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Insolite - Page 21

  • La castagne

    Liège (Belgique): Armés d’un couteau, Imad et ses 3 camarades agressent Joséphine, 85 ans… elle les met en fuite

     […]

    C’est une agression particulièrement honteuse qui s’est déroulée ce samedi sur le territoire de la ville de Liège. Joséphine, 85 ans, a été prise pour cible par quatre jeunes (dont trois mineurs d’âge). Elle ne s’est toutefois pas laissé faire…

    Dans le courant de la matinée en effet, Joséphine revenait chez elle, rue des Sarts (Jupille), et s’apprêtait à retirer les courses du coffre de son véhicule, lorsqu’elle fut interpellée par quatre jeunes, trois mineurs et un majeur (18 ans). Leurs intentions étaient claires : lui soutirer de l’argent et voler son véhicule. L’un des jeunes a immédiatement brandi un couteau, menaçant Joséphine… Elle nous raconte la suite…

    "Il était tôt, vers 9 h, j’étais déjà rentrée chez moi mais je me suis rendu compte que j’avais oublié quelque chose dans mon coffre, nous explique l’octogénaire, alors je suis ressortie avec mes clés j’ai ouvert la porte du garage et c’est là que j’ai senti quelqu’un me retenir par le bras. Un jeune homme me demandait mes clés, il avait un couteau et derrière lui, il y avait trois autres jeunes qui approchaient doucement“.

    La suite est stupéfiante et force le respect… "Je ne sais plus très bien ce qui s’est passé mais je ne pensais qu’à une chose, son couteau. J’ai voulu l’écarter alors j’ai repoussé son bras. Il voulait mes clés pour partir avec la voiture c’est sûr; mais je ne voulais pas leur laisser alors j’ai aussi hurlé à plusieurs reprises pour qu’on vienne m’aider“.

    Une technique qui a fini par payer puisque les quatre malfrats ont bel et bien pris la fuite. Prévenue, la police est toutefois rapidement intervenue et a mis la main sur les crapules. Ils ont été privés de liberté. D’après les auditions, tout aurait débuté lorsqu’Imad, le jeune majeur, serait venu réclamer 100 euros à l’un des mineurs, le forçant à lui "rendre" cet argent le jour même. C’est Imad qui aurait également fourni le couteau en organisant une agression.

    Le mineur au couteau aurait alors choisi une dame âgée pour cible, pensant que la manœuvre serait aisée. Entendu, il a avoué son geste et a expliqué regretter. Un juge de la jeunesse a été saisi pour les trois jeunes tandis qu’Imad a été déféré au parquet de Liège avec demande de mandat d’arrêt.

    […]

    DHnet

    A Toulouse aussi, les mémé aiment la castagne (CF. Claude Nougaro)

     

  • Comme on fait son lit...

    Créteil (94): "Nous voulons de la mixité scolaire, nous voulons du blanc dans nos établissements"

    Unis pour la réussite scolaire (Unirsco) organisait ce samedi sa première réunion publique sur les violences scolaires. Le collectif né à Créteil souhaite fédérer ses actions avec d’autres organisations issues des quartiers populaires.

    " Les problèmes de l’extérieur viennent à l’intérieur des établissements. Nous voulons de la mixité scolaire, nous voulons du blanc dans nos établissements", soutient Salika Amara.

    "Il faut sauver nos gosses, l’école n’est plus un sanctuaire aujourd’hui". C’est le constat fait par Salika Amara, ancienne enseignante et membre du collectif Unirsco (Unis pour la réussite scolaire), constitué à Créteil en septembre 2018 et très actif depuis sa création. […] "Nous avons été alertés par la violence [des jeunes] et nous avions fait des maraudes suite à ces violences, précise Ouarda Iratni, de l’association Parents, membre d’Unirsco. Les jeunes ne touchent pas aux daronnes, il n’y a eu aucun trouble dans les cinq quartiers où nous étions présents à Créteil. Nous sommes des simples mamans et la mère est sacrée chez eux."

    Le collectif Unirsco se veut aussi actif sur les problèmes de discriminations au sein des établissements scolaires: "Les parents nous sollicitent, notamment les mères voilées" , confie Salika Amara, également membre de l’association Filles et fils de la République. […]

    Yahoo/Le Parisien

  • Non, mais.. je rêve!?

     Sète (34): armés d’un sabre, ils cherchent un enfant pour un sacrifice

    Un couple a frappé à la porte de vacanciers à Sète, dans l’Hérault, afin de récupérer un de leurs enfants pour faire "un sacrifice".

    Une famille de vacanciers résidant dans la marina des quilles, à Sète (Hérault), a eu une sacrée surprise dans la nuit de mardi à mercredi. Le quotidien régional Midi Libre rapporte que les voisins du dessous ont frappé à leur porte, armés d’un sabre, et demandé un de leurs enfants pour "un sacrifice".

    Le couple d’agresseurs, a été interpellé sur le champ par les forces de l’ordre. Ils ont été placés en garde à vue puis remis en liberté avec une convocation de justice, mais leur périple ne s’arrête pas là. Une fois retournés chez eux, rapporte Midi Libre, la femme a jeté de nombreuses choses par la fenêtre, y compris ses hamsters. Elle a été hospitalisée sur décision d’un médecin.

    www.bfmtv.com

  • Rire jaune

     Débat télévisé "La grande explication": Un restaurateur face à E. Philippe "Je propose une nouvelle taxe… la taxe sur le grattage de cul"

        ⚡️LA GRANDE EXPLICATION / Face au premier ministre Edouard Philippe, Alexandre #Callet, restaurateur, exprime sa colère

  • Celtes, Gaulois, Francs: nos ancêtres les Français

     

     

    Cinq clichés sur les Gaulois

     […] Des casques à ailettes, des sangliers à la broche, des menhirs et “un petit village qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Astérix et Obélix prennent 60 ans cette année, et avec eux les clichés qu’ils ont immanquablement véhiculés, au vu de leur popularité, en plus d’un demi-siècle d’existence. Pour fêter cet anniversaire, l’artbook du premier album, Astérix le Gaulois, sort ce jour en quantités limitées. Mais au juste, qui étaient les Gaulois?

    “Un sanglier par Toutatis” clame régulièrement Obélix dans la bande-dessinée de Goscinny et Uderzo. C’est sans doute une des images les plus ancrées, grâce à la BD mais aussi en raison d’une erreur archéologique: on a longtemps confondu les longues canines des restes de cochons d’élevage découvertes avec celles de sangliers. En bonne société structurée, les Gaulois pratiquaient en réalité l’élevage (bœuf, porc, mouton, chèvre mais aussi cheval) et l’agriculture (blé, orge, épeautre, lentilles, fèves, etc.).

    Du côté des boissons, les chefs ne donnent pas à tous tant des gorgées d’hydromel, qui reste rare, que du vin. Les Gaulois en sont friands et font un commerce intensif: ils auraient ainsi importé chaque année entre 500.000 et 1 million d’amphores depuis l’Empire romain. En novembre 2014, dans Le Salon Noir, Fanette Laubenheimer, archéologue et directrice de recherche émérite au CNRS, rappelait que les Gaulois consommaient essentiellement de la bière et de la cervoise, le vin coûtant cher et restant un met de luxe:

    D’une part quand Platon dit que les Gaulois sont des ivrognes, cette idée vient de la Grèce ou de l’Italie, parce qu’ils boivent leurs boissons pures. Ils ne sont pas plus ivrognes que les autres. […] Ils buvaient essentiellement dans des grands banquets électoraux, où le chef gaulois va réunir toute sa clientèle. On va boire du vin pour les plus privilégiés, et largement de la bière.

    Des lances, des haches et des épées… mais pas le fameux casque à ailettes qu’Astérix arbore avec fierté. On a longtemps cru que les casques étaient décorés de la sorte en raison des protège-joues (“paragnathides”) retrouvés écrasés et oxydés par le temps, et qui ont été confondus avec des ornements ailés.

    De la même façon, Abraracourcix, le chef du village gaulois, n’aurait jamais pu être juché sur un bouclier rond: non seulement parce que les boucliers des Gaulois étaient de grands boucliers de forme ovale, mais également parce que hisser un chef sur un bouclier est une tradition qui date des Francs, soit après la chute de l’Empire romain.

    Celtes, Gaulois… Même combat? La distinction est souvent difficile à faire. Si tous les Gaulois sont des Celtes, tous les Celtes ne sont pas des Gaulois.

    Les Celtes sont un peuple indo-européen qui trouve ses origines vers 1 200 avant J.-C. au centre de l’Europe et dont la culture s’étend peu à peu à travers tout le continent, des îles Britanniques au détroit du Bosphore. Mais où se fait la distinction entre Celtes et Gaulois? Invité en octobre 2009, de la Fabrique de l’Histoire, Christian Goudineau, professeur au Collège de France, et titulaire de la chaire d’Antiquités nationales, racontait la responsabilité de Jules César dans cette distinction, en – 58:

    Pourquoi identifier un ensemble qui s’appelle Gaule? Qui va le faire? C’est Jules César. Jules César va se conduire comme beaucoup de conquérants… Une fois une conquête achevée, quand il considère que c’est à peu près homogène, il dit voilà, ça, cela s’appelle la Gaule. D’ailleurs les géographes antiques, après César, vont être dans un embarras constant parce qu’ils ne savent plus eux-mêmes distinguer la Gaule, la Celtique; ils vont faire des contorsions absolument épouvantables, parce que le dieu César a forcément raison, il a dit que cela s’arrêtait au Rhin, cela s’arrête au Rhin.

    Alors, comment nommer ceux qui sont de l’autre côté du Rhin? On ne sait pas trop. On va dire les Germains, un géographe comme Strabon dit: on les appelle Germains mais ils sont vraiment exactement, exactement comme ceux qui sont de l’autre côté. (…) Alors, il y a ça, puis il y a un deuxième phénomène, sur lequel on ne saurait trop insister, c’est qu’on a eu la conception que la Gaule était une espèce d’entité farouchement repliée sur elle-même, sans contact pratiquement avec l’extérieur, alors qu’à l’époque qui nous intéresse rien n’est plus faux.

     

    Difficile donc, de prétendre que les “géants guerriers celtes” étaient les ancêtres des Français, ou en tout cas pas plus que partout ailleurs en Europe. En novembre 2014, dans l’émission Le Salon Noir, Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS, rappelait ainsi que le mythe des ancêtres gaulois était avant tout une construction:

    C’est une histoire ancienne, qui remonte à la Renaissance. C’est une époque où on abandonne, surtout dans l’extrémité occidentale de l’Europe, la recherche généalogique basée sur l’héritage gréco-romain. On s’aperçoit qu’on n’est pas de taille pour rivaliser avec les Italiens et les Grecs et donc on recherche une autre origine, dans la Bible, et très vite à la Renaissance on s’appuiera sur les Celtes.

    Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine et un petit village "résiste encore et toujours à l’envahisseur". La BD Astérix a toujours donné à voir l’image d’un peuple isolé, à l’abri derrière ses palissades en bois dans un minuscule village perdu au milieu de nulle part. En réalité les Gaulois se regroupent dans des oppidums (ou "oppida"), c’est-à-dire des agglomérations fortifiées. A la veille de la guerre des Gaules, on parle même de “civilisation des oppida” pour désigner ce phénomène d’urbanisation, comme le rappelait Christian Goudineau dans La Fabrique de l’Histoire:

    Au niveau supérieur de la hiérarchie, on découvre, pour cette époque-là, ce que dans notre jargon on appelle les oppida, parce que César emploie ce terme qui est un terme neutre qui veut dire les établissements, les agglomérations, les grandes agglomérations. Et là aussi, on s’aperçoit qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le pensait et surtout qu’ils témoignent d’une organisation politique et sociale tout à fait différente des schémas que l’on avait dans la tête. C’était un grand ouvrage de défense avec pour la Gaule centrale, disons, 100 à 150 hectares, quelques petits artisanats, où en cas de coup dur, les gens se réfugiaient, [avec] une place publique pour, peut-être, que l’on puisse tenir des assemblées…

    Egalement invité de l’émission Concordance des temps en décembre 2015, Christian Goudineau, racontait la découverte puis la fouille de la cité de Bibracte, qui est la capitale, selon Jules César, "des plus anciens alliés de Rome", et où il écrira ses commentaires sur la guerre des Gaules:

    Depuis 20 ans, on a pu mettre au jour une partie importante d’une énorme agglomération, qui fait 220 hectares et qui n’est pas la seule en Gaule. […] Il y a une activité économique extraordinaire, des ateliers métallurgiques, des vestiges commerciaux innombrables, vous avez des maisons… Bibracte n’est qu’un maillon d’une chaîne. On s’est aperçu que ce type d’établissements avec des remparts, des artisanats, des lieux publics, se retrouvaient aussi bien en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie. Il y avait un monde qui s’étendait depuis l’Atlantique jusqu’à l’équivalent de Budapest aujourd’hui qui n’était pas organisé en Etats mais comme une cent-cinquantaine de peuples, qui avaient eux-mêmes leur territoire et se gouvernaient. Chaque peuple pouvant avoir l’équivalent d’un ou deux départements.

    En réalité la société gauloise est codifiée et organisée, entre le peuple, constitué des paysans, bergers et artisans, et les nobles, l’aristocratie guerrière et les druides, qui possèdent le savoir religieux. Loin d’être des maisonnettes perdues au milieu de la forêt, les oppidums sont liés ensemble par des routes et certains peuples gaulois sont les alliés de Rome, avec laquelle ils commercent. […]

    France Culture

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