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Opinions - Page 66

  • Si l’immigration ne ruinait pas le pays, tous les Français auraient des retraites décentes

    par Jean des Entamures

    D’après le freluquet élyséen, ceux qui manifesteront le 5 décembre prochain contre la future réforme des retraites seront ceux qui veulent défendre les " régimes spéciaux ".

    On voit tout de suite la manœuvre: diviser pour dresser les salariés les uns contre les autres et imposer ainsi sa réforme malfaisante. Mais y a-t-il encore des esprits faibles  pour croire qu’ils auront plus parce que certains auront moins?

    Réfléchissons: les retraites indues payées à des étrangers hors territoire se montent à 1 milliard d’euros par an… (1)

    … et celles données exagérément aux élus de toutes sortes (sénateurs, députés, anciens Présidents et ministres, élus territoriaux et autres pantouflards à la Ségolène Royal ou à l’un quelconque des préfets sans affectation…) dépassent les 3 milliards annuels!

    Les 3 régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP et de l’IEG imposent à l’État une contribution publique de 5,5 milliards par an, car les cotisations des salariés ne représentent que 36% du financement à la SNCF, 46% à la RAT, et 68% aux IEG.

    On voit aisément que la suppression des retraites-prébendes évoquées plus haut comblerait, à elle seule, la quasi-totalité  du déficit qui permet au freluquet élyséen de diviser les salariés en opposant ceux qui seraient "nantis" à ceux qui ne le seraient pas, comme si les vrais nantis n’étaient pas les actionnaires du CAC 40 qui, en 2016, ont reçu  55,7 milliards, 50,9 en 2017 et 57,4 en 2018 (2019 sera encore plus juteuse!) (source: " Les Échos ").

    Sans aller jusqu’à lister l’ensemble des anomalies liées au paiement des retraites actuelles (il faudrait quand même mettre tout " à plat " avant de réformer bêtement) ni recenser les gisements d’économies à faire dans la gestion de l’État ou le gaspillage éhonté des ressources publiques, remarquons qu’il est un domaine dont l’assainissement permettrait de régler le déficit cumulé attendu du système de "retraite par répartition" (17 milliards d’ici à 2025 -2 ).

    C’est celui de l’immigration de masse dont on ne répétera jamais assez qu’elle ruine la France et les Français (3) et dont il est bon de s’imprégner d’exemples significatifs pour bien se rendre compte qu’on pourrait économiser là de quoi maintenir notre système actuel de retraites (même s’il pourrait être rendu plus juste et plus conforme  à l’allongement actuel de l’espérance de vie).

    L’immigration du droit d’asile: 140 000 demandeurs en 2019 pour un coût de 5 milliards d’euros… et la certitude que 90% resteront dans notre pays après avoir été déboutés de leur demande… Pour vivre avec quoi?

    Les migrants mineurs (les prétendus mineurs, dirons-nous plus justement): c’est un coût de 50 000 euros par bonhomme, soit 4 milliards pour les 80 000 de 2018.

    L’immigration légale? C’étaient, selon l’OCDE, 259 000 personnes en 2017 dont 11,6% seulement pour raison de travail… Coût des autres? Et pour quoi faire, sinon se gaver de notre assistanat social, aggraver la délinquance et l’insécurité de nos quartiers, nous imposer leur religion mortifère, séparatiste, aliénante, et leur " culture " obsolète? (4)

    De combien grèvent nos différents budgets les 400 à 800 000 " illégaux " (par définition,  non évaluables!) qui pourrissent nos villes et cités et font exploser  tous les chiffres de tous les délits et autres aspects du travail illégal?

    Avant de ruiner nos finances en accueillant, sans besoin aucun, tout ce que la planète compte d’inutiles, voire d’acculturés ou de délinquants et terroristes en puissance, ne pourrait-on pas consacrer cet argent à maintenir les ressources de travailleurs qui ont largement cotisé toute leur vie et qui méritent pleinement, en fonction du statut de leurs différents emplois, la pension de retraite (et de réversion) qu’ils perçoivent?

    Que diable, on n’est pas sur Terre pour seulement enrichir le Capital ou faire fonctionner un État-Nation… On y est aussi pour goûter à une existence aisée, sereine, sûre sur tous les plans relevant de la société et de la Nation qui nous organisent… en dehors de l’implication personnelle qui, seule, peut construire nos instants de bonheur.

    Qu’on ne voit pas là la moindre soumission à l’appel des syndicats pour le 5 décembre prochain: les lecteurs de RL savent " tout le bien " que je porte au stalino-compatible de la CGT (5), symbole de ces syndicats qui depuis 40 ans trahissent ceux qu’ils sont censés défendre…

    Non, il s’agit seulement de montrer que la réforme des retraites initiée par le freluquet élyséen n’est que l’application des décisions européennes prises à Barcelone en 2002 (par Chirac et Jospin réunis…) et destinées à tuer la retraite par répartition pour imposer les retraites à points, facilement compressibles ensuite pour les réduire à des portions de plus en plus congrues, et pour impulser les " capitalisations " propices à l’enrichissement d’organismes privés acoquinés à la Bourse.

    S’il y a un point qui, à côté de la question de l’allongement de l’espérance de vie, concerne la base de la retraite actuelle par répartition, c’est bien celui du rapport entre population active et population retraitée…

    Et là nous touchons à la question du chômage endémique organisé par les oligarchies financières pour tuer la valeur-travail et les conditions de travail, et à celle de la main-d’œuvre immigrée, appelée en masse par ces mêmes oligarchies pour " écraser " les travailleurs et les populations autochtones.

    Les flux d’immigrés accueillis sont essentiellement incultes et sans formation, ils ne viennent que pour des emplois non qualifiés le plus souvent, leur grande masse ne travaille pas (ou trop souvent " au black "…), ils aggravent les tares de l’économie illégale et  la délinquance au quotidien: quel imbécile peut croire que ces gens-là vont " payer nos retraites "?

    Effacer l’assistanat social pour inciter à l’occupation d’emplois par les  Français, mobiliser les 32 milliards annuels de la " formation continue " pour former les Français aux emplois qualifiés d’aujourd’hui et de demain (6), voilà des pistes pour accroître la population active et rééquilibrer les comptes…

    Et cela ne dépend que d’une volonté politique des dirigeants… D’accord: ce ne sera pas Macron… ni même Mélenchon, Jadot ou Baroin… ou Martinez!!!

    Alors?

    Arrêter l’immigration… alléger les dépenses de fonctionnement de l’État… resserrer les budgets publics… réduire drastiquement l’assistanat social… organiser la formation professionnelle de manière intense en fonction des besoins à venir… organiser la protection de notre appareil de production et développer le " patriotisme économique "…

    C’est un projet politique global qui permettra de maintenir le système de retraite actuel, d’effacer son déficit, de le conforter…

    C’est un projet politique global à l’opposé de ce que veut l’Europe de Maastricht et des autres traités.

    Que ceux qui vont faire grève, manifester, se révolter le 5 décembre prochain y pensent sérieusement… et interpellent vigoureusement ceux qui prétendent parler en leur nom et les conduire!

    Jean des Entamures

    1 – " https://www.breizh-info.com/2019/11/19/130767/les-faux-retraites-etrangers-couteraient-1-milliard-deuros-aux-caisses-francaises

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/parlement-des-retraites-en-or-massif-19-05-2015-1929342_2134.php

    2- https://www.lefigaro.fr/retraite/retraite-les-nouvelles-previsions-du-cor-mettent-philippe-face-a-ses-responsabilites-20191118

    3- http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/19/01016-20180619ARTFIG00310-les-chiffres-de-l-immigration-en-france.php

    4- http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2018/08/17/29001-20180817ARTFIG00004-quel-est-le-poids-de-l-immigration-economique-en-france-et-d-o-viennent-les-travailleurs-etrangers.php

    – https://www.lefigaro.fr/actualite-france/asile-le-seuil-historique-des-140-000-demandeurs-se-profile-en-2019-20191119

    https://ripostelaique.com/herault-880-mineurs-immigres-44-millions-deuros-merci-macron.html

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/07/04/01016-20180704ARTFIG00238-en-seine-saint-denis-l-etat-desempare-face-a-l-ampleur-du-nombre-de-clandestins.php

    5- https://ripostelaique.com/philippe-martinez-le-toutou-docile-et-repu-du-grand-capital.html

    6 – http://www.lefigaro.fr/emploi/2018/05/03/09005-20180503ARTFIG00007-la-france-va-manquer-de-15million-desalaries-qualifies-d-ici-a-2030.php

    https://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/01/18/29006-20160118ARTFIG00016-formation-professionnelle-32-milliards-par-an-si-mal-exploites.php

     

    Une dame de mon entourage

    pour des tas de raisons... légales... oui, la loi pour les Français de souche!

    20 ans de travail en entreprise: retraite avec la complémentaire = 410,23 €

    pour 29 ans de travail en tant que travailleur indépendant: retraite avec la complémentaire = 299,23 €

    + 5 années de cumul emploi retraite dont les cotisations sont perdues

    et, n'étant pas propriétaire, obligée de demander l'allocation supplémentaire de solidarité…

    Voici ce qu'elle touche après toute sa vie de labeur, sans avoir fait le trottoir, sans avoir manqué un jour de travail chez les patrons et ayant travaillé  44 h par semaine de 14 à 18 ans puis, ensuite, des tas d'heures supplémentaire pour pouvoir survivre un peu plus....

    En tant qu'indépendante plus ou moins 90 h par semaine… et juste une semaine de vacances, non payées, bien sûr…

    ... et si humiliée!!!!!!!!!

     

  • Fête des Catherinettes: faut-il clore le folklore?

    La tradition, que le milieu de la couture et certaines communes, dont Paris, continuent de célébrer le 25 novembre, est accusée d'alimenter une forme de sexisme en stigmatisant les femmes célibataires de 25 ans, alors même que l'âge moyen du mariage n'a jamais été aussi élevé.

    Lucie (1) travaille au Printemps Haussmann depuis quelques mois quand, début novembre, elle s’étonne de découvrir sur son lieu de travail, dans l’espace réservé aux salariés, une affichette sur laquelle apparaît une silhouette mince coiffée d’un chapeau, annonçant la prochaine "fête des Catherinettes". Lucie n’est pas concernée: elle a 24 ans. Comme le veut la coutume, seules les salariées célibataires et sans enfant dans l’année de leurs 25 ans peuvent prétendre au titre de "Catherinette de l’année". L’élection, par les clients, a lieu à l’issue d’un défilé dans le grand magasin parisien.

    "Ça m’a vraiment surprise qu’une entreprise perpétue cette tradition que je trouve sexiste, raconte la jeune femme. Je suis originaire du Grand Ouest et jusqu’à présent, la seule personne que je connaissais qui avait fêté la Sainte-Catherine vivait en Vendée profonde, et a désormais la cinquantaine passée!"

    "Date de péremption"

    Arguant que l’événement "donne l’impression que les femmes ont une date de péremption", la jeune femme tente de protester auprès d’une autre collègue vingtenaire, sans succès. Cette dernière lui répond qu’elle y voit simplement "une occasion de faire la fête". Un argument repris par le magasin, contacté par Libération, qui invoque un "esprit festif" et "une émulation" collective autour de l’événement, auquel devrait participer cette année une quarantaine de jeunes femmes.

    Maquillées et coiffées à leur arrivée sur leur lieu de travail, les salariées participent ensuite à une "distribution de bonbons" dans les rayons du magasin, détaille le service presse du Printemps. Leur journée est banalisée, une pratique en cours dans plusieurs entreprises notamment du milieu de la mode, où la Sainte-Catherine, sainte patronne des célibataires mais aussi des couturières, est particulièrement célébrée. Dans certaines maisons parisiennes comme Dior, les salariées de 25 ans ni mariées ni pacsées reçoivent des cadeaux parfois coûteux, et des soirées fastueuses, en présence des dirigeants, sont organisées. Chez Chanel, tous les salariés ont même droit à un jour de repos le lendemain de la fête des Catherinettes et des Nicolas, leurs équivalents masculins – qui bénéficient d’un sursis de cinq ans, la tradition fixant leur âge à 30 ans.

    Les Catherinettes de la haute couture, et, depuis une quinzaine d’années, leurs homologues masculins, sont même reçus à l’hôtel de ville de Paris depuis 1986. L’objectif est de "souligner la richesse [de leur] savoir-faire", une initiative "complètement décorrélée du côté rétrograde que cela peut avoir ailleurs", assure-t-on à la mairie.

    Rite de passage

    Moins bling-bling, les festivités de la Sainte-Catherine font également office de rite de passage pour les jeunes femmes de Vesoul. Chaque 25 novembre depuis plus de sept cents ans, la commune de Haute-Saône organise une foire agricole qui attire des milliers de personnes. Au programme: démonstrations équestres, exposition de tracteurs, dégustation de cochons en pain d’épice… et concours de Catherinettes. Cette année encore, les conditions sont inchangées: "Les participantes doivent être âgées de 25 ans, célibataires et sans enfants." Et ce alors que l’âge moyen du mariage a augmenté significativement ces dernières années, pour s’établir aujourd’hui à 36 ans pour les femmes, selon l’Insee.

    D’après l’institut de statistiques, environ 4% des femmes nées en 1994 – la génération des Catherinettes 2019 – étaient mariées à l’âge de 24 ans. Le mariage avant 25 ans, encore la norme jusqu’au début des années 1990, est désormais une exception. A Vesoul, la concurrence est d’autant plus rude entre les participantes, invitées à défiler coiffées d’un chapeau "aux couleurs dominantes jaunes et vertes en relation avec leur profession ou à défaut avec leurs loisirs ou activités sportives", précise le règlement du concours. Tout autant que l’originalité de leur couvre-chef, les attributs physiques des jeunes femmes font souvent l’objet de commentaires dans les rangs des spectateurs, se souvient une collègue de Libération, qui a assisté à l’événement plusieurs fois.

    A défaut de susciter des critiques localement, où la tradition est vue comme faisant partie de l’identité de la ville, ce concours quelque peu suranné n’est pas vraiment du goût de certaines militantes féministes. L’association Osez le féminisme, qui y voyait en 2016 "une humiliation pour les femmes", dénonce toujours aujourd’hui une mise en scène "dégradante": "Au nom de la tradition et du folklore, cet événement perpétue des stéréotypes sexistes, et enferme les femmes dans des rôles traditionnels, se marier et enfanter", estime à propos des festivités haut-saônoises et de celles organisées dans plusieurs autres communes la porte-parole de l’association Alyssa Ahrabare, interrogée par Libération.

    Bandes d'abruties décervelées... Plus conn... qu'elles, tu meurs!

    "C’est d’autant plus ironique que la fête tombe le jour de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes", déplore la militante, pour qui "exposer ces femmes au regard des autres sur des critères physiques" est aussi une forme de violence.

    "Sainte-Catherine de lutte"

    Au cours du XXe siècle, la Sainte-Catherine a pourtant été l’occasion, pour les couturières, de prendre la parole et de s’affirmer dans l’espace public, rappelle Anne Monjaret, ethnologue au CNRS, auteure de plusieurs ouvrages sur cette fête. A travers des déguisements s’affranchissant des normes de genre, les "petites mains" des années 20 profitaient de ce jour pour défier l’autorité patronale et dénoncer la domination masculine de manière plus ou moins implicite, détaille la chercheuse dans un article paru en 2015 dans la revue Modes pratiques (2).

    Paradoxalement, la Sainte-Catherine incarnait aussi une "forme d’autonomie féminine", en mettant à l’honneur "la jeune fille célibataire qui travaille et donc qui n’est pas sous la tutelle de son mari", explique Anne Monjaret.

    Le 25 novembre 1975, les ouvrières syndicalistes de la haute couture, épaulées par le Parti communiste, organisent même une manifestation pour réclamer notamment une amélioration de leurs conditions de travail. A défaut de ressusciter cette "Sainte-Catherine de lutte", Alyssa Ahrabare d’Osez le féminisme suggère de transformer l’événement aujourd’hui totalement dépolitisé en une "journée dédiée à la lutte contre les stéréotypes" dans l’entreprise. Soit, résume la militante, "tout le contraire de ce qu’il est aujourd’hui".

    Mais quelle pouf... cette Alyassa à la c...

    (1) Le prénom a été changé.

    (2) "Jour de fête pour les midinettes. L’envers de la Sainte-Catherine: les normes derrière la dérision festive", d’Anne Monjaret, paru dans la revue Modes pratiques. Revue d’histoire du vêtement et de la mode, en novembre 2015.

    Juliette Deborde

    https://www.liberation.fr

     

    J'ai trouvé cela sur ce site de gauchiasse, pas étonnant qu'on interviewe des pétasses!

    Laissez tranquille nos traditions, pouffiasses! Si vous n'en voulez pas, changez de pays ou fermez les yeux!

    Perso, de 14 à 19 ans, j'ai été mécanicienne en confection dans plusieurs usines à Toulouse. Les filles ne manquaient pas de fêter Ste Catherine. Je pourrais en être une.

    Mais, je n'ai pas fait de chapeau ce jour-là! Je travaillais comme photograveur offset dans une imprimerie toulousaine… j'aurais eu bonne mine d'arriver avec un chapeau bizarroïde.

    Bon, d'accord, pour faire un bon imprimeur, il faut avoir bon caractère… mais, quand même…

    De toutes façons, je suis encore célibataire mais j'ai eu une enfant à 20 ans… donc, c'était râpé d'avance

     

  • Macrouille nous ment sans vergogne (comme dab')

    Pays-Bas: pour la Cour d’appel de La Haye rien n’oblige l’Etat à rapatrier des familles de djihadistes

    L’Etat néerlandais n’est pas juridiquement obligé de rapatrier des femmes et des enfants de Syrie: la Cour d’appel de La Haye a donné raison à l’Etat. Elle estime que celui-ci ne peut pas être contraint à rapatrier les enfants de femmes néerlandaises ayant rejoint le groupe Etat islamique.

    Selon la Cour d’appel il s’agit d’une décision politique, qui ne relève pas de la compétence d’un juge.

    […]

    Euronews

     

  • Aux fous! Lâchez les chiens!

    A Toulouse, on dit:

    tous les fous ne sont pas à Braqueville (surnom de l'hôpital psychiatrique)

    C.Q.F.D.

     

     

  • Lettre ouverte aux casseurs de tous poils et autres black-bloc

    Si vous aviez un Alzheimer, une sclérose en plaques, un Parkinson, un cancer et un fauteuil roulant sous les fesses, je vous assure que vous auriez d'autres chats à fouetter que d'avoir envie de tout casser autour de vous par simple conn… rie intellectuelle ou débilité mentale….

     

    Car, je suis sûre que vous ne savez pas que -les problèmes de santé ci-dessus indiqués: ON PEUT LES AVOIR TOUS ENSEMBLE

    Oui, vous avez lu: toutes ces maladies sur un même corps humain!… (c'est sûr et certain… prouvé… demandez aux médecins!).

    Au lieu de perdre votre temps à vous taper le cul par terre pour sauver la planète

    ou interdire la démocratie, le capital et le libéralisme, etc…

    ou pour anéantir  ceux qui vous débectent:

     

    VIVEZ!

    Faites l'amour.. faites des enfants… ou non, faites le tour du monde; travaillez même si cela vous débecte… ou devenez humanitaire…

     

    CAR

    Vous avez perdu d'avance! Vous serez obligé-e de rentrer dans le rang, que vous le vouliez ou non. Parole d'une soixante-huitarde!

    qui ne voulait pas foutre la merde et tout casser mais seulement avoir le droit de s'asseoir à la terrasse d'un café, boire une bière avec les copains et ne pas baisser les yeux lorsque l'on croisait des mecs dans le couloir de l'école! (oui! véridique) ... rien d'autre...

    Foin des destructions des sorbonnards et de toute la gauchiasse troskiste, léniniste et autres cocos réunis!

    (cherchez les leaders de mai 68 et regardez ce qu'ils sont devenus... rentrés dans le rang et déversant leur haine de la société, de la famille, des traditions ancestrales de la France...

    jusqu'à se soumettre et vendre la France, Notre Patrie, aux étrangers, qui n'ont pas la même tradition judéo-chrétienne...

     

    LA VIE EST TÊTUE: VOUS VIVEZ OU VOUS MOURREZ.

    QUOI  D'AUTRE?

     

     

  • Education

    Maurice Berger: "Non, la violence gratuite n’est pas due à la ghettoïsation"

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Les violences gratuites sont en augmentation constante en France. Pour le pédopsychiatre Maurice Berger, auteur d’un livre sur son expérience auprès des adolescents hyper-violents, elles sont le fruit de facteurs psychologiques et culturels.

    Maurice Berger est pédopsychiatre, psychanalyste, ex-professeur associé de psychologie de l’enfant. Il travaille en Centre Éducatif Renforcé et enseigne à l’École Nationale de la Magistrature. Il vient de publier, Sur la violence gratuite en France. Adolescents, hyper-violents, témoignages et analyses (L’Artilleur, 2019)

    FIGAROVOX.- En tant que pédopsychiatre dans un centre éducatif renforcé (CER), vous êtes confronté quotidiennement aux jeunes qui commettent des "violences gratuites". Un terme revient souvent dans le débat public, surtout récemment: jugez-vous que l’on assiste à un "ensauvagement" de la société?

    Maurice BERGER.- Toutes les deux minutes, une plainte est déposée à la police pour une violence gratuite et tout citoyen peut être confronté à une telle agression. Pour moi, l’ensauvagement, c’est lorsque la parole ne fait plus tiers, lorsqu’existe un différend même minime entre individus.

    Il y a quelques années, 85% des mineurs traduits devant la justice changeaient de comportement après leur rencontre avec l’institution judiciaire, la parole du juge. Ils ne sont plus que 65% actuellement, et c’est d’eux dont je parle ici. L’impulsivité prime, l’autre n’est plus considérée que comme un objet sur lequel décharger la tension qu’on ressent dans l’immédiateté, comme une gêne à éliminer. Ceci soulève la question de savoir quelles sont conditions nécessaires pour qu’un individu se civilise.

    En tant que médecin, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus grave. Cette évolution n’est pas soudaine, j’en écrivais la certitude en 1992. L’attitude des gouvernements successifs a été de penser implicitement "après moi, le déluge", déluge qui est là maintenant ; et aussi de se plier à une idéologie qui définit comme "sécuritaire" et animée d’intentions électorales toute personne qui alarme sur ce sujet.

    En tant que médecin qui, depuis 40 ans, a le plus travaillé en France sur la prise en charge des enfants et adolescents violents, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage.

    En réadaptation fonctionnelle, où je travaille aussi, je reçois des adultes qui gardent à vie des séquelles physiques ou cérébrales définitives après une agression pour un supposé mauvais regard, et dont l’agresseur mineur n’est puni que d’un sursis car il n’était pas récidiviste. La vie ou la qualité de la vie restante de la victime est ainsi démonétisée. Or c’est simple, quand on n’est pas puni, on recommence.

    FIGAROVOX - À partir de votre expérience, vous choisissez d’écrire ce livre pour dénoncer certaines idées reçues sur la violence: selon vous, l’explication par la "ghettoïsation" et la "stigmatisation" n’est pas la bonne, pourquoi?

    Lorsqu’il existe de graves dysfonctionnements familiaux, donner 3 000 euros à une famille tous les mois n’arrêtera pas, par exemple, un homme de frapper sa femme devant leurs enfants petits, maltraitance qui est souvent liée dans mes recherches à une culture intégrant l’inégalité homme-femme. 69% des adolescents très violents ont été exposés à des scènes de violences conjugales pendant les deux premières années de leur vie. Ils ont en eux l’image violente de leur père qui resurgit lorsqu’ils subissent une bousculade ou un mauvais regard. Détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination.

    Les causes premières de la violence se situent dans la petite enfance. Les mères elles-mêmes ont souvent eu une enfance tellement désastreuse qu’elles sont incapables de sourire à leur bébé, de lui parler, de comprendre quand il a besoin d’être rassuré par un câlin. Surtout, ces parents ne jouent jamais avec leur enfant petit (les jeux vidéos ne sont pas de vrais jeux). Ces enfants n’apprennent jamais le "faire semblant", et devenus adolescents, leur pensée est pauvre, le mot qui revient le plus souvent dans mes entretiens est "normal", sans plus d’explication sur leurs actes.

    Quand on n’a pas joué à faire des accidents avec des petites voitures, ou avec des figurines de pompiers qui viennent éteindre le feu en faisant "pin pon", on ne sait jouer qu’en vrai. Un jeune m’explique "on s’ennuyait, alors on a mis le feu à un entrepôt" (coût 1.700.00 euros totalement remboursés par les assurances responsabilité civile scolaires).

    Pas de "comme si" signifie que tout mot peut être pris au sens littéral. Ces adolescents ne comprennent pas le mot "rêvasser". Quand je demande ce qu’ils feraient s’ils gagnaient un million d’euros au loto, rêverie universelle, la réponse est "votre question est bête, je n’y penserai que lorsque j’aurai le million posé devant moi".

    Dans ce contexte, détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination. Faire venir les pompiers pour les attaquer n’est pas une révolte contre l’uniforme en général, c’est un jeu des plus sommaires, qui peut être à "mort réelle".

    Il est évident qu’avec une pensée aussi endommagée, la scolarité au collège unique est vouée à l’échec et que ces sujets ne progressent qu’avec des dispositifs qui passent par des apprentissages manuels: "Il faut me montrer pour que je comprenne". Faute d’attention et d’échanges avec leurs parents, certains jeunes que vous accompagnez ne sont même pas capables de reconnaître les émotions d’autrui…

    Un bébé ne sait qu’il sourit que s’il rencontre un sourire en miroir sur le visage du parent, il ne reconnaît ses émotions que si un adulte lui nomme ce qu’il ressent. Conséquence, certains de ces jeunes ne sont pas capables de comprendre la structure d’un visage. Les émotions qu’exprime le visage d’autrui peuvent être aussi indéchiffrables et ses mimiques sont alors interprétées comme menaçantes, donc il faut l’attaquer. Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences.

    Le plus grave est l’absence d’empathie, de capacité de comprendre ce que l’autre peut ressentir. Ainsi je demande à un jeune qui a mis un adulte dans le coma pour un supposé mauvais regard, pourquoi il n’a pas tué sa victime. Réponse: "parce qu’un copain m’a tiré en arrière par mon sweat". Je l’interroge sur ce que cela aurait fait à la mère de sa victime si son fils était mort. "Elle aurait été triste un moment, puis il faut passer à autre chose, ne pas s’apitoyer toute sa vie, c’est ballot. Il aurait dû mourir un jour de toute manière". Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences, ce qui est très déstabilisant pour les professionnels, il faut passer par d’autres voies.

    FIGAROVOX - En quoi les structures familiales sont-elles en partie responsables de l’apparition de comportements violents?

    Je demande à chaque jeune que je rencontre de me raconter son histoire, et il apparaît que dans la région où je travaille, la grande majorité de ces mineurs sont issus de l’immigration originaire du Maghreb. Ce qui m’a amené à travailler à partir des écrits de psychologues maghrébins, et les membres de l’équipe de Centres Éducatifs Renforcés, en majorité originaires eux aussi d’Afrique du Nord, m’ont aidé à comprendre. Les codes du groupe priment sur la loi extérieure.

    Les familles concernées ici, et ce n’est pas le cas de toutes les familles d’origine maghrébine en France, où prime la solidarité, ont un fonctionnement clanique, c’est un corps dont chaque individu est un membre, sous l’autorité d’un patriarche ou d’une matriarche. Si un sujet s’éloigne géographiquement, ou se met à penser différemment, le groupe se vit comme amputé d’un membre et va chercher à le récupérer.

    Alors que le but d’une famille devrait être que les parents cherchent à ce que leur enfant se construise une pensée personnelle et puisse s’éloigner d’eux pour se construire un projet personnel, dans une famille clanique le mode de pensée est indifférencié, le but n’est pas qu’un sujet pense par lui-même, son identité est d’abord d’appartenir au groupe. Ainsi 50% des jeunes admis au CER ont pour projet de vivre à l’âge adulte dans l’appartement familial ou dans le même immeuble, et quand je demande ce qui se passerait si leur épouse souhaitait un appartement avec plus d’intimité, la réponse est "elle dégage".

    Dans ce cadre indifférencié, certains parents nous déclarent avoir décidé de ne jamais dire non à leur enfant! Les conséquences de ce fonctionnement sont d’abord que les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Et la représentation que ces jeunes ont de la relation n’est pas de personne à personne mais de groupe à groupe. Si l’un d’eux est en difficulté dans une relation, il rameute son groupe: "mes frères vont venir te tuer". Un autre demande que le stage professionnel que l’éducateur lui cherche se situe précisément dans l’arrondissement où il vit. Le terme de ghettoïsation est donc inexact, car on est enfermé dans un ghetto ; alors qu’ici au contraire, la contrainte est intérieure, auto-sécrétée, car c’est l’éloignement qui est angoissant, en pensée, ou physiquement hors du territoire.

    FIGAROVOX - En quoi la réponse judiciaire est-elle insuffisante? Comment "mettre une butée", pour reprendre votre expression?

    Le plus souvent, il n’y a pas eu d’interdit cohérent dans ces familles, mais des moments de collage alternant avec des moments de rejet.

    Ces jeunes ont besoin d’un interdit d’agir réel, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence.

    Les pères sont souvent partis car pas intéressés par l’enfant. Dans ces conditions, aucune loi ne peut être intégrée, sauf celle du plus fort. Nous, nous n’avons pas besoin d’agir pour savoir que la loi existe, alors que ces sujets n’ont pas la loi dans la tête, certains me disent que les lois ne servent à rien, et ils ont besoin d’un interdit d’agir réel et non symbolique, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence et arrêter de commettre des actes au moment même où cela leur vient à l’esprit.

    Nous avons du mal à comprendre qu’il faut d’abord empêcher ces sujets d’agir pour qu’ils se mettent à penser. La décision judiciaire est très souvent le seul repère qui fournit à un jeune un reflet de la gravité de ses actes. La progressivité de la sanction prive certains de ce miroir nécessaire qui leur indique ce qui est permis ou défendu, sans même parler de ce qui est bien ou mal. Et certains jeunes ne profitent du travail éducatif qu’après un passage dans un lieu de privation de liberté, privation de la liberté de frapper. La question n’est pas la prison en soi, mais la qualité de contenance et de pensée qui peut y être proposée.

    La multiplication des sursis, cette justice de la dernière chance, peut alors être pour ces sujets précisément une perte de chance. Ceci est loin d’être compris par beaucoup de responsables politiques. Et c’est souvent seulement lorsqu’une réponse judiciaire est suffisamment ferme que certaines familles sont obligées de venir s’interroger sur leurs dysfonctionnements.

    FIGAROVOX  - Jugez-vous qu’en règle générale, y compris en l’absence de drames familiaux comme ceux évoqués précédemment, cette autorité tend à diminuer?

    Oui, l’autorité diminue. Elle vise à réguler les désirs de chacun, à passer du "je" veux ça au "nous". Qu’est-ce que cela donnerait si tout le monde faisait comme moi et ne respectait pas les lois? Mais pour un parent, poser un interdit cohérent nécessite d’accepter de ne pas être aimé temporairement par son enfant, de souhaiter avoir un enfant aimable par les personnes extérieures à la famille et qui ait envie d’être un citoyen; d’être un parent capable de sortir de son confort personnel pour faire l’effort d’interdire, donc de délaisser temporairement la télévision ou son jeu vidéo, et ne pas se dire que l’école ou le club de foot fera ce travail à sa place.

    Tout ceci est d’autant plus difficile à comprendre qu’à notre époque, les interdits ne sont plus "portés" par le groupe social, beaucoup de parents ne prennent plus en compte le "qu’en-dira-t-on", le regard des autres qui souligne que "ça ne se fait pas", sorte de honte qui aidait les parents à réguler les comportements de leurs enfants. Difficile aussi à notre époque où beaucoup de médias tournent systématiquement en dérision toute tentative de rétablissement des interdits nécessaires. Pourtant il est devenu inévitable de re-légitimer un principe d’autorité très ferme à tous les niveaux (école, respect de la police, etc.) pour restructurer notre fonctionnement collectif et pour empêcher la perte de toute idée de "bien commun".

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