, dans une approche écologique et décentrée du langage (???) (prise en compte du discours dans l’ensemble de la vie humaine (???) et perspective pluri-centrique et pluri-versaliste de la production de sens) par Marie-Anne Paveau, professeure à Paris-XIII. (???) Ben voyons! TATKAYCROIRE ! Et tout ça avec votre pognon!

    La chronique des cinglés à l’Université: "À l’université Paul-Valéry de Montpellier, Claire Gallien organise des séances sur la charia, sur l’homo-nationalisme et le futur des politiques Queer. (???) Vincenzo Susca, du département de sociologie, prône les études de genre où il est question de racisme biopolitique, de gender-fluid ou de théorie critique cyborg. (???) David Garibay, déglingo-directrice, fonction féminisée pour combattre le sexisme (???) encourage les étudiants au militantisme, au détriment de leur formation ! (???)

    La Phénoménologie de l’Esprit de Hegel est la critique de l’aliénation de l’esprit et tous les éléments de la critique souvent préparés et élaborés d’une manière qui dépasse la polémique sont cachés.

    Même si la critique chez Hegel de l’aliénation de l’esprit n’est pas encore claire pour elle-même pour découvrir la forme critique adéquate de ce qui chez Hegel est proprement l’aliénation de l’esprit.

    La grande révolution théorique de l’époque accomplie par le XIX ème siècle a été une dénonciation radicale de l’aliénation religieuse: il apparut que dans la religion, comme dans les chimères de la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT, l’homme projette hors de lui sa véritable essence et se perd dans le monde illusoire du Gender qu’il a lui-même créé, et qui le domine comme une idéologie étrangère.

    La folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT nie à l’homme sa vraie nature en la pensant en utopie, ce qui la dépouille de toute réalité. Si l’essentiel des chimères de la folie du Gender est emprunté à la nature des fantasmes des déglingos-LGBT, l’homme du Gender est dépouillé de toute réalité.

    Pour que la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT soit enrichie, l’homme doit être appauvri de toute sa réalité humaine, psychique et même biologique. Dans la réalité fantastique du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT, l’homme du Gender, qui se cherchait un surhomme déglingo-LGBT, n’a trouvé en réalité que le reflet du Gender et en réalité une apparence trompeuse de soi-même, une ombre du Gender irréelle, un homme du Gender inexistant et sûrement un non-homme! (En allemand: Unmensch).

    L’utopie de la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT n’est qu’un évanouissement du monde réel pour un mythe progressiste de l’au-delà du réel qui doit empêcher l’homme de rechercher la vérité de son être réel ici-bas et de dénoncer l’anti-réalité du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT.

    Désenchanté par ses vaines expérimentations dans le monde fantasmatique du Gender-déglingo-LGBT, l’homme doit apprendre à renoncer aux paradis illusoires et se dresser contre ce monde absurde du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT qui, pour subsister, a besoin d’illusions et de la propagande du bonheur illusoire des déglingos-LGBT. Le bonheur réel présuppose la suppression des chimères de la folie du Gender des déglingos-LGBT en tant que bonheur illusoire. La démystification du Gender exige que l’homme abandonne une condition déglingo-soumise qui a besoin d’illusions. Le Gender n’est qu’une partie de l’utopie fantasmatique de l’irréalité humaine qui doit dominer l’Université. Il faut dénoncer cette illusion sous toutes ses formes idéologiques dominantes pour chasser enfin ces manifestations mortifères des Universités.

    Thierry Michaud-Nérard

    https://ripostelaique.com/la-chronique-des-cingles-a-luniversite-la-folie-du-gender.html

     

    Le balancier revient toujours de l'autre côté!

  • Si le corona virus cov/2019 vous intéresse..

     

    CARTE MONDIALE

    https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6

     

     

  • Parait que notre gastronomie s'est enrichie!!!!

    Selon elle, grâce aux Chance de la France (vous m’avez compris, les adeptes de l’islam issue d’Afrique du Nord), notre pays s’est enrichi et devinez de quel actif culturel il s’agit…

        Innovation en mathématique, littérature, chimie ? Vous n’y êtes pas!

        Sculptures, peintures ? non, haram en islam!

        Musique ? Non, cela risque de transformer en singe, dixit l’iman de Brest!

        La France s’est enrichie de LA GASTRONOMIE! Non, ne riez pas!

    C’est l’affirmation de Marlène (opposant cet argument à Éric Zemmour, qui ne voyait pas ce que nous avait apporté cette population) justifiant l’accueil de tous ces déçus du colonialisme qui viennent vivre chez leurs anciens colons, par simple grandeur d’âme, prouvant par là qu’ils savent pardonner.

    Mais, Marlène (veuillez me pardonner cette familiarité, mais je ne veux pas qu’elle se sente discriminée), ne nous a pas précisé de quelle gastronomie nous nous sommes enrichis. S’agit-il du kebab dont s’entiche notre Hamon national, amoureux de ce plat au risque de le déguster sous le nez de Robert Ménard à Béziers ? Lequel Ménard n’a pas compris la chance qu’il avait d’accueillir cette population enrichissante.

    S’agit-il du couscous merguez ou au poisson ou encore au poulet ou à la viande de bœuf ?

    Non, ce n’est pas ça non plus, ce plat a été apporté avec les pieds-noirs chassés de chez eux après l’indépendance des pays du Maghreb.

    Peut-être le tajine? Ou le mouton de l’Aïd el-Kebir ?

    Bref, cette richesse n’a pas été précisée. Marlène, par pitié, dites-nous ce qui nous a enrichis, et de quelle manière ? En surcharge pondérale ? En population exogène ? Quel est cet enrichissement qui nous coûte (entre autres, liste non exhaustive) nos déficits à la sécurité sociale, nos retraites et autres territoires perdus de notre République ?

    Merci d’avance pour votre riche réponse, Marlène.

    Guy Sebag

    https://ripostelaique.com/selon-marlene-les-cpf-nous-enrichissent-par-la-gastronomie.html

  • Mon prochain nouveau blog va vous intéresser...

    ATTENTION

    Bientôt un nouveau blog (fait pas moi, bien sûr)!

    Sujet: tous ceux qui on des démêles avec "l'opérateur historique"!

    Je vais appeler ce blog: "saga-mandarine"

    Afin d'éviter que ces gens ne me mettent au tribunal...

    Et oui, "celui qui dit la vérité, il doit être exécuté!"....

  • Mordre la main qui te nourrit...

    "J’ai quitté les Restos du cœur car on ne servait quasiment plus que des migrants à la fin"

    En cette période hivernale, les Restos du cœur, comme d’autres associations de solidarité envers les plus fragiles et les plus démunis, s’activent pour fournir de la nourriture et du réconfort, un peu de chaleur humaine, à ceux qui n’ont plus rien, comme le voulait Coluche, fondateur du mouvement.

    Néanmoins, le bénévolat se heurte de plus en plus à une crise. Y compris chez les Restos du cœur (70 000 bénévoles en France environ). Et pas uniquement pour des raisons de vocation. Certains bénévoles, écœurés par la tournure que prend " l’aide sociale " en France aujourd’hui, aide sociale de plus en plus tournée vers les migrants, notamment dans les grandes métropoles, ne veulent plus aider.

    C’est le cas de Louise, qui a longtemps été bénévole dans la couronne parisienne. Mais l’hiver dernier, ce fût son dernier en temps que bénévole chez les Restos du cœur (après 17 années de bons et loyaux services). Et pas en raison de sa forme physique ou de son âge (elle a 71 ans). Mais parce qu’elle explique "avoir l’impression désormais de ne plus servir la cause qu’elle voulait servir au début". Elle nous raconte.

    "La demande explose. Il y a de plus en plus de pauvreté et de misère, c’est terrible. Et depuis quelques années, on voyait de plus en plus de migrants venir chez nous. D’Asie comme d’Afrique. Au début, on faisait face comme on pouvait, et on les aidait comme n’importe qui. Mais il y en a beaucoup trop aujourd’hui. Et pourtant, il y a beaucoup de Français pauvres aussi. Mais j’en connais qui n’osent même plus venir aux Restos du cœur, ils ont même peur parfois".

    Pourquoi peur?". Parce qu’au départ, quand c’était des familles, on a eu pas mal de Syriens et d’Afghans, ça allait. Mais lors des deux dernières distributions fin 2017 et fin 2018, il y a eu beaucoup plus d’Africains, ou d’Afghans seuls. Des hommes. Agressifs. Ils exigeaient beaucoup. Je n’avais jamais vu ça. C’est comme si tout devait leur être donné. On avait parfois peur de refuser tellement ils étaient agressifs. À la fin, j’allais à la distribution la boule au ventre. J’ai arrêté, et je suis loin d’être la seule, j’ai d’autres amies à Marseille et à Lille notamment qui ne veulent plus y retourner".

    Mais finalement, les migrants ne doivent-ils pas être traités comme n’importe quel autre public des Restos du cœur? Louise, qui a la solidarité chevillée au corps, s’interroge: "On ne peut pas laisser les gens mourir de faim. Mais les associations payent aussi l’inaction des politiques. Vous trouvez ça normal vous qu’il y ait autant de migrants en France? Ils sont trop nombreux et trop différents de nous. Ce ne sont pas les mêmes cultures, ça ne peut pas marcher. Mais ce n’est pas aux bénévoles des associations de payer les pots cassés".

    Le témoignage de Louise, qui nous a contactés pour le livrer, n’est sans doute pas unique. Les coupures de journaux ne manquent pas, faisant état d’un afflux de migrants en tant que bénéficiaires des Restos du cœur. En Bretagne, la situation n’est pas encore la même (quoi qu’à Brest et à Rennes notamment, on nous a signalé beaucoup de migrants dans les associations dites de solidarité).

    Au final tout de même, la population précaire européenne se retrouve plus négligée par les pouvoirs publics qui déversent des millions et des millions d’euros dans l’accueil de migrants. Une population précaire par ailleurs désormais obligée de partager sa précarité, parfois extrême, avec des populations n’ayant ni les mêmes mœurs, ni les mêmes cultures, ni les mêmes comportements.

    En 2017-2018, les Restos du cœur ont distribué 130 millions de repas, grâce à 72 000 bénévoles dans plus de 2 000 centres et antennes. 860 000 personnes ont été accueillies. Les Restos ont récolté 87 millions d’euros, grâce aux dons, aux legs ou par le biais de manifestations. Ce qui n’empêche pas les caisses de ne pas être pleines eu égard à la demande toujours plus importante.

    "Clairement, les autorités se déchargent sur les associations, et comptent sur la malléabilité des bénévoles qui sont tous investis pour la solidarité. C’est injuste. La solidarité et l’aide aux pauvres ne devrait pas être aussi importante dans un pays développé comme la France. Cela signifie que le pays va mal, très mal" conclut Louise, qui continue "différemment" d’aider les siens, et de faire le bonheur des exclus de son entourage.

    "Aujourd’hui, on a plus le droit, d’avoir faim ni d’avoir froid". Certes. Mais on a aussi le droit d’exiger, quand on est Français, Européen, le droit de passer, sur sa terre et celle de ses ancêtres, avant les autres.

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