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Informatique - Page 17

  • Un robot tueur de bactéries: enfin!

     

    "Little Moe" a une mission: tuer les méchants virus et les microbes. Fabriqué par Xenex, une entreprise du Texas, ce robot utilise des ultraviolets de haute intensité pour désinfecter les bâtiments et élimine 99,9 % des virus et des bactéries en cinq minutes. L'un des avantages, c'est que les UV remplacent les produits chimiques. Mais les surfaces doivent être nettoyées d'abord de tout fluide et poussière.

    Deux cent cinquante de ses congénères sont déjà employés dans des hôpitaux américains, y compris au Texas Health Presbyterian Hospital, où un patient contaminé par Ebola est mort cette semaine. Le coût de cette petite machine est de 104 000 dollars.

     

  • Les bébés bien pesés...

    Withings conçoit des applications et produits intelligents pour prendre soin de vous et de vos proches,  facilement et autrement.

    En augmentant les capacités d'un objet par des ressources réseau, Withings donne accès à des capacités de calcul et de stockage infinies sans coût supplémentaire, transformant ainsi les objets en appareils intelligents et connectés. Depuis 2009, Withings a étendu ces avantages à une large gamme d’appareils qui facilitent la vie quotidienne. En utilisant vos téléphones portables et ordinateurs en tant que passerelles et en ouvrant sa plateforme à un vaste écosystème, Withings fonctionne désormais en toute transparence avec une centaine d'applications et d'appareils partenaires pour offrir aux utilisateurs un suivi de leur santé à 360° et un bien-être total.

    Cédric Hutchings

    Directeur général de Withings

    Cédric peut compter sur huit ans d'expérience dans le marketing de produits technologiques grand public.

    Après avoir rejoint Inventel comme chef de produit où il gérait le lancement de passerelles résidentielles sans fil, il a occupé chez Thomson le poste de directeur marketing des produits domestiques, responsable du développement des offres résidentielles.

    Ingénieur formé à l'École centrale de Paris et titulaire d'un Master du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Cédric a été distingué « meilleur chef de produit » du groupe Thomson en 2006. Chez Withings, Cédric assure le développement commercial, la direction générale et le marketing.

    Eric Carreel

    Président de Withings

    Éric a démarré sa carrière dans la recherche institutionnelle en tant que chercheur dans le domaine de la radio.

    Il a ensuite co-fondé Inventel dont il est resté président de 2002 à 2005, et a été reconnu comme l'un des architectes majeurs du triple play en Europe. Après le rachat d'Inventel par Thomson, Éric est devenu directeur technique de la division produits domestiques de Thomson, tout en créant et dirigeant le groupe Advanced Product Development.

    Éric est ingénieur diplômé de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) et docteur-ingénieur de l'université Paris VI. Il est l'auteur d'une cinquantaine de brevets et dirige la vision et l'innovation chez Withings.

    Les investisseurs

    Pèse-enfant intelligent

    Suivez de près la croissance de votre enfant en toute confiance.

    Le Pèse-enfant intelligent est la toute première balance pour bébés et tout-petits connectée.

    Des données décisives à surveiller

    La courbe de croissance est en effet l'un des seuls moyens objectifs d'évaluer la santé d'un bébé.

    Elle permet également de détecter à un stade précoce les problèmes d'obésité ou de dénutrition.

    Ultra précis pour les poids plumes

    Avec ses cellules de pesée LY12 en aluminium spécifiques et ses graduations de 10 g, le Pèse-enfant intelligent offre la plus haute précision pour les moins de 25 kg.

    Toutes nos balances sont équipées de la technologie Position Control™ , qui vous alerte si votre bébé est trop agité afin d'éviter toute erreur de mesure.

    Notre manifeste

    Notre avenir proche est plus grand que nature.

     Des innovations majeures ont déjà changé pour toujours la manière  dont nous agissons au quotidien. Nous pouvons en faire plus, plus souvent.

     Notre pouvoir s'intensifie. Nous sommes enthousiastes et positifs.

     Beaucoup reste à venir.

     Nous sommes bien placés pour le dire car nous avons la fierté  d'être les pionniers du monde du bien-être connecté.

     Vous voulez rejoindre la révolution ?

     Ne laissez pas de place à la certitude.

     Remettez en question les façons de faire.

     Donnez au « contrôle de soi » un nouveau sens.

     Améliorez le bien-être de toute votre famille.

     C'est ce que nos appareils intelligents permettent de faire, en toute transparence.

    Withings vous aide à prendre soin de ce qui compte pour vous.

    Où nous trouver ?

    Nous avons des bureaux à Issy-les-Moulineaux, en banlieue parisienne, mais aussi à Boston, Massachusetts (États-Unis) et à Hong Kong, en Chine.

     

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  • Therapixel ou l’imagerie médicale à portée de gestes

    Révolutionner la chirurgie par la reconnaissance visuelle sans contact, telle est l’ambition de Therapixel, une start-up Inria, lauréate 2013 du Prix "Création-développement" du concours national d’aide à la création d’entreprise de technologies innovantes. Récit de sa genèse par son cofondateur Pierre Fillard, à quelques mois de la mise sur le marché de son innovation.

    La rencontre

    C’est au cours de sa thèse que la rencontre se produit, en l’occurrence avec son futur associé, Olivier Clatz, qui en était déjà à sa 3e année de thèse. "Nous avons appris à nous connaître d’abord comme collègues de travail. L’idée de créer une start-up est venue plus tard." En attendant, lui-même est encore concentré sur sa thèse, laquelle porte sur" la reconstruction de fibres du cerveau sur des IRM particulières"." Comme vous pouvez l’imaginer, c’était un sujet proprement fascinant." A l’interface de l’informatique et de l’imagerie cérébrale, ce sujet l’amène à investir le champ médical auquel il n’était pas initialement formé. A la question de savoir comment l’ingénieur informaticien est somme toute parvenu à dialoguer avec des médecins, il répond avec modestie." A force de côtoyer des médecins et de me confronter à leurs problématiques, j’ai fini par acquérir des connaissances et pratiquer un peu leur langue. Pour autant, je ne saurais prétendre être devenu un expert médical. J’ai besoin des chirurgiens et de bien d’autres compétences, celles des neurologues, des psychiatres et d’autres encore, pour comprendre les mécanismes de la pensée.

    Seulement, si des médecins vont facilement vers les informaticiens,"c’est, relève Pierre Fillard loin d’être le cas de tous, qui, le plus souvent, estiment avoir bien d’autres choses à faire." C’est ce constat qui le conduisit au cours de sa thèse à s’intéresser au développement de logiciels." Je vois en eux un moyen de communication universelle entre chercheurs en informatique et utilisateurs, en l’occurrence les experts médicaux et cliniciens. Ils permettent de réduire les interventions de ces derniers à de simples pressions sur des boutons, et de se concentrer sur ce qui les intéresse au premier chef. Le retour qu’ils peuvent faire ensuite sur l’intérêt du logiciel par rapport à leur besoin nous est précieux. Il permet de cerner les ajustements à apporter. Nous avançons ainsi par ce jeu d’interactions, dans une logique gagnant-gagnant." Ce qui suppose des experts médicaux qu’ils acceptent de se prêter à cette phase expérimentale.

    Pour le développement de son logiciel, Pierre collaborera ainsi avec un radiologue du Kremlin Bicêtre, devenu depuis un ami." Ensemble, nous avons travaillé sur des fibres du cerveau. Le logiciel a été un bon moyen de communiquer entre nous." Le logiciel aura pour nom de baptême Medinria, une contraction de médical et d’Inria." Il proposait déjà une interface utilisatrice aussi simple que possible, en tout cas moins austère qu’une ligne de commandes, quelque chose de plus facile d’accès."

    La preuve par le marché

    C’est lors de la conception de Medinria, que Pierre se découvre un goût pour la recherche appliquée. Des recherches dont les résultats en resteraient à l’état de publication, très peu pour lui !" Je voulais savoir si le logiciel apportait réellement quelque chose. "Bien plus, il souhaitait aller jusqu’au stade de la mise sur le marché. Mais avant que l’idée de start-up ne prenne forme, il y aura en 2008, un post-doc au sein de NeuroSpin." Un centre de recherche du CEA particulièrement intéressant, étonnant, même: on y trouve une diversité d’expertises, unique en France et probablement en Europe." Il y passera un an et demi avant de rejoindre, début 2010, Inria Saclay Ile-de-France où il est recruté sur concours.

     

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    © Therapixel

    A l’entendre parler de sa nouvelle institution de recherche, c’est un chercheur épanoui: "Inria conçoit des algorithmes novateurs qui peuvent aider à résoudre de vrais problèmes qui se posent à différents milieux professionnels." C’est dans ce contexte que le projet de start-up se précise. "J’aimais l’idée d’aller au bout d’une démarche de recherche en prenant le risque de voir si cela correspond à des besoins, autrement dit, s’il y avait un marché. Après tout, le marché est un bon indicateur pour voir si une idée est bonne."

    La start-up est aussi l’histoire d’une symbiose avec un associé sur lequel il ne tarit pas d’éloges." Difficile de le caractériser en une phrase, tant il est plein d’énergie et d’idées. Nul-doute que sans lui, je ne me serais pas lancé dans cette aventure. "Les deux sont de surcroît complémentaires. A Pierre, l’expertise technologique pour développer le produit, la direction de la R&D. A Olivier, en plus de sa contribution à celle-ci, le développement de la société, à travers la quête de financements et de capitaux.

    Les ressources de l’écosystème Paris-Saclay

    A terme, Pierre Fillard espère embaucher des personnes hautement qualifiées, sorties des écoles du Campus Paris-Saclay. Restent des questions d’entrepreneur en herbe, quant à savoir, par exemple, qui recruter prioritairement et à quel niveau de rémunération. "Nous n’avons pas de ponts d’or à proposer, mais une aventure qui ne fait que commencer."

    Et l’écosystème de Paris-Saclay? En quoi est-il stimulant pour une start-up comme Therapixel?" Evidemment, même s’il compte moins que pour d’autres start-up dans la mesure où Therapixel est localisée aussi à Sophia-Antipolis, il conditionne la réussite du projet, ne serait-ce que par les précieuses ressources humaines et financières qu’il procure." Et Pierre de citer entre autres exemples Digiteo, qui subventionne la mise à disposition d’un ingénieur. La start-up est en outre accueillie dans les locaux d’Inria Saclay Ile-de-France." Certes, ce n’est pas un incubateur, mais on est à proximité d’autres start-up. Ce qui est…priceless." Last but not least, la start-up est couvée des yeux par Nozha Boujemaa, la directrice du centre de recherche Inria Saclay Ile-de-France." Elle croit beaucoup dans notre projet." Therapixel bénéficie d’IT2, un fonds d’investissement d’Inria." Il nous suit, au point de faire partie de notre board."

    Quant au relatif isolement du Plateau de Saclay, Pierre relativise." C’est pareil à Sophia Antipolis: entreprises et laboratoires sont perdus au milieu des bois." Mais à la différence de la célèbre technopole, le cluster de Paris-Saclay est proche de Paris,"ce qui constitue un atout indéniable."

    Extrait de l'interview"Therapixel ou l’imagerie médicale à portée de gestes" sur le site Media Paris Saclay

  • Qui est NAO ?

    Les français ont l'intelligence de créer un robot qui se présente comme une machine; les Japonais fabriquent des robots qui nous ressemblent! ça, c'est la catastrophe annoncée: un jour où l'autre, les humains s'entretueront à cause de machines ressenblantes parce que l'on ne saura plus si celui qui est devant nous est notre ami ou voisin de pallier ou si c'est une machine!

    GRÂCE AUX JAPONAIS: LA DESTRUCTION DE LA SOCIÉTÉ HUMAINE EST AVANCÉE!

     

    NAO est un robot humanoïde de 58 cm de haut. Il est petit, mignon, tout en rondeur, vous ne pouvez que l'aimer ! NAO est destiné à être un compagnon bienveillant dans vos maisons. Il peut se déplacer, vous reconnaître, vous entendre et même vous parler !

    Depuis sa naissance en 2006, il n'a cessé d'évoluer pour vous être agréable, vous distraire, vous comprendre et vous aimer. Bref, pour devenir un jour votre ami.

    Aldebaran a créé NAO pour être un véritable compagnon au quotidien : il est la petite créature qui saura vous aider à devenir meilleur. Sa forme humanoïde et son extrême interactivité le rendent très attachant et créateur d'émotions.

    Son histoire

    En attendant d'être prêt pour entrer dans vos foyers, NAO est devenu une star dans le monde de l'Éducation. Dans plus de 70 pays, il s'est installé dans les classes d'informatique ou de sciences, du primaire jusqu'à l'université. Grâce à lui, les étudiants apprennent la programmation de manière ludique et appliquée. Ils le programment pour le faire marcher, attraper de petits objets, ou encore pour le faire danser !

    Il a ensuite conquis les communautés de développeurs qui voient en lui un support puissant et incroyablement expressif pour la création d'applications. Imaginez-vous tout ce qu'il est possible de faire faire à NAO. C'est un nouveau monde d'applications qui s'ouvre à eux... pour la prochaine étape qui est sa commercialisation pour le grand public.

    NAO, bientôt dans vos foyers!

    Parlez, il vous répond !

    Demandez-lui quelque chose et il le fait ! Vous pourrez par exemple demander à NAO d'apprendre les tables de multiplication à vos enfants, de vous réveiller le matin, de surveiller votre maison en journée ou de vous apprendre de nouvelles choses dès que vous le demandez. Vous n'avez plus besoin de clavier, d'ordinateur ou de souris pour communiquer avec la technologie. Il suffit de lui parler et il vous répond !

    Un nouveau membre de la famille

    Imaginez maintenant qu'il puisse apprendre à détecter vos humeurs pour avoir toujours le bon mot, qu'il sache reconnaître les membres de votre famille par leur prénom, qu’il ait appris de vous vos goûts musicaux, culinaires ou cinématographiques.

    C'est l'objectif auquel travaille Aldebaran: en faire un compagnon interactif intéressant et complice. Sa forme humanoïde vous transporte dans un monde d'émotions et d'affection, sa gestuelle lui donne vie et le rend attachant, sa capacité d'interaction fait de lui un nouveau membre de la famille.

    http://www.aldebaran.com/fr/qui-est-nao

     

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  • TEXTE INTERDIT AUX MOINS DE 18 ANS

    Durex Fundawear: des sous-vêtements vibrants contrôlés par iPhone

    Oui, oui vous avez bien lu. Détournez le regard des enfants et accrochez un petit " -18″ en bas à droite de votre écran, aujourd’hui sur ScientiGeek on va parler sexe !

    Tout droit sorti des laboratoires de Durex, j’ai nommé Durexperiment (et oui, il faut aussi de la R&D pour les capotes), voici les Fundawear, des sous-vêtements qui vous permettront de toucher votre partenaire via internet !

     

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    Quésako ? Eh bien les Fundawear sont tout " simplement " des sous-vêtements high-techs, conçus pour pouvoir retranscrire le toucher de votre partenaire à distance via une application mobile (iOS).  Concrètement, il vous suffira d’enfiler ledit sous-vêtement, de lancer l’application Fundawear et de vous coupler via internet à celle de votre conjoint (attention à pas vous tromper d’identifiant, petits coquins). Le sous-vêtement de votre conjoint(e) apparaît sur le smartphone, avec des zones interactives, et vous n’avez plus qu’à toucher là où vous voulez titiller votre moitié ! Voici une petite vidéo officielle pour présenter le concept :

    Comme nous sommes des scientifiques, voyons comment tout cela marche. La technologie développée par le labo Durexperiment et Snepo Technologies se base sur un système électrique Arduino ATMEGA2560 (pour faire simple, c’est la partie qui est connectée à internet et fait le lien vers le sous-vêtement). Lorsqu’un des deux chauds lapins appuie sur une zone sur l’application pour aller titiller la/le conjoint(e), un signal est envoyé via internet vers les serveurs, avec une clé de cryptage pour éviter les risques de croisement de données ou hacking. Une fois le signal transmis, il part activer des piezo-actuateurs des zones recouvertes par les sous-vêtements, situés exactement sur les clusters de surfaces sensoriels (les " zones de sensibilité " couvertes par nos nerfs), pour les exciter ! Simplissime certes mais lorsqu’il faut cacher tout cela dans un bonnet ou un caleçon bien fourni…

    Bien sur, ce n’est pas la première initiative tentant de " rapprocher tactilement " les couples par l’électronique. Nous nous souvenons des recherches de l’équipe du Kajimoto Laboratory (University of Electro-Communications, Japon) qui ont développé une machine permettant de transmettre un baiser via Internet.

    Cette fantaisie rappelle tout de suite Demolition Man (mais si vous savez, le sexe par casques à réalité virtuelle… ça veut dire que les 3 coquillages vont aussi arriver ?!) et fait plutôt rire. D’ailleurs, cela ne nous étonnerait pas que l’objet se démocratise et se couple aux pratiques de type chatroulette comme Bazoocam !

    Bon au final, cette trouvaille est quand même assez marrante et nous ne pouvons qu’être curieux d’essayer (pour l’avancée de la science bien sur…). Malheureusement, le Durex Fundawear n’est pas encore commercialisé. Mais si vous avez la chance de résider en Australie, vous pourrez aller sur la page Facebook Durex Australia et vous proposer comme " cobaye ". Les autres chauds lapins devront attendre encore un peu...

     

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  • Ha, le futur.... c'est quelque chose!

    Est-ce un robot qui vous a écrit cette lettre à la main?

    De l’encre de stylo, du papier et des lettres irrégulières: ce courrier a été forcément été écrit par un être humain, non? En fait, il est peut-être l’œuvre d’une machine. Sur Medium.com, le journaliste Clive Thomson raconte comment il a ouvert en toute confiance une enveloppe qui était en réalité une publicité camouflée.

    L’adresse n’était pas écrite avec une police d’ordinateur imitant la calligraphie manuelle, mais bien à la main, celle d’un robot. Des services tels que Bond fonctionnent avec des machines capables de rédiger des missives qui ont l’apparence de l’écriture humaine.

    Mais, même si les robots s’attachent à reproduire nos imperfections, il existe encore (peut-être plus pour longtemps), quelques détails qui permettent de les distinguer de l’homme. Ils ont été confiés à Medium par les cofondateurs de la startup Maillift, qui propose des services d’écriture manuelle.

    Nous mettons les points sur les "i" de manière aléatoire, en fonction de notre état de fatigue et de la position de notre main, tandis que les machines les placent toujours au même endroit au-dessus de la lettre. Lorsqu’on force sur la bille de son stylo, une bande claire, sans encre, apparaît au milieu du trait. Le robot ne sait pas faire ça. Son écriture est fluide, son stylo posé ou levé.

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    Un humain ne sait pas non plus gérer l’espace qu’occupent ses mots sur une ligne. Son écriture aurait tendance à se positionner en léger arrondi contre la marge de droite, pour compenser le manque ou le surplus de place. La machine, en revanche, connaît parfaitement la taille de chaque mot.

    Sur Network World, Paul McNamara dénonce l’utilisation abusive de cette fausse écriture manuelle pour vendre un produit ou un service aux individus peu attentifs:

    "[...] comme pour les spams, il y a probablement des gens ici que ça ne gêne pas d’être dupés. [...] Je vous attends, markéteux trompeurs. Parce que si j’ouvre la lettre et que c’est une publicité de n’importe quel type, vous me direz sans équivoque que vous et votre client n’êtes pas dignes de confiance."

    Mais d’après Medium, l’intrusion des robots dans un art que les humains délaissent pourrait inverser la logique.

    "Le nombre d’humains vivants et honnêtes qui écrivent régulièrement des lettres à la main a diminué régulièrement depuis des années. Alors peut-être qu’il ne reste pas beaucoup de temps avant que [...] une enveloppe écrite à la main devienne non pas une mise à l’épreuve de l’humanité, mais une preuve certaine qu’une base de données impersonnelle nous a envoyé une lettre type."