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Opinions - Page 118

  • Après le plat de nouilles d'hier.....

    En 1814, au congrès de Vienne Talleyrand avait gagné une grande bataille diplomatique grâce à la langue française et à l’esprit qu’elle aiguisait en lui.

    "Le 8 octobre 1814, les ambassadeurs des grandes puissances étaient réunis chez Metternich. Il s'agissait d'annoncer à l'Europe l'ouverture du Congrès. On délibérait sur une déclaration portant qu'elle aurait lieu le 1er novembre. Talleyrand demanda qu'on y ajoutât ces mots: Elle sera faite conformément aux principes du droit public. Cette proposition souleva une tempête.

    " Non, monsieur! disait Hardenberg, debout, les poings fermés, presque menaçant. Non, monsieur! Le droit public, c'est inutile. " M. de Humboldt criait: "Que fait ici le droit public?

    -Il fait que vous y êtes", répliqua Talleyrand. Les deux envoyés prussiens se calmèrent. Tout le monde parut décontenancé. " Pourquoi dire que nous agirons selon le droit public? fit observer Hardenberg. Cela va sans dire. — Si cela va bien sans le dire, répondit encore Talleyrand, cela ira encore mieux en le disant“.  [2]

    Hurler est l’affaire des loups. C’est le propre des langues que de dire le monde et les choses; le langage est la maison de l’être. Il y a trop de sans-abris.

    La langue française n’est certes pas seule à dire l’être, mais dans certains registres, celui du sentiment amoureux, de la lucidité, de la diplomatie, elle est bonne candidate aux premiers prix et elle dépasse d’un infini le basic English dans lequel les plus grandes langues du monde tendent à se dissoudre comme dans un liquide corrosif.

    [1] http://www.newyorker.com/culture/culture-desk/the-construction-of-a-twitter-aesthetic

    [2] http://agora.qc.ca/documents/talleyrand_au_congres_de_vienne

  • Macron-Le Pen: indignes!

    Un débat à la hauteur de la campagne qui l’a précédé

    David Desgouilles

    Blogueur et romancier.

    On aurait aimé en plaisanter. On aurait aimé dire qu’on attendait patiemment que l’un des deux protagonistes explique à l’autre quelle était sa recette du pot au feu, comme dans le film La gueule de l’autre.

    Mais à vrai dire, on n’a pas le cœur d’en plaisanter. Car il devait s’agir du débat entre deux personnalités concourant pour la magistrature suprême de la cinquième puissance mondiale. Au lieu de cela, nous avons assisté à un spectacle indigne. Même un débat sur une chaîne info en plein été à onze heures du soir entre éditorialistes de troisième zone aurait été de meilleure qualité.

    Ce débat était à l’image de cette "recomposition low-cost" dont nous avons ici décrit la mise en place. La véritable recomposition avait trop attendu. Elle disposait, au moment où elle devait intervenir, sans doute il y a quinze ou vingt ans, de personnalités à la hauteur, cultivées et complexes. Les vieux partis, accrochés à leurs prébendes, l’ont retardée avant de subir l’énorme échec du premier tour de cette élection présidentielle. Nous en récoltons le résultat: une foire d’invectives entre deux personnages caricaturaux et manifestement indignes de la fonction présidentielle.

    L’abstention leur dit merci!

    Mais que pouvions-nous attendre d’autre, au terme de la pire campagne présidentielle de la Ve République, naviguant entre le pathétique et le grotesque? Après le débat, les journalistes sur les plateaux avaient beau jeu de fustiger ce spectacle affligeant. Notre presse ne fut guère à la hauteur et a contribué grassement à la mise en scène de ce naufrage du débat public. Rappelons-nous l’émission-phare du service public de télévision, "L’Emission politique", avec ses invités-mystères, ses clashs prémédités et son cynique et irresponsable Monsieur Loyal, David Pujadas. Ce dernier avait d’ailleurs l’eau à la bouche avant le face-à-face d’hier soir, en empruntant à la sémantique du commentaire sportif.

    On peut prévoir que l’abstention ne soit pas découragée dimanche prochain après l’écœurement suscité par cette foire d’empoignes. Reste à savoir quel camp sera le plus démobilisé. Quel que soit le vainqueur, même si Emmanuel Macron semble le plus probable, on peut légitimement se demander s’il est raisonnable de lui envoyer une majorité à l’Assemblée nationale. Nous en sommes là: voir dans une France ingouvernable un moindre mal. Et tout cela dans un monde dangereux. Hier soir, je me suis souvenu de Philippe Séguin posant il y a bien longtemps le diagnostic sur notre démocratie malade et sur notre crise morale. Nous sommes en phase terminale.

    http://www.causeur.fr/debat-macron-le-pen-presidentielle-44132.html

     

  • "L'anecdote" ou la morgue de ceux qui sont sûrs de gagner...

    ou: Jacques Attali, Whirpool, "l'anecdote" qui dit tout par Natacha Polony:

    "Une "anecdote". En prononçant ce mot, Jacques Attali n'avait pas conscience de sa portée symbolique. "C'est en effet une anecdote dans un contexte plus large, c'est une anecdote, non pas au sens péjoratif du mot, mais cela s'inscrit dans un contexte de la mondialisation ou de la fermeture", a-t-il affirmé sur ce ton de prophète dont il a le secret pour faire taire le journaliste forcément ignorant. "Je ne voudrais pas que cette campagne se réduise à des anecdotes. La priorité pour moi, dans les dix jours qui viennent, c'est de voir les candidats avoir la chance de confronter leurs programmes".

    Même en replaçant le mot dans son contexte, on perçoit la morgue de celui qui sait, et qui balaie d'un revers de la main les misérables objections. Une anecdote, comme d'autres diraient un point de détail... L'équipe d'Emmanuel Macron a eu beau renier l'encombrant gourou, le mot a fait mouche, venant coiffer cet épisode de la campagne, comme un retour du refoulé pour ceux qui, sûrs de gagner, s'épargnent les précautions langagières.

    Une multinationale américaine, qui fait 20 milliards de chiffre d'affaires, augmente les dividendes de ses actionnaires de 10% et délocalise une usine en Pologne pour profiter de salariés sous-payés alors que les lave-linge qu'elle produit devront faire mille kilomètres pour revenir sur leur marché de destination, la France. Alors que Whirlpool sacrifie pour cela 286 salariés, plus soixante emplois chez un sous-traitant qu'elle avait fait installer là et des centaines d'intérimaires, Attali, sur un ton d'évidence désinvolte, dit tout haut ce que pensent tout bas ceux qui considèrent la situation comme normale.

    S'en émouvoir, n'est-ce pas être du côté "du repli et de la fermeture", donc du mal? Car l'essentiel, ce n'est pas le réel, la détresse ou l'exploitation des malheureux, ici et là-bas ; l'essentiel, mais enfin réveillez-vous, c'est la lutte contre le mal. Qu'importent les racines de ce mal. Qu'importe que les options politiques qu'Attali, Alain Minc, et d'autres, soufflent depuis trente ans à l'oreille des gouvernants aient nourri ce mal.

    En 2002 déjà, les commentateurs s'offusquaient de voir le score élevé de Jean-Marie Le Pen à Alençon. "On y voit pourtant peu d'immigrés", ironisaient-ils. Quelques mois avant, l'usine Moulinex avait fermé. Mais les problématiques industrielles intéressent peu les commentateurs. L'industrie passée en quinze ans de 20 à 12 % du PIB, voilà qui ne leur fait ni chaud ni froid. Quelques investissements, un soupçon de formation, une montée en gamme et le problème est réglé.

    Les moins qualifiés pourront toujours se recycler dans des emplois de service sous-payés. Ils y auront certes perdu des savoir-faire, une identité professionnelle, tout ce qui les constitue, mais, comme le dit Attali: "Nous n'avons pas besoin de racines, nous ne sommes pas des radis".

    L'étrange défaite à laquelle nous assistons, celle qui voit la France se dévitaliser et ses énergies les plus belles s'épuiser face à l'absurdité d'un système qui érige en loi universelle la guerre de tous contre tous, pour peu qu'elle soit économique, n'était pourtant pas inéluctable. Le cumul des scores de Mélenchon, Dupont-Aignan, Lassalle, Asselineau et Cheminade démontre qu'une large part de nos concitoyens recherche une alternative à ce système économique qui ne soit pas assombrie par la nature et le passé du FN. Même Fillon posa - sur la géopolitique et l'indépendance de la France face à l'impérialisme économique américain - des questions qui fâchent.

    Soudain, le FN n'avait plus le monopole de l'alternative. Panique à bord! Heureusement, ce second tour rétablit l'ordre des choses. On peut proclamer la main sur le cœur qu'on fera rempart de son corps et de son âme. La destruction de nos filières industrielles et agricoles peut retourner dans les limbes, ce n'est qu'une "anecdote". Seul compte le combat de l'ouverture contre la fermeture, celui du bien contre le mal.

    Certains s'interrogent pourtant. Comment accepter l'obligation qui leur est faite de choisir entre le FN et ce qui rend possible le FN? Contradiction logique. Après "réduire la fracture sociale", "travailler plus pour gagner plus" et "mon ennemi, c'est la finance", soit vingt-deux ans de promesses foulées au pied, comment croire que cinq ans de plus de ce système, désormais incarné par un génie, ne renforceront pas un FN contre lequel on prétend “faire barrage"?

    Il n'y a donc rien d'étonnant, ni même de scandaleux, à ce que, se sentant piégés, des citoyens hésitent. Ils regardent, consternés, Laurence Parisot prête à accepter Matignon, ils écoutent les appels des grandes consciences plébiscitant le mondialisme et le multiculturalisme décomplexés, puisque c'est pour lutter contre le fascisme. Tout un programme. Ils se disent que ce pays est à reconstruire et que la France va devoir attendre encore cinq ans. Une anecdote“.

    FigaroVox

  • L’arrogance au quotidien.

    On connaissait Emmanuel Macron traitant les ouvriers de Gad d’illettrés. On l’a vu insulter à deux reprises les pieds-noirs et les harkis. On l’a découvert fêtant sa victoire avec la France d’en haut avant même d’être élu.

    Et voilà qu’aujourd’hui, alors qu’il se rendait à Amiens pour rencontrer l’intersyndicale de l’usine Whirlpool – menacée de déménagement en Pologne –, son mentor intellectuel, Jacques Attali, expliquait sur LCI que " Whirlpool, c’est une anecdote. Le cas de 300 personnes n’est pas du ressort du président ".

    Cette phrase risque fort de faire grincer des dents auprès des ouvriers et des mélenchonistes, dont Emmanuel Macron tente de récupérer les voix.

    Mais surtout, il faut s’interroger sur ce que nous réserve cette “arrogance de classe” au quotidien, dans un pays où une majorité de Français a voté contre le système.

    La nation, a-t-on coutume de dire, c’est ce qu’il reste au peuple quand il a tout perdu. Il serait bien que le futur chef de l’État prenne davantage conscience de la fragilité de la nation France.

    Valeurs Actuelles

     

  • Enfin, ils se dévoilent: un parti turc islamiste présente 51 candidats à NOS législatives…

    Je viens d’apprendre que le " parti égalité et justice " PEJ créé en 2015 va présenter 51 candidats aux législatives prochaines, principalement dans les grandes villes.

    Vous allez me dire, encore un groupe parfaitement inconnu qui le restera pour toujours. Et bien non, car ce parti, est issu de l’immigration turque et sévi principalement dans la région strasbourgeoise où il y a une forte communauté. Bien qu’il s’en défende il est d’obédience pro erdogan.

    Sur leur site http://parti-egalite-justice.fr/ toute référence turque et/ou musulmane est absente. Seul le nom de leurs dirigeants révèle la vérité.

    Par contre sur le site http://www.medyaturk.info/politique/2017/04/17/france-le-pej-en-ordre-de-bataille-pour-les-legislatives/ vous trouverez tous les renseignements voulus dont voici quelques morceaux choisis :

    " Le tout jeune PEJ, composé essentiellement de jeunes issus de l’immigration, se lancera pour la première fois aux Législatives françaises de juin.

    Sakir Colak, président de la formation politique française, estime qu’il était "inévitable" de créer un nouveau parti politique pour répondre aux attentes des jeunes issus de l’immigration. "

    " Dès sa création, le PEJ a suscité l’intérêt de nombre de médias régionaux et nationaux, dont certains l’ont précipitamment accusé, d’être "l’arrière garde de la Turquie en France".

    " Nous sommes un parti politique français” rétorque, de butte en blanc, Sakir Colak à ces détracteurs qui l’accusent à tort. Pour lui, les partis qu’il appelle “ordinaires” sont les principaux responsables de la situation qui prévaut actuellement en France. "

    Avec l’UOIF (union des organisations islamiques de France) qui vient de changer de nom en " musulmans de France " (vous noterez l’oubli du mot islamique), ces différents groupes commencent à agir à visage découvert (ce qui est un comble pour ces gens là !).

    J’espère que nos médias vont faire la promotion de toutes ces structures communautaires issues de l’immigration, pour enfin faire prendre conscience à nos citoyens lobotomisés par abus de " cepacalislam ", de " padamalgam " et autre LHLPSDNH que le danger est vraiment là.

    Réveillez vous,  il ne vous reste plus que 3 jours !

    Post scriptum: l’oubli de certaines majuscules est volontaire !

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/19/enfin-ils-se-devoilent-un-parti-turc-islamiste-presente-51-candidats-a-nos-legislatives/

     

  • La vérité sur les sociétés de sondage!

    Mélenchon devant Fillon, La manipulation majeure des sondeurs aux ordres de Macron

    Mélenchon, 3ème homme, passe devant Fillon au 1er tour selon notre sondage RTL

    Le sondage Kantar Sofres OnePoint pour RTL et LCI et " Le Figaro " montre une net(te percée du candidat de la France insoumise qui dépasse désormais dans les intentions de vote Français Fillon.

    http://www.rtl.fr/actu/politique/sondage-melenchon-depasse-fillon-macron-le-pen-premier-tour-presidentielle-7788038377

    On rappellera avant tout que tous les instituts de sondage sont aux mains des amis de Macron. Banques, fonds d’investissement… amoureux fous de la mondialisation qui leur permet de mettre des robinets en or partout sans jamais travailler sont pour Macron.

    CSA: groupe Bolloré, qui détient également le groupe Havas et plusieurs journaux gratuits.

    BVA: a appartenu longtemps à Rothschild, à présent le gestionnaire d’actifs français Montefiore est majoritaire

    IFOP:  Parisot en a cédé les parts à la famille Dentressangle  qui possède ainsi un second Institut de sondage…

    IPSOS  Fidelity ( fonds d’investissement américain)

    SOFRES  l’entreprise britannique WPP, le plus grand réseau d’agence de publicité dans le monde. WPP est détenue en partie par des fonds d’investissement,

    On rappellera ensuite que l‘on fait dire ce que l’on veut aux sondages si l‘on pose la bonne question, si l’on choisit bien son échantillon d’interrogés et si l’on joue adroitement avec les marges d’erreur et de mensonge des dits interviewés.

    On rappellera enfin qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans ce que l’on nous présente.

    Le quinquennat Hollande a dégoûté de la "gauche" actuelle tous les Français ou presque, d’où le succès de la "bulle" Macron. Bulle qui est en train d’éclater. Macron ne sera pas au second tour, sauf à imaginer que les Français ne mériteraient plus d’être français et auraient définitivement perdu la tête, ce que je ne crois pas.

    J’aimerais qu’on m’explique comment, après le calamiteux quinquennat de Hollande la gauche pourrait encore être majoritaire en France par la grâce de l’inexistant traître à la nation Hamon, additionnée à celle du Staline immigrationniste Mélenchon…

    Or, si  l’on additionne les chiffres présentés par de dernier "sérieux" sondage, on obtient un total de 43 pour cent    pour "la gauche". Impossible. Impensable.

    18 pour Mélenchon, 9 pour Hamon, Poutou 2,5, Arthaud 0,5, soit 28 % auxquels il faut ajouter plus de la moitié de score de Macron qui, comme on le sait est soutenu par tous les caciques socialistes, 24 soit environ 15 =

    Total pour la "gauche" 43%  dans une France bouffée par l’islamisation,  l’immigration, l’insécurité, les attentats,

    Ils galèjent totalement les sondeurs…

    Si seulement ils galéjaient…

    En fait ils manipulent, scientifiquement.

    il est évident qu’en faisant croire à une percée de Mélenchon et à la défaite de Fillon dès le premier tour, ils essaient de mobiliser les Français à la fois contre le péril Marine et contre le péril Mélenchon dont personne n’ignore à quel point, comparés à lui,  Pol Pot, Mao, les Khmers rouges et Staline sont des enfants de chœur.

    Et donc des essais désespérés pour que, par dépit, par peur, plus perdus que jamais, les Français se tournent vers Macron dans une sérieuse perte de vitesse. Très inquiétante pour les mondialistes à la tête des Instituts de sondage. C’est qu’ils ont tous conscience que,  part Marine, il n’y a pas un candidat qui tienne la route, et ils sentent que cela se voit de plus en plus…

    D’ailleurs, les Instituts de sondage sont bien moins fiables que les bookmakers comme nous l’avions montré lors de l’élection de Trump.

    A l’heure actuelle, chez les bookmakers, Mélenchon est encore très loin de Fillon, qui reste bien en 3ème place… M. Le Pen reste stable et Macron baisse.