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Informatique - Page 13

  • Bien au chaud, Volcano.

    Explorer l'intérieur des volcans avec un robot

    Un robot capable de descendre dans les failles des volcans a été mis au point par des chercheurs de la NASA. Baptisé VolcanoBot, cet engin pourrait également permettre d'explorer les volcans extraterrestres.

    D'ici quelques semaines, le robot VolcanoBot 2 descendra dans les profondeurs du volcan Kilauea (Hawaï), comme le révèle un article publié le 10 janvier 2015 sur le site de Sciences et Avenir. Sa mission ? Prouver qu'il est possible de descendre jusqu'au fond d'une fissure volcanique, et d'en dresser une cartographie 3D.

    Conçu par des ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, le robot VolcanoBot pourrait permettre aux vulcanologues d'explorer l'intérieur des volcans de la planète, afin d'en percer les secrets.

    Et ce n'est pas tout. Car la technologie mise en œuvre dans ce robot, dont la dernière version mesure à peine 25 centimètres de long, pourrait également permettre à terme d'explorer les volcans d'autres planètes. Comme par exemple ceux de Mars ou d'Encelade, cette lune glacée de Saturne.

    Pour en savoir plus, lire sur Sciences et Avenir : "VolcanoBot, un robot pour visiter les entrailles des volcans"

     

     

  • Un implant neuronal a vaincu la paralysie chez des rats

    Un implant neuronal, qui a permis à des rats paraplégiques de remarcher, pourrait un jour aider des personnes paralysées à retrouver en partie leur mobilité, selon une étude parue dans "Science".

    Une équipe suisse de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a développé un implant neuronal qui a la particularité de permettre à des rats paraplégiques de pouvoir remarcher. Cette prothèse, appelée " e-Dura " en référence à la dure-mère, la gaine qui protège la moelle épinière et le cerveau, est implantée directement sur la moelle épinière. Elle contient à la fois des électrodes et un mécanisme de libération de médicaments, expliquent les auteurs helvétiques de cette recherche publiée jeudi dans la revue américaine Science.

    Grâce à son élasticité, cet implant a des propriétés presque identiques aux tissus vivants avec qui il est en contact. Ceci réduit fortement les frictions et l'inflammation : la prothèse est donc très bien tolérée. Jusqu’à présent, les prothèses neuronales testées étaient rigides, ce qui entrainait d’importants dommages dans les tissus nerveux.

    L'implant reste en place pendant de longues périodes

    Le prototype d'implant e-Dura posé sur des rats n'a provoqué ni dommage ni rejet et ce même après deux mois, selon ces chercheurs.

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    Infographie de l'application de l'implant développé par l'EPFL

    " Notre implant e-Dura peut rester en place pendant de longues périodes sur la moelle épinière ou le cortex précisément parce qu'il a les mêmes propriétés mécaniques que la dure-mère elle-même ", explique Stéphanie Lacour, professeur à l'EPFL, co-auteur de ces travaux.

     " Cette avancée offre de nouvelles possibilités thérapeutiques pour des personnes souffrant d'un traumatisme ou de troubles neurologiques, surtout les sujets paralysés à la suite d'une blessure de la moelle épinière ", précise-t-elle.

    La prothèse e-Dura pourrait à l’avenir être fixée sur le cerveau pour traiter par exemple l'épilepsie, la maladie de Parkinson et la douleur chronique. Si des rats dont la moelle épinière avait été lésée ont pu remarcher grâce à cette prothèse, il reste encore de nombreuses étapes à franchir avant de pouvoir envisager de l'expérimenter chez l'homme. Il va notamment falloir miniaturiser e-dura pour le rendre implantable. Chez les rats, l'ensemble du dispositif était relié à l'extérieur par des fils.

    Une étude proche, et réalisée par le même établissement, avait été publiée en octobre dans la revue Science Translational Medicine.

     

  • Robotisation de la guerre :

    Robotisation de la guerre : le soldat SGR-A1, l’ultime sentinelle

    Demain, la guerre sera entièrement robotisée. Mais le futur commence dès aujourd’hui…

    Un article d’EchoRadar.

    Le soldat SGR-A1 est une sentinelle insensible au froid, à la soif, à la faim. Il ne connaît ni la peur, ni le doute ni la fatigue. Il fait preuve d’une concentration maximale et constante quelle que soit l’heure de sa mission et ne s’assoupit jamais. Il ne touche aucune rémunération pour son travail harassant, ne tombe pas malade, ne demande pas de permission pour retrouver sa famille et n’a pas d’état d’âme lorsqu’il faut s’engager au combat. En cas de blessure, notre soldat est réparable. L’unique préoccupation de SGR-A1 est la surveillance d’une frontière séparant deux nations ennemies, la Corée du Sud et la Corée du Nord…

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    Le système Samsung Techwin SGR-A1[1] (fig. 1-2-3-4), désigne un robot sentinelle fixe déployé depuis 2013 à la frontière des deux Corées. Il a pour mission la surveillance de la zone démilitarisée et la prévention des passages clandestins entre les deux pays. Capable de détecter l’entrée d’une personne dans sa surface d’intervention et de « tracker » plusieurs cibles en mouvement simultanément, il peut demander une identification par un mot de passe et faire feu après autorisation si cette entrée est considérée comme une intrusion hostile. SGR-A1 est équipé de caméras de surveillance haute performance et de capteurs détectant une cible en mouvement à une distance de 4 kilomètres. Son système de vision nocturne et ses capteurs optiques et infrarouges le rendent opérationnel de jour comme de nuit. Côté armement, SGR-A1 embarque une mitrailleuse Daewoo K3 de calibre 5.56mm capable de neutraliser une cible à 3,2 km ainsi qu’un lance-grenades de 40 mm. Le robot sentinelle est doté d’un système de communication performant, de microphones, de haut-parleurs lui permettant de dialoguer avec sa cible potentielle et d’en référer au centre de commandement. Lorsque le système détecte un intrus et que celui-ci ne fournit pas le bon mot de passe, il donne l’alerte, peut tirer des balles en caoutchouc ou ouvrir le feu avec sa mitrailleuse K3. Développé conjointement dès 2006 par les laboratoires d’une Université sud-coréenne et par Samsung Techwin, SGR-A1 coûte environ 200 000 euros l’unité. Il pèse 117 kg pour 120 cm de hauteur ce qui le rend facilement transportable. Ces robots sentinelles ont été déployés côte à côte sur plus de 250 kilomètres de zone frontalière. Ils remplacent désormais efficacement des centaines de soldats qui sont affectés à d’autres missions. Selon Huh Kwang-hak, le porte-parole de Samsung Techwin, « les soldats humains peuvent facilement s’endormir durant leur garde ou être victimes d’une baisse de vigilance. SGR-A1 ne connaît pas ce type de faiblesse et ignore la paresse humaine. Il ne craint ni le combat ni l’ennemi, ne conteste pas les ordres, économise les vies des militaires sud-coréens et soulage le budget de la Défense Nationale Coréenne ».

    Le programme de déploiement des sentinelles SGR-A1 est destiné à faire face à une baisse des effectifs militaires sud-coréens. La zone démilitarisée entre les deux Corées s’étend, en effet, sur 250 km avec un poste de garde tous les 50 mètres, deux gardes par poste et douze équipes par jour. La frontière est patrouillée sur toute sa longueur ; ce qui représente 5000 postes de garde et 120 000 hommes-année de garde chaque année. Les Sud-coréens ont installé une série de lignes défensives qui traversent toute la péninsule et qui sont dimensionnées pour résister à une attaque durant le temps moyen d’arrivée des renforts. Le KBS (Korea Barrier System KBS) se compose d’obstacles tactiques, de champs de mines, de lignes de barbelés et de dents de dragons. Depuis 1951, la guerre opposant les deux Corées est entrée dans une phase relativement statique avec la construction de lignes défensives résilientes. L’installation des sentinelles SGR-A1 vient renforcer le dispositif global de sécurisation de la Corée du Sud. Chaque robot SGR-A1 possède un capteur CCD et une caméra infrarouge permettant de détecter et de suivre des objets cibles à des distances allant jusqu’à 4 km pendant la journée et 2 km pendant la nuit. SGR-A1 est doté d’un logiciel de reconnaissance de forme qui lui permet de distinguer les humains des animaux ou d’autres objets. Il peut suivre plusieurs objets simultanément. À l’intérieur de la zone démilitarisée, le robot n’a pas besoin de distinguer les amis des ennemis. Lorsque quelqu’un franchit la ligne de frontière, il est considéré par défaut comme un ennemi. Il peut effectuer une sommation et commander à l’intrus de se rendre. SGR-A1 est alors capable de percevoir et de « comprendre » que l’intrus lève les mains en l’air et qu’il obtempère. Dans le cas d’une attaque identifiée en tant que telle, l’autorisation d’ouvrir le feu est donnée par le poste de commandement mais il existe une option qui donne une autonomie au système pour ouvrir le feu sans passer par une supervision humaine. La sentinelle SGR-A1 surpasse très largement l’ensemble des systèmes d’armes télé-opérés (RWS) comme les systèmes CROWS de Recon Optical, PROTECTOR de Kongsberg, ou RCWS30 RAFAEL qui sont tous montés sur un véhicule et servis par un équipage. SGR-A1 est un système fixe, ce qui permet d’éviter les problèmes de puissance, de communication ou de traction inhérents aux systèmes mobiles. Samsung parle ainsi d’une solution de surveillance optimale garantissant une sécurité absolue. Le développement du programme SGR-A1 a coûté plus de dix millions de dollars réunis sur fonds publics et privés. Il va permettre de réduire fortement le montant de la facture de la surveillance frontalière.

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  • Le portrait-robot génétique arrive en France

    Une enquête de Soren Seelow

    "Sexe: masculin – yeux: marron tendance foncée – peau: claire tendance mâte – cheveux: châtain ou brun/noir tendance foncée." Cette description quelque peu sommaire est un document unique. Elle restera dans l’histoire criminalistique française comme le premier "portrait-robot génétique" réalisé dans le cadre d’une enquête policière: celui du suspect d’une série de viols qui a hanté la ville de Lyon entre octobre 2012 et janvier 2014.

    Cette nouvelle technique d’aide à l’enquête – consistant à extraire d’une trace génétique des renseignements sur l’apparence physique d’un suspect inconnu – était jusqu’à il y a peu interdite en France. Seule était autorisée la comparaison d’une liste de dix-huit segments de l’ADN, strictement définis par la loi, avec les profils enregistrés dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) à des fins d’identification.

    En dehors du sexe – exception tolérée par le législateur –, ces dix-huit segments ne livraient aucune information sur la morphologie de la personne. L’analyse des segments de l’ADN renseignant l’apparence d’un individu était réservée aux domaines scientifique et médical, au nom de la protection de la vie privée.

    Cette distinction appartient désormais au passé. Dans un arrêt du 25 juin, passé relativement inaperçu, la Cour de cassation a jugé que le" portrait-robot génétique" ordonné par un juge d’instruction lyonnais était conforme au droit, contre l’avis du ministère de la justice. Prise de cours, la chancellerie, qui qualifie pudiquement le sujet de "sensible", multiplie depuis cet été les consultations et réfléchit au meilleur moyen d’encadrer cette nouvelle technique d’enquête.

    Un verrou juridique a sauté: de nouveaux horizons s’ouvrent aux services de police, que seuls les progrès de la génétique limitent désormais. Les scientifiques travaillent déjà sur de nouveaux marqueurs exploitables: écartement des pupilles, largeur de la mâchoire, volume de la boîte crânienne… "Nous n’en sommes qu’à la préhistoire", prévient Christian Doutremepuich, directeur du laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux, qui a réalisé le portrait-robot. A terme, c’est bien une "photographie génétique" que les laboratoires font miroiter aux enquêteurs.

    Pour comprendre la genèse de cette révolution juridique, il faut revenir fin 2012, à Lyon, dans les ruelles du 8e arrondissement. En l’espace de trois mois, cinq étudiantes sont agressées sexuellement dans ce quartier universitaire. Le mode opératoire est toujours le même: la nuit, un homme, cagoulé et armé d’un cutter, attaque ses victimes de dos. Aucune description n’a pu être versée au dossier mais la police en est convaincue: il s’agit du même individu. L’affaire du" violeur du 8e" fait irruption dans les journaux.

    Soumis à une intense pression médiatique, les enquêteurs de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Rhône exploitent toutes les techniques d’enquête à leur disposition. Les traces d’ADN prélevées sur les victimes sont comparées aux profils du Fnaeg, qui recense quelque 2 millions d’auteurs d’infractions. En vain. Une souricière géante est mise en place: les gardes à vue des porteurs d’armes blanches sont systématisées afin d’enregistrer leur profil génétique. Sans plus de résultat.

    "L’enquête classique n’avait rien donné, et nous avions la certitude qu’il frapperait encore", explique Albert Doutre, patron de la DDSP. En accord avec les policiers et le procureur de Lyon, le juge d’instruction chargé de l’enquête, Michel Noyer, décide de dresser un portrait-robot du suspect à partir de son ADN. Le 27 mai 2013, il demande au laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux de faire ressortir" tout élément utile relatif aux caractéristiques morphologiques du suspect".

    Laurent Pene avance un autre argument en faveur d’une intervention du législateur:" Les segments d’ADN exploitables pour un portrait-robot ne sont pas définis, les labos peuvent aujourd’hui faire ce qu’ils veulent." Un exemple illustre le flou juridique actuel: l’origine ethnique des suspects. Le directeur du laboratoire de Bordeaux exclut cette donnée de ses analyses au motif qu’elle ne constitue pas une" caractéristique morphologique publique", mais appartient à "l’histoire privée de l’individu". L’INPS, au contraire, prévoit de faire figurer l’origine "bio-géographique" dans ses résultats.

    Pour autant, le Dr Doutremepuich estime que toute loi serait par avance condamnée à être dépassée par les progrès de la génétique. Là encore, la question de l’origine ethnique illustre la difficulté pour le législateur à anticiper les avancées de la science. Lors de la création du Fnaeg, les dix-huit segments d’ADN retenus par la loi ne devaient fournir aucune information privée sur les profils enregistrés. Or, les chercheurs se sont aperçus au fil des années qu’ils permettaient de faire ressortir l’origine ethno-géographique des individus.

    Et la génétique ne cesse de défier l’imagination du législateur. Le laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux, qui analyse aujourd’hui trois" caractéristiques morphologiques apparentes" (peau, yeux, cheveux), travaille déjà sur de nouveaux critères: la pilosité intersourcilière, la présence d’une fossette au menton et le décollement des oreilles.

    Certains laboratoires étrangers vont plus loin. Dans une étude publiée le 13 septembre 2012, une équipe internationale emmenée par Manfred Kayser, chercheur à l'université Erasme de Rotterdam, a identifié un lien entre cinq gènes et certaines caractéristiques du visage comme la largeur de la mâchoire ou l’écartement des pupilles. A l’université de Pennsylvanie, le chercheur américain Mark Shriver a croisé en 2013 les analyses de 24 segments d’ADN avec un logiciel afin de sortir une image en 3D de la structure faciale d’un individu.

    S’ils font rêver les services d’enquête, ces travaux sont pourtant loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique. A la différence de l’analyse classique, qui permet d’identifier un individu en le comparant à un autre ADN enregistré au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), le portrait-robot génétique relève de l’analyse prédictive. S’agissant de la couleur des yeux, par exemple, l’INPS parvient à un pourcentage de certitude de 95 % s’ils sont bleus ou marron, mais le chiffre tombe à 74 % pour les couleurs" intermédiaires" comme le vert.

    Pour Catherine Bourgain, généticienne à l’Inserm, l’idée d’un portrait-robot génétique repose sur" une vision génocentrée du vivant"." On est encore loin de pouvoir prédire certaines caractéristiques apparentes avec une probabilité satisfaisante, explique-t-elle. A métissage égal, vous pouvez avoir deux résultats morphologiques très différents. Idem pour la taille, qui dépend de l’environnement, ou les cheveux, dont la couleur peut évoluer au cours d’une vie."

    Conscients des limites actuelles de cette technologie, ses partisans sont néanmoins convaincus qu’on parviendra, à terme, à une" photographie génétique" avec un degré de probabilité satisfaisant. Pour Sylvie Moisson, procureure générale de Lyon," cette technique d’aide à l’enquête est déjà intéressante", le portrait-robot traditionnel, tiré d’un témoignage par nature subjectif, n’offrant" pas plus de certitude".

    L’analyse du laboratoire de Bordeaux ne renseignait pas l’origine ethnique du suspect des viols de Lyon. Ses caractéristiques morphologiques, elles, correspondaient bien à la réalité. K., un chauffeur de bus de 37 ans, a été arrêté en flagrance le 3 janvier. Alerté par des cris, un riverain avait appelé le 17. L’histoire retiendra que ce ne sont pas ses gènes qui l’ont trahi, mais le civisme d’un voisin.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2014/12/18/le-portrait-robot-genetique-arrive-en-france_4541590_3224.html#9h0Pjb3UZ6LGoV4m.99

  • L'ère des robots est enfin venue et c'est une opportunité pour la France

    Les robots sortent aujourd’hui du champ de la science-fiction pour s’immerger dans la réalité. Syntec Numérique, en partenariat avec Odoxa, a interrogé les français pour savoir ce qu'ils pensaient de la robotique et s'ils la voyaient comme une aubaine ou une menace. 

    Une majorité de Français semble d'ores et déjà convaincue par le développement et l'intérêt de la robotique, et ce, qu’il s’agisse de robots dédiés à la santé (84 %), aux personnes âgées (75 %) ou aux différents usages domestiques (74 %). Même son de cloche pour les applications professionnelles et les usages pour diminuer la pénibilité du travail ou effectuer des tâches complexes ou dangereuses (72 % et 64 % de la population).

    "Les robots sortent définitivement du ghetto de la science-fiction pour venir révolutionner la vie à domicile, les conditions de travail, la médecine et les sciences, explique Bruno Vanryb, Président du collège éditeurs de Syntec Numérique. Il faut reconnaitre que les applications domestiques de la robotique telles que l’aspirateur ou la tondeuse à gazon autonomes ont fait beaucoup pour rendre plus accessible le recours aux machines". 

    Convaincues de leur utilité, 42 % des personnes interrogées possèdent au moins un robot dans leur vie quotidienne ou souhaiteraient en acquérir un. Son développement semble seulement limité au prix : 33 % des français les trouvant encore trop onéreux. "Ce frein lié aux coûts de conception et de fabrication ne devrait pas en rester un très longtemps, si une véritable filière industrielle et scientifique de la robotique se met en place avec des entrepreneurs engagés, comme ce fut le cas pour l’explosion de l’informatique dans les années 80, de la téléphonie mobile à la fin des années 90 et plus généralement du numérique depuis les années 2000" ajoute Bruno Vanryb.

    Ainsi, la création d’une vraie filière française de la robotique est perçue comme une véritable opportunité pour une grande majorité de la population. "Une nouvelle ère de croissance pourrait ainsi s’ouvrir pour l’industrie du futur, nouvelle ère qui permettra de compenser largement la seule inquiétude exprimée par les Français sur la robotique, à savoir la possible destruction d’emplois que pourrait provoquer la généralisation des robots !" conclut Bruno Vanryb.

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  • FRANCAIS, FRANCAISE: VOTRE LIBERTE EST EN DANGER! Faites passer à tout l'internet!

    Mais enfin: ils sont totalement givrés!

    A propos de la grève des médecins: la presse gauchiasse ne parle que de la généralisation du tiers payant, occultant le fait que si la nouvelle loi de santé passe, le secret médical sera largement "entamé".

    Le patient aura le droit de refuser que son secret médical soit accessible  (voir la liste plus bas, ca fait un max de personnes qui pourront avoir accès au dossier).

    Mais s'il refuse, il ne sera plus remboursé!

    Par ailleurs, étant donné qu'il y a déjà eu des " gags" de la part d'hôpitaux, avec des dossiers patients se retrouvant sur le net, très lisibles, suite à des failles de sécurité, à la vue de tous donc...

    On peut avoir peur

    L'autre gros problème est que la loi donne beaucoup trop de pouvoir aux agences régionales de santé.

    Par ailleurs:

    Notre système de santé coute cher (12% du PIB), est déficitaire, les patients cotisent beaucoup et sont mal remboursés:

    Une personne atteinte d'une grave maladie et qui donc obtient l'Ald doit pourtant payer 50 cts pour chaque boîte de médicament, 1 euro par visite médicale, 2 euros pour chaque transport ambulance (quand elle trouve des ambulanciers qui veulent bien la transporter, et ça n'arrive jamais! sauf si elle est sur un brancard); 50 cts pour chaque passage chez le kiné! Ne parlons pas des sommes qui ne sont pas remboursées sur les actes de radiologie ni les frais d'hôtellerie d'hôpital… et je ne veux même pas vous indiquer les 4 jours de carence pour être mis en maladie…. alors que les ponctionnaires ont vu supprimé leur seul jour de carence “parce que c'était humiliant“ comme à osé le dire leur ministre de tutelle. La plupart des gens ne savent pas qu'il y a quelques années, elle était au Parti Communiste! Encore une qui ne se gêne pas pour retourner sa veste! y'en a qui doivent écouter en bourse la chanson de Dutronc!

    Vous connaissez des gens qui ne vont pas se faire arranger les dents, d'autres qui ne peuvent payer leurs lunettes: alors, imaginez les difficultés financières pour les personnes atteintes de très graves pathologies. Les mutuelles ont l'obligation de ne pas rembourser ces inventions de ticket modérateur…

    Les professionnels de santé (kiné, infirmières, médecins etc.. ) sont les moins payés d'Europe (nous sommes avant-derniers : en moyenne une consultation médicale dans tout pays civilisé coute 40 à 50 euros); une amie médecin me disait qu'au Luxembourg, ils ne remboursent qu'une fois tous les deux ans la visite chez l'ophtalmo!

    Le fonctionnement global de ce système que le monde entier nous envie et que personne ne recopie, n'est donc pas optimal ; on perd de l'argent quelque part.

    De plus, nous sommes en face d'une crise de démographie médicale (désert médical dans Paris par ex. Dans certains coins de France, on va chez l'ophalmo après avoir patienté 9 mois, ici à Toulouse, il faut patienter 6 mois pour un rendez-vous chez une gynéco après avoir appelé une dizaine qui refusent d'augmenter leur clientèle): et les médecins étrangers dont tout le monde espère naïvement qu'ils régleront le problème: s'installent surtout en ville. A l'hôpital. les jeunes diplômés ne sont que 10% à s'installer en libéral.,

    mathématiquement, çà va coincer..

    Pas la peine d'avoir fait l'ENA pour le comprendre.

    vidéo si vous êtes pressés, commencer à 3 mn 30 environ...

    https://www.youtube.com/watch?v=4N1ADLRzq9g&feature=youtu.be

     

    Le texte reprenant en partie la vidéo est ici:

    http://www.contrepoints.org/2014/12/25/192492-projet-de-loi-sante-aujourdhui-est-un-beau-jour-pour-mourir

     

    Extrait: mais tout l'article est bien

    "Aujourd’hui est un beau jour pour mourir" est une parole prêtée aux guerriers Sioux et Cheyennes le jour de la bataille de Little Big Horn contre les troupes de Custer qui attaquaient leur village. Cela veut dire que c’est la dernière bataille, celle où se joue la survie. Le dernier choix libre est la mort au combat.

    Aujourd’hui ce qui reste de la médecine libérale livre son dernier combat pour sa survie. Cette loi santé aura aussi des conséquences graves pour les patients. Il semble que bien peu de gens en soient conscients. Ainsi, non seulement la Sécu rembourse de moins en moins et prélève de plus en plus mais… La loi santé met fin au secret médical.

    Sur ce point les lignes qui suivent sont une synthèse, imparfaite, d’une partie de l’intervention du Dr Didier Legeais qui mérite d’être largement diffusée.

    La Loi santé prévoit la création d’un secret médical partagé sous contrôle de l’Assurance maladie avec des données médicales et administratives. Cette base de données est donc contrôlée par le financeur. Le malade peut s’y opposer mais s’il s’y oppose il n’aura plus accès aux soins parce que, en pratique, une personne ne pourra avoir accès aux soins que si elle figure dans cette base de données.

    Le secret médical sera confié à un groupe de professionnels. Quand quelqu’un confiera son intimité à un médecin, elle appartiendra à l’ensemble du groupe y compris les secrétariats médicaux administratifs, les infirmières, les aides-soignantes et les services d’urgence etc.

    Elle crée le Système national des données médico-administratives qui regroupe toute les données sociales y compris revenus, aides sociales, subventions.

    L’article L1461-1 prévoit "un système national des données médico-administratives qui rassemble et met à disposition

    – Les données issues des systèmes d’information hospitaliers mentionnés

    – Les données du système d’information de l’assurance maladie

    – Les données des causes de décès mentionnées

    – Les données médico-sociales notamment de l’action sociale et des familles

    – Les données de remboursement par bénéficiaire transmises par les organismes d’assurance maladie complémentaires".

    Tout médecin, tout système hospitalier, c’est-à-dire tous les hôpitaux, toutes les cliniques, tous les cabinets, tout lieu où la personne passe, renseignent la base de données.

    À l’intérieur il y aura toutes les données de l’assurance maladie, toutes les cotisations, tous les montants, tous les volumes, les données des causes de décès, les données médico-sociales notamment celles de l’action sociale des familles, allocations familiales, naissances, logement, les données de remboursement par les complémentaires santés.

    Mais que viennent faire les caisses d'allocations familiales dans notre secret médical?

    L’accès à ces données est réservé à des intermédiaires: laboratoires de recherche ou bureaux d’études publics ou privés qui présentent à la CNIL un engagement de conformité à un référentiel incluant des critères d’expertise ou d’indépendance.

    Vous croyez qu'ils vont respecter ce qu'ils exposent à la CNIL les laboratoires privés?

    C'est très, très grave! la gauchiasse porte atteint à nos libertés fondamentales!

    Et nous avons donné la lumière au monde? et nous indiquons aux dictatures comment être des pays démocratiques: on est des fous furieux!

     

    Bla-blabla de merde qui veut rien dire

    "Les données du système national des données technico-administratives permettant une identification directe (…) ne peuvent être utilisées dans les conditions définies par la loi du 6 janvier 1978 que pour permettre des traitements dans l’intérêt des personnes concernées ou en cas de menace sanitaire grave pour tout ou partie de la population ou pour effectuer des appariements de fichiers ou des agrégations de données répondant aux finalités mentionnées à l’article L 1461-1:

    "Les agents de l’agence régionale de santé n’ont accès aux données de santé à caractère personnel que si elles sont strictement nécessaires à l’accomplissement de leurs missions".

    L’État crée un numéro d’identification national pour l’identification directe. Ce numéro est à la disposition de l’État. Seul l’État définit ce qu’est une menace sanitaire grave… comme la grippe par exemple (souvenir, souvenir !).

    La base de données est alors accessible immédiatement et la personne n’a pas son mot à dire. Appariements de fichiers ou des agrégations de données autorisent toutes les dérives. Les données personnelles sont soumises également à l’arbitraire des agents des ARS s’ils estiment en avoir besoin pour leurs missions:

    "Art L 1111-8-1: le numéro d’inscription au registre national d’identification des personnes physiques est utilisé comme identifiant de santé des personnes pour leur prise en charge à des fins sanitaires et médicosociales dans les conditions prévues". ça, c'est pour les allocs.

    Lors de la première consultation une personne peut le refuser mais il est indispensable à la facturation et à la prise en charge de tous ses soins y compris de l’aide médicosociale, allocations familiales etc.

    L’État est en train de mettre en place une base de données qui aura pour objectif de contrôler l’intégralité de l’intimité des personnes. Le secret médical et le reste sera asservi à un système politique. Tout cela ne peut se mettre en place qu’à une seule condition: le tiers payant généralisé obligatoire.

    Je vous souhaite un bon réveillon: remplissez votre panse, demain, vous pleurerez!