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Humain? - Page 13

  • Comment faire dissoudre les associations qui combattent la France

    Les associations qui défendent soi-disant la laïcité ne cessent de combattre la France et les symboles chrétiens et veulent faire supprimer du paysage tout symbole religieux chrétien.

    Par contre, chacun peut constater qu’elles ne s’opposent jamais à l’expansion de l’Islam en France, que ce soit par la création de mosquées, ou par la demande d’avantages de plus en plus nombreux (nourriture halal dans les écoles, piscines réservées, port du voile en entreprise et dans les universités, etc.).

    Il convient donc de savoir comment il serait possible d’agir contre ces associations politiques et comment demander en justice leur dissolution.

    Il y aurait en fait deux axes principaux:

        La question de leur objet social, beaucoup trop vague, alors qu’elles s’octroient un pouvoir qu’aucune loi ne leur confère ;

        La question de leur représentativité, et de la nocivité de leur action politique.

        Attaquer les association laïques par " l’atteinte aux bonnes mœurs, et l’incitation à la haine ".

    En préalable, rappelons que selon l’article 3 de la loi du 1er juillet 1901:

    "Toute association fondée sur une cause ou en vue d’un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement, est nulle et de nul effet".

    Une association peut être dissoute par décret en Conseil des ministres, dans les cas suivants:

        Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encouragent cette discrimination, cette haine ou cette violence ;

        Agissements, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger ;

        Provocation à des manifestations armées dans la rue ;

        Association présentant, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ;

        Association ayant pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement

    La notion d’atteinte aux bonnes mœurs serait une voie d’attaque de ces associations:

    – Elles provoquent à la discrimination, la haine et la violence envers les catholiques ;

    – Leur façon de se manifester peut les faire assimiler à des milices privées, puisqu’elles n’hésitent pas parfois à recourir à la violence, notamment en saccageant de plus en plus d’églises.

    Leur action porte gravement atteinte à de nombreux chrétiens et Français tout simplement.

    Or, le prolongement de la liberté de conscience est le droit pour chacun d’être protégé contre les atteintes à ses convictions religieuses ou philosophiques, et les musulmans ne se privent jamais d’invoquer " ce droit " à leur profit unique.

    Ce droit est consacré par les grands textes (article 10 de la Déclaration des droits de l’homme: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses " ; l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 a surtout élevé le respect des croyances au rang de principe constitutionnel en énonçant: " La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances'.). Ce droit à la protection du sentiment religieux est aussi affirmé par les textes internationaux, notamment l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Sur le fondement de ces textes, le juge a consacré le droit au respect des croyances.

    Le Conseil constitutionnel considère que, si l’État " n’a pas à reconnaître officiellement ce droit, il doit au moins le constater, et en tolérer l’usage dans la mesure où ses propres lois n’en sont pas lésées " (Cons. const., 19 nov. 2004, n° 2004-505 DC: Rec. Cons. const. année, p. 173, note Sudre F. ; RFDA 2005, p. 34, note Chelini-Pont B. et Tawil E. ; Annuaire Droit et Religions, 2005, PU Aix-Marseille, p. 473.)

    Si, selon les penseurs de gauche, le principe de laïcité postule le pluralisme des valeurs, cela vaut donc également des valeurs chrétiennes.

    En droit international

    Au plan du droit international, "pour quelque sujet que l’on ravage un pays, on doit épargner les édifices qui font honneur à l’humanité" (De Vattel E., Le Droit des Gens ou principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des Nations et des Souverains, vol. II, livre III, chapitre IX, 1983, Genève, Institut Henry Dunant, p. 139).

    C’est ainsi que, posant un principe d’immunité des biens culturels, diverses conventions internationales prévoient que, même en cas de siège ou de bombardement, " toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour épargner (…) les édifices consacrés aux cultes, aux arts, aux sciences et à la bienfaisance, les monuments historiques " Convention (IV) de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre du 18 octobre 1907. Adde: convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé du 14 mai 1954 ; statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome le 17 juillet 1998, articles 8 (2) (b) et 8 (2) (e), qui qualifie de crime de guerre "le fait de lancer des attaques délibérées contre des bâtiments consacrés à la religion, à l’enseignement, à l’art, à la science ou à l’action caritative ou contre des monuments historiques".

    Or, pourquoi ces mesures de protection qui prévalent en cas de conflit armé ne prévaudraient pas, également en temps de paix, dès lors que l’objectif de destruction est identique?

    Les droits religieux existent. L’on ne peut pas le nier.

    Ce ne sont toutefois pas tous les édifices cultuels qui bénéficient d’une protection renforcée mais seulement ceux qui appartiennent au "patrimoine culturel ou spirituel des peuples" (Protocole additionnel I aux conventions de Genève de 1949, Genève, 8 juin 1977, art. 53), ce qui montre bien que les lieux de culte sont alors moins protégés en eux-mêmes, dans leur dimension sacrée, qu’en tant que biens culturels appartenant au patrimoine commun de l’humanité.

    Cette protection renforcée se justifie par la dimension symbolique de ces biens qui représentent la culture et la civilisation des peuples. Car à travers la destruction des lieux de culte et autres monuments historiques, c’est parfois l’identité même d’une civilisation que l’on cherche à anéantir, afin d’effacer toute trace de sa présence ou de son existence (Casier F., " Les régimes de protection en droit international humanitaire ", in La protection des biens culturels, ses aspects militaires et opérationnels et l’application aux situations hors conflits armés, Centre d’étude de droit militaire et de droit de la guerre, 22 mai 2014, www.ismllw-be.org/session/2014-05-22-CASIER%20F-Texte%20final.pdf ;Bugnion F., " La genèse de la protection juridique des biens culturels en cas de conflit armé dans le cadre du droit international humanitaire " – (www.icrc.org/fre/assets/files/other/irrc.pdf.).

    Par ailleurs, les statues de la Vierge présentent un caractère sacré, mais également un intérêt artistique et historique et la sécurisation et la protection du patrimoine est encouragée par l’UNESCO.

    Pour l’UNESCO le patrimoine immatériel religieux, du moins celui des grandes religions, apparaît comme la composante d’un ordre juridique transnational destiné à transcender les frontières étatiques nationales pour gouverner les relations internationales privées des personnes, indépendamment ou presque des souverainetés nationales.

    Le patrimoine religieux est ainsi porteur d’un ordre juridique transnational caractérisé par:

        une communauté de personnes suffisamment stable, identifiée et organisée pour asseoir le développement de normes adaptées ;

        une complétude et une autarcie assurées par l’existence d’un législateur, prenant la forme d’un pouvoir de commandement et d’une charte fondatrice et d’un juge ou, plus largement, d’une instance d’apaisement des conflits, selon les expressions employées par Rémy Libchaber dans son bel ouvrage L’ordre juridique et le discours du droit ;

        enfin, une relative autonomie par rapport aux ordres nationaux, ce qui renvoie aux règles de "relevance" étudiées notamment par Santi Romano.

    Le patrimoine immatériel religieux , dans sa dimension temporelle et transgénérationnelle, constitue un fonds commun ayant vocation à se transmettre de génération en génération et à se perpétuer en se renouvelant.

    Par ailleurs, si l’article 28 de la loi de 1905 interdit, pour l’avenir, d’élever ou d’apposer un signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions, les édifices antérieurs sont protégés.

    Afin de se prémunir contre le risque de dissipation, la loi de 1905 pose non seulement des règles d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité des édifices cultuels du moins lorsqu’ils sont classés au titre de la législation relative à la  protection des monuments historiques mais accorde encore un droit de préemption au profit des associations cultuelles, des communes, des départements, des musées et sociétés d’art et d’archéologie et de l’État ( L. 9 déc. 1905, art. 17).

    Cette dimension symbolique du lieu de culte justifie une protection renforcée des édifices cultuels envisagés en leur qualité de lieu de rassemblement.

        Quelle est la représentativité des associations dites " Laïques "?

    Dés lors que ces associations introduisent des actions visant à toucher la vie de tous, elles se doivent d’avoir une certaine représentativité.

    En effet, à quel titre subissent-elles un préjudice? D’où leur vient la prérogative de définir ce qu’est la laïcité pour la façonner judiciairement à leur seule volonté  alors que ce droit devrait plutôt revenir au parlement?

    Force est de constater, que sans en être expressément autorisées par la loi, elle se comportent comme les associations anti-racistes, qui peuvent agir sans avoir subi de préjudice propre.

    Un objet social général de " respect de la laïcité " est beaucoup trop vague, et de plus, le respect de la laïcité ne relève pas de leur compétence. Si la laïcité est garantie par la Constitution, aucun texte ne dit que ce sont " ces associations " qui sont chargées de la faire respecter, agissant ainsi comme une police des mœurs.

    Ces associations font de la "laïcité" un enjeu politique global qui motive leur engagement, mais le sectarisme, l’intolérance et la surenchère verbale qui les caractérisent masquent difficilement la faiblesse de leurs effectifs et de leurs moyens.

    Ces associations ne sont souvent que les émanations de loges maçonniques selon lesquelles  le cléricalisme obstiné et reconquérant de la hiérarchie vaticane doit être combattu: il ne faut manquer aucune occasion de le dénoncer et de s’y opposer. L’esprit de croisade survit encore, toujours aussi malfaisant. La laïcité constitue l’antidote le plus efficace contre les entreprises de recléricalisation, en France et en Europe " [[" Humanisme " n°223, septembre 1995.]].

    Ce ne sont la que quelques pistes juridiques, qu’il faudrait approfondir et peaufiner.

    Mais il faut surtout passer à l’action et bloquer l’action de ces associations devant les tribunaux ; tant que les accusations dont elles peuvent faire l’objet n’ont pas été traitées, il faut leur dénier ce pouvoir d’agir.

    https://www.ichtus.fr/la-laicite-dans-le-droit-francais

    Albert Nollet

  • LE CHIFFRE DU JOUR

    20 000 euros par "retenu" en centre, contre 961 euros par ancien

    Qui parle des centres de rétention administrative, pudiquement appelés CRA? Personne, jamais. Pourquoi? Parce que c’est un scandale.

    Dans ces centres, chaque "retenu" coûte précisément à la France la somme de 649 euros par jour soit quelque 20 000 euros par mois…

     À côté de cela, l’allocation du minimum vieillesse atteint 961 euros par mois (à condition qu'il ne soit pas propriétaire, car, au décès, l'Etat récupère -sur l'actif successoral- tout l'argent versé),  Quel scandale. Et ces vieux trop polis ne descendent pas très souvent dans la rue. Ils devraient.

    20 000 euros par mois, pourquoi, comment?

    La France place  en rétention une partie des hommes tout juste sortis de prison – c’est le cas, ici, pour trois hommes sur quatre -, des OQTF (obligation de quitter le territoire français), des étrangers que la justice éloigne de gré ou de force du territoire national, mais aussi des femmes et des familles. Tous attendent, aux frais du contribuable, que ce départ soit possible.

    Il y aurait selon la Cimade 15 000 personnes retenues en France en ce moment. Il y a 26 CRA en France.

    Sans parler des mineurs non accompagnés, qui ne sont ni mineurs ni non accompagnés, et nous coûtent également un pognon de dingue, ni de tout le reste. L’insécurité a explosé en France : 185 cambriolages par jour. 120 attaques au couteau par jour. 67 viols pas jour. Des jeunes femmes tuées de façon atroce, comme Lola, Axelle Dorier, ou cette ravissante italienne découpée en morceaux et mise dans une valise par vous savez qui.

    Les églises attaquées à la machette, incendiées chaque jour, pendant que les mosquées prolifèrent, ça suffit.

    La gare du Nord, qui n’est plus la France, selon Amine Elbahi, juriste français d’origine kabyle. 80 % des détenus font le ramadan. Par ce chiffre, on sait qui remplit majoritairement les prisons.

    Qu’attendons-nous? Que la France tout entière soit comme la gare du Nord, qu’elle ne soit plus la France ?

    Cessons tout d’abord, de toute urgence en cette période de crise, de dépenser "un pognon de dingue" pour ces gens et contre nous-mêmes.

     

  • Le gouvernement veut briser les reins de FranceSoir

    Liberté de l’information, pluralisme, indépendance des journalistes… Des mots qui servent de paravent au totalitarisme médiatique actuel. Le cas de FranceSoir est emblématique.

    SOUTENIR POUR SE DÉTROMPER

    En France, les publications doivent recevoir un agrément délivré par la CPPAP (Commission paritaire des agences de presse), organisme dépendant du ministère de la Culture. En mars 2021, cet agrément avait été accordé par Roselyne Bachelot, la ministre de l’époque, établissant ainsi que le titre présentait "des informations, des analyses et des commentaires […] susceptibles d’éclairer le jugement des citoyens", comme le veut l’article 2 du décret du 29 octobre 2009 qui fixe les critères d’admission.

    Le 30 novembre 2022, FranceSoir apprend par voie de presse que le ministère a décidé de ne pas renouveler l’agrément CPPAP du journal pour "un défaut d’intérêt général" et que les contenus à propos de la crise du COVID-19 porteraient "atteinte à la protection de la santé publique".

    À quelques mois d’écart, quel grave changement a pu amener la nouvelle ministre de la Culture à désavouer son prédécesseur? La décision serait-elle liée au révélations de FranceSoir avec le dossier Fact & Furious quinze jours avant?

    DÉNIGREUR DES POLITIQUES DE SANTÉ PUBLIQUE?

    FranceSoir est en première ligne depuis l’épidémie du COVID-19. Il fait partie des rares médias à donner la parole à des spécialistes en infectiologie comme le Pr Didier Raoult ou le Pr Christian Perronne. Accusé d’avoir dénigré les "politiques de santé publique" mises en place par le gouvernement, le Pr Perronne est complètement blanchi de ces accusations par la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’Ordre des médecins le 22 octobre 2022.

    Cette décision montre le professionnalisme des rédacteurs de FranceSoir qui ont ouvert leur média à cet épidémiologiste compétent alors que ses positions étaient contestées par les “experts” officiels déployés par les médias du régime. 

    Les Bras Cassés Du Debunking

    L’agrément de la CPPAP est indispensable car il conditionne la défiscalisation des dons. Or FranceSoir ne vend pas d’édition papier, ses revenus sont issus uniquement des dons de ses lecteurs en ligne. La ministre le sait très bien. La proximité des dates entre les révélations de FranceSoir et la suppression de son agrément incitent à faire le lien. D’autant plus quand on regarde le dossier et les conditions d’agrément de la CPPAP à Fact & Furious, augmentées d’un contrat avec l’AFP et de l’accréditation des médias nationaux et même “oxydantaux”, comme site de “debunkig” anticomplotiste.

    Les compétences de l’individu, ancien militaire et ancien barman opérant seul au fond de son garage, ne sont journalistiques que par l’adoubement des officines ministérielles et de leurs affidés. 

    LA MISSION DE TROMPER

    Cette affaire met à jour les dessous actuels du traitement de l’information. Pour accréditer leurs thèses (COVID, climat, énergie…), le régime en est réduit à faire appel à ce niveau de compétence. Même leurs écoles de journalistes pourtant soigneusement formatés ne sont plus capables de fournir ce type de rédacteur. Le paravent des médias officiels, reconnus et légitimés n’est qu’un décor digne des marionnettes.

    Pendant que des professionnels débitent leurs informations sur les plateaux et dans leurs journaux à grands renforts de subventions, le brouet indigeste est préparé au fond de garages par des bras cassés. Comme Antoine Daoust, fondateur de Fast & Furious, tellement sérieux qu’il a été obligé de fermer son site, mettant à jour tout le montage avec des soutiens de l’AFP à l’Élysée, validés par les médias officiels, tous pris la main dans le sac.

    À ce niveau, ce n’est évidemment plus une erreur, mais une volonté manifeste de tromper l’opinion publique. L’énormité du dossier inciterait à la méfiance, sauf qu’un phénomène similaire de manipulation a été mis à jour aux États-Unis par Elon Musk avec Twitter et que, comme par hasard, les GAFAM s’en sont pris à FranceSoir. En 2021, Google déférençait le titre et YouTube censurait sa chaîne. Les complotistes ont bon dos… 

    SUBVENTIONNE OU LIBRE

    Aujourd’hui en France, les seuls médias reconnus officiellement sont tous subventionnés, et grassement :

    https://www.ojim.fr/aides-a-la-presse-2021

    Source:

    Les rares rédactions dissidentes à l’équilibre économique précaire, sont sous surveillance (Valeurs actuelles, Politique Magazine…), voire persécutées (Rivarol…) ou disparaissent (Minute…). Un seul exemple emblématique: L’Humanité, quotidien d’un Parti communiste incapable de constituer un groupe parlementaire, ne survivrait pas sans l’aide de l’État, alors que le quotidien indépendant Présent a cessé de paraître. 

    Face à la puissance de l’appareil d’État, la situation pourrait sembler désespérée. Elle est au contraire une extraordinaire occasion de manifester un vrai soutien à la liberté d’expression. Toujours dans l’Histoire, seule compte la population dans les rues, aucun pouvoir ne peut résister.

    Ça tombe bien, une manifestation est prévue pour soutenir FranceSoir samedi 14h30, 38 rue Fabert 75007 Paris :

    https://www.francesoir.fr/videos

    Thierry Decruzy

  • Darmanin interdit la marche annuelle en l’honneur de sainte Geneviève

    Sur instruction du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la marche annuelle de l’association Paris Fierté, prévue ce samedi 7 janvier dans le 5e arrondissement de la capitale, a été interdite par la préfecture de police de Paris. Dans un communiqué, la préfecture évoque de " forts risques de troubles à l’ordre public " et " l’importante mobilisation des forces de l’ordre ce jour-là sur plusieurs événements".

    Dans un communiqué publié ce jeudi sur la page Facebook de Paris Fierté, communiqué repris sur Paris Vox, les organisateurs de la marche font litière des motifs invoqués par le ministre de l’Intérieur:

    https://www.facebook.com/associationparisfierte/

    " Que ce soit après les attentats de Charlie Hebdo, en plein état d’urgence, lors des Gilets Jaunes et même lors de la crise du covid-19, la préfecture a toujours autorisé la tenue de l’hommage à sainte Geneviève. " remarque d’abord l’association.

    Le ministre met par ailleurs en avant une manifestation organisée par la communauté kurde en hommage à trois militantes tuées en 2013 à Paris. Or, objecte Paris Fierté, ce rassemblement aura lieu à 10h en un quartier très éloigné de la marche organisée par Paris Fierté, laquelle devait débuter à 18h…

    Clairement, Darmanin a fait son choix : les Kurdes pourront manifester, mais les Parisiens qui voudraient rendre hommage à la Sainte Patronne de leur ville, non…

    Cette interdiction est une première, en 18 ans d’existence de cette marche aux flambeaux.

    Paris Fierté dénonce "les propos mensongers de Gérald Darmanin [qui] révèlent clairement la motivation purement politique d’un ministre qui, bien que complètement ridiculisé dans son bilan inexistant contre l’insécurité, se venge sur des manifestations culturelles enracinées" . L’association déclare vouloir déposer un référé-liberté " pour que notre droit élémentaire à organiser un rassemblement pacifique soit respecté".

    Paris Fierté se définit comme une association culturelle de promotion de l’identité parisienne: "Notre association n’est pas politique et n’a rien à voir avec les mouvances citées dans les articles de presse relayant les propos du ministre".

    Le ministère de l’Intérieur et les médias à sa botte la classent naturellement "à l’ultra-droite"…

    Si défendre la France et ses traditions font de vous un membre de l'ultra-droite, alors, j'en suis!

  • Le bilan impressionnant des attaques contre l’Église en France en 2022

    La basilique St Sernin à Toulouse, la nuit. Encore éclairée avant que les conn. de verts nous fassent la leçon

    Alors que la fin de l’année 2022 approche, Famille Chrétienne a choisi de dresser le bilan des attaques survenues contre l’Eglise depuis janvier dernier, particulièrement dense.

    Vols et profanations en série en région parisienne (du 6 au 10 janvier)

    Ce fut un début d’année épique. S’il est souvent assorti de bonnes résolutions, janvier 2022 n’aura pas vraiment épargné l’église catholique, victime d’une étonnante déferlante de vols et profanations dans toute la France. Tout a commencé en région parisienne, le bal étant inauguré par un homme « isolé et fragile » arrêté après avoir détruit deux statues à coups de barre de fer dans la basilique Saint-Denis d’Argenteuil.

    Dans la foulée, plusieurs églises ont subi des attaques nocturnes. D’abord celle de Saint-Germain de Vitry-sur-Seine (diocèse de Créteil dans le val de Marne) dans la nuit du 6 au 7 janvier, où des dégradations et des profanations notamment un vol des hosties ont été perpétrés. Puis les églises de Saint-Pierre à Bondy et de l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois à Romainville dans la nuit du 9 au 10 janvier, avec vols et profanations également, provoquant la sidération des paroissiens. Gerald Darmanin s’était lui-même ému de la situation.

    Le feuilleton était alors loin d’être terminé…

    Une relique volée à Paray-Le-Monial (8-9 janvier) : En parallèle au sanctuaire de Paray-Le-Monial, une précieuse relique de de saint Jean-Paul II a été volée le week-end des 8 et 9 janvier.

    Un homme profane et broie une hostie en pleine messe dans l’église du Saint-Esprit à Pari (16 janvier)

    Un homme en djellaba armé d’un couteau arrêté dans la basilique de Blois (25 janvier) : Un autre drame a très probablement été évité de peu dans la basilique Notre-Dame de la Trinité quelques jours plus tard à Blois, mardi 25 janvier. Portant sur lui un coran, un grand couteau et une djellaba, un homme au comportement suspect semblant rechercher activement le curé a été arrêté par la police, prévenue par un membre de l’encadrement du sanctuaire. Il a ensuite été placé en établissement psychiatrique.

    Danse provoquante de Benjamin Ledig dans l’église parisienne Saint-Paul-Saint-Louis (IVème arr.). (16 février)

    La justice ordonne le déboulonnage d’une la statue de la Vierge (25 mars) : De nature bien moins grave qu’une profanation, cette actualité a tout de même fait réagir nombre de fidèles et d’élus. Après une plainte déposée par la Libre pensée de Vendée, la justice a ordonné en première instance le déboulonnage d’une statue de la Vierge Marie à La Flotte-en-Ré. Le tribunal administratif a demandé à la commune de La Flotte-en-Ré de déplacer la statue de la Vierge, qu’elle juge contraire à la laïcité.

    Attentat déjoué dans la cathédrale de Toulouse (8 avril) : Provoquant la panique générale le vendredi 8 avril au matin, un homme a surgi en pleine messe dans la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse avec un paquet contenant un engin explosif artisanal sans système de mise à feu. L’ensemble de l’édifice et du quartier a été évacué dans la matinée, et le suspect a finalement été interpellé. Il était connu des services de police mais pas pour des faits de terrorisme.

    Un prêtre et une religieuse agressés au couteau à Nice (24 avril) : A l’église Saint-Pierre-d’Arène de Nice, le dimanche 24 avril au matin, un homme a asséné de violents coups de couteau au père Krzystof Rudzinski, l’un des vicaires, notamment dans le thorax. Une religieuse septuagénaire, sœur Marie-Claude, qui cherchait à désarmer l’agresseur, a pour sa part été blessée à la main. Son courage a été largement salué dans la presse. L’agresseur, présenté comme un « déséquilibré », a été rapidement interpellé et le prêtre et la religieuse ont tous les deux survécu.

    L’église Notre-Dame des Victoires d’Angers attaquée par des antifas (1er mai)

    Une relique du Précieux sang du christ volée à l’abbatiale de la Sainte-Trinité à Fécamp

    Un homme en sang vandalise la cathédrale Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer (26 juillet) : L’homme se serait laissé enfermer à l’intérieur de l’édifice, connu pour sa célèbre Vierge Noire. Interpellé en flagrant délit, il a été placé en garde à vue et devait subir un examen médical pour évaluer son état psychiatrique. Les dégâts s’élèvent à plusieurs millions d’euros.

    Deux jeunes catholiques agressés devant de l’église Sainte-Bernadette de la Louvière à Rambouillet (4 septembre) : Il s’agit d’une fille de 15 ans et d’un garçon de 17 ans, frères et sœurs qui sortaient de la messe en famille. Les agresseurs auraient clairement visé les deux jeunes paroissiens pour leur appartenance chrétienne : l’un d’eux aurait en effet déclaré : « sale raciste, sale catho, sale blanc », avait rapporté CNews..

    Le déboulonnage de la statue de Saint Michel aux Sables d’Olonne (16 septembre) : Une chapelle saccagée Saint-Pol-de-Léon en Bretagne (10 octobre) Tabernacle fracturé, statues détruites et volées…

    Insécurité et violences croissantes dans les paroisses de Nantes (mi-octobre)

    Mais d’autres phénomènes préoccupants et plus insidieux sont aussi à noter comme « des gens qui volent les cierges, renversent de la cire partout sur le sol, font leurs besoins dans les confessionnaux » ou encore, comme le rapportait le prêtre, « une personne qui se met totalement nue » près de l’autel de l’église…

    La Cour européenne innocente une Femen qui avait mimé un avortement seins nus dans une église (13 octobre) : La Cour européenne innocente une Femen qui avait mimé un avortement seins nus dans une église (13 octobre) Elle avait simulé l’avortement du Christ sur l’autel de La Madeleine, seins nus, portant une couronne d’épines et le voile bleu de la Vierge Marie, et tenant ‘’deux morceaux de foie de bœuf dans les mains, symbole du petit Jésus avorté ‘’ en décembre 2013… Qu’à cela ne tienne, jeudi 13 octobre 2022, la Cour Européenne des droits de l’homme a décidé de donner raison à la Femen Eloïse Bouton contre la justice française qui l’avait condamnée à plusieurs reprises pour cet acte militant pro-avortement. La Cour européenne a estimé que la peine prononcée par les juridictions françaises contre cette militante, n’était « pas nécessaire dans une société démocratique », indiquait l’arrêt. Une décision qui a suscité une profonde incompréhension dans les rangs catholiques.

    Famille chrétienne (Article intégral)

    D’autres attaques, profanations, actes de vandalisme et vols durant l’année 2022 relevés sur Fdesouche :

    Poitiers : une statue du Christ victime de vandalisme à l’église Saint-Porchaire (Fdesouche)

    Vitry-sur-Seine (94) : le choc après l’intrusion et le vol du calice et d’hosties consacrées dans l’église Saint-Germain (Fdesouche)

    Église Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg : la statue de la Vierge vandalisée pour la seconde fois (Fdesouche)

    Bondy (93) : Vols et profanation de l’église Saint-Pierre (Fdesouche)

    Romainville (93) : L’église Saint-Germain-l’Auxerrois profanée. Troisième église visée en Seine-Saint-Denis en moins d’une semaine. (Fdesouche)

    Vol et profanation dans l’église de Genouilly (18) (Fdesouche)

    Poitiers: six statues décapitées dans une église, la série continue (Fdesouche)

    Pas-de-Calais : un homme jugé pour l’incendie de quatre églises (Fdesouche)

    Vienne (86) : depuis 9 mois, 14 églises cambriolées (Fdesouche)

    Mantes-la-Jolie (78) : l’église Saint Jean Baptiste victime d’une tentative d’incendie (Fdesouche)

    Avranches (50): un individu crie « Allah akbar » dans une église lors de la messe dominicale (Fdesouche)

    Dieppe (76) : devant l’église Saint-Jacques, une bonbonne de gaz et un jerrican d’essence retrouvés à côté d’un véhicule où le mot “BOOM” était inscrit sur la poussière de la carrosserie, un homme interpellé (Fdesouche)

    Angers : l’église Notre-Dame des Victoires prise pour cible par des militants d’extrême-gauche (Fdesouche)

    Feu à l’église de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (85) : la piste criminelle « privilégiée » (Fdesouche)

    Toulouse : des tags insultants sur l’église, la statue de la Vierge et le monument aux morts de Saint-Martin-du-Touch (Fdesouche)

    Saint-Germain-en-Laye (78) : un musulman fait irruption dans l’église pendant la messe et tabasse un paroissien. « Il accusait l’Église d’être raciste. Il nous traitait de chrétiens de m**** » (Fdesouche)

    Perpignan : L’église Saint-François-d’Assise profanée et vandalisée, la piste d’une bande de jeunes privilégiée (Fdesouche)

    Nice : une mineure tente de dégrader une église et mord les policiers venus l’appréhender. Le prêtre estime que l’acte n’avait aucun caractère antireligieux (Fdesouche)

    Poitiers : des tags d’extrême-gauche sur la porte d’une église (Fdesouche)

    Des jeunes mettent le feu dans l’église de Pont-de-Chéruy (38) (Fdesouche)

    Rouen : Deux jeunes montent sur le toit de l’église Saint-Maclou et détruisent l’un des pinacles (petite tour en pierre) de l’édifice. “C’est un peu fatiguant, quoiqu’on pense, c’est notre patrimoine”, réagit une élue PS (Fdesouche)

    Paris : l’église Saint-Roch taguée par des extrémistes de gauche (Fdesouche)

    Bordeaux : l’église de la Trinité dégradée, 17 impacts relevés, le vicaire évoque une « terrible bêtise » dans «une paroisse apaisée » (Fdesouche)