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Opinions - Page 117

  • .... et pendant ce temps où la France vote pour des incapables et des ignares....

    Imminence d’un effondrement financier – 5 Hauts Spécialistes l’annoncent!

    Mark Yusko: "Je vous le dis, nous allons avoir un crash et il sera ÉNORME!"

    Bien que l’indice Dow Jones continue de battre de nouveaux sommets historiques, regardez qui vient de tirer la sonnette d’alarme ci-dessous.

    Lors de sa dernière Conférence sur l’investissement stratégique, John Mauldin a interviewé Mark Yusko, président et fondateur de la firme Morgan Creek Capital Management pendant près d’une heure. J’ai trouvé qu’il était important de transmettre l’énorme mise en garde lancée par Mark vers la fin de l’interview. Voici l’alerte lancée par Mark Yusko.

    Il semble que l’histoire se répète. Voilà ce que Mark Yuko a fini par dire à la fin de l’interview: "Je vous le dis. Nous aurons un crash et il sera énorme. J’ignore quand est-ce que cela va se produire. Peut-être que ce sera en septembre ou en octobre, mais peu importe car cela finira par arriver. Et si l’Amérique se met a reproduire ce qu’elle avait fait durant les années 1930, à savoir augmenter les droits de douane afin d’essayer de protéger ses emplois, si elle expulse les étrangers, alors elle transformera une récession en dépression. Nous aurons un choc déflationniste. Lorsque vous augmentez les droits de douane, croyez-vous que les autres pays resteront là à ne rien faire? Bien sûr que Non. Les exportations américaines avaient chuté de 35% dans les années 30 car en réaction, les droits de douanes étaient devenus bien plus élevés dans d’autres pays. Ces derniers avaient tout simplement riposté face à la hausse des droits de douanes mise en place par les Etats-Unis. L’Amérique agit comme si elle décidait pour le reste du monde.

    Les marchés américains n’ont jamais été aussi calmes. En général, on observe ce genre de phénomène avant un crash. Peut-être que ça ne se produire pas cette fois mais… "

    http://www.businessbourse.com/2017/06/16/mark-yusko-dis-allons-crash-sera-enorme/

  • Le présitante, le nouveau dictateur après flamby

    Oradour-sur-Macron

    Il faisait chaud et beau, les calvities précoces ou tardives rissolaient sèchement, en cette fin de matinée.

    Le 10 juin 44, si j’en crois la rumeur, il avait d’abord fait lourd, puis le ciel s’était dégagé. Il faut de la chaleur et beaucoup de soleil pour donner à une division SS l’idée de tout passer par le feu — les vivants et les morts.

    Belle idée d’avoir gardé les ruines en l’état. Lisbonne de même n’a jamais voulu rebâtir le couvent des Carmes, mis à bas par le tremblement de terre du 1er novembre 1755 — celui même dont Candide tire la preuve que tout n’est peut-être pas pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    En ce 10 juin 2017, les cameramen escaladaient les tas de pierres pour obtenir le plan le plus significatif sur le président de la République qui remontait les rues du village dévasté, escorté par une noria d’élèves venus de toute la France (1).

    Comme personne ne peut me soupçonner de macronisme aigu, et que d’aucuns me reprochent de ne pas avoir hurlé avec les lèche-culs entre les deux tours de la présidentielle, j’ai d’autant plus de liberté pour dire que le discours que prononça samedi dernier le président de la république était un bon discours. Qu’il ait été écrit, dit-on, par Sylvain Fort (2) importe guère, et l’ex-nègre que je suis sait reconnaître de la belle ouvrage.

    Il y est question d’Histoire, forcément, mais surtout de transmission.

    "Voyez ces ruines qui sont derrière vous, déjà la pluie et le soleil après tant de décennies ont effacé les traces noires de l’incendie dévastateur. L’herbe du Limousin a repoussé dans ce sanctuaire, l’impact des balles tirées ce jour-là sur les hommes, les femmes, les enfants s’est poli sur ces murs et se confond avec l’érosion de la pierre.

    "Il en va de même la mémoire, elle aussi forcément s’érode.

    "Ce qui se transmet risque de s’affadir, sans cesse nous devons raviver la flamme et lui redonner sens. C’est pourquoi j’ai voulu que vous soyez présents ici, présents au côté des enfants d’Oradour et de Limoges, vous, centaines d’enfants des écoles de France, pour que la mémoire soit transmise dans sa substance par la vision des ruines, des tombes, des noms.

    Je sais que cette journée restera pour vous un moment singulier, parce que vous aurez vu ces lieux de vos yeux, parce que vous aurez serré la main du dernier rescapé. C’est ainsi que se perpétue le fil de l’histoire. J’ai voulu que vous deveniez vous aussi des témoins".

    Ce que j’ai entendu là — peut-être la présence de Jean-Michel Blanquer est-elle pour quelque chose dans l’enchaînement de mes idées —, c’est une condamnation de l’enseignement de l’Histoire tel qu’il est censé être pratiqué au nom des programmes de Najat Vallaud-Belkacem (en grand danger d’être définitivement enterrée dans les poubelles de l’histoire par les habitants de Villeurbanne, dimanche prochain — sans doute vendra-t-elle le pied-à-terre qu’elle avait cru bon d’y acheter pour prouver son attachement à un terroir auquel elle n’appartenait pas). Et une réhabilitation d’une Histoire chronologique, de ce "récit" (et non, pas "roman" !) historique que les programmes de Darcos avaient voulu mettre en place, et que condamnent si fort les pédagos d’Aggiornamento et autres officines du désastre. Réhabilitation d’une Histoire de la transmission des savoirs, faisant de nous, selon le mot de Bernard de Chartres, "des nains sur des épaules de géants" — nani gigantum humeris insidentes, comme on dit vulgairement.

    (J’ai d’autant plus de plaisir à renvoyer le lecteur à cet article qui a déjà deux ans que le Point.fr a cru bon de me remercier — pour cause d’enthousiasme insuffisant à la vague aujourd’hui en marche. Je suis d’ailleurs un tout petit pion dans le rééquilibrage des médias: Paris Première, France 2 ou Europe 1 font le ménage en grand pour complaire à un président dont on ne sait s’il a demandé le grand nettoyage, ou si les rédactions anticipent ses desiderata supposés. La démocratie est un combat, la courtisanerie est une reddition…)

    J’ai passé l’année à faire cours sur la Mémoire — c’était l’un des deux sujets mis au concours des IEP de province. L’année à rappeler à mes étudiants de Bac + 1 — une classe qui n’est pas composée d’héritiers, loin de là — qu’ils sont les derniers maillons, à ce jour, d’une très longue chaîne, et que comme l’a fort bien résumé Laurent Wirth, s’il y a un droit à la mémoire — pour les martyrs d’Oradour comme pour tous ces sacrifiés de tant de guerres, de tant de journées qui ont fait la France (eh non, ce n’est pas une vision réactionnaire! C’est la construction de la nation au sens le plus noble du terme — "Ô soldats de l’an II !"), il y a surtout un devoir d’Histoire.

    Et ce ne sont pas des hommes de droite qui l’expliquent, mais Pierre Vidal-Naquet ou Pierre Nora, qui valent bien les petits coqs du pédagogisme et leurs éructations hystériques. De vrais historiens qui protestent contre l’abus des lois mémorielles, qui permirent à des associations quelque peu partisanes de traîner en justice Olivier Pétré-Grenouilleau, parce qu’il tenait sur l’esclavage un discours vrai mais peu conforme à la loi Taubira. Liberté pour l’Histoire! ont demandé un bon nombre d’historiens — de gauche principalement, car la science n’a pas de couleur politique. Le "politiquement correct" n’a rien à voir avec l’enseignement de cette discipline à hauts risques.

    Ni lois mémorielles, ni "roman" national. Il ne s’agit pas non plus de faire de l’Histoire comme dans le Tour de France de deux enfants, où l’on exaltait l’Histoire et ses mythes pour préparer la revanche. Mais il faut retisser un récit, suivi, chronologique, qui permette aux générations présentes et à venir de penser leur futur en regardant prudemment en arrière. Un coup d’œil dans le rétro n’a jamais empêché d’aller droit — bien au contraire. Savoir d’où nous venons incite à mieux définir où nous allons. La vraie pédagogie, c’est celle-là, et il n’y en a pas d’autre.

    Célébrer Oradour, avec ou sans trémolos malruciens de circonstance, c’est tisser du lien avec le passé, avec les hommes et les femmes du passé; c’est savoir d’où nous sommes issus — et il n’est pas tout à fait indifférent que ce soit de ce passé et non d’un autre. Savoir que la France n’est pas seulement un enchaînement de plaines et de montagnes, mais un paysage sculpté par des générations, légué aux générations à venir comme une œuvre collective qu’il convient de reconnaître, posséder, célébrer.

    Il faut nécessairement réécrire les programmes d’Histoire de la dernière réforme — ou simplement en revenir à ceux de 2008, qui n’étaient pas mauvais, quitte à les amender çà et là. Et s’en tenir là une bonne fois pour toutes. Retrouver le fil de la continuité française, de la geste héroïque française, afin de redonner confiance en la nation — sous peine que les jeunes déboussolés aillent se chercher des exemples héroïques dans quelque Orient compliqué.

    Jean-Paul Brighelli

    (1) Je signale à ce propos au rédacteur qui a publié sur le site de l’Elysée le discours de l’événement que Riom s’écrit avec un "m", et non un "n"…

    (2) Nous avons un point de contact: j’ai jadis servi de nègre à Pierre Brunel, qui fut son patron de thèse

    http://blog.causeur.fr/bonnetdane/oradour-sur-macron-001699.html

     

  • CQFD

    Rares sont les médias et politiciens qui osent révéler la véritable cause du terrorisme islamique.

    À chaque fois qu’une nouvelle attaque djihadiste frappe des innocents en Occident, les médias et les politiciens n’ont de cesse de blâmer la " mauvaise intégration ", la "auvreté, la "marginalisation", le "racisme" et quoi d’autre encore !

    Pour une raison quelconque, il ne leur arrive jamais de se demander si le terrorisme islamique a quelque chose à voir avec l’Islam et le nombre croissant d’adeptes de cette religion particulière dans nos pays. Est-ce qu’ils oublient quelque chose? Pourrait-il y avoir une connexion?

    L’islam et la violence?

    Avec une équipe de chercheurs, la Danoise Tina Magaard a analysé minutieusement les textes des 10 plus grandes religions du monde, en recherchant des liens possibles avec la violence. La  conclusion de Tina Magaard est claire : " Les textes religieux de l’Islam demandent à ses partisans de commettre des violences et de se battre à un degré beaucoup plus élevé que toute autre religion. Les textes en Islam sont nettement distincts de ceux des textes d’autres religions dans la mesure où ils accordent un appel beaucoup plus important à la violence et à l’agression contre les adeptes d’autres religions. Il y a aussi des incitations directes à la terreur. Cela a longtemps été un tabou dans la recherche sur l’Islam, mais c’est un fait qu’il nous faut reconnaître" explique-t-elle.

    Au cours de leurs recherches, Tina Magaard et son équipe ont trouvé dans le Coran des centaines d’appels à la lutte contre les adeptes d’autres confessions. " S’il est vrai que beaucoup de musulmans considèrent le Coran comme les paroles de Dieu qui ne peuvent être ni reformulées ni interprétées, nous avons un problème", constate Tina Magaard.

    La recherche en Allemagne par le Centre allemand de recherche en sciences sociales (WZB) confirme les soucis de Tina Magaard : 75 pour cent des musulmans en Europe pensent que le Coran doit être suivi à la lettre. Est-ce que la quantité croissante de mosquées et d’imams qui prêchent ces textes a quelque chose à voir avec l’augmentation du terrorisme islamique?

    Les musulmans sont-ils vraiment plus violents?

    Comment donc la lecture du Coran et la pratique de l’Islam influencent-t-elles les gens? Une étude approfondie, impliquant des entretiens avec 45 000 personnes, dirigée par l’ancien ministre allemand de la Justice, Christian Pfeiffer, met ces sujets en lumière. Les nombreuses entrevues ont montré que l’islam se distingue en étant la seule religion qui, plus ses fidèles deviennent religieux, plus ils deviennent enclins à la violence. " Même lorsque d’autres facteurs sociaux ont été pris en compte, il restait une corrélation significative entre la religiosité et la volonté d’utiliser la violence ", a déclaré Christian Pfeiffer, ajoutant qu’il avait été épouvanté par les résultats de la recherche, car ces résultats soutenaient les critiques de l’immigration musulmane formulées par Thilo Sarrazin et d’autres. (Thilo Sarrazin est un politicien allemand, ex-membre du conseil d’administration de la banque Deutsche Bundesbank, ancien sénateur, qui s’est fait connaître par la publication de son livre sur l’immigration musulmane en Allemagne, dans lequel il dénonce la politique d’immigration menée par son pays "Deutschland schafft sich ab " [L’Allemagne est en train de se supprimer]).

    Le nombre croissant d’écoles coraniques pourrait-il avoir quelque chose à voir avec le fait que la jeunesse musulmane d’Europe est de plus en plus radicalisée? Peut-être : 80 pour cent des jeunes Turcs aux Pays-Bas ne voient " rien de mal " dans la conduite du djihad contre les mécréants. 27 pour cent de tous les jeunes français et 14 pour cent de tous les jeunes britanniques de moins de 25 ans éprouvent de la sympathie pour l’organisation islamique terroriste génocidaire. Ces chiffres incluent fort probablement la grande majorité des jeunes musulmans dans ces deux pays.

    Au lieu de spéculations sur les sans papiers et de discussions théoriques sur la cause du terrorisme islamique, des chercheurs canadiens de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université de Waterloo ont décidé d’avoir des entretiens avec des terroristes survivants afin de connaître en direct ce qui les motive. En parlant avec les terroristes, il est clairement apparu que ces derniers n’avaient pas été poussés par des facteurs socio-économiques dans la société tels qu’un faible revenu, un manque d’éducation, un sentiment de marginalisation ou tout simplement l’ennui. Les chercheurs ont au contraire constaté que les terroristes avaient été convaincus par leur religion et par ce qu’elle exigeait de ses fidèles. "Aucun des sujets n’a suggéré directement ou indirectement que c’était de se sentir marginalisés socialement ou économiquement qui les poussait vers une voie aussi extrême", affirment les auteurs de cette étude, Lorne L. Dawson, Amarnath Amarasingam et Alexandra Bain.

    " Les études académiques ont attribué trop d’importance à ces facteurs, à savoir les problèmes et les frustrations dans la vie des jeunes hommes qui se tournent vers l’Islam extrémiste et, finalement, vers la violence terroriste. Sur la base de nos entretiens avec des combattants étrangers (plus d’entrevues que personne d’autre n’en a faites), nous pensons qu’il faudrait accorder plus d’attention et d’importance aux affirmations répétées des avantages positifs qu’offre le djihadisme", ajoutent les auteurs de l’étude. Comme l’a dit un terroriste lors d’une interview: " Le zèle du djihad m’a toujours frappé lorsque je me trouvais dans ma chambre en train de lire le Coran dans une version anglaise ".

    "Nous sommes motivés par notre religion, par notre Coran et par la Sunnah, et nous n’avons pas honte de ça", a déclaré un autre terroriste. (La Sunnah est la transmission orale des enseignements du prophète Mohamet).

    http://conservativepapers.com/

  • On l'a tond: comme cela, elle trouvera des références du passé de la France sur le net!

    Le passé de la France “n’a plus lieu d’être” : les propos sidérants de l’adversaire En Marche de Ciotti

    Caroline Reverso-Meinietti, adversaire En Marche d’Eric Ciotti aux élections législatives dans les Alpes-Maritimes, estime que la France ne doit pas s’enfermer dans un passé “qui n’a plus lieu d’être”.

    De mieux en mieux… Pour la concurrente en Marche d'@ECiotti, le passé de la France "n'a plus lieu d'être" pic.twitter.com/Cf9urxG0Yk

        — MadameMichن (@MdameMichu) 16 juin 2017

     Après tout, Emmanuel Macron est bien capable de lâcher que “la culture française, il ne l’a jamais vue”, ou qu’en Algérie, la France a commis des “crimes contre l’humanité”.

    Quoi de plus normal que de voir ses candidats suivre son exemple lors des élections législatives ? Opposée à Eric Ciotti dans les Alpes-Maritimes, Caroline Reverso-Meinietti, une avocate de 31 ans inconnue du grand public, a gratifié les téléspectateurs d’une sortie hasardeuse dans un débat avec le ténor des Républicains. Selon elle, la France ne doit pas “s’enfermer dans un passé qui n’a plus lieu d’être”.

    Valeurs Actuelles

     

  • Adieu à ma France

    En substance, la France “organique, rurale et paysanne, s’effondre en silence et si elle tente de se révolter épisodiquement, elle est éradiquée physiquement. Contrairement à “Théo Luhaka”, vous n’entendrez pas de concerts de protestation ni ne verrez, d’ailleurs, d’émeutes paysannes. J’ai même lu des accès de joie chez des loyalistes pour qui la police a, par essence, raison.

    Les Français alternent, sans y voir de contradiction, entre culte de l’état et anarchisme. Les Français, dont l’être collectif se résume à ce stade à l’État lui-même, voit dans l’écrasement des personnes par ce monstre froid une victoire personnelle, croyant qu’il s’agit de leur volonté quand il ne s’agit, en réalité, que de celle de leurs maîtres. C’est d’une certaine façon le dernier stade du socialisme.

    La France est déjà tombée, tout n’est que simulacre

    Dans le même temps, les politiciens démocrates courtisent ouvertement l’islam que rien ne semble devoir arrêter.

    En d’autres termes, la violence étatique ne sert plus qu’à empêcher la victime indigène de se rebeller.

    L’illusion électorale participe de ce même effort : nombreux sont ceux qui remettent à plus tard une rupture car ils croient que demain, “dans le respect de l’état de droit”, tout changera. Rien ne changera car l’origine de la crise se situe dans le type d’hommes qui sert de base au système actuel.

    Il me paraît nécessaire de faire le seul constat qui s’impose : la France est déjà tombée. Ce à quoi nous assistons est la simple liquidation post-reddition. Le désarmement du vaincu. Et cette capitulation a été proclamée par ce fatras de politiciens et de journalistes, soutenus par les rentiers de ce système, en particulier la génération née durant l’après-guerre.

    Si rien ne vient stopper cette mise en coupe réglée, l’islam s’imposera définitivement en France et en Europe de l’Ouest.

    Bien sûr, dans les profondeurs du territoire français, probablement même dans une bonne moitié de celui-ci, une opposition s’organise électoralement et socialement. Cette moitié qui a placé le Front National en tête lors du premier tour des élections présidentielles.

    Mais – et c’est le pari d’Emmanuel Macron – cette “Gaule Chevelue” n’importe pas suffisamment pour imposer sa volonté. Ce sont les métropoles cosmopolites, pré-islamiques, qui importent. Ce sont elles qui contrôlent les moyens de production, qui concentrent les sièges sociaux, les nœuds de communication et de transport. Les métropoles françaises ne sont que des dépendances de Paris, qui est elle-même une simple excroissance d’un réseau global intégrant Londres et New-York.

    Ce réseau de mégalopoles occidentales s’est émancipé des peuples qui l’ont initialement engendré.

    Ces métropoles, selon le très cité Guilluy, concentre 40% de la population. Elles ont les moyens financiers, politiques et médiatiques nécessaires pour agir à leur guise. La démocratie, “la loi du nombre”, ne jouant pas en leur faveur, l’accumulation d’africains et de musulmans devient chaque jour plus nécessaire ainsi que leur “naturalisation”.

    Au reste, les centres urbains sont les moteurs des évolutions socio-politiques. Et ce que nous voyons émerger dans ces métropoles françaises n’est, ni plus ni moins, que ce qui émergera dans les villes moyennes puis petites, enfin dans les villages.

    Nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas. Les démocraties d’Europe de l’Ouest, coalisées au sein de l’UE, ont un agenda que nous connaissons parfaitement. Et l’Europe de l’Ouest sombre dans un nouvel âge sombre, une sorte de féodalisme où pauvreté du tiers-monde, archaïsme islamique et technologies nouvelles se côtoient.

    Les Blancs, dans ce contexte, sont pris en étau entre cette oligarchie nihiliste établie dans les grandes villes et les masses d’africains et de musulmans toujours volontaires pour servir de janissaires.

     

    La nouvelle présidence française va organiser plus à fond ce processus. C’est ce que défend le maire de Lyon, Gérard Collomb : la “métropolisation” à outrance.

    Nous avons tous pu voir muter, à une allure toujours plus rapide, le type de peuplement de ces métropoles. Cela ne va pas faire que s’amplifier.

    Que faire ?

    A la question “que faire ?”, je répondrai qu’il faut d’abord stabiliser le front et lui donner une profondeur stratégique de telle sorte que l’ennemi ne puisse le pénétrer aisément.

    Le cas de Donald Trump démontre que la conquête de l’exécutif central d’un état occidental n’est pas de nature à briser la domination stratégique adverse. L’ennemi contrôle les “corps intermédiaires” lui permettant d’opposer, le cas échéant, une résistance asymétrique, à l’intérieur du système. Il mobilise dans le même temps ses relais internationaux, qu’ils soient politiques ou médiatiques. Trump a ainsi été intensément diabolisé pendant et après sa campagne, tant pour le contenir que pour empêcher l’expansion du phénomène hors des frontières US.

    Cela doit faire comprendre à chacun que le souverainisme franco-français – ou belge, allemand, etc. – ne pourra pas contenir une hydre globale comme celle que les indigènes d’Europe affrontent.

    Ce que n’ont pas compris les souverainistes stato-nationalistes français, c’est qu’ils sont dans l’incapacité d’imposer leur propre souveraineté sur leurs compatriotes concentrés dans les métropoles. Le souverainisme français, prisonnier d’une vision idéalisée d’une nation qui n’existe plus en pratique, élabore ses théories sur la base d’une population hétéroclite, profondément divisée, qui ne peut en aucun former un bloc homogène régi au profit des indigènes.

    Le souverainisme français, pour être “opérationnel”, transige donc avec les allogènes dans l’espoir de les détourner de leurs maîtres du moment. Une sorte d’alliance de substitution. Autant dire qu’un tel projet n’est pas de nature à séduire les auxiliaires étrangers du système. Il y a une divergence qui dépasse les seuls intérêts ponctuels : elle est ontologique. Allogènes et indigènes sont dans une guerre permanente que leur impose leur condition. Quiconque prétend l’inverse ment et n’est qu’un idiot utile.

    Les métropoles exercent leur souveraineté transnationale contre les masses indigènes et n’entendent pas voir de rébellions locales la remettre en cause. Les états à cet égard ne sont plus les garants de la souveraineté des peuples mais les relais de la souveraineté du système occidental décrit plus haut.

    Pour gagner en profondeur stratégique, la défense doit à la fois s’étendre en largeur et en longueur, ce qui rendra beaucoup plus difficile pour l’ennemi la concentration de ses forces contre la résistance autochtone. Nous devons garder à l’esprit que nous ne disposons pas de moyens équivalents, de telle sorte que dans une lutte frontale – institutionnelle et financière – nous ne pouvons pas soutenir l’effort. Il faut donc créer les conditions de l’épuisement de l’ennemi.

    En étendant la longueur du front à l’Europe de l’Est, c’est ce que nous faisons. Nul ne doit cependant oublier que cette partie de l’Europe est aussi dans le système UE, et est donc exposée à la pénétration ennemie. Mais, paradoxalement, cette exposition est un atout car l’UE y est bien moins solidement établie. Elle peut donc y être défaite plus aisément. Des appuis politiques doivent y être recherchés.

    Développer le sécessionnisme gaulois

    Pour la largeur – c’est-à-dire la profondeur – du front, les Français de souche doivent apprendre à vivre sous un stress permanent et développer à ce titre un système organisationnel conçu pour tenir dans la durée, en toute indépendance des politiques de l’état central et imperméable au simulacre démocratique. Le seul échelon démocratique pertinent, à ce stade, va du municipal au régional. Et ceci dans les zones ethniquement préservées.

     

    Très concrètement, il serait souhaitable que les périphéries bétonnent leurs positions, développent un sentiment sécessionniste et refusent de plus en plus de consentir à l’impôt central.

    D’une manière générale, l’affaiblissement de l’état central, donc de l’état-providence et de ses politiques sociales tournées vers les allogènes, devrait être une priorité politique. Un axiome : tout ce qui renforce les périphéries doit être soutenu, tout ce qui affaiblit le centre également.

    Le diptyque fédéralisation/désétatisation offre aux Français de souche les moyens de conserver la maîtrise politique de leur destin à l’échelle des territoires qu’ils peuplent en orientant le fruit de leur travail vers la défense de leurs seuls intérêts.

    Paris – qui a voté à 5% seulement pour le Front National – doit être désigné comme l’ennemi, à l’instar du jacobinisme institutionnel et de ses relais. Le rôle des préfets dans la dissémination arbitraire des migrants de Calais aura été un avertissement spectaculaire à ce titre.

    L’organisation de l’économie autochtone hors du champ d’action du gouvernement central est une condition essentielle pour la survie de ces zones.

    Nombreux sont ceux qui, par nostalgie, refuseront de regarder la réalité en face et continueront de rêver d’une conquête de l’état. Ce qui reviendrait en fait à conquérir un marais sur le modèle de l’élection de Donald Trump.

    Bien qu’encore possible “électoralement”, elle ne servirait à rien si elle n’organisait pas elle-même le séparatisme racial puis l’expulsion massive des allogènes. Cette option paraît, actuellement, irréalisable compte tenu de l’état psychologique des masses autochtones.

    Il y a une guerre civile en cours pour déterminer lequel de ces deux acteurs l’emportera : le camp autochtone périphérique ou le camp globaliste urbain.

    Il faut être lucide : en cas de victoire ponctuelle, le cœur de l’empire – l’oligarchie contrôlant les USA – réagirait par un soutien massif aux allogènes et aux opposants sur le modèle yougoslave ou syrien. La démocratie est une et indivisible et aucune part ne peut lui être retranchée sans que tout le système ne soit en danger. Ce qui nécessite de la part du système la destruction de toute organisation ethno-nationale et religieuse qui s’oppose à cet éclatement racial de l’Europe.

    Plutôt que de conquérir le centre de ce pouvoir, fondamentalement hostile, il convient de créer de nouveaux centres de pouvoir inaccessibles à l’ennemi.

    La “gouvernance” du système doit être déstabilisée autant que faire se peut et le seul véritable moyen pour cela consiste à soutenir les forces centrifuges dans une logique du faible au fort. C’est en affaiblissant le centre que l’on renforcera les périphéries sous contrôle effectif de la résistance autochtone.

    Ce sont ces forces centrifuges que redoutent le système et qu’il combat activement.

    La constitution de fronts intérieurs à caractère ethnique et irrédentiste est donc la seule réponse susceptible de créer cette stabilisation stratégique de la défense dont j’ai parlé, stabilisation qui procède de la déstabilisation de l’ennemi.

    http://borislelay.com/