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Santé - Page 67

  • Des nanoparticules au service de la médecine régénératrice…

     

    Des nanoparticules au service de la médecine régénératrice…zoom

    Une équipe de scientifiques dirigée par Ludwik Leibler, du Laboratoire " matière molle et chimie " (Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles) et Didier Letourneur, du Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle, ont mis au point une nouvelle technique de cicatrisation qui utilise des solutions aqueuses de nanoparticules et permet de réparer des organes " mous " et des tissus, en collant un gel.

    Dans une première expérience menée sur des rats, les chercheurs ont fait une analyse comparée d'une fermeture d'une plaie profonde de la peau par la méthode traditionnelle de points de sutures, et d'une fermeture par l'application au pinceau de la solution aqueuse de nanoparticules. Dans une seconde expérience, les chercheurs ont appliqué cette dernière solution à des organes dits " mous ", tels que le foie, la rate ou le poumon qui sont particulièrement difficiles à suturer.

    Les chercheurs ont ainsi refermé une entaille profonde du foie avec hémorragie, en étalant la solution aqueuse de nanoparticules et en pressant les bords de la blessure et la perte de sang s'est arrêtée rapidement. Les chercheurs ont utilisé la même méthode pour réparer un lobe de foie sectionné. Dans les deux situations, les animaux ont survécu et le fonctionnement de l'organe n'a pas été altéré.

    Les résultats sont surprenants car, outre le fait de fermer des blessures, même profondes et en quelques secondes, cette méthode permet d'obtenir une cicatrisation de qualité et esthétique.

    Les chercheurs ont également réussi à fixer une membrane dégradable utilisée dans la thérapie cellulaire sur le cœur. A l'aide de cette nouvelle technique, il serait donc possible de fixer des dispositifs médicaux ou même de réparer et renforcer des organes et des tissus de façon mécanique.

    Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

  • Céramique et impression en 3D : un cocktail qui a de la gueule

     

    Parmi les nombreux champs de la médecine où l’impression 3D pourrait contribuer à des progrès prometteurs figure la chirurgie maxillo-faciale. Nous avons déjà évoqué il y a quelques mois l’initiative du CHU de Dijon, qui s’est doté d’une imprimante en 3D. L’appareil est utilisé dans le cadre des reconstructions faciales où des plaques en titane doivent être implantées, par exemple dans le cas de fractures de l’orbite. Classiquement, le modelage de la plaque en titane est réalisé au cours de l’intervention, ce qui peut s’avérer périlleux et ce qui accroit les risques d’infection et de complication. En réalisant une réplique parfaite de la structure osseuse de la partie de la face à opérer, l’impression en 3D permet de préparer à l’avance le modelage de ces plaques. A partir des images obtenues par scanner, l’imprimante réalise un modèle en 3D, grâce à la superposition des couches de plastique thermoformable. « L’opération » dure entre huit et quarante heures selon l’ampleur de la réplique à réaliser. Au bloc, le gain de temps est très important. « Les répliques réalisées sont très fidèles à la structure osseuse copiée. Cela nous permet d’élaborer des plaques utilisées pour la reconstruction opératoire, qui s’adapteront parfaitement au crâne du patient. On gagne ainsi plusieurs heures sur des opérations souvent complexes. C’est non seulement plus rapide, mais aussi plus précis », expliquait dans le journal régional le Bien public, le professeur Narcisse Zwetyenga, chef du service.

    Cette utilisation de l’impression en 3D  si elle permet de pallier la difficulté liée au modelage de l’implant n’apporte pas de réponse en ce qui concerne le matériau employé. Or, les produits aujourd’hui utilisés ne sont pas parfaitement optimaux et de nombreuses équipes recherchent des alternatives. A Limoges, le matériau qui s’est imposé sans surprise est la céramique ! Depuis dix ans en effet, le docteur Joël Brie, qui exerce au sein du service de chirurgie-maxilio-faciale du CHU de Limoges travaille en étroite collaboration avec l’entreprise 3D Céram à la mise au point de prothèses crâniennes sur mesure en céramique. La technique utilisée est proche de celle mise en œuvre à Dijon. En s’appuyant sur une technologie développée par le laboratoire SPCTS (Science des procédés céramiques et de traitements de surface), la première étape consiste en « une modélisation numérique en trois dimensions de la partie manquante du crâne ». Puis la prothèse est réalisée par l’imprimante en trois dimensions : « La machine crée l'objet par tranches de 25 microns, soit un quart de cheveu d'épaisseur, avec une telle précision que la découpe est pour ainsi dire sur mesure », détaille Christophe Chaput, cofondateur de 3D Ceram. Mais le docteur Brie et 3D Ceram ne se sont pas contentés de cet excellent résultat. Leur objectif est de concevoir une prothèse parfaitement acceptée par l’organisme. Pour ce faire, des centaines de micro-trous sont ajoutées en périphérie sur les prothèses, une prouesse rendue possible par la technologie de l’impression en 3D. « L'os est capable de s'agripper dans un matériau comme la céramique mais lorsqu'il est lésé, il ne repoussera pas sur plus d'un centimètre, mais on sait aussi qu'un pont osseux d'un centimètre est suffisant pour garantir la solidité de l'implant. Grâce à cette porosité, au bout de six mois, l'os a recolonisé environ 25 % des zones poreuses et la prothèse fait partie intégrante du patient », indique le docteur Brie.

    Et les résultats sont là. Depuis 2005, dix-sept patients opérés par le docteur Brie ont reçu une prothèse en céramique ainsi conçue et le taux d’infection a été nul. Plusieurs publications ont confirmé ces résultats et le docteur Joël Brie qui reçoit des patients de la France entière espère pouvoir encore développer cette technologie. Déjà d’autres services se sont déclarés intéressés.

  • Limoges : Une prothèse de crâne en céramique

     

    A Limoges, la coopération entre le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU et une entreprise d’impression 3D a permis une avancée médicale majeure. Les deux groupes viennent de mettre au point des prothèses crâniennes en céramique, qui réduisent les risques d’infection.

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    En collaboration avec l’entreprise 3D Céram, Joël Brie, un médecin au service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Limoges, a développé une nouvelle génération de prothèse crânienne.

    "Avec cette prothèse, on est passé de la préhistoire à la chirurgie réparatrice 2.0"

    Cette prothèse crânienne en céramique révolutionne la chirurgie maxillo-faciale, grâce à une technologie de pointe si parfaite qu’elle dupe l’organisme lui-même.

    soigner des patients ayant perdu plus de 15% de la surface de leur crâne.

    Le pari est en passe d’être réussi. "Sur les 17 premiers patients opérés depuis 2005, nous avons zéro infection", assure le spécialiste.

    "La meilleure reconstruction est certes toujours celle faite avec l’os du patient, mais parfois celui-ci comporte un risque infectieux".

    Grâce à une machine développée à partir de la technologie mise au point par le laboratoire SPCTS (Science des procédés céramiques et de traitements de surface), 3D Ceram peut concevoir " une modélisation numérique en trois dimensions de la partie manquante du crâne ". En 48 heures maximum, l’objet est ensuite modelé au laser, avant cuisson.

     " La machine crée l’objet par tranches de 25 microns, soit un quart de cheveu d’épaisseur, avec une telle précision que la découpe est pour ainsi dire sur mesure ". 3D Céram a ajouté à sa prothèse des centaines de micro-trous en périphérie. C’est cette porosité de près de 60% qui en fait la véritable valeur ajoutée.

    Bien qu’une opération coûte entre 10.000 et 18.000 euros selon les implants, le créateur de la méthode argumente :

    "le surcoût induit est largement amorti par la réduction quasi-totale du risque infectieux, la rémission est moins risquée, le patient coûte donc moins cher à la sécurité sociale".

     

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  • Les voyages forment la jeunesse, déforment les valises et vous rendent gaga!

    Psychologie: Quand les voyages rendent fous

    Si vous partez cet été, méfiez-vous des syndromes de Stendhal, de Paris, de Jérusalem, indien, insulaire…

    Il n’y a pas que les coups de soleil et les piqûres d’insectes qui peuvent vous gâcher les vacances. Les médecins reçoivent régulièrement des patients touchés par des syndromes directement liés au voyage, alors que ceux-ci n’avaient aucun antécédent psychiatrique. Dans ce cas, le voyage est considéré comme pathogène. Le meilleur remède étant le rapatriement. Régis Airault, ancien psychiatre installé en Inde, auteur de plusieurs livres sur le sujet, fait le tour des différents syndromes du voyageur.

    Syndrome indien: Il touche spécifiquement les Européens portés vers l’Orient. Une fois sur place, notamment en Inde, le choc culturel est trop violent et se traduit par l’apparition de symptômes délirants. Le psychiatre évoque le cas d’une "jeune fille à qui on a confié un bébé quasiment mort dans les bras. Elle n’y était pas préparée."

    Ou d’une personne, prise d’hallucinations, qui avait décidé de quitter le pays à la nage, "pour rejoindre ses parents". Beaucoup ont aussi le sentiment d’être persécutés, suivis. A l’origine, les troubles ont été mis sur le compte de prise de drogues. Mais les médecins ont très vite mis en évidence un "déformatage" de la personnalité justifiant un suivi psychiatrique.

    Syndrome de Jérusalem: Il s’agit d’un épisode psychotique aigu déclenché par un séjour dans la ville sainte. "Portées par une recherche mystique, les personnes partent dans un trip d’identification au Christ", observe Régis Airault. Les croyants se sentent alors investis d’une mission évangélique en se prenant pour le Messie. L’importante charge émotionnelle ressentie lors de ces pèlerinages explique l’apparition du délire.

    Syndrome de Stendhal: Cette fois, c’est au contact d’œuvres d’art que les sujets vacillent. La ville de Florence connaît de nombreux cas de visiteurs anormalement exaltés, pris de vertiges face à la beauté des œuvres, comme Stendhal l’a décrit lors de sa visite de l’église de Santa Croce. "Il y a une perte de contrôle, mais il ne faut pas en avoir peur. Sauf s’il devient vraiment fou. Là, les amis ont plutôt intérêt à les raccompagner et raccourcir le voyage", prévient le spécialiste.

    Syndrome de Paris: Ou plus précisément syndrome des Japonais à Paris puisque cette population est spécifiquement ciblée. Leur idée préconçue de la capitale -modèle de ville romantique comme dans Amélie Poulain- vole en éclat dès qu’ils posent un pied dans un métro bondé et puant. Derrière leurs masques antipollution, ils déchantent et sombrent dans un mal-être qui peut aller jusqu’à la dépression. Désormais, certains guides touristiques déconseillent certains quartiers qui ne correspondent pas au fantasme culturel des Japonais.

    Syndrome insulaire: Les papayes fraîches et les colliers de fleurs s’accompagnent parfois d’un sentiment d‘enferment chez ceux qui rêvent d’une escapade, parfois d’une expatriation, sur une île. "A Mayotte, j’ai récemment dû rapatrier dix personnes, confrontée à leurs limites, témoigne Régis Airault. On est dans le fantasme mais au bout d’un moment il y a une réalité qui est différente." Rattrapés par l’ennui, le climat, les personnes sombrent alors dans la déprime.

    Syndrome d’Ulysse: Il en fallait bien un qui touche les voyageurs épargnés sur place. Voilà le syndrome qui touche les personnes une fois rentrées chez elles. Généralement d’anciens expatriés. Ils connaissent des difficultés de réadaptation à leur culture d’origine. Déconnectés, ils ne reconnaissent plus les lieux qui leur étaient familiers.

  • Quelle société solidaire en France pour aujourd'hui?

    l’avis « radicalement défavorable » de la commission accessibilité du CNCPH sur les ordonnances (destinés à modifier la loi de 2005 sur la partie accessibilité et reporter de fait l’échéance de 2015), avis qui devait être présenté jeudi 10 juillet en plénière du CNCPH. Néanmoins, je rappelle que l’avis n'est que consultatif, et que sans mobilisation de notre part, je doute fort que cela soit suffisant.

    Je vous invite à lire cet avis dans son intégralité, car vous pourrez ainsi mesurer à quel point le gouvernement s'attaque à la loi de 2005 et nous fait revenir des années en arrière. Et c'est bien pire que ce qui était annoncé dans les réunio

    Allons-nous laisser passer ce recul historique sans réagir ?

    Ne venons pas pleurer plus tard, alors QUE notre liberté d’aller et venir est gravement remise en cause et que nous sommes trop peu à manifester concrètement notre colère !

    C’est pourquoi des membres du Conseil APF de région Midi-Pyrénées et d’autres associations proposent de renouveler l'opération péage gratuit le samedi 26 juillet au péage du Palays, au sud de Toulouse, dans le sens de Montpellier, Carcassonne vers Toulouse. Avec d'autres associations du CIAH 31, et les associations de personnes à mobilité réduite. Et tous ceux qui voudront participer.

    Pour cela, il faut être une cinquantaine, et je vous propose donc de vous inscrire sur le Doodle suivant si vous êtes prêts à participer, en nous indiquant l’horaire qui vous convient le mieux :

     http://doodle.com/iup9aqy2eswtyups

     

    Il est encore temps de manifester notre colère, car les ordonnances ne seront promulguées qu’à la fin de l’été selon la ministre Neuville, et  le CAPFR de Midi-Pyrénées encourage les autres départements et régions à se mobiliser au cours de l'été, mais cela ne peut évidemment dépendre d'une seule personne ou de quelques-unes.

     

    Les seuls combats victorieux sont ceux que l'on mène…. Et ceux qui baissent les bras ont déjà perdu.

    Solidairement.

    Merci de rediffuser largement à vos contacts

     Voir la précédente opération le 2 juillet à Muret (31) : http://dd31.blogs.apf.asso.fr/archive/2014/07/04/accessibilite-handi-et-pmr-en-colere-operation-peage-gratuit-71308.html

     

    Le tract : http://dd31.blogs.apf.asso.fr/archive/2014/07/01/accessibilite-colere-operation-peage-gratuit-a-muret-2-juill-71168.html

     

    Odile MAURIN

     

    Représentante Départementale de l'APF en Haute Garonne

     

    Membre du conseil APF de région Midi-Pyrénées

     

    APF (Association des Paralysés de France)

     60 chemin du commandant Joël Le Goff - 31100 TOULOUSE 

     Tél : 06 68 96 93 56 (11h à 21h uniquement)

     Mail : odile.maurin@apf31.fr - cd.31@apf.asso.fr

     Blog : http://dd31.blogs.apf.asso.fr

    association membre du CIAH31 (Collectif InterAssociatif Handicaps du 31) : http://v2.handi-social.fr/ciah31.html

     et du collectif  Ni Pauvre Ni Soumis midi pyrénées : http://nipauvrenisoumis.mp.free.fr/

     

    "C’est la faute à l’accessibilité! " : la pensée unique des lobbies et des politiques pour défaire la loi ! Inacceptable car faux : de " vrais gens " racontent ! Alors faites comme eux, n’écoutez pas les lobbies ! Et signez pour dire oui à l’accessibilité !

    Accessibilité : Et pourtant, on ne demande pas la Lune !!!

    Les coups ne cessent de pleuvoir sur l’obligation de mise en accessibilité de la cité et le délai de 2015 instaurés par la loi “handicap” du 11 février 2005. Des coups plus ou moins directs mais dont le sens ne trompe pas : celui d’une remise en cause pure et simple de cette obligation, en s’attaquant à la fois au délai et aux normes. Des coups portés par les lobbies " anti-accessibilité " que sont les fédérations et associations de professionnels de l’immobilier, du tourisme, de commerçants, d’architectes, de maires…

    Des coups basés sur des idées fausses : "Trop cher ", " trop tard", " trop compliqué", "mpossible ", au point d’en faire la pensée unique !

    Sus à " l’intégrisme normatif " !?

    Une pensée unique  acceptée et reprise par le gouvernement et les parlementaires qui ne cessent depuis plusieurs mois de pointer du doigt, dans leurs déclarations et divers rapports, les difficultés et contraintes techniques et financières que représente la mise aux normes d’accessibilité. Des normes jugées si excessives que messieurs Alain Lambert et Jean-Claude Boulard n’ont pas hésité à les qualifier dans leur rapport sur les normes d’ " intégrisme normatif " !

    Indifférence… ou incompétence ?

    Aujourd’hui, il est donc intégriste de défendre l’accessibilité… Ces mêmes personnes expliquent que "(…) personne n’ose ouvrir le débat de peur d’être accusé d’indifférence à l’égard des demandes légitimes des personnes handicapées. "

    Ah mais si, ouvrons le débat ! Le sujet n’est pas l’indifférence mais plutôt celui de l’incompétence !

    Face à cette pluie d’attaques répétées contre l’accessibilité fondées sur des arguments fallacieux, il était plus que temps de montrer que des " vrais gens " issus de ces catégories professionnelles ont réussi à rendre leur commerce, leur hôtel, leur transport, leur mairie… accessibles.

    L’accessibilité, c’est possible, et ce n’est pas que l’APF qui le dit !

    Alors faites comme toutes ces personnes rencontrées dans la France entière : n’écoutez pas les lobbies !

    Ne laissez pas les idées fausses défaire la loi. Dites non à la pensée unique et oui à l’accessibilité !

    http://www.necoutezpasleslobbies.org/je-signe/

     

    Liberté, Egalité, Fraternité??????

  • Contraception : Découvrez la pilule télécommandée du futur

     

    Fini le calvaire de la prise à heure fixe et avec elle, le risque d'oublier qui concerne tant de femmes utilisant ce contraceptif quelque peu contraignant. Une nouvelle pilule pourrait bien voir le jour prochainement et fonctionnerait comme un implant sous-cutané que l'on peut activer et désactiver à la demande.

    Si les grossesses en cas d'oubli de pilule un jour restent rares, ces instants tête-en-l'air n'en sont pas moins facteurs de stress et de panique. Faut-il sauter un jour, doubler la prochaine prise, prendre une pilule du lendemain, s'abstenir de tout rapport sexuel ? Autant de question qui traversent l'esprit de l'oublieuse et font de ce moyen de contraception une chose bien plus compliquée qu'elle ne le devrait. Mais peut-être que le temps des rappels sur le portable et des frayeurs pourrait bientôt toucher à sa fin. Un nouveau contraceptif intégrant le dosage et le principe de la pilule ainsi que la simplicité et la durée de vie de l'implant ou du stérilet est actuellement à l'étude et, s'il s'avère efficace, pourrait être commercialisé dans les années à venir.

    Ce contraceptif révolutionnaire prendrait la forme d'une puce de 20 mm qui serait implantée sous la peau (dans le bras, les fesses ou le ventre) et pourvue d'une batterie de très faible courant électrique qui permettrait de délivrer chaque jour 30 microgrammes de lévonorgestrel, une hormone de synthèse déjà utilisée dans plusieurs contraceptifs. Elle serait protégée dans un petit réservoir pouvant contenir l'équivalent de 16 ans de traitement, soit le double de certains stérilets longue durée. Mais le véritable plus de cette pilule nouvelle génération réside dans le fait qu'elle pourra être activée ou éteinte quand on le veut, grâce à une télécommande. Ainsi, une femme désirant être enceinte pourra la désactiver puis la remettre en marche après son accouchement. Développé dans les laboratoires du prestigieux MIT (Massachussetts Institute of Technology) et financé par la Fondation Bill & Melinda Gates, qui encourage les nouveaux moyens de contraception comme le préservatif du futur Galactic Cap, pourrait être soumis à des tests pré-cliniques dès 2015 puis distribué sur le marché 3 ans plus tard s'ils sont concluants.

    Sachant que la pilule est de plus en plus délaissée chez les femmes, à cause des contraintes qu'elle implique mais aussi des récents scandales sanitaires autour des pilules de 3ème génération, au profit d'autres moyens comme le stérilet, l'implant, ou même des méthodes plus traditionnelles, ce système pourrait également représenter une alternative séduisante. Reste la question de la télécommande, qu'il ne faudra pas égarer, ou laisser à portée de mains malintentionnées !

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    NDLR: quand je pense que beaucoup de femmes et filles refusent que leur gosse soient vaccinés et qu'elles accepteraient avec grande joie ce truc électronique qui donne de l'électromagnétisme et bouzille les cellules du corps!