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Opinions - Page 118

  • Je ne sais pas s'il faut en rire....

    La taxe sur les loyers fictifs refait son apparition

    On croyait l’idée si rocambolesquement inique qu’elle ne pouvait être que le fruit d’une imagination débordante d’un député en mal de publicité médiatique. Personne ne croyait donc qu’il faudrait un jour envisager sérieusement de taxer les propriétaires, encore un peu plus, pour le simple fait qu’une fois le bien immobilier payé, ils se retrouvent à l’abri d’un loyer à décaisser tous les mois.

    Oui, vous avez bien lu: l’idée est bien de taxer les loyers fictifs des propriétaires de leur logement. Après tout, comme ils ne dépensent pas cet argent (et pour cause, ils sont propriétaires), ils bénéficient d’un avantage en nature par rapport à tous ceux, les malheureux, qui ne sont que locataires. Cette criante injustice nécessite l’appel de la force publique.

    Tout part d’une proposition du Conseil d’Analyse Économique, énième bidule improbable d’une République fromagère qui n’en peut plus des milliards de rapports joufflus produits régulièrement pour évaluer l’une ou l’autre politique et proposer toujours plus d’idées géniales pour tabasser le contribuable français d’une façon toujours plus innovante. Ce Conseil, aussi parfaitement utile qu’une bicyclette à poisson, s’est donc jadis (en 2013) fendu d’une note dans laquelle ses auteurs préconisent d’imputer un loyer fictif dans le calcul d’impôt du propriétaire.

    La proposition, apprise par le public, sera rapidement crucifiée sur les réseaux sociaux. Rapidement, le gouvernement met les choses au clair: pas question de faire un truc pareil, pensez donc, oh oh oh, n’ayez crainte, tout va bien, rendormez-vous. D’ailleurs, même que d’abord, les médias ils ont bien rappelé que c’était un gros canular et n’en parlons plus, nananère et tagada tsoin tsoin: non, au premier janvier 2017, il n’y aura pas une nouvelle taxe sur les propriétaires.

    Bon.

    Soit.

    Mais ça n’empêche pas d’y penser tout de même un brin.

    Pensez-donc ! C’est qu’il y en a, du gisement financier, dans ces millions de propriétaires français qui coulent bêtement des jours heureux à ne payer que la taxe d’habitation, la taxe foncière et toute la TVA que les mises aux normes diverses, par ailleurs imposées par l’État, génèrent chaque année. Ce serait franchement dommage de laisser tel filon inexploité d’autant que les finances du pays (lisez: nos politiciens) ont un besoin de plus en plus criant de sources fraîches d’abondement. La guerre contre le peuple terrorisme, ça coûte ! La paix sociale L’entretien de nos services sociaux, ça coûte encore plus ! Le camouflage de l’état déplorable de nos infrastructures, ça coûte aussi une blinde !

    Dès lors, puisque la rumeur (ce n’était qu’une rumeur, qu’on vous dit !) a été copieusement décriée sur les réseaux sociaux, puis démentie par les médias officiels, il va falloir procéder plus subtilement.

    Le Conseil d’Analyse Trucmuche s’est un peu trop fait voir ? Rien d’insurmontable, puisqu’il existe de toute façon une myriade d’autres mouches du coche qui se chargeront de repackager l’idée pour mieux la vendre. C’est juste une question de calendrier et à force d’essayer, il y a bien un moment où cela passera.

    Tenez, prenez la période actuelle, toute tendue qu’elle est par des échéances électorales primordiales, un parti socialiste en déroute si totale qu’elle en est comique, et une actualité internationale pleine de sang, d’incertitudes et de misère: tout le monde regarde ailleurs, chargeons donc France Stratégie de réchauffer le petit plat en sauce !

    France Stratégie, comme son nom l’indique, est un organisme chargé de définir les bonnes idées pour le Premier ministre et son gouvernement, c’est-à-dire absolument rien de stratégique et surtout pas pour la France. C’est à ce blob visqueux que nous devions, en mars 2015, les propositions bien putrides de lutte contre l’optimisation fiscale (non, non, pas la fraude, juste l’optimisation), les taxes sur les publicités sur internet et les amusantes prévisions d’une France à 10 ans. Bref, que du solide.

    Cet appendice bureaucratique sera donc parfait pour nous pondre une nouvelle proposition sur le logement, avec de la fiscalité créative et un retour inopiné de la taxation des loyers fictifs.

    Alors oui, bien sûr, ces derniers sont introduits après avoir proposé que les locataires déduisent de leurs revenus imposables les loyers payés… Comme si le fait de chouchouter (encore !) les locataires allait compenser celui de tabasser (encore !) les propriétaires, le tout pour un but affiché " d’instaurer une fiscalité plus favorable à la mobilité résidentielle " (autrement dit, faire déguerpir les propriétaires). La presse, éberluée, doit donc à nouveau ressortir des articles pour expliquer pourquoi la vilaine intox d’il y a six mois n’en est plus une à nouveau.

    Non, décidément, au gouvernement, on ne lâche rien: il va bien falloir que cette idée passe d’une façon ou d’une autre. Et comme cette fois-ci, il y a du vrai bon gros cadeau bien gras pour les locataires, il n’est même pas impossible que les propositions soient bien accueillies par un public préalablement " mythonné " par la presse.

    Après tout, le locataire, ne l’oublions pas, est un petit être chétif et malheureux, régulièrement exploité par le propriétaire foncier capitaliste qui en veut autant à son portefeuille qu’à son foyer et n’attend qu’un incident de paiement pour l’expulser manu vallsi militari. Après tout, le locataire mérite qu’on se batte pour lui, qu’on lui plafonne son loyer, qu’on empêche son expulsion, qu’on l’excuse de ses manquements, le pauvre, même lorsqu’il est condamné pour trafic de drogue…

    (Eh oui, que voulez-vous, il n’y a que très récemment qu’un amendement, passé en catimini, dans le cadre de la loi Égalité et Citoyenneté, permet enfin aux propriétaires de ne pas renouveler le bail d’un trafiquant notoire, ce qui a bien évidemment déclenché de petits cris outrés de la part des idiots inutiles du Droit Au Logement et d’Emmanuelle Cosse, l’excuse actuellement en charge du Logement dans ce qui sert de gouvernement à Hollande.)

    En réalité, toute la législation française en matière d’immobilier semble conçue pour bien faire comprendre aux propriétaires qu’ils sont une nuisance avec laquelle l’État entend s’accommoder, certes, mais jusqu’à un certain point.

    Depuis les possibilités d’expropriations jusqu’aux taxes foncières que n’expliquent pas les services (ou leur indigente absence, plus souvent) que font mine de fournir les communes, en passant par les fixations de plafond aux loyers, les normes toujours plus contraignantes ou l’arbitraire le plus total présidant à la catégorisation des sols en constructible ou non, tout, absolument tout concourt à bien ancrer l’idée pour tous qu’en dernier recours, c’est bel et bien l’État qui est propriétaire de tout sur le territoire français.

    Dès lors, il n’apparaît même plus insupportable que le Seigneur Ultime taxe et retaxe tout ce qui bouge sur son territoire. Le citoyen est trop heureux qu’on lui laisse encore un petit bout de toit, une gamelle pour manger et quelques bouffées d’air frais au moment de la promenade du matin, pour penser seulement à se rebeller.

    C’est dit: en France, tout appartient à l’État. Toute résistance à cette idée totalitaire est futile.

    http://h16free.com/2016/12/15/56727-la-taxe-sur-les-loyers-fictifs-refait-son-apparition

     

  • ALEP: la gauchiasse médiacratique MENT!

     

    http://www.les-crises.fr/alep-comme-a-grozny-la-strategie-russe-est-simple/

     

  • Stephen Hawking: "Nous sommes au moment le plus dangereux de l'histoire de l'humanité"

    Selon le célèbre scientifique, l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et la sortie imminente du Royaume-Uni de l'UE vient à un moment qui serait le plus dangereux pour la race humaine.

    Selon le professeur de Cambridge, le changement général de politique dans le monde montre que la majorité des humains se sentent complètement abandonnés par les dirigeants et ne leur vouent plus aucune confiance.

     "Nous vivons un moment où les oubliés ont pris la parole pour rejeter unanimement les élites qui les dirigent", explique Stephen Hawking, ajoutant que "l'aspect le plus préoccupant de cette situation est que désormais, plus qu'à n'importe quel moment de notre histoire, notre espèce a besoin de cohésion".

    Le scientifique affirme que le monde est confronté à des défis immenses, dont le changement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, la disparition d'espèces, les maladies épidémiques et l'acidification des océans.

     "Tous ces facteurs nous rappellent que nous nous situons bien au moment le plus dangereux du développement de l'humanité", déclare-t-il.

     "Nous pouvons surmonter ces défis. Je dis cela car j'ai toujours été optimiste. Mais il faudra pour cela que les élites, qu'elles soient à Londres ou à Harvard, à Cambridge ou à Hollywood, tirent les leçons de l'année qui vient de s'écouler et apprennent à retrouver une once d'humanité", fait savoir Stephen Hawking.

    Pour l'éminent professeur, l'humanité a atteint un stade d'avancée technologie où elle peut s'autodétruire en réduisant à néant la planète Terre, tout en n'ayant toujours pas développé les possibilités de se réfugier ailleurs.

     "Il est possible que dans quelques centaines d'années, nous aurons établi des colonies humaines dans le cosmos ou sur d'autres planètes. Mais pour le moment, nous n'avons qu'une seule et même planète et nous nous devons de nous serrer les coudes pour la préserver". Le chercheur britannique a également averti que l'intelligence artificielle et l'automatisation croissante de la société qui progresse à une vitesse fulgurante allaient finir par anéantir les emplois de la classe moyenne et aggraver les inégalités, ce qui risque de créer un bouleversement politique significatif partout dans le monde.

     "Les emplois disparaissent, mais aussi les industries. Nous devons aider les gens à se reprendre pour créer un monde nouveau et à les soutenir financièrement dans leur démarche", a ajouté Stephen Hawking.

    Ce n'est pas la première fois que le professeur fait part de son opinion à propos notamment de l'élection de Donald Trump. Dans une interview au réseau télévisé britannique ITV plus tôt dans l'année, il avait qualifié le président élu de "démagogue qui fait appel au plus petit dénominateur commun".

     

  • La gauchiasse: fumistes et fumiers en un seul parti…

    Vente de parts de l’aéroport de Toulouse: quelle imposture, M. Montebourg!

    Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, a fait part, sur l’antenne Sud Radio et Public Sénat, de sa volonté de revenir sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse en cas d’élection à la présidentielle 2017.

    Il a déclaré qu’il n’avait "pas accepté qu’on l’ait privatisé, […] qu’on ait donné la direction de cet aéroport à une entité privée, ce qui pose un problème. "En effet, l’État (donc le Gouvernement socialiste) avait vendu 49,99% de ses actions de la société Aéroport Toulouse Blagnac au groupe chinois Casil. M. Montebourg a d’ailleurs accusé Casil d’avoir "vidé la trésorerie" de l’aéroport.

    C’est ne véritable imposture de la part de M. Montebourg. Quel culot!

    Je tiens en effet à rappeler qu’en juillet 2014, lorsqu’il était ministre de l’Économie, c’est lui qui avait décidé, de concert avec son collègue Michel Sapin, de céder la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac!

    Emmanuel Macron avait ensuite procédé à la vente elle-même, aboutissement du processus lancé par Arnaud Montebourg.

    Maintenant que la vente a eu lieu, et sentant bien qu’il doit donner des gages à l’aile gauche du PS en vue de la Primaire socialo-socialiste, M. Montebourg prétend qu’il était contre. Il se déclare proche du peuple mais n’hésite pas à prendre les gens pour des imbéciles! A moins qu’il veuille nous faire croire que c’est sous la contrainte qu’il a avait cosigné le communiqué de presse reproduit ci-dessous:

    http://tmensemble.fr/2016/12/06/vente-de-parts-de-laeroport-de-toulouse-imposture-m-montebourg

    Je tiens à rappeler un message passé sous silence par le PS local et trop peu repris dans la presse: j’ai toujours dit que si j’avais été le ministre en charge, je n’aurais pas accepté cette vente des parts de l’État, que j’y étais opposé.

    Contraints de faire avec cette décision de " privatisation " prise par Arnaud Montebourg, nous nous étions unis entre collectivités locales dans un travail de discussion avec l’État, puis avec les candidats au rachat de ses actions, pour défendre les intérêts du territoire.

    Et nous avions réussi à obtenir des garanties pour que le nouvel actionnaire ne puisse pas avoir les mains totalement libres.

    Grâce à ce travail, aucune décision importante sur l’avenir de l’aéroport ne peut désormais être prise sans notre aval: nous disposons, depuis peu, d’une minorité de blocage sur les décisions stratégiques, ce qui n’était, pas le moins du monde, prévu par le Gouvernement…

    Il me semblait important de rétablir un certain nombre de vérités face à cette piètre pratique électorale mensongère. Arnaud Montebourg n’a pas su redresser notre économie; il est bien mal parti pour redresser sa crédibilité politique.

    Jean-Luc MOUDENC

    Maire de Toulouse

    Président de Toulouse Métropole

    Président de France Urbaine

     

  • Quand des patients lèvent la main et frappent des hommes et des femmes en blanc

    Vu aux urgences: accueil d’un enfant hyperthermique, on le pique, il pleure, le père lève la main sur la puéricultrice. Que faire?

    On se souvient de l’affaire des urgentistes hospitaliers de Tourcoing – urgentistes violemment agressés le mois dernier dans l’exercice de leur métier. Où en est-on de ce " fait divers "? Les (nombreux) agresseurs sont libres dans l’attente d’un procès plusieurs fois repoussé. Le Dr Hacène Moussoni, chef de service des urgences du centre hospitalier de Tourcoing, revient sur cette affaire dans un entretien accordé au site Egora (Sandy Bonin-Berrebi).

    Entretien éclairant sur cette zone grise des urgences et du soin. Le Dr Moussoni observe une montée en puissance de la violence depuis quelques années. Comme si les mots ne suffisaient plus, avaient disparu. Frapper faute de parler.  Il faut, ici, lire les mots de ce médecin qui travaille aux urgences depuis plus de vingt ans. Extraits.

    " Je n’avais pas cette agressivité il y a 10/15 ans. La violence monte en puissance. Elle était verbale essentiellement et devient de plus en plus physique. Paradoxalement, nous avons vu une recrudescence des faits d’agression dans le service depuis les événements du 15 octobre. Nous ne comprenons pas pourquoi. Sur les réseaux sociaux et dans la presse nous lisons le soutien de la population, des politiques, des confrères mais localement on ne comprend pas. Il y a des agressions verbales et/ou physiques quasiment tous les jours. Nous avons retrouvé des individus dans le service avec des couteaux. Les agressions sont gratuites.

    L’affaire de l’enfant et l’Ordre

    "Pas plus tard que ce lundi, un couple est arrivé avec un enfant pour une hyperthermie qui nécessitait un bilan sanguin. Une puéricultrice est venue de pédiatrie pour lui faire une prise de sang. L’enfant, comme tous les enfants à qui ont fait une piqûre, a pleuré et donc le père a levé la main sur la puéricultrice. Nous avons dû faire sortir les parents.

    "Non [nous ne faisons pas remonter les violences au conseil de l’Ordre].  Nous faisons remonter les violences au niveau de la direction sous forme de fiche d’événement indésirable (FEI). Il y a des plaintes qui sont déposées quand l’agression est importante et quand les soignants le veulent. L’hôpital ne peut pas se porter partie civile si le soignant ne porte pas plainte. Il faut les convaincre car ils ont souvent la peur des représailles. Je ne sais pas si ça remonte au niveau de l’observatoire de la sécurité des médecins mais ce qui est certain c’est que les statistiques sont sous-estimées.

    " Nous vivons tous la même chose en France et rien ne bouge. En septembre à Saint-Denis, un collègue urgentiste s’est fait fracturer les deux poignets. Dans la Vienne une généraliste a reçu un coup de poing avec une lésion cérébrale parce qu’elle a eu le malheur de demander à un patient qui avait 1h30 de retard de patienter. A Lens au SMUR des collègues se sont fait filmer et agresser… On est dans une société qui a accepté qui les policiers se fassent brûler, que les pompiers se fassent caillasser et que les soignants se fassent frapper ".

    La nuit du 15 au 16 octobre

    "Un patient se présente avec plusieurs membres de sa famille. Ils arrivent en fait à trois voitures dans le sas. Ils sont accueillis par l’infirmière d’accueil et d’orientation, comme dans tous les services d’urgences. On met le patient sur un brancard pour le faire admettre dans le service. Dès le début, les accompagnants se montrent  très agressifs et vont même jusqu’à lever la main sur l’infirmière. Le vigile permet d’arrêter ça. Les accompagnants ne comprennent pas qu’ils doivent aller garer leurs voitures et attendre en salle d’attente que le membre de leur famille soit examiné.

    "Le patient est entré assez rapidement, dans les minutes qui ont suivi son admission. A ce moment dans le service des urgences, l’activité est assez importante. Nous avons deux personnes qui sont au déchoquage, intubés et ventilés et le service est rempli. Au bout de 40 minutes, ce qui est délai très raisonnable, un médecin se  présente dans la salle d’examen. Et quand il ouvre la porte, il découvre le patient entouré de plus d’une dizaine de personne. La praticienne demande aux accompagnants de patienter dans le couloir pour pouvoir examiner correctement le patient. Les accompagnants refusent. Dans ces conditions, étant donné que nos salles sont très petites, elle leur signifie que l’examen ne va pas pouvoir être possible dans ces conditions. Elle ressort et à ce moment-là elle est suivie par des membres de la famille qui l’invectivent. Un médecin du SMUR présent essaye de calmer les individus mais l’un d’eux l’attrape par la gorge et le traîne par terre. Ils se mettent à cinq pour le frapper. La première praticienne essaie d’intervenir, elle se fait saisir les mains, on lui arrache les cheveux. Une interne arrive, elle est mise à terre. Puis des soignants et le vigile arrivent. Il faut bien comprendre que dans cette salle ils sont une dizaine à agresser les soignants. Nous avons fait appel aux policiers qui sont intervenus dans les six ou sept minutes.

    Et maintenant? 

    " Après une période de choc psycho-traumatique initial qui se comprend au vu de cette importante agression, il y a eu un sentiment de colère et d’incompréhension face à cette violence gratuite. Puis il y a eu un sentiment de frustration de la décision judiciaire. Nous avons eu l’impression que les propos des agresseurs ont été plus pris en considération que ceux des soignants. On ne comprend pas que notre parole ne soit pas suffisante. D’autant que vient se rajouter le fait que lors de la dernière audience, il y a eu un report de jugement mais on a aussi enlevé le contrôle judiciaire des agresseurs. Ils sont libres et n’ont jamais été incarcérés.

    "L’avocat de l’hôpital nous a expliqué qu’initialement le dossier était très peu étayé. Il y avait quelques plaintes mais les procès-verbaux et témoignages des soignants présents n’ont pas été pris en compte parce que dans le cadre de comparution immédiate, le dossier est instruit puis est figé. On ne peut pas rapporter d’autres pièces. Selon le juge il manquait des témoignages pour avoir une décision de justice. Le procureur et les policiers ont dû penser que les faits étaient suffisamment graves pour croire les soignants plutôt que leurs agresseurs et n’avaient probablement pas imaginé cette situation. Le seul point positif de ce report et que nous puissions mettre en évidence qu’ils n’étaient pas que trois agresseurs et que d’autres puissent être incriminés.

    "Nous serons très vigilants sur les suites que donnera la justice à cette affaire. Pour nous il est inconcevable qu’il y ait du sursis. Nous avons besoin d’avoir, pour les soignants comme pour le public, une réponse adéquate et à la hauteur de l’agression. Un juge d’instruction a été nommé mais nous sommes en attente.

    "Il y a une agression toutes les trente minutes dans un milieu hospitalier. En tant que chef de service, à partir de cet évènement, je me suis dit stop. On fera peut-être le petit village gaulois mais on ne peut plus accepter les violences et passer à autre chose. Nous ne sommes pas là pour nous faire frapper. Nous sommes dans une zone de sécurité prioritaire qui est défavorisée. Nous sommes là pour soigner des gens. On a tous une vie de famille et on ne veut pas rentrer chez nous avec des hématomes. Ca n’est pas admissible. "

    Et demain?

    "Aujourd’hui, la page n’est pas tournée. La seule façon pour les soignants de s’apaiser est que la justice reconnaisse que ces comportements ne sont pas possibles et qu’elle les reconnaisse en tant que victime. Si ça n’était pas le cas, le message serait terrible et ça serait la porte ouverte à toutes les agressions. A ce moment-là nous nous poserions vraiment la question de notre maintien dans un milieu de santé dans lequel nous ne sommes pas protégés par nos instances judiciaires et politiques.

    Qui sont les agresseurs?

    "Il y a deux types des personnes agressives, les patients qui relèvent de la psychiatrie et les accompagnants qui relèvent plus de la délinquance. Quand on a affaire à cette famille qui a agressée d’emblée les soignants, ça n’était pas une question de délai d’attente.  Il s’agit de gens qui viennent imposer leur loi. On pourrait discuter quinze  ans avec eux, ils n’ont rien compris au système. Ils ne comprennent pas qu’il existe des lois et règles de fonctionnement dans une société auxquelles il faut obéir. Lorsque l’on est à un feu rouge, on s’arrête, même si on est pressé. Ces gens-là sont perdus pour la société. Il faut savoir que le patient dont la famille était agressive, a été hospitalisé. Nous avons fait notre job. Même en hospitalisation à l’étage ils ont continué à mettre le bazar. Ils ne respectaient pas les horaires de visite par exemple. C’est leur loi qui s’impose au système et non l’inverse. Contre ces gens-là il n’y a malheureusement rien à faire“.

    Rien à faire. Rien à faire, vraiment?

    https://jeanyvesnau.com

  • FORTE INDIGNATION!!!

    Pour honorer sa mémoire, une place qui porte son nom  a été inaugurée cet après-midi, à Marseille, par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Mais ce dernier, sous l’autorité – comme il le souligne si souvent lui-même – du premier ministre et du président de la République, s’est rendu coupable d’une grave indignité :

    Ni la veuve du policier, Ingrid Brinsolaro, ni sa fille May n’ont été invitées à la cérémonie !

    Pas plus qu’à la messe qui a été dite en l’honneur du policier dans la cathédrale de Marseille !

    Leur avocat s’est indigné. L’Express a rapporté ses propos :

    " Ma cliente a été informée hier [mercredi] en fin de journée, par un journaliste, qu’allait être inaugurée une place Franck Brinsolaro à Marseille. Elle n’a reçu aucune invitation à ce titre, ni pour sa fille, qui est quand même pupille de la Nation! J’ai appris, du même coup, qu’une messe à la mémoire de Franck Brinsolaro avait eu lieu le 31 octobre dernier dans la Cathédrale de Marseille, en présence de l’archevêque de Marseille. Ni Madame Ingrid Brinsolaro ni sa fille May n’ont été associées à ces cérémonies ! C’est indigne, au regard de cet enfant qui ne connaît pas son père" .

    "C’est très important qu’une ville aussi grande que celle de Marseille rende un tel hommage. C’est très beau et c’est très honorable, nous ne le contestons pas. Mais ne pas associer l’épouse et la fille de Franck Brinsolaro, les deux personnes qui étaient les plus importantes dans sa vie, dans ses dernières heures, c’est quand même assez triste. Vous savez, Ingrid Brinsolaro mène plusieurs combats. Celui, déjà, d’affronter la mort de son mari.

    Celui, ensuite, de poursuivre l’éducation de ses enfants. Et puis nous avons une procédure [une plainte déposée en janvier 2016 pour homicide volontaire aggravé par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité, ndlr] pour tenter d’obtenir des réponses à des questions qu’elle n’a pas.

    "Je n’ose penser que ces "oublis" sont en lien avec les questions que pose Ingrid Brinsolaro à la justice et au ministère de l’Intérieur depuis des mois. Elle ne se sent clairement pas soutenue par les autorités. Au moment de la mort de son mari, elle a eu des réactions, légitimes, qui étaient de chercher à comprendre. Je crois que le fait de chercher à comprendre dérangeait. Ensuite, le fait qu’elle ne soit pas idiote, et qu’elle soit très précise dérangeait encore plus.

    Elle a été obligée de déposer une plainte, alors que peut-être que si nous avions eu des réunions avec le ministère de l’Intérieur, nous ne serions pas obligés de le faire. Mais ce qu’on oublie, c’est qu’elle ne fait pas ce combat pour elle-même. Elle le fait pour sa fille, qui dans 15 ou 20 ans voudra savoir".

    C’est donc bien parce que cette veuve a osé demander des comptes à l’Etat que le pouvoir socialiste s’est conduit de la sorte ! François Hollande, le plus grand commémorateur des présidents de la V ème République, le plus assidu chantre de la repentance pleurnicharde, partage avec Bernard Cazeneuve l’indignité de cet acte mesquin et impardonnable dirigé contre une famille innocente durement touchée par l’assassinat de leur chef de famille.

    Il faudra sûrement attendre un prochain livre intitulé peut-être "Ce qu’un président ne devrait pas faire" pour que Hollande puisse nous expliquer sa décision …

    http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/indignes

    Je plussoie sur celui qui a écrit ce texte dans son blog (je n'ai pas voté Hollande, moi!)

    JE DIS QU'IL FAUT QU'HOLLANDE, UNE FOIS BALAYE PAR LES ÉLECTIONS,

    SOIT MIS EN TAULE POUR FORFAITURES DIVERSES

    ET AUSSI AVARIÉES QUE LUI!