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Insolite - Page 24

  • Voila ce que c'est de les cacher sous une burqa...

     

    C'est prouvé: la sclérose en plaques augmente quand on manque de vitamine D, donc, la peau au soleil…

    au Canada, on donne de la vitamine D obligatoirement aux enfants de moins de 8 ans et aux mères enceintes!

    Et, les mecs: si vous cachez vos femelles sous une burqa, les rendre malades, ça va gâcher votre capital!..... et, comme de plus en plus on commence à se rendre compte que cela se transmet de génération en génération, vos mâles vont péricliter et adieu le pays!

    Pas la peine de venir en France, nous aussi, nous sommes dans la fourchette haute des pays atteints! (à cause du nord de la France où il n'y a pas assez de soleil)…

    Il y a d'autres facteurs déclenchant, bien sûr: l'environnement (pollution) les cigarettes (j'ai fumé trois paquets par jour, hélas!) la faute à pas de chance... comme pour moi.

    Dans ma famille, hélas, nous avons un problème sur une HLA et c'est cela qui nous fait plus susceptibles d'attraper des maladies auto-immunes!

     

    Augmentation du nombre de cas de sclérose en plaques en Algérie :

    Des recommandations nationales pour améliorer la prise en charge

    Les premières recommandations nationales dans la prise en charge de la sclérose en plaques sont désormais établies. Des experts des différents centres hospitaliers universitaires, en l’occurrence les neurologues, ont élaboré un document rendu public hier, lors de journée scientifique dédiée à la sclérose en plaques, pour une meilleure prise en charge, organisée par le service de neurologie au CHU de Blida.

    Des neurologues de l’Est, de l’Ouest et du Centre ont présenté, lors de cette journée, les différents travaux réalisés dans leurs services respectifs sur le profil et l’évolution de la maladie en Algérie sur les 10 à 15 dernières années.

    Il ressort, selon ces études, que la prévalence de la sclérose en plaques en Algérie est en nette augmentation. Il y aurait, selon les différents intervenants, entre 15 000 et 17 000 personnes souffrant de la sclérose en plaques, soit 1200 nouveaux cas par an.

    L’étude concernant la wilaya de Blida, qui a porté sur 806 patients et qui s’est étalée de 2002 à 2016, avait pour objectif de rechercher l’incidence et le profil évolutif des patients, elle a montré que l’incidence était de 18 cas pour 100 000 habitants.

     "Un chiffre sous-estimé, vu que de nombreux patients allaient consulter dans d’autres services", note le Pr Rabah Drai, du service de neurologie du CHU de Blida, avant de signaler que la ville de Blida, qui comptabilise 81 patients, enregistre une prévalence de 40%, dont 75% des personnes atteintes sont âgées entre 18 et 40 ans, avec une prédominance féminine, et la forme rémittente reste la plus importante.

    Le Pr Drai a, par ailleurs, noté que des patients passent tout de même à un profil évolutif sévère en très peu de temps. Il signale, en effet, que la wilaya de Blida est une zone moyenne, voire à haut risque, d’où "la nécessité d’une prise en charge précoce de la maladie", a-t-il indiqué.

    Dans la wilaya de Tlemcen, la maladie a connu également une évolution rapide.

    Une étude menée sur un échantillon de 480 patients sur la période allant de 2012 à 2018 a révélé que le nombre de cas a doublé. La prévalence était de 26,3 pour 100 000 habitants en 2012, elle est de 41,5 pour 100 000 habitants en 2018. "Les résultats de notre étude ont montré une augmentation de la prévalence de la sclérose en plaques dans la ville de Tlemcen qui a presque doublé en six ans.

    C’est une affection qui représente la première cause de handicap acquis chez l’adulte jeune. Des études complémentaires sont nécessaires dans d’autres régions d’Algérie", a déclaré le Pr Zahira Barka, du service de neurologie au CHU de Tlemcen.

    Il est donc relevé que la sclérose en plaques est en nette augmentation dans notre pays, avec un phénotype particulièrement sévère chez les patients algériens et un pourcentage élevé de formes agressives par rapport à la population de l’Europe et de l’Amérique du Nord.

     "Comparativement aux études occidentales, le passage à la forme secondairement progressive se fait assez rapidement, en moins de 10 ans d’évolution de la maladie, chez 50% de cas de la sclérose en plaques", souligne le Pr Souhila Amalou, du service de neurologie du CHU de Blida, avant de rappeler l’importance des recommandations nationales pour l’amélioration de la prise en charge des patients au niveau national.

     "Ces lignes directrices élaborées par l’ensemble des neurologues vont permettre d’améliorer la prise en charge des patients et d’adapter le même traitement pour tous les patients sur le territoire national. Il s’agit d’un protocole qui sera suivi de manière rigoureuse afin d’éviter les échecs thérapeutiques et les effets secondaires.

     Ce qui permettra aussi d’enrichir notre arsenal thérapeutique", a-t-elle déclaré. A noter que le service de neurologie du CHU de Blida vient de se doter d’une unité dédiée de la sclérose en plaques et d’une unité de prise en charge de la démence.

    Ces deux unités, qui viennent s’ajouter à l’unité AVC, feront de ce service un pôle d’excellence en neurologie, qui n’a rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde.

    Pour rappel, la sclérose en plaques est une maladie inflammatoire démyélinisante du système nerveux central, caractérisée par une inflammation, une démyélinisation et une dégénérescence axonale.

    La fédération algérienne de la sclérose en plaques  : Un registre national exigé

    Le président de la Fédération algérienne des malades atteints de la sclérose en plaques, le Dr Kenzoua, appelle à la mise en place d’un registre national de la sclérose en plaques. Le manque de médecins neurologues dans certaines localités du pays est, selon lui, un des obstacles rencontrés par de nombreux patients.

     "Ceci pénalise les malades de ces régions pour avoir un diagnostic et une prise en charge précoces. Nous appelons le ministère de la Santé à renforcer les structures hospitalières dépourvues de spécialistes", a-t-il déclaré. Et de demander l’acquisition des nouvelles molécules pour une meilleure prise en charge des patients algériens. Le Dr Kenzoua a, au passage, déploré le manque de services de rééducation fonctionnelle dans de nombreux établissements hospitaliers dédiés à la prise en charge de cette pathologie.

     

     

  • Blague du jour!

    Le pouvoir d’achat va se redresser sur un rythme jamais atteint !

    C’est un moment, “7e compagnie".

    Nicolas Beytout, directeur du journal L’Opinion, donne son avis sur l’actualité de la semaine et pour lui, les nouvelles sont excellentes, la conjoncture merveilleuse, et tout va mieux que bien.

    Tellement bien que les pauvres couillons sans doute un peu abrutis que vous êtes (il faut dire que vous passez votre temps à vous plaindre et à ne pas savoir traverser les rues) ne se rendent même pas compte que leur pouvoir d’achat augmente.

    Oui, oui.

    Ça augmente.

    Peut-être le salaire du Beytout, mais pour vous, c’est wallou, (c’était pour les rimes).

    Accrochez-vous, en dessous, vous avez le lien pour aller écouter cette lumière fayote de l’action de notre Jupiterminé de l’Élysée. Voilà ce qu’il dit:

    "Après un premier semestre décevant, la croissance va rebondir au deuxième semestre pour atteindre 1,6% au total. Après la baisse du pouvoir d’achat au premier semestre, celui-ci va nettement se redresser au deuxième semestre, et sur un rythme jamais atteint".

    Et de préciser: "Alors ce que je regrette, c’est que ces bonnes nouvelles ne perfusent pas, comme on dit. Prenons l’exemple du pouvoir d’achat. L’Insee explique que le fort rebond du pouvoir d’achat en cette fin d’année n’aura pas tous les effets escomptés. Pourquoi? Parce que le déclencheur psychologique n’est pas là.

    Tout le monde a en tête que le pouvoir d’achat a baissé au premier semestre. Et c’est vrai. Mais personne n’a encore vraiment intégré qu’il doit progresser cet automne, avec la baisse des cotisations salariales, et la suppression d’une partie de la taxe d’habitation. Et donc, malgré l’inflation, malgré la hausse de nombreuses petites taxes, ce qu’il restera dans la poche des Français sera plus important que ce que chacun d’entre nous anticipe. Anticipation, c’est le mot-clé. Et comme les Français n’ont pas intégré cette hausse de leur pouvoir d’achat qui est en train d’arriver, ils n’ont pas l’intention de desserrer les cordons de leur bourse, pas l’intention de consommer davantage. Or, ce moteur de la consommation, c’est plus de 50 % de la performance de notre économie. Une consommation plate, atone, sans relief, c’est une croissance décevante".

    Et comment est-ce que cette anticipation peut être corrigée ?

    "Alors, on peut toujours espérer que les Français, qui se plaignent trop comme vient de le dire Emmanuel Macron, arrêtent de geindre, etc.".

    Voilà, c’était le moment 7e compagnie, car, comme le dit l’excellentissime voix off dans le générique du film La 7e compagnie, "les hommes de la 7e compagnie sur le terrain avaient, eux, une appréciation quelque peu différente de la réalité"…

    Beytout et le président voient le pouvoir d’achat en hausse. Nous, nous voyons que des porte-monnaie qui se "vidoient" et des soldes de comptes qui rougeoient.

    Charles SANNAT

  • Et oui: et ce sera de pire en pire dans l'avenir!

    Montpellier: elles se font agresser par des migrants mineurs en revenant du rassemblement pour le bateau de migrants Aquarius

    INFO MÉTROPOLITAIN. Un courageux commerçant du boulevard du Jeu de Paume, à Montpellier a neutralisé trois mineurs âgés de 13 ans pour deux d’entre-eux et de 15 ans, samedi après-midi en les coursant au guidon de son scooter. Des scènes surréalistes dignes d’un polar vécues par des centaines de témoins.

     (…) " J’ai entendu des cris de femmes et j’ai aperçu deux dames de 50 à 60 ans courir dans le hall d’un immeuble poursuivies par trois jeunes. Le trio est ressorti et a détalé, après avoir arraché le collier en or autour du cou de l’une des victimes. "

     (…) Pour l’anecdote, les deux femmes agressées revenaient du rassemblement organisé sur la place de la Comédie en faveur du bateau des migrants Aquarius. Et elles ont croisé le chemin des trois arracheurs de colliers en or : des mineurs étrangers de 13 et 15 ans non accompagnés…

    e-metropolitain.fr

     

    L'explosion finale? été 2020 - préparez-vous avant le mois de mai...

     

  • Drôle d'oiseau, le héros américain!

    L’autre face de John McCain

    Source : Consortium News, Max Blumenthal, 27-08-3018

    Si les panégyriques dédiés McCain par divers acteurs politiques semblent déconnectés de la réalité, c’est parce qu’ils reflètent la vision de l’élite sur les interventions militaires américaines qui les considèrent comme une partie d’échecs, les millions de personnes tuées par des agressions non provoquées n’étant que des statistiques, dit Max Blumenthal.

     Alors que la guerre froide entrait dans sa phase finale en 1985, la journaliste Helena Cobban a participé à une conférence universitaire dans un centre de villégiature haut de gamme près de Tucson, en Arizona, sur les interactions entre les États-Unis et l’Union soviétique au Moyen-Orient. Lorsqu’elle a assisté au “dîner de gala avec discours d’ouverture”, elle a rapidement appris que le thème virtuel de la soirée était “Adoptez un Moudjahidine”.

    “Je me souviens m’être mêlée à toutes ces riches républicaines de la banlieue de Phoenix et qu’on m’a demandé : “Avez-vous adopté un muj ?”. Cobban me l’a dit. “Chacun d’entre eux s’était engagé à parrainer un membre des moudjahidins afghans au nom de la lutte contre les communistes. Certains assistaient même à l’événement, assis à côté de leur’mouj’ personnel.”

    Le conférencier d’honneur de la soirée, selon Cobban, était un dynamique nouveau membre du Congrès, John McCain.

    Pendant la guerre du Vietnam, McCain avait été capturé par l’armée nord-vietnamienne après avoir été abattu alors qu’il était en route pour bombarder une usine civile d’ampoules électriques. Il a passé deux ans à l’isolement et a subi des tortures qui l’ont laissé avec des blessures invalidantes. McCain est revenu de la guerre avec une haine profonde et durable de ses anciens ravisseurs, remarquant aussi tard qu’en 2000, “Je déteste les bridés. “Je les haïrai aussi longtemps que je vivrai.” Après avoir été critiqué pour cette remarque raciste, McCain a refusé de s’excuser. “Je faisais référence à mes gardiens de prison, dit-il, et je continuerai à les citer dans un langage qui pourrait offenser certaines personnes à cause des coups et de la torture de mes amis.

    Le ressentiment viscéral de McCain a façonné son soutien verbal aux moudjahidines ainsi qu’aux escadrons de la mort de droite en Amérique centrale – et tout groupe de d’intermédiaires voué à la destruction des gouvernements communistes.

    McCain était tellement engagé dans la cause anticommuniste qu’au milieu des années 1980, il avait rejoint le conseil consultatif du Conseil des États-Unis pour la liberté dans le monde, affilié américain de la Ligue anticommuniste mondiale (WACL). Geoffrey Stewart-Smith, un ancien dirigeant de la section britannique de la WACL qui s’était retourné contre le groupe en 1974, a décrit l’organisation comme ” une collection de nazis, de fascistes, d’antisémites, de vendeurs de mensonges, de racistes vicieux et d’égoïstes corrompus “. Elle s’est transformée en une internationale antisémite.”

    Des notables comme Jaroslav Stetsko, le collaborateur nazi croate qui a aidé à superviser l’extermination de 7 000 Juifs en 1941, Jorge Rafael Videla, ancien dictateur argentin brutal, et Mario Sandoval Alarcon, chef de l’escadron de la mort guatémaltèque, ont rejoint McCain dans l’organisation. Le président de l’époque, Ronald Reagan, a honoré le groupe pour avoir joué ” un rôle de leader en attirant l’attention sur la lutte courageuse que mènent actuellement les véritables combattants pour la liberté de notre temps “.

    À l’occasion de sa mort, McCain est honoré de la même manière – en tant que héros patriotique et combattant pour la liberté et pour la démocratie. Un flot de biographies élogieuses est en train de jaillir du corps de presse de Washington qu’il décrivait comme sa véritable base politique. Parmi les groupies les plus enthousiastes de McCain se trouve Jake Tapper de CNN, qu’il a choisi comme sténographe personnel pour un voyage au Vietnam en 2000. L’ancien animateur de CNN Howard Kurtz a demandé à Tapper en février 2000 : ” Quand vous êtes dans le bus [de campagne], faites-vous un effort conscient pour ne pas tomber sous le charme magique de McCain ?”

     

    “Oh, vous ne pouvez pas. Vous devenez comme Patty Hearst lorsque l’ALS l’a prise “, a plaisanté Tapper en réponse.

    Mais le regretté sénateur a également reçu des hommages gratuits de tout un éventail de libéraux éminents, de George Soros à son client promoteur du “soft power”, Ken Roth, ainsi que de trois autres directeurs de Human Rights Watch et de la célébrité “socialiste démocratique” Alexandra Ocasio-Cortez, qui a salué McCain comme “un exemple sans précédent de décence humaine”. Le représentant John Lewis, le symbole des droits civils préféré de la classe politique du Beltway, a également pesé pour honorer McCain en tant que ” guerrier de la paix ”

    Si les panégyriques dédiés McCain par divers acteurs politiques semblent déconnectés de la réalité, c’est parce qu’ils reflètent la vision de l’élite sur les interventions militaires américaines qui les considèrent comme une partie d’échecs, les millions de personnes tuées par des agressions non provoquées n’étant que des statistiques.

    Il y a eu peu de personnalités dans la vie américaine récente qui se sont consacrées aussi personnellement à la perpétuation de la guerre et de l’empire que McCain. Mais à Washington, l’aspect le plus marquant de sa carrière a été soigneusement négligé ou écarté comme une banale singularité d’un noble serviteur méritant néanmoins le respect de tous.

    Depuis le Sénat, McCain n’a pas simplement tonner en faveur de chaque intervention majeure de l’ère de l’après-guerre froide, tout en poussant parallèlement à des sanctions et à des campagnes de subterfuges. Il était impitoyable lorsqu’il s’agissait de faire avancer les objectifs impériaux, en passant d’une zone de conflit à une autre pour recruter personnellement des fanatiques d’extrême droite en tant que mandataires américains.

    En Libye et en Syrie, il a cultivé des filiales d’Al-Qaïda en tant qu’alliés, et en Ukraine, McCain a courtisé les néo-nazis actuels, des néo-nazis utilisant le salut nazi.

    Alors que le bureau du Sénat de McCain fonctionnait comme un club privé pour les lobbyistes de l’industrie de l’armement et les néoconservateurs, ses alliés fascistes ont mené une campagne de catastrophe humaine qui se poursuivra bien après le flétrissement des fleurs sur sa tombe.

    Les médias américains ont peut-être cherché à enterrer cet héritage avec le corps du sénateur, mais c’est surtout pour cela que le monde extérieur se souviendra de lui.

    Ils ne sont pas Al-Qaïda

    Lorsqu’une insurrection violente a déferlé sur la Libye en 2011, McCain s’est parachuté dans le pays pour rencontrer les dirigeants du principal groupe insurgé, le Libyan Islamic Fighting Group (LIFG), combattant le gouvernement de Moamar Kadhafi. Son but était de rendre casher cette bande d’islamistes purs et durs aux yeux de l’administration Obama, qui envisageait une intervention militaire à l’époque.

    Ce qui s’est passé ensuite est bien documenté, bien que ce soit à peine discuté par une classe politique de Washington qui dépendait de la charade de Benghazi pour éviter le véritable scandale de la destruction de la société libyenne. Le cortège de Kadhafi a été attaqué par des jets de l’OTAN, permettant à une bande de combattants LIFG de le capturer, de le sodomiser avec une baïonnette, puis de l’assassiner et de laisser son corps pourrir dans une boucherie à Misrata pendant que les fanboys rebelles prenaient clichés sur clichés du corps pourrissant.

    Un massacre de citoyens noirs de Libye par les milices sectaires racistes recrutées par McCain a immédiatement suivi l’assassinat du dirigeant panafricain. ISIS a pris le contrôle de Sirte, ville natale de Kadhafi, tandis que la milice de Belhaj a pris le contrôle de Tripoli, et une guerre des seigneurs de guerre a commencé. Comme l’avait prévenu M. Kadhafi, le pays en ruines est devenu une base pour les passeurs de migrants en la Méditerranée, alimentant la montée de l’extrême droite à travers l’Europe et permettant le retour de l’esclavage en Afrique.

    Beaucoup pourraient décrire la Libye comme un État en déliquescence, mais cela représente aussi une réalisation réussie de la vision que McCain et ses alliés ont fait progresser sur la scène mondiale.

    Après l’assassinat orchestré par l’OTAN du dirigeant libyen, McCain a tweeté, “Kadhafi s’en va, Bachar el Assad est le prochain.

     

    Le gâchis syrien de McCain

    Comme la Libye, la Syrie a résisté à l’alignement avec l’Occident et s’est retrouvée soudain confrontée à une insurrection salafi-jihadiste armée par la CIA. Une fois de plus, McCain s’est fait un devoir personnel de vendre les insurgés islamistes à l’ Amérique comme étant un croisement entre les Minutemen et les Freedom Riders de l’ère des droits civiques. Pour ce faire, il a pris sous son aile un jeune agent syro-américain basé à Washington, Mouaz Moustafa, qui avait été consultant auprès du Conseil transitoire libyen pendant la période précédant l’invasion de l’OTAN.

    En mai 2013, Moustafa a convaincu McCain de franchir illégalement la frontière syrienne et de rencontrer des combattants de la liberté. Un millionnaire israélien nommé Moti Kahana, qui a coordonné les efforts entre l’opposition syrienne et l’armée israélienne par l’intermédiaire de son ONG Amaliah, a prétendu avoir ” financé le groupe d’opposition qui a amené le sénateur John McCain à visiter la Syrie déchirée par la guerre “.

    “Cela pourrait être comme son heure Benghazi”, a remarqué Moustafa avec enthousiasme dans une scène d’un documentaire, “Red Lines”, qui dépeint ses efforts pour un changement de régime. “[McCain] est allé à Benghazi, il est revenu, nous avons bombardé.”

    Au cours de sa brève excursion en Syrie, McCain a rencontré un groupe d’insurgés soutenus par la CIA et a béni leur lutte. “Le sénateur voulait assurer à l’armée syrienne libre que le peuple américain soutenait son appel à la liberté, soutenait sa révolution”, a déclaré Moustafa dans un entretien avec CNN. Le bureau de McCain a rapidement publié une photo montrant le sénateur posant à côté d’un Moustafa rayonnant et de deux hommes armés à l’air sinistre.

    Quelques jours plus tard, les hommes ont été mentionnés par le Lebanese Daily Star sous le nom de Mohammad Nour et Abu Ibrahim. Tous deux avaient été impliqués dans l’enlèvement de 11 pèlerins chiites un an auparavant et ont été identifiés par l’un des survivants. McCain et Moustafa sont retournés aux États-Unis, devenus cibles des moqueries de l’animateur du Daily Show, John Stewart, et ont fait l’objet de reportages très critiques de la part de tous les médias. Dans une mairie de l’Arizona, McCain a été réprimandé par des électeurs, dont Jumana Hadid, une chrétienne syrienne qui a averti que les militants sectaires dont il s’était entouré menaçaient sa communauté d’un génocide.

    Mais McCain a quand même continué à aller de l’avant. Sur la colline du Capitole, il a introduit dans son théâtre interventionniste un autre jeune agent douteux. Nommée Elizabeth O’Bagy, elle était membre de l’Institute for the Study of War (Centre d’étude de la guerre), un groupe de réflexion financé par l’industrie de l’armement et dirigé par Kimberly Kagan du clan néoconservateur Kagan. Dans les coulisses, O’Bagy était consultante pour Moustafa au sein de son Groupe de Travail d’Urgence Syrien, un conflit d’intérêts évident que son principal parrain au Sénat connaissait bien. Devant le Sénat, McCain a cité un éditorial du Wall Street Journal de O’Bagy pour appuyer son évaluation des rebelles syriens comme étant principalement ” modérés ” et potentiellement favorables à l’Occident.

    Quelques jours plus tard, O’Bagy a été dénoncée pour avoir falsifié son doctorat en études arabes. Dès que Kagan, humilié, a congédié O’Bagy, la faussaire universitaire a emprunté un autre passage par la porte tournante du Beltway, pénétrant dans les couloirs du Congrès en tant que nouvelle assistante en politique étrangère de McCain.

    cCain a finalement échoué à voir les “révolutionnaires” islamistes il s’est contenté de gérer la prise de contrôle de Damas. Le gouvernement syrien a tenu bon grâce à l’aide de ses ennemis mortels à Téhéran et à Moscou, mais pas avant qu’une opération d’armement et d’équipement de la CIA d’un milliard de dollars n’ait contribué à engendrer l’une des pires crises de réfugiés de l’histoire de l’après-guerre. Heureusement pour McCain, il y avait d’autres intrigues qui réclamaient son attention, et de nouvelles bandes de voyous fanatiques qui avaient besoin de sa bénédiction. Des mois après son gâchis syrien, le militariste obstiné s’est tourné vers l’Ukraine, alors en proie à un bouleversement encouragé par les ONG américaines et financées par l’UE.

     

    Le 14 décembre 2013, McCain s’est matérialisé à Kiev pour une rencontre avec Oleh Tyanhbok, un fasciste impénitent qui avait émergé en tant que leader de l’opposition. Tyanhbok avait cofondé le Parti social-national fasciste, une formation politique d’extrême droite qui se vantait d’être le “dernier espoir de la race blanche, de l’humanité en tant que telle”. Pas fan des Juifs, il s’était plaint qu’une “mafia moscovite juive” avait pris le contrôle de son pays, et avait été photographié en train de lancer le salut nazi sieg heil lors d’un discours.

    Rien de tout cela n’avait apparemment d’importance pour McCain. Pas même la scène de néo-nazis de Pravyï sektor remplissant la place Maidan de Kiev pendant qu’il apparaît sur scène pour les enflammer.

    “L’Ukraine rendra l’Europe meilleure et l’Europe rendra l’Ukraine meilleure!” a proclamé McCain à une foule enthousiaste tandis que Tyanhbok se tenait à ses côtés. La seule question qui lui importait à l’époque était le refus du président élu de l’Ukraine de signer un plan d’austérité de l’Union européenne, optant plutôt pour un accord économique avec Moscou.

    McCain était tellement déterminé à remplacer un gouvernement indépendant par un vassal de l’OTAN qu’il a même réfléchi à une attaque militaire contre Kiev. “Je ne vois pas d’option militaire et c’est tragique “, a déploré M. McCain dans une entrevue au sujet de la crise. Heureusement pour lui, le changement de régime est arrivé peu après son apparition à Maidan, et les alliés de Tyanhbok se sont précipités pour combler le vide.

    À la fin de l’année, l’armée ukrainienne s’était enlisée dans une guerre de tranchées sanglante avec des séparatistes pro-russes et anti-coup d’état dans l’est du pays. Une milice affiliée au nouveau gouvernement de Kiev, Dnipro-1, a été accusée par les observateurs d’Amnesty International d’avoir bloqué l’aide humanitaire dans une zone tenue par les séparatistes, y compris de la nourriture et des vêtements pour la population déchirée par la guerre.

    Six mois plus tard, McCain est apparu à la base d’entraînement du Dnipro-1 aux côtés des sénateurs Tom Cotton et John Barasso “Les habitants de mon pays sont fiers de votre combat et de votre courage “, a déclaré M. McCain à une assemblée de soldats de la milice. Lorsqu’il a terminé ses remarques, les combattants ont clamé un salut de l’époque de la Seconde Guerre mondiale, rendu célèbre par les collaborateurs nazis ukrainiens : “Gloire à l’Ukraine !”

    Aujourd’hui, les nationalistes d’extrême droite occupent des postes clés au sein du gouvernement pro-occidental ukrainien. Le président de son parlement est Andriy Parubiy, co-fondateur avec Tyanhbok du Parti social-national et leader du mouvement en l’honneur des collaborateurs nazis de l’époque de la seconde guerre mondiale comme Stepan Bandera. Sur la couverture de son manifeste de 1998, “View From The Right”, Parubiy est apparu dans une chemise marron de style nazi avec un pistolet attaché à la ceinture. En juin 2017, McCain et le président républicain de la Chambre, Paul Ryan, ont accueilli Parubiy au Capitole pour ce que McCain a appelé une ” bonne réunion “. C’était un coup de pouce aux les forces fascistes qui balayaient l’Ukraine.

    Au cours des derniers mois en Ukraine, une milice néonazie parrainée par l’État, appelée C14, s’est déchaînée et lancée dans un pogrom contre la population rom d’Ukraine, le parlement du pays a installé une exposition en l’honneur des collaborateurs nazis et l’armée ukrainienne a officiellement approuvé le salut officiel pro-nazi “Glory to Ukraine” (“Gloire à l’Ukraine”).

    L’Ukraine est maintenant l’homme malade de l’Europe, un cas d’aide perpétuelle, enlisé dans une guerre sans fin à l’Est. Comme preuve de l’effondrement du pays depuis sa soi-disant ” Révolution de la dignité “, le président Petro Poroshenko, extrêmement impopulaire, a promis à John Bolton, conseiller en matière de sécurité nationale à la Maison-Blanche, que son pays – autrefois une source abondante de charbon à égalité avec la Pennsylvanie – achèterait maintenant du charbon aux États-Unis. Une fois de plus, une opération de changement de régime qui a engendré un État fasciste défaillant représente l’un des plus grands triomphes de McCain.

    L’histoire de McCain évoque le souvenir de l’une des déclarations les plus incendiaires de Sarah Palin, une autre fanatique crétine qu’il a imposé sur la scène mondiale. En octobre 2008, lors d’un caractéristique discours de campagne décousu, Palin a accusé Barack Obama de ” copiner avec les terroristes “. Le trait a été ignoré comme étant ridicule et à la limite de la calomnie, comme il devait l’être. Mais en regardant la carrière de McCain, l’accusation semble grandement ironique.

    Selon toute norme objective, c’est McCain qui s’est mêlé aux terroristes et qui a arraché aux contribuables américains autant de ressources qu’il le pouvait pour maximiser leurs ravages. Espérons que les sociétés brisées par les opérations par procuration de McCain reposeront un jour en paix.

    Max Blumenthal est un journaliste primé et l’auteur de livres dont le best-seller républicain Gomorrah : Inside the Movement That Shattered the Party, Goliath : Life and Loathing in Greater Israel, The Fifty One Day War : Ruin and Resistance in Gaza, et le prochain The Management of Savagery, qui sera publié par Verso. Il a également produit de nombreux articles imprimés pour un large éventail de publications, de nombreux reportages vidéo et plusieurs documentaires, dont Je Ne Suis Pas Charlie et Killing Gaza, qui vient d’être publié. Blumenthal a fondé GrayzoneProject.com en 2015 et en est le rédacteur en chef.

    Source : Consortium News, Max Blumenthal, 27-08-3018

  • Appel à témoins:

    une amnésique, retrouvée à Perpignan, recherche son identité

    France Bleu Hérault,  France Bleu Roussillon et  France Bleu

    Retrouvée inconsciente dans une rue de Perpignan en février 2018, une septuagénaire a totalement oublié son passé et son identité. Aujourd'hui elle recherche des personnes susceptibles de la reconnaître pour rassembler le puzzle de sa vie.

    © Radio France - Baptiste Guiet

    Elle a choisi de s’appeler Marie Bonheur. Comme un pied de nez à l'écran noir qui bloque sa mémoire depuis maintenant sept mois. En février dernier, des passants la retrouvent inconsciente et couverte d'ecchymoses près de la gare de Perpignan. À son réveil aux urgences, elle a tout oublié. Jusqu'à son propre nom. "Je me suis retrouvé devant le problème suivant : qui suis-je ? J'étais dans une espèce de brouillard." Ce brouillard ne s'est toujours pas levé depuis.

    "Je suis comme un chien perdu sans collier."

    L'enquête de police n'a rien donné et aucun indice n'a permis de retrouver son identité. Aucun signalement de personnes disparues ne correspond. Elle ne semble pas non plus être originaire de Perpignan. "Je suis comme un chien perdu sans collier" dit Marie qui vit aujourd'hui à contrecœur dans une unité médicale. "Je n'ai pas besoin d'être dans cette structure. Je ne suis pas malade. Je ne prends aucun médicament. Je suis en pleine forme".

    Le problème, c'est que pour la société, Marie Bonheur n'existe pas. "Sans identité vous n'avez aucun droits" explique Xavière Lethuillier, mandataire judiciaire à la protection des majeurs. "Marie n'a pas de couverture sociale, elle a besoin de refaire ses lunettes, elle ne peut pas. Elle n'a pas non plus accès à l'aide juridictionnelle. Elle n'a pas d'argent. Le plaisir d'un café ou d'une tablette de chocolat c'est quand on veut bien lui offrir !"

    "Il y a forcément des gens qui me connaissent."

    Seule solution pour sortir de l'impasse : un appel à témoins. "Il y a forcément des gens qui me connaissent" espère Marie. La retraité reconnait malgré tout une certaine appréhension : "j'ai vécu quelque chose de traumatisant et j'ai dû mettre des barrières. J'ai peur de retomber sur les images de ce que j'ai subi. Je me demande s'il est possible de reprendre ma vie... Est-ce que je vais y arriver ?"

    Si vous pensez reconnaître Marie, vous pouvez appeler le 06.38.13.77.37 ou envoyer un mail à appel.temoin.marie@gmail.com