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Opinions - Page 113

  • Le présitante à la manoeuvre.... si, si, ça lui arrive!

    Les manœuvres de Macron pour être sur la photo du G20 à côté de Trump font mourir de rire les Américains

    Le ridicule ne tue pas et l’image de la France n’en sort pas grandie.

    A l’unanimité, la presse française tente de nous expliquer que le comportement de Macron lors de la photo de famille du G20 était tout à fait normal, qu’il est simplement allé rejoindre sa place… à côté de Trump.

    Étrangement, la presse anglo-saxonne a une vision totalement différente … et beaucoup moins respectueuse. Quand l’amateurisme s’ajoute à la veulerie.

    En commentant les images, les journalistes de Fox News ne peuvent se retenir de rire de cet étrange individu, qui manifestement ne sait pas se tenir.

    Ainsi, Macron a transformé la France en paillasson qu’il a déposé devant les pieds de son " maître ", comme un bon valet. Depuis quand un Président peut prostituer les intérêts de son pays à des fins personnelles? En tout cas, maintenant, nous voyons comment ce caniche de la République a réussi à faire carrière aussi rapidement. Il n’est pas certain que l’image de notre pays en ressortira renforcée, ni que ses intérêts seront mieux défendus par tant de bassesses.

    Saint Guignol, priez pour la France !

    Quand on voit le nombre de cons qui ont voté pour ça il y a de quoi désespérer de notre avenir!

  • Général de Villiers: la Vraie France, à genoux, vous demande humblement pardon

    D'un côté, il y a un type qui n'a même pas la quarantaine, qui n'a rien vu de la vie et que quand on lui pince le nez voit s'écouler le lait du nourrisson…..

    Le présitante qui n'a même pas fait le service militaire, qui est incapable de démonter et remonter un fusil… et qui est tout juste capable de remonter les bretelles aux autres…

    Un type arrogant qui sans peines et sans cervelle (juste une conjoncture d'événements favorables) se trouve propulsé par une petite partie d'un peuple de nantis, à la peau du ventre bien tendue…. qui se prend pour le Christ et Jupiter réunit….

    Plus vieux que son beau-fils, maqué à une vieille peau tellement botoxée que quand elle cligne des yeux, ses fesses remontent….

    Un vieux jeune con, accroché à sa cassette remplie par les Forces de l'Argent qui nous esclavagisent et nous sucent la moelle des os à chacune de nos respirations….

    Un fanfaron arrogant qui partirait en courant et en criant “maman“ en arrivant sur un champ de bataille….

    et de l'autre côté,

    le plus grand chef militaire que la France reconnaissante à installée à ce poste pour tous les services rendus à la Patrie et qui a usé ses godillots sur tous les champs de batailles des 45 dernières guerres,

    qui a payé le prix du sang et de la mitraille….

    et à qui, pour toute reconnaissance, un petit con viens lui dire: “ta gueule, je suis le chef“ en se haussant du col comme un coquelet minable aux ergots limés à racler les planches de son guichet de demandeur de prébandes…..

    Alors, la France des sans-dents, la Marianne insoumise qui ne baisse jamais la tête devant quelque barbarie que ce soit, la France des Vrais Français qui peuvent étêter un Roi par Dieu consacré à Saint-Denis, cette France-là te dis: casse toi, pauvre con avant qu'on te fasse lécher le plancher des vaches!

    Signé: la France d'En Bas qui ne respecte pas les abrutis pompeux et “siphonés“ qui s'affranchissent du respect dû aux anciens, couturés et blessés qui nous protègent, la tête haute et altière.

  • Défendre nos soldats, c'est défendre LA FRANCE!

    "Je ne vais pas me faire b… comme ça". C'est, de sources concordantes, le rugueux cri du cœur poussé ce matin par le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers aux députés de la commission de la défense, au lendemain de l'annonce par Bercy d'une réduction des crédits de 850 millions d'euros en 2017. "Le grand écart entre les objectifs assignés à nos forces et les moyens alloués n'est plus tenable", a assuré le général de Villiers lors d'une audition à huis clos. "On a déjà tout donné", a-t-il martelé, répétant que l'armée est déjà à l'os, avec des effectifs militaires passés de 241.000 à 203.000 personnes de 2008 à 2015. "Il a tapé du poing sur la table, et pas seulement au sens figuré', relate un témoin. De mêmes sources, le chef d'état-major des armées, très applaudi à l'issue de sa présentation, a prôné un budget défense de 34,8 milliards d'euros dès 2018, soit une hausse de plus de 2 milliards, dans la droite ligne de ses préconisations des derniers mois.

    La grosse colère du plus haut gradé français n’a rien d’étonnant. Pierre de Villiers avait fait de l’obtention de moyens suffisants pour les armées la condition de sa prolongation d’un an comme CEMA. Les 850 millions de coupes, auxquels s’ajoutent 40 millions d’annulations de crédits selon la Tribune, ressemblent bien à un coup de canif dans le contrat, alors qu’Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne cessent de répéter l’objectif d’un budget de défense à 50 milliards d’euros en 2025, contre 32,7 milliards actuellement. Soit les fameux 2% de PIB promis par le candidat Macron durant sa campagne présidentielle.

    Timing étrange

    Le timing des annonces a aussi de quoi laisser songeur: les coupes, qui représentent 20% de l’effort total demandé aux ministères, ont été annoncées à quelque jours du défilé du 14 juillet, et la veille de la publication au journal officiel de l’arrêté officialisant la prolongation du mandat du mandat du chef d’état-major des armées jusqu’au 31 juillet 2018. Un étrange cadeau du 14 juillet pour des armées mises à rude épreuve par les opérations extérieures (Sahel, Levant) et intérieures (Sentinelle). Reporter l’objectif le rend encore plus difficile à atteindre: tenir les 50 milliards d’euros de budget défense en 2025 nécessitait déjà 17,3 milliards supplémentaires  en huit ans.

    Avec les coupes, il faudra trouver 18,2 milliards en sept ans. Soit une hausse de l’ordre de 2,6 milliards par an !

    Certes, le premier ministre Edouard Philippe assure que la défense pourra compter sur une hausse de son budget dès 2018. "Il faut faire crédit au gouvernement de son intention d'augmenter les moyens de l'armée dès l'année prochaine", assure le député du Tarn Philippe Folliot (LRM). Mais d'autres parlementaires assurent que le compte n'y est pas. "Alors qu’une remontée en puissance des moyens de nos armées est absolument indispensable pour faire face aux menaces extérieures et intérieures, on assiste au contraire à une mise en danger du ministère des Armées", a dénoncé Christian Cambon, nouveau président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, dans un communiqué publié le 12 juillet

    Trouvé sur le blog du colonel 2.0, un ancien de la DGSE

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     Malgré tout, le général Vincent Desportes estime les engagements d'Emmanuel Macron trop faibles. "Les promesses du président sont tout à fait insuffisantes pour pallier les difficultés à venir", a-t-il réagi sur Europe 1.

    "Nous pensions avoir un nouveau président". "Quand le chef d'Etat-major des armées demande qu'on ne lui vole pas 850 millions d'euros, il ne se préoccupe pas des armées mais de la défense de la France. Il est le technicien qui, contrairement à d'autres, connait l'armée au cœur. Il sait que ces 850 millions d'euros retirés vont avoir des conséquences immédiates sur la préparation des armées, l'arrivée de nouveaux équipement, etc.", a expliqué le militaire. Pour lui, l'effort budgétaire demandé met à mal l'efficacité future des troupes française, notamment mobilisées dans la lutte contre le terrorisme. "On retire à la défense de la France, en permanence, des masses budgétaires. Nous pensions avoir un nouveau président, et l'on reprend les vieilles manières ; c'est à dire que, quand on ne sait pas faire, on considère les armées comme une variable d'ajustement".

    "Les soldats français, qui sont aujourd'hui entraînés en dessous des normes de l'OTAN […], vont se trouver pendant un certain temps encore moins entraînés. La deuxième conséquence immédiate, ça va être le ralentissement de l'arrivée de nouveaux équipements. Je rappelle que moins de 60% des véhicules de l'armée de terre sont blindés aujourd'hui, et que des véhicules tombent en panne tous les jours au Sahel… juste parce qu'ils sont trop vieux", détaille Vincent Desportes.

    Une ministre des Armées "trop faible". Emmanuel Macron a demandé jeudi aux officier de ne pas "étaler certains débats sur la place publique". "J'ai pris des engagements, je suis votre chef", a-t-il martelé. Une référence implicite à des propos rapportés du général de Villiers, chef d'état-major des armées, qui aurait déclaré face aux nouvelles contraintes financières: "Je ne vais pas me faire baiser comme cela". "Il a eu raison ! Qui peut défendre les militaires et les armées ? Ça n'est certainement pas notre ministre qui, quelles que soient ses énormes qualités, est surement beaucoup trop faible aujourd'hui, et ne connait pas ce ministère", a défendu Vincent Desportes, toujours sur Europe 1. "Il faut bien que le chef d'état-major fasse valoir son point de vue! […] Il est garant du présent et du futur des armées pour la défense des Français", rappelle-t-il.

    "Le problème de fond, c'est probablement un problème de tenue du gouvernement, cette annonce n'aurait jamais dû être faite avant le 14-Juillet", poursuit le général, qui ne mâche pas ses mots à l'égard de l’exécutif: "Est-ce qu'on est devant de l'incompétenc ? Peut-être bien. De l'amateurisme? Très probablement!".

    La foudre de Jupiter? ... et mon cul, c'est du poulet?

    . "J'en veux un peu au président qui avait dit, au Mali, qu'il respecterait les contraintes matérielles et humaines", confie encore Vincent Desportes. "Il avait une posture qui montrait qu'il faisait attention aux armées, qu'il avait de la considération […]

    et puis il y a ça: 'Fermez vos gueules, vous êtes un ministère comme tout le monde!' Ça n'est pas un ministère comme les autres, c'est un ministère où des hommes et des femmes engagent leur vie pour la défense de la France". Et de conclure: "Il se dit Jupiter. Jupiter a la foudre, cette foudre il faut la reconstruire".

    https://lecolonel.net/   : voir aussi la lettre ouverte à E M

    https://www.challenges.fr/entreprise/defense/budget-defense-le-coup-de-gueule-du-chef-d-etat-major-des-armees_486846#comments

     

    Mon commentaire:

    On les envoie en slip, un couteau entre les dents?

     

     

  • ... et pendant ce temps-là: on installe les migrants, on les nourrit grassement, on les habille et nous pillent, violent, volent, tuent

    Sans toit, cette pupille de l'État vit sous sa tente

    Lucie Maquaire, 19 ans, a perdu ses deux parents lorsqu’elle était encore mineure. Après de nombreuses démarches, aucun propriétaire n’accepte de louer un logement à cette jeune Vendéenne, pupille de l'État.

    "Ça fait cinq mois que j’ai planté ma tente dans la Vallée verte, à La Roche-sur-Yon (Vendée). C’est devenu mon chez-moi. Je la déplace tous les jours, je ne veux pas que les gens croient que je squatte. Je fais des missions en intérim qui pourraient déboucher sur un CDI. Un collègue m’emmène et me ramène, car je n’ai pas le permis. Je dois nettoyer les ateliers de coffrage ou de bardage de ferrailles. J’aurai aimé reprendre les études, mais ce futur contrat pourrait m’apporter de la stabilité. Avec mes ressources, je pourrais me payer un loyer.

    Impossible de louer un appartement

    Sauf qu’aucun propriétaire ne veut s’engager, car j’ai simplement 300 € de ressources fixes par mois, les salaires de mes petits boulots varient. L’État se porte garant pour moi, mais les propriétaires se méfient. J’ai démarché une quinzaine d’agences, des particuliers. Des amis m’ont souvent proposé de m’héberger, mais ça me gênait d’y rester. Au foyer de jeunes travailleurs, ça s’est mal passé. On m’a conseillé d’appeler le 115, et je ne m’y sens pas du tout en sécurité.

    J’ai même ouvert un dossier pour un logement HLM, mais on m’a répondu que je ne gagnais pas assez et que je n’étais pas prioritaire, car je n’ai pas d’enfant. Sauf que dans la vie, pour avoir un travail, il faut un permis et un logement, donc de l’argent. Et pour un logement, il faut du travail…

    " On ne m’a pas donné toutes les clés en main "

    J’ai perdu mon père en 2012 et ma mère en 2014. Ma petite sœur, mon petit frère et moi avons été placés en foyer à La Roche. J’ai eu des relations compliquées avec les éducateurs. Je faisais un bac en spécialité musique, mais mon piano a été pris par les services. J’ai lâché les études progressivement. Comme je suis pupille de l’État, j’aurais pu consulter un avocat pour connaître mes droits, commencer à faire des démarches. On me l’a toujours refusé car j’étais mineure.

    J’ai le sentiment qu’on ne m’a pas donné toutes les clés en main pour m’en sortir. J’ai décidé de tout faire seule, pour gagner mon indépendance. J’ai refusé un contrat jeune majeur de l’ASE (1), même si cela garantissait un financement pour une formation ou l’insertion professionnelle. Mais je voulais avoir un logement à moi, pas en famille d’accueil. À 18 ans, j’ai vécu à droite, à gauche. Sans jamais m’arrêter de travailler.

    " Mon histoire semble banale "

    Avant de savoir que je pouvais toucher une partie de la retraite de mes parents, les nombreuses administrations se sont renvoyées la balle entre elles, avant que cela ne débouche sur du concret. J’ai démarché les assistantes sociales, la CAF, l’Aide sociale à l’enfance, le Centre communal d’action sociale, la Mission locale, sans trouver de perspectives stables. Il y a tellement de situations complexes ici, mon histoire semble banale aux éducateurs. Aujourd’hui, la seule chose qui me manque, c’est un logement stable. Jusqu’à ce qu’une personne accepte de m’en louer un… "

    (1) L’Aide sociale à l’enfance. Un contrat jeune majeur peut être proposé à un jeune majeur, jusqu’à ses 21 ans. L’hébergement peut se faire chez des assistantes familiales départementales, en hôtel, en foyer, voire en appartement.

    http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/3986/reader/reader.html?t=1499273512842#!preferred/1/package/3986/pub/5453/page/9

  • Dans les choux, le présitante!

    On regarde Macron avec indulgence, mais au Conseil Européen il s’est ramassé totalement

    Vincent Hervouët: "Macron a un peu d’air parce qu’il a créé la surprise aux élections et a obtenu une majorité dans la foulée, donc on regarde sa jeunesse avec une forme d’intérêt et d’indulgence. Pour autant, est-ce qu’au dernier conseil européen, la France a réussi à faire avancer ses pions? Est-ce que par exemple sur le dumping chinois, nos alliés nous ont suivi pour essayer d’hérisser quelques barrières? Pas du tout. On s’est ramassé totalement!"

    – LCI, 7 juillet 2017, 10h33

    "On peut ainsi voir que, de la coupe aux lèvres, il y a de la séduction sur papier glacé, de la panoplie – hier en sous-marinier, aujourd’hui en maître du monde – à la réalité de l’action, au-delà de la posture, il y a un gouffre! On est dans un état de grâce, c’est vrai. Il redonne de l’espoir aux gens qui ont une idée fédéraliste de l’Europe vers de plus grands transferts de souveraineté vers l’Allemagne sans doute.

    Mais, pour autant, son action s’inscrit peu dans les faits. L’exemple le plus symptomatique: Emmanuel Macron va voir Donald Trump – qui reviendra la semaine prochaine une 2ème fois le 14 juillet – Il va le voir et a annoncé qu’il espérait "ramener à la raison" sur la question du réchauffement climatique le président américain. On se demande lequel des 2 est le plus fou quand il dit ça. Parce que, Donald Trump est très surprenant, il est difficile de prévoir ce qu’il va dire et ce qu’il va faire, mais imaginer que 2 jours à Hambourg suffisent à le convaincre de se renier sur ce qu’il a dit après Taormine, le dernier sommet où il avait dénoncé l’accord de Paris, c’est faire preuve de beaucoup d’optimisme."

     

     

  • Des idiots dangereux

    Par Paul Robinson – Le 17 mai 2017 -– Source Irussianality

    À un moment donné, pendant la campagne présidentielle américaine de l’année dernière, le parti Démocrate a décidé qu’il jouerait la carte russe et accuserait Donald Trump d’être au mieux un idiot utile du Kremlin, au pire un agent russe. Les Démocrates ont ensuite transformé cette carte pour en faire quasiment la pièce maîtresse de leur campagne, répétant sans arrêt ces accusations. Je n’arrive pas à comprendre comment ils pouvaient penser que cette stratégie était la bonne, car elle ne fait que renforcer leur manque de lien avec les électeurs ordinaires américains, mais je suppose qu’après l’avoir répété si souvent ils ont fini par y croire.

    Nous savons maintenant qu’après la défaite de Hillary Clinton, ses conseillers se sont réunis pour discuter de la façon de réagir à cette catastrophe électorale et qu’ils ont décidé que la meilleure option était de dire que c’était de la faute des Russes. Encore une fois, je n’arrive pas comprendre pourquoi, sauf peut-être que a) c’est devenu une question de foi, et b) cela leur a permis d’éviter d’avoir à examiner leurs propres faiblesses.

    Depuis lors, le parti Démocrate mène une guerre sans fin contre le président Trump, en l’accusant, lui et ses proches, de relations prétendument douteuses avec la Russie. Des membres des services de sécurité et de renseignement sont complices et font fuiter à la presse toutes les informations pouvant aller dans ce sens afin de faire dérailler toute tentative de rapprochement entre les États-Unis et la Fédération de Russie. L’" État profond " (si vous croyez en une telle chose) y travaille dur.

    Vous pourriez dire que " tous les coups sont permis, en amour comme à la guerre ", et qu’il est tout à fait normal d’utiliser n’importe quelle arme pour attaquer vos adversaires politiques. Mais dans ce cas je pense que ces attaques sont non seulement, et ce depuis longtemps, complètement hors de toute réalité, et qu’elles font également preuve d’une irresponsabilité flagrante.

    Prenez, par exemple, les dernières allégations disant que Trump divulgue des secrets aux Russes. Horrifiés par ce supposé abus de pouvoir, des officiers du renseignement anonymes ont divulgué ces secrets, avec l’aide du Washington Post, non seulement aux Russes, mais au MONDE ENTIER.  Personnellement, cela ne me dérange par tant que cela; ma propre courte carrière dans le monde du renseignement m’a persuadé que c’est un monde beaucoup moins important que ne le pensent les gens. Néanmoins, il est extraordinairement hypocrite que les critiques de Trump se plaignent de violations du secret d’État tout en enfreignant ce secret à une échelle beaucoup plus grande. Les ennemis de Trump l’accusent d’être irresponsable, mais qui est vraiment irresponsable dans ce cas?

    Ensuite – et je vais oser rendre le fond de ma pensée très clair – je suis fermement d’avis que c’est positif si les États ont de bonnes relations les uns avec les autres. Et il est particulièrement important que les États puissants le fassent. Qu’est ce qui est le mieux? Un monde dans lequel les grandes puissances sont en conflit les unes avec les autres ou un monde dans lequel elles s’accordent entre elles? Évidemment, le deuxième choix. Ainsi, l’amélioration des relations américano-russes est une bonne idée. Lorsque Trump a déclaré cela pendant la campagne électorale, il avait tout à fait raison. Cependant, ses ennemis font le maximum pour obtenir le résultat inverse. Dans le but de saper leur président, ils font tout leur possible pour saboter les relations américano-russes. En d’autres termes, ils mettent en danger les intérêts de leur propre pays, et plus largement la sécurité du monde entier, car ils pensent que c’est un bon moyen pour obtenir un avantage politique national. Encore une fois, je pose la question : qui est irresponsable ici?

    Enfin, en cherchant à détruire Trump de cette façon, ses adversaires menacent l’ordre interne de leur propre pays. Une autre explication pour l’obsession de la Russie serait que les " Jamais Trump " ne recherchent pas tant un avantage électoral qu’une forme de " coup d’état rampant " ou de révolution de palais. L’espoir n’est pas tant de nuire aux perspectives électorales de Trump pour 2020 que de le forcer à démissionner ou le faire destituer. Dans le fond, ils essaient d’invalider le processus électoral.

    Ce qui rend cette histoire dangereuse, c’est que de nombreux partisans de Trump sont déjà convaincus que les élites qui gouvernent les États-Unis ne se soucient pas de leurs intérêts et ont manipulé le système pour les écraser. Maintenant qu’ils ont finalement élu leur dirigeant, ils ne vont pas trop aimer le voir destituer d’une telle manière. Si cette tactique devait réussir, cela mécontenterait une grande partie de la population encore plus fortement qu’elle ne l’est déjà, et pourrait même, dans les pires scénarios, avoir des conséquences violentes (les milices d’extrême-droite sont déjà responsables de beaucoup plus de violence aux États-Unis que tout autre type de groupe politique). Les Démocrates et leurs alliés dans les services de sécurité et de renseignement jouent avec le feu. Encore une fois, qui est irresponsable ici?

    Parlant à Sotchi aujourd’hui, Vladimir Poutine a bien résumé l’affaire :

     " Ils déstabilisent la situation politique aux États-Unis en utilisant des slogans anti-russes. Soit ils ne comprennent pas les dommages qu’ils font à leur propre pays, auquel cas ils sont complètement idiots, ou ils les comprennent tout à fait, et ils sont alors tout simplement dangereux et sans scrupules. "

    Quant à moi, je pense qu’ils sont les deux.

    Paul Robinson

    Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone

    http://lesakerfrancophone.fr/des-idiots-dangereux