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Humain? - Page 12

  • Fraude fiscale et immigration

    Les chiffres incroyables du magistrat Prats

    Charles Prats, ex-magistrat de la délégation nationale de la lutte contre la fraude au ministère du Budget, ancien juge d’instruction, ancien inspecteur à la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, toujours magistrat du siège (Cour d’Appel) et membre du conseil scientifique de la formation et de la recherche stratégique, a affirmé, et en a apporté les preuves, en présentant un document officiel du ministère de Bercy: "économie.gouv.fr", qu’il y avait 18 millions de gens nés à l’étranger qui sont titulaires d’un numéro de sécurité sociale en France.

    Sur ce chiffre, déjà suffisamment impressionnant, 10%, soit 1,8 million sont des numéros frauduleux destinés à récupérer des prestations sociales et cela représente un pillage de la "Sécu" d’environ 13 milliards d’euros annuellement.

    80% de ces faux documents, soit environ 1,4 million, sont des fraudeurs d’origines algérienne, marocaine, malienne, congolaise, etc.

    Selon Charles Prats, cette fraude organisée pourrait même atteindre les 20 milliards.

    On se demande à quoi servent ces "intelligences numériques" qui gèrent nos budgets sociaux en général et la Sécurité sociale en particulier et, bien entendu, les ministres et les technocrates en charge de ces services.

    Quand prendra-t-on la décision de délivrer un numéro unique par citoyen, décerné à vie, pour tous les documents administratifs et d’identité, comme cela est pratiqué en Espagne notamment et limite considérablement les fraudes ?   

    Les statistiques, publiées par le ministère de l’Intérieur, nous informent que les demandes d’asile sont en progression constante depuis 2017, selon l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides).

    La France est le deuxième pays d’Europe choisi par ces demandeurs, derrière l’Allemagne (près de 200 000 dossiers enregistrés).

    Environ 150 000 demandes d’asile ont été déposées chez nous, un chiffre encore jamais atteint.

    Selon les statistiques : 65 000 en 2013/2014, 70 000 en 2015, 87 000 en 2016, 108 000 en 2017, 122 743 en 2019

    À ces chiffres s’ajoutent plus de 35 000 demandeurs d’asile venant d’un autre pays européen (Allemagne, Italie, Espagne, etc. qui leur refusent tout simplement l’asile sollicité).

    Il est à noter une très forte progression de demandeurs en provenance d’Afghanistan, de Géorgie, de Guinée et de Côte d’Ivoire.

    36% environ de ces demandeurs d’asile obtiennent ce statut de réfugiés alors qu’ils arrivent de pays qui ne sont pas en guerre.

    Les expulsions des étrangers en situation irrégulière atteignent rarement les 10% de reconduites à la frontière.

    Dans le grand débat d’enfumage proposé par le président de la République a été évoqué, mais seulement évoqué, l’idée d’établir des quotas. Il est vrai que cette solution est approuvée par 60% des Français, selon un sondage Odoxa: "En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?".

    Vous pouvez être assurés qu’il n’en sera plus question lors de la compilation des dizaines de revendications retenues puis mises "au placard".

    Le président de la République, Emmanuel Macron, aurait tout intérêt à mettre ce sujet très actuel dans la priorité des revendications des citoyens français car l’immigration clandestine ne cessera pas demain, ni dans les prochaines années, elle est devenue irréversible!

    La loi sur l’immigration (qui va être présentée à l’Assemblée nationale dans les prochains jours et devrait être une loi "contre" l’immigration et qui, je l’espère, sera rejetée par Les Républicains, le RN et une partie des "Macronistes") n’apportera rien de nouveau : les entrées illégales ne diminueront guère, bien au contraire, les OQTF continueront à " vivre chez nous ", les délinquants étrangers ne seront pas expulsés, les récidivistes binationaux "resteront Français" et nos frontières resteront largement ouvertes, ainsi que nos "poches" afin que notre "humanisme" (largement subventionné) porte "aides et assistance" bien davantage aux "étrangers" qu’aux "nationaux" qui, sans doute, méritent leur "misère" et doivent être punis puisque Français!

    Manuel Gomez

  • Ce que vous devez savoir sur l'Ukraine

    Whitney : remettre les pendules à l'heure

    On se demande juste si quelqu'un à Washington réalise ce qu'il a fait ?

    Écrit par Mike Whitney,

    Le 16 février 2022, une semaine entière avant que Poutine n'envoie des troupes de combat en Ukraine, l'armée ukrainienne a commencé le bombardement intensif de la zone (dans l'est de l'Ukraine) occupée principalement par des Russes de souche .

    Des responsables de la Mission d'observation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se trouvaient à proximité à ce moment-là et ont enregistré le bombardement au fur et à mesure qu'il se déroulait. Ce que l'OSCE a découvert, c'est que le bombardement s'est considérablement intensifié au cours de la semaine jusqu'à ce qu'il atteigne un pic le 19 février, lorsqu'un total de 2 026 frappes d'artillerie ont été enregistrées. Gardez à l'esprit que l'armée ukrainienne bombardait en fait des zones civiles le long de la ligne de contact qui étaient occupées par d'autres Ukrainiens.

    Nous tenons à souligner que les responsables de l'OSCE opéraient dans le cadre de leur capacité professionnelle en recueillant des preuves de première main des bombardements dans la région. Ce que leurs données montrent, c'est que les forces ukrainiennes bombardaient et tuaient leur propre peuple. Tout cela a été documenté et n'a pas été contesté .

    Ainsi, la question que nous devons tous nous poser est la suivante : le bombardement et le massacre de son propre peuple sont-ils un « acte de guerre » ?

    Nous pensons que oui. Et si nous avons raison, alors nous devons logiquement supposer que la guerre a commencé avant l'invasion russe (qui a été lancée une semaine complète plus tard ). Nous devons également supposer que la prétendue « agression non provoquée » de la Russie n'était pas du tout sans provocation, mais était la réponse humanitaire appropriée au meurtre délibéré de civils. Pour affirmer que l'invasion russe n'a pas été « provoquée », il faudrait dire que tirer plus de 4 000 obus d'artillerie sur des villes et des quartiers où vivent des femmes et des enfants n'est pas une provocation ? Qui défendra ce point de vue ?

    Personne, parce que c'est absurde. Le meurtre de civils dans le Donbass était une provocation claire, une provocation qui visait à pousser la Russie dans une guerre . Et - comme nous l'avons dit plus tôt - l'OSCE avait des observateurs sur le terrain qui ont fourni une documentation complète sur le bombardement tel qu'il a eu lieu, ce qui est aussi proche que possible d'un témoignage oculaire à toute épreuve.

    Ceci, bien sûr, est une rupture majeure avec le «récit officiel» qui identifie la Russie comme l'auteur des hostilités. Mais, comme nous l'avons montré, ce n'est tout simplement pas le cas. Le récit officiel est faux . Même ainsi, vous ne serez peut-être pas surpris d'apprendre que la plupart des grands médias ont complètement omis toute couverture des activités d'enquête de l'OSCE dans l'est de l'Ukraine. La seule exception a été Reuters qui a publié un compte rendu délibérément opaque publié le 18 février intitulé "La Russie s'alarme de la forte augmentation des bombardements du Donbass".

    Et voici quelque chose d'autre qui est généralement exclu de la couverture sélective des médias. Avant que Poutine n'envoie ses chars de l'autre côté de la frontière avec l'Ukraine, il a invoqué l'article 51 des Nations Unies qui fournit une justification légale à une intervention militaire . Bien sûr, les États-Unis l'ont fait à de nombreuses reprises pour fournir une feuille de vigne de légitimité à leurs nombreuses interventions militaires. Mais, dans ce cas, vous pouvez voir où la soi-disant responsabilité de protéger (R2P) pourrait en fait être justifiée, après tout, selon la plupart des estimations, l'armée ukrainienne a tué plus de 14 000 Russes de souche depuis le coup d'État soutenu par les États-Unis il y a 8 ans. . S'il y a jamais eu une situation dans laquelle une opération militaire défensive pouvait se justifier, c'était bien celle-là . Mais cela n'explique toujours pas complètement pourquoi Poutine a invoqué l'article 51 de l'ONU. Pour cela, nous nous tournons vers l'ancien inspecteur en armement Scott Ritter, qui l'a expliqué ainsi :

    Le président russe Vladimir Poutine, citant l'article 51 comme son autorité, a ordonné ce qu'il a appelé une "opération militaire spéciale"….

        en vertu de l'article 51, il ne peut y avoir aucun doute quant à la légitimité de l'affirmation de la Russie selon laquelle la population russophone du Donbass a été soumise à un bombardement brutal qui a duré huit ans et tué des milliers de personnes ... De plus, la Russie prétend avoir des preuves documentaires que l'armée ukrainienne se préparait à une incursion militaire massive dans le Donbass qui a été préemptée par «l'opération militaire spéciale» dirigée par la Russie. [Les chiffres de l'OSCE montrent une augmentation des bombardements gouvernementaux de la région dans les jours précédant l'arrivée de la Russie.]

        ..L'essentiel est que la Russie a présenté une revendication fondée sur la doctrine de l'autodéfense collective anticipée, conçue à l'origine par les États-Unis et l'OTAN, telle qu'elle s'applique à l'article 51 qui repose sur des faits et non sur de la fiction.

        Alors qu'il pourrait être à la mode pour les personnes, les organisations et les gouvernements occidentaux d'accepter la conclusion irréfléchie que l'intervention militaire de la Russie constitue une violation gratuite de la Charte des Nations Unies et, en tant que telle, constitue une guerre d'agression illégale, l'inconfortable la vérité est que, de toutes les affirmations concernant la légalité de la préemption en vertu de l'article 51 de la Charte des Nations Unies, la justification de la Russie pour envahir l'Ukraine repose sur un fondement juridique solide . ("La Russie, l'Ukraine et le droit de la guerre : crime d'agression", Consortium News)

    Traduction par une amie: l'article parle ensuite par ex, de la trahison de l'accord de MINSK....

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/whitney-setting-record-straight-stuff-you-should-know-about-ukraine

  • Ils sont fous, ces Canadiens???!!!

    Canada: un lycéen arrêté pour avoir dénoncé la théorie du genre!!!

    "J’ai dit qu’il n’y avait que deux sexes et que vous étiez né soit un homme soit une femme, et cela m’a causé des ennuis".

    Josh Alexander est un jeune Canadien âgé de 16 ans. Il n’est pas près d’oublier sa scolarité à l’école secondaire (l’équivalent d’un lycée français) Saint-Joseph, un établissement catholique à Renfrew, en Ontario.

    Son tort? Avoir remis en cause la théorie du genre en classe. Il a défendu sa position en argumentant qu’en accord avec l’enseignement catholique et la Bible, il n’y a que deux genres, masculin et féminin — et que, par conséquent, les hommes biologiques ne devraient pas être autorisés à entrer dans les toilettes des femmes.

    Grand mal lui en a pris, ses opinions l’ont fait suspendre: fin novembre, l’école a décidé d’interdire son accès à Josh. Le 6 février, celui-ci a voulu retourner en classe et a été accueilli par le directeur adjoint de l’établissement assisté de deux policiers locaux, qui ont interpellé le jeune homme pour pénétration illégale dans l’enceinte d’un lycée dont il ne faisait plus partie.

    Il a été escorté, sans menottes, jusqu’au véhicule de police. Un avocat représentant le lycéen a déclaré que l’école ne le laissera plus assister aux cours tant qu’il n’acceptera pas "de cesser d’utiliser l’ancien prénom d’un étudiant transgenre, et de ne plus participer à deux cours de l’après-midi car ces cours sont suivis par deux étudiants transgenres qui désapprouvent les croyances religieuses de Josh".

    En réponse à cette polémique, Josh Alexander a déclaré au National Post que les étudiants transgenres qui rejettent ses opinions devraient peut-être réfléchir au fait qu’ils fréquentent une école catholique, ou du moins une école qui se dit catholique.

  • Scandale en Ardèche: les cathos veulent construire une église!

    Ce qui se passe à Saint-Pierre de Colombier, en Ardèche, est très grave. Des catholiques veulent construire une église, qui pourrait accueillir 3500 personnes.

    La gauche locale est vent debout contre le projet. (il y a encore des gens qui votent à gauche?????)

    Boudu! c'est tropporrible!

    Si les cons pouvaient voler, ils se satelliseraient autour de la lune!

  • Honteux! Pas étonnant que la France soit foutue!

    QUI GOUVERNE LA FRANCE? L'ETAT PROFOND DECRYPTE

     

    Honteux!  Pas étonnant que la France soit foutue!

     


  • La méthanisation: un danger pour nous

    La méthanisation est la nouvelle lubie de nos dirigeants. En quoi est-elle problématique pour vous? La méthanisation est la nouvelle "tarte à la crème" promue afin de ne plus dépendre du " gaz de Poutine". C’est une nouvelle preuve du primat de l’idéologie sur le réel et le bon sens.

    EN QUELQUES MOTS CE QU’EST LA METHANISATION.

    La méthanisation consiste à récupérer des "déchet " (déjections animales, boues de stations d’épuration, déchets d’abattoirs, œufs pourris…), à les mélanger avec du carbone (végétaux) à hauteur de 25%. Le tout est mis dans une grande cuve et brassé pendant des jours en milieu anaérobie (sans oxygène). Des réactions chimiques vont avoir lieu sous l’action de micro-organismes et générer du gaz: le méthane. Ce méthane sera (après épuration) injecté dans les conduites de GRDF ou brûlé dans une turbine afin de produire de l’électricité qui sera vendue à EDF.

    À la base, il était question de "méthanisation à la ferme". En clair cela devait permettre à un petit agriculteur de recycler ses déchets et d’obtenir un peu de gaz ou d’électricité, constituant un petit complément de revenu l’aidant à lutter contre les difficultés que rencontrent les agriculteurs pauvres, dont 1 à 2 se suicident chaque jour. Mais certains ont vite compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner et la "méthanisation à la ferme" n’est resté qu’un argument pour "vendre" le concept initial.

    Des structures beaucoup plus lourdes sont vite apparues. D’autant que les subventions pleuvent, représentant de 20 à 40% d’un projet et pouvant aller jusqu’à 70%. Il convient aussi d’ajouter à ces subventions des contrats sur 15 à 20 ans avec prix garantis, pour ceux qui se lancent dans l’aventure. Aventure qui n’en est pas une puisque c’est ceinture et bretelles pour le méthaniseur.

    Il suffit donc d’avoir des garanties suffisantes pour que le banquier vous accorde un prêt, et dès lors avec les subventions et les contrats à prix garantis, c’est le jackpot. Évidemment, les petits agriculteurs n’y ont pas accès et sont abandonnés à leur triste sort.

    J’ai indiqué qu’il fallait du carbone pour que la méthanisation se fasse. Sachant qu’une petite méthanisation rentre environ 30 tonnes de déchets par jour et qu’il faut environ 25% de carbone, il faut 7,5 tonnes de carbone par jour. C’est impossible avec les coupes de gazon et les tailles de haies. Alors comment faire? La solution s’appelle les CIVE (Cultures intermédiaires à vocation énergétique). En clair, ce sont des cultures dont l’objectif est de produire le carbone indispensable aux méthaniseurs. Oui, vous avez bien lu. Des cultures seulement pour fournir le carbone nécessaire.

    À ce jour, IL Y A UN PEU PLUS DE 1 000 METHANISEURS EN SERVICE EN FRANCE. Le CSNM (Collectif scientifique national méthanisation), constitué de scientifiques et d’agronomes, a calculé que les surfaces agricoles nécessaires à la production du carbone utilisé par ces 1 000 méthaniseurs représentaient la surface de 3 à 4 départements français.

    L’objectif de l’ADEME (l’agence gouvernementale qui s’occupe des déchets, donc de la méthanisation) pour 2030 est d’avoir 8200 méthaniseurs en service en France. Si cet objectif est atteint, il faudra la surface de 30 à 40 départements français pour produire les CIVE nécessaires. Un délire complet… qui, en plus, risque de porter atteinte à notre indépendance alimentaire.

    S’agissant de l’aspect économique de la méthanisation, c’est tout simplement consternant. Pour 1 tonne de déchets qui entre, on obtient 90% de déchet et 10% de gaz. Une fois épuré (on enlève le gaz carbonique), il ne reste que 6% de méthane. Pour obtenir 6% de méthane, on dépense "un pognon de dingue", comme dirait M. Chéri-Bibi.

    Venons-en aux DANGERS DE LA METHANISATION. Dans le processus de méthanisation, il faut savoir que 90% des quantités qui rentrent deviennent des déchets de la méthanisation après production du méthane. Cela s’appelle du "digestat". C’est réputé être un engrais "bio". Ce digestat sera épandu à la surface des champs. Et c’est là que les problèmes deviennent sérieux.

    Le digestat est composé à 80% de liquide. Notamment de l’azote ammoniacal. Lorsqu’il est épandu à la surface des champs, cet azote ammoniacal, au contact de l’air, va s’oxyder et se transformer en protoxyde d’azote. Un gaz qui part dans l’atmosphère dont le pouvoir d’effet de serre est presque… 300 fois plus puissant que le CO2 avec une durée de vie de 100 ans. Mais ça, ce ne n’est dit nulle part par l’ADEME.

    De plus, TOUTES LES ABEILLES AUX ALENTOURS SONT TUEES PRESQUE INSTANTANEMENT. Quant aux vers de terre, indispensables aux processus de création de l’humus (couche fertile du sol), ils subissent le même sort. On nous dit que le digestat est "bio" et sans danger. Mais, le 17 août 2020, à Chateaulin (29) une cuve de digestat a débordé et son contenu s’est déversé dans l’Aulne, un petit cours d’eau en amont d’une station d’eau potable. Résultat: le préfet a interdit la consommation d’eau pendant 5 jours sur 50 communes. Sans doute parce que le digestat est sans danger…

    Les problèmes ne s’arrêtent pas là. LE METHANE ÇA BRULE ET ÇA EXPLOSE. Ainsi, la méthanisation de Saint-Gilles-du-Méné (35) a été entièrement détruite par une explosion et l’incendie que cela a provoqué. Enfin, il y a quelque jours – fin août –, deux ouvriers d’une méthanisation dans l’Aisne (02) ont été intoxiqués. L’un d’eux est mort. La liste des accidents est longue, il suffit d’aller sur Internet pour les découvrir.

    LA METHANISATION EST UNE ESCROQUERIE SUR TOUS LES PLANS: économique, environnemental et pour la population. Comme la façade est peinte en vert, nos politiques, qui ne cherchent même pas à savoir de quoi il s’agit, applaudissent et votent tout ce qui concerne ce domaine. C’est un exemple patent du triomphe de l’idéologie et de la faillite pour ne pas dire de la nullité de nos gouvernants ainsi que des principaux dirigeants politiques du pays.

    Éolienne, méthanisation mais aussi voiture électrique: la fin de vie de ces installations n’est jamais évoquée. Pensez-vous que le véritable danger serait là?

    Effectivement, qu’il s’agisse des éoliennes ou des méthaniseurs, rien n’est prévu pour la fin de vie de ces installations. Leur démontage sera certainement laissé à la charge de la collectivité. Dans 20 à 30 ans puisque c’est la durée de vie de ce type d’installations.

    Les voitures électriques, en voilà une belle escroquerie. On a demandé aux Français d’acheter du diesel pendant des dizaines d’années. Subitement on leur dit, alors que les diesels modernes ne polluent pratiquement pas, de changer leur véhicule pour un modèle électrique. Et tout devrait être réglé pour 2035, sur demande de l’Europe.

    Comment vont faire les gens pour acheter une voiture électrique? Il y a bien des aides, mais elles laissent un reste à charge très lourd pour la population, beaucoup trop élevé pour nombre de personnes. Par ailleurs, il n’y a que très peu de bornes de recharge. Et l’autonomie des véhicules reste assez faible. Enfin, avec la crise de l’énergie et la flambée impressionnante du prix de l’électricité, il sera bientôt hors de prix de recharger sa voiture lorsque le bouclier tarifaire va s’arrêter au 31 décembre de cette année. Et, cerise sur le gâteau, on ne sait pas – à ce jour – recycler les batteries de ces véhicules.

    Mais cela ne fait rien, nos gouvernants continuent à chanter la même chanson. Toujours au nom de l’idéologie. Ce qui est certain, c’est qu’au plan de l’emploi, cela va être une véritable boucherie, singulièrement pour tout ce qui touche à l’industrie automobile classique.

    Les populations rurales et les paysans sont-ils les premières victimes des méfaits des énergies vertes pour vous? Pour la population, ces énergies vertes sont une catastrophe. Le prix de l’immobilier s’effondre de 30 à 40% dès qu’une méthanisation s’installe. Comme pour les éoliennes.

    Une méthanisation, ça ne fonctionne pas dans un silence absolu. En particulier à cause de la noria des camions qui amènent les déchets, le carbone et enlèvent le digestat.

    Et puis, il y a les odeurs souvent insupportables. Sans parler de la défiguration des paysages de nos campagnes. Bref… que du bonheur! Quant aux petits paysans, leur nombre baisse dramatiquement. En parallèle, les exploitations deviennent de plus en plus grandes et recourent évidemment à une agriculture toujours plus intensive et industrielle.

     

    Les petits paysans sont une population en voie d’extinction. Rien n’est fait pour les aider à produire à des prix leur permettant de vivre dignement de leur travail. Les grandes enseignes imposent des prix qui les condamnent. Dans l’indifférence de nos gouvernants. Même la méthanisation, qui était soi-disant faite pour eux, a été confisquée par des agriculteurs aisés.

    Parce qu’ils ont les moyens, ces derniers deviennent des " énergiculteurs " qui n’ont que faire de l’agriculture qui devient pour eux une activité secondaire. Ces énergies vertes sont une catastrophe pour ceux qui habitent les campagnes. Il n’y a que les bobos des villes qui n’auront jamais d’éoliennes ou de méthaniseurs à leurs portes pour soutenir ces projets insensés.

    Comme on le voit avec la crise du gaz russe et la hausse des produits pétroliers, l’État stratège n’est plus qu’une illusion. Comment expliquer la nullité de nos dirigeants en matière énergétique? "L’ÉTAT STRATEGE" N’EXISTE PLUS. S’il devait exister, sa fonction serait de prévoir ("diriger, c’est prévoir") et décider de la politique conforme à la défense des intérêts de la France.

    Or, cela fait longtemps que nos gouvernants sont des européistes convaincus. Ce qui compte pour eux, c’est la politique de l’Europe dont ils sont de serviles exécutants. En matière énergétique, l’Allemagne, qui ne supportait pas que la France fût bénéficiaire en vendant son énergie électrique grâce à son parc nucléaire, a imposé que l’Europe lie le prix de l’électricité à celui du gaz, dont elle est principalement dépendante.

    Par ailleurs, au nom de la libre concurrence, l’Europe a obligé EDF à vendre 25% de sa production à un prix dérisoire à des "concurrents" qui la revendent ensuite sur le marché à un prix bien plus élevé.

    Dans le même temps en France, les gouvernements successifs ont décidé la réduction de la part du nucléaire. Il n’était plus question de moderniser notre parc, ni de l’élargir.

    Les conséquences sont aujourd’hui visibles. Des centrales nécessitant d’importants travaux de maintenance (39 centrales à l’arrêt). Des pertes de compétences dramatiques alors que nous étions une référence mondiale. Un manque de personnel qualifié. Puisqu’il fallait fermer des sites, les embauches n’étaient donc pas à l’ordre du jour. Le tout aboutissant à de possibles coupures de courant cet hiver. La crise du gaz russe a jeté toute l’Europe dans une terrible crise dont nous ne sommes pas près de sortir.

    Les Allemands en tête. Pour "punir" Poutine, on ne lui achète que peu de gaz. Mais pour compenser, nous avons vu que l’Allemagne, qui dépend à 100% du gaz russe, va rouvrir 27 centrales à charbon. De plus, on achète aux Américains du gaz de schiste qui constitue une authentique catastrophe pour l’environnement.

    Et s’agissant de la France, comme nous avons accepté que le prix de l’électricité soit lié à celui du gaz, nous prenons en pleine face l’explosion du prix du gaz… donc de l’électricité. La "nullité" de nos dirigeants n’a qu’une seule cause: leur soumission à la politique européenne.

    Pour sortir de cette crise, il faut impérativement dénoncer ce système qui lie le prix du gaz à celui de l’électricité, IL FAUT CESSER D’IMPOSER A EDF DE VENDRE 25% DE SA PRODUCTION A PRIX CASSE aux "concurrents", il faut rénover et développer notre parc nucléaire, il faut stopper ce délire qu’est la filière des "énergies renouvelables".

    Il faut retrouver notre indépendance énergétique et redevenir un pays exportateur d’électricité assurant de substantielles rentrées financières dont nous aurions bien besoin vu l’état de notre balance du commerce extérieur.

    Faire cela serait défendre la France et ses intérêts, et conduirait l’État à redevenir stratège. Mais c’est l’inverse qu’il pratique, avec obstination. Dernier exemple en date: il prépare une loi pour accélérer et simplifier l’implantation d’éoliennes. Errare humanum est, perseverare diabolicum.

     

    Entretien repris sur E&R (Égalité & réconciliation)

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-escroquerie-des-energies-vertes-Entretien-avec-Bernard-Germain-69683.html