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Humain? - Page 17

  • Avec nos sous…

    Dupond-Moretti use et abuse de cabinets de consulting

    Déjà riche d’un remarquable palmarès d’arrogances incongrues et de vulgarités diversifiées, voici que Dupond-Moretti vient d’être épinglé pour usage intempestif de cabinets de consulting. Ce ne surprendra pas tout observateur de la si dispendieuse Macronie… gloutonne de ce type de prestations qui lui rapporte gros. Quand les coquins et les copains…

    Un long rapport de l’Inspection générale des finances critique abondamment et en détails… le recours trop fréquent du ministère de la Justice à des cabinets conseil.

    Ce document passe au crible les dix marchés les plus conséquents du ministère d’Éric Dupond-Moretti. Dix sur combien?

    Selon l’IGJ, nombre de ces missions auraient pu être menées en interne, notamment par ses soins, puisque disposant de compétences en matière d’audit, d’expertise et de conseil. En 2022, un marché de 324 000 euros a été confié au Boston Consulting Group (BCG), cabinet américain… au sujet de "l’assistance au transfert intégral de missions d’extractions judiciaires à l’administration pénitentiaires", mission que l’Inspection générale de la justice rappelle avoir réalisée à plusieurs reprises par le passé (2012, 2016, 2021).

    Une autre prestation l’a été au cabinet d’audit EY (anciennement Ernst et Young) quant à la "simplification des procédures à l’aide juridictionnelle", sujet ayant lui aussi déjà fait l’objet de plusieurs inspections ministérielles…

    Une somme d’environ 700 000 euros concerne des missions liées à l’administration pénitentiaire. Le cabinet d’avocats De Gaulle Fleurance & associés s’est ainsi vu confier un marché de 436 690 euros à cet effet. Tout comme Eurogroup Consulting, qui a effectué une mission visant à " renforcer les capacités d’ingénierie des directions ressources ministérielle " pour " imaginer et déployer de nouvelles politiques RH ", facturée 231 000 euros, Convivencia Conseil a effectué une prestation sur la protection judiciaire de la jeunesse face aux " phénomènes de radicalisation violente dont le fait religieux " pour 267 000 euros… Etc.

    Peu importe à l’outrecuidant et si malappris Dupond-Moretti, comme son mentor Foutriquet, il est au-dessus de tout… c’est pas son pognon, c’est le vôtre. Et si vous n’êtes pas content, il vous gratifie en plus de trois bras d’honneur !

     

    Daphné Rigobert

     

  • Une Marianne transgenre dans les mairies???

    La honte ne finira, donc, jamais???

    AVANT D’ALLER PLUS LOIN, UN PETIT HISTORIQUE ME SEMBLE INDISPENSABLE.

    Marianne est une figure symbolique de la République française. Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, elle représente la République française et ses valeurs traduites par sa devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ».

    On lira avec intérêt et amusement les différentes hypothèses concernant l’origine de cette Marianne ou Marie Anne. Quelles qu’elles soient elles sont liées, intimement à l’histoire de la France et à la révolution. Or, en 1789, les Françaises étaient plus que majoritairement blanches, et même celles qu’on appelait “créoles” comme Joséphine de Beauharnais étaient bien blanches, elles étaient nommées ainsi parce que, de famille européenne, elles vivaient dans les îles.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marianne

    Notre Marianne fait obligatoirement référence à un épisode majeur de notre histoire, la révolution française, et si elle est coiffée d’un bonnet phrygien c’est que, en ces temps où l’on révérait l’histoire romaine, on a emprunté la cérémonie de libération des esclaves, symbolisée par le bonnet phrygien, ressemblant au “pileus” dont étaient coiffés les esclaves affranchis.

    C’est donc un symbole très fort de liberté… liberté liée à une histoire, celle de la France. Le bonnet phrygien représente la libération de la France de la royauté. Il est donc évident que seuls des Français d’origine, descendant symboliquement de ceux de 1789, peuvent le porter, peuvent représenter la France et plus exactement la République.

    Cela ne signifie pas que des Français de couleur ne soient pas français, c’est juste une histoire de cohérence. Par l’histoire et par la réalité puisque pour l’heure nous sommes encore majoritairement blancs et de culture gréco-romaine/judeo-chrétienne… Et Marianne synthétise tout cela.

    ENCORE UN COUP DE MACRON.

    Aidé cette fois de Schiappa, la médiocre, cette pauvre fille que Macron occupe comme il peut en surfant sur les idées fixes de la pauvrette (façon de parler, j’aimerais assez avoir son compte en banque), Macron l’assassin veut donc nous imposer une Marianne de la diversité, voire transgenre…

    Marlène Schiappa évoque la nouvelle Marianne inclusive qu’Emmanuel Macron choisira en mai. Issue d’une fusion de milliers de portraits, elle sera peut-être “un peu” transgenre

    Macron s’apprête donc à faire une fois de plus coup double, comme il l’avait déjà fait en nommant ambassadeur de la francophonie une Africaine dans un pays dont la première langue est… l’anglais. Mais pourvu que les Gaulois réfractaires et les franchouillards ne reconnaissent plus leur pays et fassent ainsi de la place pour l’immigration massive, tout va bien.

    Il s’agit cette fois d’inventer, ciseler une Marianne dans laquelle, évidemment, les Français ne se retrouveraient pas, surtout pas. Et dans laquelle, a contrario, au contraire, les Africaines fessues, les Maghrébines mamelues et toutes celles qui ne rêvent que de manger avec leurs doigts ne se reconnaîtraient pas puisque, pour accueillir l’autre, il faudrait -selon le traître en chef-, renoncer à ce que nous sommes, de peur de l’imposer.

    Et pour cause, puisque le but est de nous détacher de notre identité, de notre histoire, de notre fierté, de notre pays, pour ne plus être identifiable que comme “citoyen du monde”. Pour cela, Schiappa doit, avec nombre de gauchos se prétendant artistes, forcément, tout aussi tarés, inutiles et même nuisibles que le sieur Lagarnerie qui voudrait abolir le mot “France”…

    Abolir un mot? Bigre, cela ressemble furieusement à nombre de totalitarismes, non? Bon celui-là est corsé, et je suis persuadée qu’il s’entend comme larron en foire avec l’autre taré de l’Élysée.

    Or, Macron aurait dans l’idée d’ajouter de l’exotisme en imaginant une Marianne “en partie” !!!??? transgenre… Oui, exotique (Définition du dictionnaire : Qui (dans la perception occidentale) est perçu comme étrange et lointain et stimule l’imagination.) Je n’ai rien contre les personnes qui changent de sexe, à condition qu’elles le fassent à l’âge adulte, bien sûres d’elles et non sous une pression communautariste ou par un effet de mode, mais là encore il s’agit d’un anachronisme. En 1789 on ne reconnaissait et n’autorisait même pas l’homosexualité, alors le côté transgenre… Sans compter que lorsqu’on a un symbole, il doit représenter la majorité des éléments qui lui sont associés, sous peine d’être incompréhensible et donc sans valeur.

    Et c’est ce qui arrivera à la Marianne de Macron-Schiappa si leur projet arrive au bout… Projet qui ne symbolisera que la disparition de la France et sa destruction voulue, acharnée, par celui que des crétins de Français ont élu pour la seconde fois.

    Après les millions déversés pour les migrants, après la disparition des meilleurs lycées et des meilleurs élèves, après la Marianne ressemblant à une Femen ravie de dire son orgasme à l’idée qu’un facho puisse lui lécher le cul (sous Hollande), après la vaccination folle de nos enfants, après avoir essayé de nous interdire les voitures, les cheminées, la maison individuelle, bref tout ce qui fait nos traditions, nos valeurs, notre bonheur, après avoir essayé de tuer l’agriculture, le nucléaire, la propriété privée, la liberté d’aller et venir, la liberté vaccinale, après avoir tout fait pour nous entraîner dans une guerre terrible contre notre allié russe, après avoir permis que des médiocres et des mauvais fassent cours à nos enfants (recrutés avec 5 de moyenne aux concours), après avoir permis que des associations pro-migrants aient un niveau de vie qui fait pâlir nos travailleurs que l’on veut faire bosser jusqu’à ce que mort s’ensuive, après avoir défiguré nos paysages même maritimes avec des éoliennes, qui tuent en nombre oiseaux et poissons, après avoir endetté comme jamais la France et donc les Français pour qu’ils n’aient plus la possibilité de la moindre indépendance, de la moindre liberté, incapables de s’en sortir eu égard avec l’endettement maximum sauf à sortir de l’UE…

    Et tout cela ne représente que le millième de tout ce que la bande de mondialistes au pouvoir en France nous fait subir ou plutôt nous arrache, jour après jour.

    Christine Tasin

  • PAS DE POUTOUS DE TOULOUSE

    Le népotisme à de beaux jours devant lui!

    Bordeaux : Elu à la ville, Philippe Poutou fait embaucher sa femme par la mairie comme collaboratrice "en toute transparence"

    Le candidat du NPA à la dernière présidentielle affirme avoir fait valider cette embauche aux services juridiques des collectivités. Un choix fait "en toute transparence", assume-t-il.

    C’est une information qui n’est pas sans rappeler l’énorme attaque du candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) contre François Fillon. Philippe Poutou, trois fois candidat à la présidence de la République, est désormais conseiller municipal de Bordeaux où il est élu dans l’opposition.

    Poutou a recruté, depuis novembre dernier, sa femme comme collaboratrice. Une information confirmée par la mairie de Bordeaux. "On a droit à deux mi-temps de collaborateurs de groupe. Et depuis quatre mois, on a renouvelé un des deux contrats, celui de ma compagne, assume Philippe Poutou. Ce n’est pas si simple que ça d’avoir des gens qui ont le temps d’aider et qui correspondent aux critères. On n’a pas d’équipe de 20 personnes autour de nous, nous faisons avec les moyens que nous avons".

    HO, LE PAUVRE PETIT, QUELLE MISERE DANS SA VIE!

    Pour ce travail, sa compagne, enseignante à mi-temps dans l’élémentaire, percevrait environ 1 000 euros net par mois pour ce mi-temps.

    Le Parisien

    En fait, je me demande comment une institutrice peut travailler dans un service juridique: elle n'a, certes pas, les compétences... les juristes qui ont fait un certain nombre d'années d'études, sans compter la difficulté de l'examen que peu arrivent à obtenir, apprécieront sans aucun doute!

  • LA COVID REPART???

    MISE A JOUR : 08/03/2023

    NOMBRE MOYEN DE NOUVELLES HOSPITALISATIONS QUOTIDIENNES

    296 nouvelles personnes hospitalisées

    + 12.55 % en 7 jours

     

    NOMBRE MOYEN DE NOUVELLES ENTRÉES EN SOINS CRITIQUES QUOTIDIENNES

    27

    + 8 % en 7j

     

    https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees

     

    9 MARS 2020

    Il y a trois ans jour pour jour, les bureaucraties sanitaires occidentales ont imposé en mode panique et Panurge le confinement anti-covid. Une prophylaxie pourtant jamais utilisée et donc encore moins évaluée dans l’Histoire. Copier une méthode inventée par un régime totalitaire chinois aux données notoirement trafiquées aurait pourtant dû paraître peu judicieux. Mais la boîte de Pandore de ce genre de mesures hyper liberticides a été ouverte.

    DES DÉGÂTS VERTIGINEUX…

    Un livre entier (curieusement, on compte sur les doigts d’une main le nombre d’ouvrages consacrés en France à cette crise sans précédent) serait nécessaire pour décrire l’impact dément des confinements. Avec un recul du PIB de 4,4 % en 2020, l’humanité s’est appauvrie plus que durant n’importe quelle crise précédente, même celle de 1929 qui n’avait frappé que les pays occidentaux.

    Le nombre d’humains vivant dans l’extrême pauvreté a augmenté de 150 millions pour atteindre 740 millions de personnes. Le nombre de personnes en malnutrition s’est accru de 132 millions, à près d’un milliard, dix ans de progrès en la matière anéantis en quelques mois.

    Le chômage a rebondi dans TOUS les pays du monde sauf un (le Guyana !). Enfants et adolescents ont été privés de scolarité presque partout, durant deux trimestres en moyenne, une " génération sacrifiée " selon l’UNICEF. Le décrochage scolaire est depuis lors massif, sans parler des dégâts psychologiques pour des enfants s’ouvrant au monde derrière un carré de tissu. On a imposé aux jeunes adultes, à l’âge où se mettent généralement en place les réseaux et projets professionnels, personnels et familiaux, de se priver de vie culturelle, sportive, sociale indispensable aux rencontres qui constituent un véritable investissement pour leur avenir.

    Des dégâts psychologiques et sociaux vertigineux. Et le ""quoiqu’il en coûte" accompagnant la quasi-interdiction de travailler a détruit l’éthique de l’effort d’un grand nombre. Se rappeler qu’au printemps 2020 le rôle de "guerrier solidaire" qu’on nous présentait était celui de quelqu’un se barricadant chez lui pour regarder Netflix…

    … POUR SANS DOUTE RIEN

    Et tout ça pour… sans doute rien. Des enquêtes médicales prétendent, certes, que les confinements ont limité les dégâts de la covid… mais sont contredites par d’autres.

    Il saute pourtant aux yeux que l’évolution et l’intensité des flambées épidémiques ont été équivalentes entre les territoires confinant et les autres. La Suède, seul pays européen à n’avoir pas confiné, affiche le deuxième meilleur bilan du continent en mortalité covid. Le Japon et la Corée du Sud, non confinant et aux populations pourtant âgées, donc fragiles, ont déploré quatre fois moins de morts en proportion de leur population que la France.

    Les sept États américains ayant refusé le lockdown n’ont pas eu de plus mauvais résultats que les 43 autres, tout comme les deux refuzniks sur les 27 fédérés du Brésil. L’été dernier, sur les cinquante pays à plus forte létalité covid totale en proportion de la population quarante-six avaient pratiqué un confinement strict, selon le site de référence Statista.

    Ce qui n’est pas illogique : l’humanité ne disposant pas de 8 milliards de placards étanches où nous aurions pu attendre deux mois l’épuisement du virus avant de sortir sains (et morts de faim), le confinement a surtout conduit les gens à s’infecter à leur domicile plutôt qu’au travail. Un simple déplacement des lieux de contamination.

    DEMAIN, CONTRÔLE SOCIAL AU MOINDRE PRÉTEXTE

    Surtout, le confinement a provoqué un autre dégât, incommensurable, dont on ne se rendra vraiment compte que plus tard, peut-être trop tard : un dégât juridique et politique.

    En mars 2020 nous avons collectivement mis le doigt dans un engrenage dévastateur. Les pires dictatures n’auraient jamais osé imaginer pouvoir nous interdire de sortir de chez nous, travailler, recevoir nos amis, imposer de porter un bavoir inutile dans la rue, présenter notre statut vaccinal pour s’asseoir à une terrasse de café.

    La prophylaxie contre la covid l’a fait sans que personne ou presque ne moufte. Preuve a été faite que les populations pouvaient accepter n’importe quelle mesure liberticide du moment qu’on brandit un microbe. " Avoir peur c’est se préparer à obéir " disait Hobbes.

    A été ouverte la boîte de Pandore d’une technocratie, rejeton des noces entre les GAFA et la bureaucratie d’État, de contrôle numérique pour motif aujourd’hui sanitaire, demain social, fiscal, ou environnemental, fractionnant la société entre assujettis et réfractaires à coups d’autorisation, de laisser-passer et d’exonérations. Ça a d’ailleurs déjà commencé avec deux jours de confinement à Athènes à l’été 2021 suite aux fumées d’un incendie de forêt ordinaire.

    En France, des préfets ont chaudement recommandé à l’automne suivant de se confiner avant une tempête en Bretagne-Normandie qui n’a finalement abattu que quelques arbres. Et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a estimé nécessaire d’appliquer les méthodes intrusives et coercitives développées lors de la crise covid aux politiques en matière d’environnement, de logement ou de " réconciliation ethnique ".

     

    L’EXPÉRIENCE MONTRE QUE QUAND UNE BUREAUCRATIE SE DOTE D’UN NOUVEL OUTIL TECHNOLOGIQUE ET JURIDIQUE DE CONTRÔLE ELLE RECHIGNE A Y RENONCER ENSUITE.

     

    Le jour où le confinement, ou son petit frère, le contrôle social numérisé de tous, partout, tout le temps, reviendra, souvenez-vous: cela a commencé un 9 mars.

  • L'école, aujourd'hui

    Le journal Causeur a publié le 6 mars 2023 un article énonçant des exemples de cas signalés aux "parents vigilants".

    Et là… accrochez-vous! En voici quelques exemples:

    • Je suis enseignant dans un lycée professionnel dans l’Essonne. L’endoctrinement idéologique est permanent: écriture inclusive, dérives LGBT et pressions syndicales. Contredire leurs thèses nous expose à des représailles sournoises comme des poubelles vidées dans nos casiers ou menaces sur nos messageries.
    • Mon fils est en seconde. Le premier devoir demandé par le professeur d’anglais est le suivant: "Vous raconterez l’arrivée en France de l’un de vos parents immigré".
    • Un DM [devoir à la maison] donné par la prof d’histoire-géo de l’établissement catholique privé Saint-Joseph, à Roquebrune-Cap-Martin demande à l’élève de s’imaginer en Africain capturé par des Européens pour être vendu aux Antilles et travailler dans des plantations. La consigne insiste sur la partie "ressenti" du récit.
    • Je suis en première dans un lycée parisien. En SVT [sciences de la vie et de la Terre], on a parlé de la discrimination de genre pendant deux heures: les moyens de contraception, les types de sport que font les femmes et les hommes, etc. On cherche à nous faire culpabiliser pour ensuite nous déconstruire et nous faire devenir des filles.

    En Anglais, notre prof nous dit à chaque cours que l’on n’a pas le temps de faire de la grammaire. Les quatre chapitres que nous avons abordés sont: les bienfaits de l’immigration et le multiculturalisme, les gentilles éoliennes et le méchant nucléaire, le genre et les stéréotypes.

    En histoire-géo, ma prof est islamo-gauchiste. Lorsqu’on a étudié la démographie, elle nous a martelé que sans l’immigration la France serait un pays du tiers-monde et que toutes nos victoires militaires étaient dues aux immigrés. Elle nous explique que le grand remplacement est un fantasme d’extrême droite, que la campagne d’Éric Zemmour est financée par les Russes et que le Z tracé sur les chars russes est le Z de Zemmour.

    En SES [sciences économiques et sociales], notre professeur a clairement affiché son soutien à Emmanuel Macron. Pour elle, la taxe sur les moteurs thermiques c’est génial, et la fin de ceux-ci c’est formidable. L’Europe est la clé de tous les problèmes et, grâce à elle, l’électricité est peu chère en France.

    • Je suis en terminale dans un lycée agricole du sud de la France. Le jeudi 24 novembre 2022, des membres de SOS Méditerranée sont intervenus dans notre classe. J’ai quitté la salle et attendu que l’association finisse son exposé pour retourner en cours. Informés de mon absence, les professeurs m’ont dénoncé et j’ai pris quatre heures de colle.
    • Le CPE m’a imposé d’écrire une lettre de justification, puis j’ai été convoqué par le proviseur adjoint pour me justifier encore. Après un échange musclé avec ce dernier, qui me reproche un "comportement inadmissible", voire "raciste", les quatre heures m’ont finalement été retirées mais si je "récidive", je serai définitivement exclu du lycée.
    • Au lycée Montesquieu du Mans, le sujet du devoir de physique est de calculer l’énergie que va avoir une boule de pétanque lancée sur un policier!

    Et ce ne sont que quelques exemples. Allez lire les autres, ça vaut le détour.

    Une chose ressort de tout cela qui me frappe au plus haut point: comment la quasi totalité d’une profession, je devrais dire toutes les professions de l’Éducation nationale, a-t-elle pu se laisser gangrener à ce point par cette idéologie wokiste et en devenir le servile propagandiste?

    Combien sont-ils encore à résister?… certainement pas beaucoup.

    Le monde de l’enseignement est devenu l’un des plus détestables qui soit.

    Ils participent, sans état d’âme, à une décérébration de notre jeunesse et à un endoctrinement de masse. C’est par millions que sortent de l’Éducation nationale des jeunes qui sont incultes et ont subi pendant une quinzaine d’années un bourrage de crâne systématique pour leur inculquer de force les " valeurs de la République " et les notions progressistes et écologistes.

    C’est incontestablement le plus grand crime de ces dernières décennies.

    La "communauté enseignante" (sic), par sa lâcheté et sa complicité, a trahi toutes les valeurs de son métier et est la honte absolue de la nation.

    Si demain des enseignants, complices de tout cela, sont victimes d’agressions ou pire, que l’on ne compte pas sur moi pour avoir la moindre compassion pour eux.

    Ils seront les seuls responsables de leur triste sort, contrairement à Samuel Paty.

    Qui sème le vent récolte la tempête.

    Seuls ceux qui résistent et se battent contre le monstre qu’est devenue l’Éducation nationale gardent mon estime et mon respect.

    Pour morale de cette sinistre histoire, je rappelle simplement que le responsable de tout cela, le ministre Pap N’Diaye a parfaitement compris que ses enfants ne devaient surtout pas aller à l’Éducation nationale. Ils sont scolarisés à l’École Alsacienne de Paris. Un établissement privé ultra élitiste où l’on n’entre que sur dossier et moyennant quelque menue monnaie.

    Lui est sûr qu’ils y apprendront quelque chose, ce qui les aidera à faire partie des élites de demain.

    Quant aux autres qui sont à l’Éducation nationale, ils apprendront à être des citoyens bien formatés par les progressistes, obéissants et respectueux de tout ce qui ira dans le sens de la destruction de notre pays, sur la base de leur ignorance crasse et de leur embrigadement.

    Peut-être certains de ces jeunes feront-ils partie des élites demain, s’ils arrivent à survivre à cette machine à broyer les intelligences qu’est l’Éducation nationale.

    Ce qui ne sera pas le cas de l’immense majorité de leurs petits camarades.

  • Les voyages forment les maladies...

    Quelles sont les maladies à transmission vectorielle importées en Europe par les voyageurs en provenance d’Afrique?

    La revue Eurosurveillance a publié récemment un article faisant le bilan des maladies à transmission vectorielles importées en Europe par les voyageurs en provenance d'Afrique entre 2015 et 2019.

    Cette étude a pris en compte les cas de chikungunya, fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), dengue, paludisme, peste, fièvre de la vallée du Rift (FVR), encéphalite à tiques (TBE), infection par le virus du Nil occidental (VNO), fièvre jaune (FJ) et Zika (MZV) déclarés dans le système européen de surveillance (TESSy) auquel participent les 27 pays de l'union européenne, ainsi que l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège et le Royaume-Uni.

    Le nombre de cas de chaque infection a été rapporté au nombre de voyageurs arrivés d'Afrique par avion pendant la période de l'étude (données de l'Association internationale du transport aérien) et exprimé en taux d'infection pour 100 000 voyageurs (TI). Les pays de provenance ont été identifiés et regroupés en 5 zones (Afrique de l'Ouest, Australe, du Nord, Centrale, et de l'Est).

    Au total, environ 125 millions de personnes sont arrivées par avion commercial d'Afrique en Europe de 2015 à 2019. Ces voyageurs arrivaient d'Afrique du Nord (79,3 millions, principalement du Maroc (31,1 millions)), d'Afrique de l'Est  (16,4 millions), d'Afrique de l'Ouest (15,4 millions) d'Afrique Australe (9,6 millions, principalement d'Afrique du Sud) et d'Afrique Centrale (4,2 millions).

    1. Paludisme

    Le paludisme est de loin la maladie à transmission vectorielle la plus fréquente chez les voyageurs en provenance d'Afrique, avec 34 235 cas (TI: 28,8). Sur la période d'étude le nombre de cas a constamment augmenté alors que le TI diminuait.

    Les cas arrivent essentiellement d'Afrique de l'Ouest (20 657 cas; TI: 140) dont 5 822 cas en provenance du Nigeria (TI: 202,7) et 4 550 de Côte d'Ivoire (TI: 404,7), d'Afrique Centrale (9 151 cas; TI: 140) dont 4 056 cas en provenance du Cameroun (TI: 425,9) et d'Afrique de l'Est (3 877 cas; TI: 24,3) dont 852 cas en provenance d'Ouganda (TI: 129,5) et 633 en provenance d'Erythrée (TI: 464,7).

    Les TI les plus importants concernent les voyageurs en provenance de République Centrafricaine (TI: 1608,5), du Sierra Leone (TI: 712,2), de Guinée Equatoriale (TI: 655,7), de Guinée (TI: 648,4), d'Erythrée (TI: 464,7), de Côte d'Ivoire (TI: 404,7) et de la République du Congo (TI: 252,6).

    L'espèce en cause est précisée dans 31 456 cas.

        Plasmodium falciparum représente 89% des cas (n=28 070), ce taux variant de 75% pour l'Afrique de l'Est à 92% pour l'Afrique de l'Ouest. Le nombre de cas a augmenté au cours de la période d'étude (5 015 en 2015 contre 6 140 en 2019).

    ovale représente 5,8% des cas (n=1817), le nombre de cas étant resté stable sur 5 ans. L'infection a été contractée essentiellement en Afrique de l'Ouest (1 035 cas) et Centrale (573 cas).

    vivax représente 2,3% des cas (n=719). Le nombre de cas a décru passant de 249 en 2015 à 60 en 2019. L'infection était contractée en Afrique de l'Est (472 cas) et de l'Ouest (144 cas).

    malariae représente 2,5% des cas (n=798), le nombre de cas étant resté stable dans le temps. L'infection a été contractée essentiellement en Afrique de l'Ouest (363 cas) et Centrale (310 cas).

    Au cours des 5 années, en Afrique de l'Est, le nombre de cas d'infections P. vivax a diminué de 83%, passant de 198 à 33 cas, alors que les infections à P. falciparum ont augmenté de 74%, passant de 377 cas en 2015 à 657 cas en 2019. Pour l'Afrique du Nord, avec 93% des cas originaires du Soudan, un changement comparable dans la distribution des espèces de Plasmodium a été noté.

     

    Soixante-cinq pour cent des cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 37 ans. Parmi les cas dont l'issue a été précisée (47%), le taux de létalité était inférieur à 1%. Parmi les cas pour lesquels le pays de résidence était précisé (57%), 88% étaient des résidents européens et 11% des résidents africains, principalement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale.

    Géographiquement, la variation des TI dans les régions correspond à l'incidence de la maladie estimée par l'Organisation mondiale de la santé. Sur la période étudiée, si le nombre de cas a augmenté, la probabilité d'infection a diminué. Cette évolution peut s'expliquer par les efforts de luttes déployés dans les pays africains en particulier dans les zones les plus développées qui sont préférentiellement fréquentées par les touristes, et une meilleure adhésion à la prophylaxie. Le paludisme est l'infection qui touche proportionnellement le plus de résidents africains, probablement du fait d'un moindre respect des règles de prophylaxie. Les données disponibles ne permettaient pas d'évaluer la chimioprophylaxie.

    1. Dengue, chikungunya et Zika

    La dengue était la deuxième maladie à transmission vectorielle signalée avec 956 cas (TI: 0,8). Deux pics de cas et de TI ont été observés, en 2017 (n = 239; TI: 1,0) et en 2019 (n = 374; TIR: 1,4). Les voyageurs infectés sont arrivés de 41 pays africains, principalement d'Afrique de l'Est (n = 505; TIR: 3,2) dont la Réunion (156 cas; TI: 5,2), les Seychelles (92 cas; TI: 9,1) le Kenya (78 cas; TI: 3,2) et la Tanzanie (68 cas; TI: 4,5), et d'Afrique de l'Ouest (n = 311; TIR: 2,1) dont la Côte d'Ivoire (111 cas; TI: 9,9). Malgré le faible nombre de cas en Afrique centrale, le TI était comparable à celui de l'Afrique de l'Ouest (TI: 2,3). Les TI les plus élevés concernaient le Lesotho (TIR: 107,9), mais l'intervalle de confiance du TI était large, la Somalie (TIR: 16,6) et le Burkina Faso (TIR: 14,8). Les TI pouvaient varier selon les années.

    Entre 2015 et 2019, 161 cas (TIR: 0,1) de chikungunya ont été recensés. Le nombre annuel de cas et le TI étaient les plus élevés en 2016 (n = 35; TIR: 0,2), 2018 (n = 40; TIR = 0,2) et 2019 (n = 57; TIR: 0,2). Les voyageurs infectés sont arrivés de 20 pays africains, principalement d'Afrique de l'Est (n = 84; TI: 0,6) dont 34 cas du Kenya (TI: 1,4) et 29 de Somalie (TIR: 15,0), d'Afrique centrale (n = 48; TI: 1,2) dont 17 cas provenant de la République du Congo (TI: 4) et 12 de République Démocratique du Congo (RDC) (TI: 3,8) et 10 de Guinée Equatoriale (TI: 5,9),  et d'Afrique de l'Ouest (n = 26; TI: 0,2). Les pics les plus importants du nombre de cas et des TI ont été observés en Somalie en 2016 (TI: 65,0), au Kenya en 2018 (TIR: 5,1), en République du Congo et en RDC en 2019 (TI: 22,6 et 15,6, respectivement). Parmi les cas dont le pays de résidence a été signalé (45/161), 98% étaient des résidents européens.

    Il y a eu 16 cas de Zika qui ont été infectés en Angola (n = 4), au Cameroun (n = 4), au Burkina Faso (n = 2), au Cap Vert (n = 2), en Côte d'Ivoire (n = 1), au Kenya (n = 1), au Nigeria (n = 1) et au Sénégal (n = 1). La moitié des cas (n = 8) étaient des femmes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 42 ans. Aucun cas de Zika chez les femmes enceintes ou de décès n'a été signalé. Le lieu de résidence a été signalé pour 15 cas; tous étaient des résidents européens.

    Concernant la dengue et le chikungunya, le nombre de cas et les TI paraissent refléter la circulation de ces virus, notamment dans les zones touristiques (en effet, plusieurs épidémies décrites dans des pays en zones non touristiques n'ont pas été associées à une augmentation des cas importés). Les cas importés de Zika sont rares et ont été acquis dans des pays où le virus est connu comme circulant. Malgré sa rareté, compte tenu des risques liés à l'infection chez la femme enceinte, l'évaluation du risque Zika ne doit cependant pas être négligée chez le voyageur de rendant en Afrique.

    1. Autres maladies à transmission vectorielle importées

    Il y a eu neuf cas confirmés importés d'infection par le virus du Nil Occidental: cinq en provenance de Tunisie et un en provenance d'Algérie (2018), de Djibouti (2019), d'Égypte (2016) et d'Afrique du Sud (2017). Cinq des cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 65 ans. Un cas mortel a été signalé. Le lieu de résidence a été signalé pour cinq cas et tous étaient des résidents européens. Ces cas sont tous liés à des pays où la circulation du virus a été identifiée et la moyenne d'âge élevée est en accord avec le fait que la maladie touche plus gravement les personnes âgées.

    Il y avait quatre cas importés de fièvre de la vallée du Rift, tous originaires d'Afrique de l'Ouest: trois du Mali (dont 2 cas chez des militaires français) et un du Ghana. Tous les cas étaient des hommes et l'âge moyen au moment de l'infection était de 32 ans. Les quatre cas étaient des résidents européens. Aucun décès n'a été signalé.

    En 2018, un cas confirmé de fièvre jaune a été signalé. Il concernait d'un homme de 26 ans non vacciné qui avait voyagé au Sénégal et en Gambie où la vaccination n'est pas obligatoire pour les voyageurs à l'entrée.

    Pour la FHCC, la TBE et la peste, cette étude n'a trouvé aucun cas chez les voyageurs en provenance d'Afrique au cours de la période analysée.

    1. Conclusions:

    Le nombre de cas et donc les TI présentés dans cette étude sont probablement sous-estimés pour plusieurs raisons: un sous-diagnostic des formes bénignes, l'absence de prise en compte des infections déclarées au cours du voyage, une sous-déclaration en particulier des formes sans gravité, la non prise en compte des voyageurs utilisant un moyen de transport autre que l'avion.

    Les points à retenir pour les voyageurs sont les suivants:

        la protection personnelle anti-vectorielle est incontournable pour les voyageurs se rendant en Afrique;

        la mise en place d'une chimioprophylaxie du paludisme conforme aux recommandations doit être prescrite à tous la voyageurs se rendant en zone d'endémicité du paludisme, y compris aux voyageurs originaires de ces zones;

        la vaccination contre la fièvre jaune, en l'absence de contre-indication, doit être mise en œuvre conformément aux recommandations de l'OMS chez tous les voyageurs âgés de 9 mois ou plus se rendant en zone d'endémie;

        le risque d'arbovirose ne doit pas être méconnu des voyageurs se rendant en Afrique.

    Source: Eurosurveillance

    Auteur: Patrick GEROME