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Santé - Page 8

  • Guerre en Ukraine: explosion à venir de l’épidémie de Covid?

    Auteur - Michael Head: Senior Research Fellow in Global Health, University of Southampton

    CC BY ND

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déjà – et continuera d’avoir – des conséquences sanitaires et socio-économiques dramatiques pour le peuple ukrainien. L’une de ces conséquences sera presque certainement l’augmentation de la charge du Covid.

    Le 10 février 2022, l’Ukraine a signalé 37 000 nouveaux cas de Covid, soit son total quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie. Depuis l’apparition du SARS-CoV-2, le pays a enregistré plus de 5 millions de cas confirmés et plus de 100 000 décès. Plus d’un million de ces cas sont survenus depuis le début de l’année 2022, avec une forte augmentation des infections en février. Les décès ont également augmenté.

    Après l’invasion, l’Ukraine a d’abord ralenti la communication de ces données avant de s’arrêter complètement. Il n’existe désormais aucune mesure de l’évolution de Covid dans le pays. À partir de maintenant, toutes les statistiques sur les cas et les décès seront donc sous-estimées.

    Mais ce qui est clair, c’est que la guerre a commencé à un moment où l’épidémie était manifestement en augmentation.

    Une femme tient un masque à oxygène sur le visage de son enfant, derrière du personnel soignant en tenue de protection

    Avant même le début de l’invasion russe, la situation sanitaire en Ukraine du point de vue du Covid n’était pas favorable avec un nombre de cas déjà en augmentation (hôpital des enfants de Kiev, novembre 2021). Sergei Supinsky/AFP

    Ce problème est aggravé par le fait que la couverture vaccinale contre le Covid du pays est faible, 36 % seulement de la population ayant reçu une ou plusieurs doses de vaccin. Une proportion élevée d’Ukrainiens reste donc susceptible non seulement d’attraper le Covid, mais aussi de subir les conséquences potentielles d’une hospitalisation et d’un décès – qui sont bien plus probables chez les personnes non vaccinées.

    Ainsi, même en temps de paix, il y aurait eu lieu de s’inquiéter de la manière dont les systèmes de santé relativement fragiles en Ukraine pourraient gérer de nouvelles vagues d’infections par le coronavirus. Or, il est encore plus difficile de fournir des soins lors de conflits.

    Les gens cherchant à se mettre à l’abri par tous les moyens, les épidémies en deviennent presque impossibles à contrôler.

    Des conditions optimales pour la transmission

    À la mi-mars 2022, on estime que trois millions de résidents ukrainiens ont fui leur pays. Les groupes humanitaires et les agences sanitaires qui s’occupent de la santé des réfugiés sont donc susceptibles de recevoir un grand nombre de personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées contre le Covid. En outre, il existe déjà des niveaux élevés de Covid en Europe, et la charge de coronavirus chez les Ukrainiens, bien qu’essentiellement inconnue, est susceptible d’être importante.

    Un jardin d’enfants converti en centre d’accueil pour réfugiés à Lviv (Ukraine)

    Les abris pour les personnes fuyant les combats et l’invasion russe peuvent favoriser la promiscuité, et donc le risque de transmettre le coronavirus. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    Daté du 18 février 2022, le dernier taux de positivité connu pour l’Ukraine était de 60 % (proportion de tests Covid positifs). Il s’agit d’une valeur incroyablement élevée, qui indique qu’il existait déjà des foyers incontrôlés dans le pays avant le début de la guerre. Cela suggère que même si le nombre de cas a récemment atteignait déjà un niveau record, il était probablement sous-estimé de manière significative.

    Cela signifie que les personnes vulnérables aux pires effets du Covid se mélangent à des groupes dans lesquels le virus est susceptible de circuler massivement. Le fait d’être déplacé ou de s’abriter du conflit ne fait qu’accroître ce risque.

    Les logements d’urgence dans les pays voisins, avec des dizaines ou des centaines de lits regroupés dans une seule pièce, offrent un abri et un répit aux réfugiés… Cependant, la promiscuité qui y règne donne aussi un terrain propice au développement des maladies infectieuses respiratoires.

    La transmission des coronavirus y est donc probable. D’autres infections, comme la grippe ou la tuberculose, pourront également y constituer un problème de santé publique. Il est aussi probable que l’on observe le développement d’autres épidémies de maladies infectieuses, allant de la diarrhée à la gale.

    Un patient ukrainien atteint de Covid, traité dans les souls-sol d’un hôpital

    Pour être mis à l’abri des bombardements, certains patients Covid ont été déplacés dans les sous-sols des hôpitaux, où la ventilation est faible. Miguel A. Lopes/EPA-EFE

    C’est peut-être la rougeole qui est le meilleur analogue de Covid dans cette situation. Il s’agit d’un virus respiratoire hautement infectieux, souvent grave chez les enfants non vaccinés, et dont les épidémies sont très fréquentes lorsque les soins de santé de routine sont interrompus, comme dans les crises humanitaires et les zones de conflit.

    Le nombre de reproduction de base (R₀) de la rougeole (nombre de personnes qu’une personne infectée infectera en moyenne dans une population donnée) est souvent estimé entre 12 et 18. Le R₀ d’Omicron est encore en cours d’estimation, mais ce variant est connu pour être plus infectieux que les précédents. Une estimation le situe à 8,2 (certains le font même monter à plus de 10, ndlr). Comme il se propage facilement, le risque d’épidémie dans les zones de conflit et les abris pour réfugiés est élevé, comme pour la rougeole.

    Le risque de voir émerger un autre variant

    Un autre facteur à prendre en compte est que plus le nombre de cas de Covid est élevé, plus le risque d’apparition de nouveaux variants est grand.

    Le variant Delta est presque certainement né de la catastrophe qu’a été la vague de printemps en Inde en 2021, qui a entraîné des centaines de milliers, voire des millions, de décès dus au Covid. Et on pense que les variants Alpha et Bêta sont apparus respectivement au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, à l’occasion de flambées incontrôlées.

    Or chaque nouveau variant vient avec de nouveaux risques, par exemple en ce qui concerne l’efficacité des vaccins.

    La tragédie qui se déroule en Ukraine menace les efforts déployés dans le monde entier pour lutter contre le nouveau coronavirus. Les populations déplacées et réfugiées ont besoin de soutien, non seulement en Ukraine mais aussi ailleurs, par exemple au Tigré ou auprès des réfugiés afghans qui ont fui le régime des talibans.

    Pour maîtriser la pandémie de Covid, il faut une coopération mondiale en matière de santé publique et des populations hautement vaccinées aux quatre coins du monde.

     

     

  • Un muzz plante un clou dans la tête d’une femme pour qu’elle ait un garçon

    Après l‘épée, le marteau, la voiture-bélier et les prothèses mammaires explosives qui ne vous débarrassent des kouffars en deux coups de cuiller à pot…

    En février dernier, les services secrets britanniques mettaient en garde contre cet autre moyen, indétectable de commettre des attentats dans des avions. Des médecins formés en Grande-Bretagne auraient pris la direction du Yémen ou du Pakistan afin d’implanter à des femmes volontaires des prothèses remplies de penthrite, un puissant explosif.

    …le grand prix de l’originalité est octroyé au simple clou en fer!

    Une femme enceinte s’est récemment présentée dans un hôpital pakistanais avec un clou planté dans la tête par un guérisseur, qui lui avait garanti qu’elle donnerait ainsi naissance à un garçon (source médicale – ce que cela peut bien vouloir dire…).

    La femme avait tenté d’ôter elle-même le clou, a indiqué le docteur, qui l’a soignée. "Elle souffrait énormément", a-t-il expliqué. Une radio a montré que le clou avait été enfoncé de cinq centimètres dans le crâne, sans atteindre le cerveau.

    Un garçon, "heureux présage"

    La Pakistanaise a précisé être mère de trois filles et en attendre une autre. En Asie du Sud, avoir un garçon est souvent considéré comme un heureux présage, car il est censé être plus à même d’assurer l’avenir financier de ses parents qu’une fille.

    La police pakistanaise cherche maintenant à interroger la femme. "Nous mettrons bientôt la main sur le criminel", a promis le chef de la police.

    Jetons un coup d’œil au grand livre saint:

    " Mais les hommes ont le pas sur elles " [sourate II,228]. " Les hommes dirigent les femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci " [sourate IV,34] (Le Coran, Points Seuil).

    “ Les hommes ont " autorité " [qawwâmûna] sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes " à leur mari " [qânitât], et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leur époux, avec la protection de Dieu. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance [nushûz], exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et " frappez-les " [wa-dribûhunna]. ” S4.V34.

    Oui, mais le manuel en question ne parlait certainement pas de marteau

    Si le nouveau-né est un garçon, on sacrifie deux moutons ; un seul pour une fille. Ceci est l’opinion de la plupart des ulémas et des compagnons. Le Prophète a dit: " Pour le garçon, deux moutons identiques ; pour la fille, un seul. " [Ibn Majah]

    Je terminerai en vous rappelant un de ses théorèmes:

    C’est pourquoi le Prophète dit: "Dieu est beau, il aime la beauté" (Muslim, imân, 131). PHOTO

     

    Anne Schubert

  • FAITES PASSER A TOUT LE MONDE!

    L'avenir du monde

    Les journalistes ont perdu leur lyrisme, ils détournent la tête pour ne pas voir les faits dérangeants, ils évitent de traiter l’information du contrôle social et ils attaquent au contraire le libre arbitre et la liberté du non vacciné, au nom de la solidarité et du devoir sanitaire ; des politiques commencent même à louer le système chinois, comme les sénateurs Véronique Guillotin, Christine Lavarde et René-Paul Savary dans leur rapport sur "Le recours aux outils numériques".

    Pourquoi un tel revirement?

    Ce revirement est certainement dû au patron de Davos, Klaus Schwab, qui dans son essai “The great reset“ en 2020 a expliqué que le système libéral ne faisait plus rêver, qu’il avait échoué dans de nombreux domaines comme l’écologie, le partage des richesses et la démocratie. De ce fait, pour conserver le système et le réformer, il fallait contrôler les populations hostiles à leur projet.  La Chine qui avait de l’avance dans ce domaine, par la magie de l’intérêt, passait d’ennemi à modèle, l’épidémie de covid était une divine surprise selon Schwab pour instaurer ce contrôle social.

    Mais comment le mettre en place? Cela ne parait pas évident de faire passer une opulente démocratie dans le chas étroit de la dictature.

    Il est clair que l’on ne peut pas l’imposer en un seul jour, il faut détruire pas à pas la conscience démocratique (l’Europe !), rétrécir le champ des contre-pouvoirs, amaigrir les partis d’opposition par des attaques sans relâche, alléger les médias des journalistes dissidents, bref rendre notre démocratie défaillante selon le jugement du Time anglais  à notre égard…

    Mais il y a pire.

    Après le hamburger, le coca, le rap, le woke, voilà le nudge. On a l’impression que tout ce qui nous vient d’Outre-Atlantique a pour but de démolir la santé physique ou psychique des Français. Nudge, signifie le coup de pouce en anglais, cela peut paraître sympathique à première vue, c’est une technique pour inciter des individus ou l’ensemble d’un groupe humain à changer tels comportements ou à faire certains choix sans être sous contrainte ni obligation et qui n’implique aucune sanction.

    L’exemple le plus cité est la mouche dessinée au fond des urinoirs de l’aéroport Schipol près d’Amsterdam pour éviter les éclaboussures, le pisseur visera la mouche et économisera donc des frais de nettoyage. Le nudge se confond dans ces conditions avec des formes incitatives ou pédagogiques.

    Mais il a été adopté et vanté par Obama, ce qui déjà nous incite à nous méfier, et puis il s’agit bien de modifier le comportement de l’individu.

    En effet, comment conserver la frontière entre incitation et manipulation?   Quelle est la place du libre arbitre? Car on ne peut accepter le nudge que si on en a conscience.

    Mais voilà, les sociétés ont vite adopté sa version obscure le dark nudge ou le sludge, littéralement la boue, ce n’est plus un coup de pouce, on va vous tordre le bras.

    Nous en sommes tous victimes, par exemple, quand nous devons résilier un contrat et que les barrières, procédures trop longues ou services téléphoniques qui ne répondent jamais à nos appels ont pour but de nous décourager, et nous abandonnons de rage notre mise. Ceux qui ont essayé de se faire rembourser certains billets d’avion pendant la pandémie ont dû fermement batailler, alors que les compagnies aériennes devaient légalement rembourser leurs clients.  Le sludge vous prive donc de vos droits pour permettre aux sociétés de faire des profits…

    Et Macron dans tout cela? Et bien lors de la pandémie de Covid-19, la “Nudge unit” de l’entreprise BVA conseille le gouvernement français sur des leviers permettant d’inciter les Français à adopter un comportement adéquat aux attentes! (Source le Monde). De la manière la plus anti-démocratique, à la tête d’une force politique qui a perdu toutes les élections et qui n’a donc plus de légitimité démocratique, Macron nous manipule avec ses conseillers en sciences cognitives pour asseoir définitivement son pouvoir.

    Oui, ce gouvernement corrompu, menteur ne peut plus officier au grand jour, il va agir dans l’ombre, il va tordre le bras des Français.

    Il va agir premièrement sur notre comportement  par le conditionnement, il suffit de répéter mille fois le même élément de langage.  Les journalistes vont jouer les supplétifs de la Macronie en répétant -ad nauseam- que le vaccin protège des formes graves. Je trouve terrifiant lorsque je discute avec un vacciné qu’il me répète cette phrase, je lui oppose à son mantra d’où vient sa source. Olivier Véran? BFM? 

    Il n’a aucune source scientifique, juste une phrase que l’on lui a greffée dans sa mémoire. Je rappelle que ce sont les vaccinés qui meurent majoritairement, comme vient nous le dire inopinément Karine Lacombe en personne.  Les sondages bidon permettent aussi de jouer sur le comportement des indécis, qui ont la fâcheuse tendance de vouloir être dans le camp des vainqueurs. Placarder dans la presse, Macron a 45% d’opinion favorable alors que plus de 75% des Français veulent son départ est une manipulation grossière!

    Ensuite, les représentants de la majorité et leurs relais vont jouer sur les peurs et modifier les réflexes ou les pensées des plus fragiles, ils expliquent ainsi que le non vaxx est un abruti, un obscurantiste, le responsable des épidémies, il recrée  de toute pièce le bouc émissaire, victime idéale pour masquer les échecs successifs de Macron.

    C’est une forme de sludge la plus insidieuse.  Cette stratégie a pour but de modifier votre perception de l’autre, et de transformer les non vaccinés, votre voisin ou l’individu croisé dans la rue, en des êtres dangereux, de sorte que le naïf va approuver la politique de répression du gouvernement, qui le protège. Cette méthode fonctionne plus particulièrement sur les personnes âgées, terrorisées par cette maladie. Créer des sujets de tension et de rejet entre vaccinés et non vaccinés est tout bénéfice pour le gouvernement, puisque la majorité est vaccinée.

    Mais pour obtenir cette majorité de vaccinés, il a fallu l’instauration du passe sanitaire, dont on a compris qu’il n’avait rien de sanitaire, il fallait tordre le bras des Français non vaccinés, leur faire une vie de merde pour reprendre la terminologie d’un conseiller de Macron, les forcer à la vaccination comme l’avait affirmé le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari. Cette méthode est du pur dark nudge, on modifie votre comportement par la pression, les jeunes se sont rués sur la vaccination pour boire un demi en terrasse.

    D’ailleurs, Martin Blachier le reconnaît volontiers, le passe sanitaire n’a rien de sanitaire et cette mesure est même indéfendable… Et il ajoute qu’il est pour  faire payer les test PCR aux non vaccinés, même s’ils paient des cotisations comme les autres, Blachier ajoute:  vous n’avez pas eu les bons comportements donc on ne va pas vous prendre en charge de la même façon… tant pis pour vous!

    Il s’agit bien de punir les citoyens de leur mauvais comportement, leur faire payer leur opposition a un pouvoir illégitime et totalitaire. Et il conclut, le gouvernement ne lâche pas l’affaire! On appréciera cette formule de racailles, qui sent la voix de son maître, qui, excédé par la révolte des femmes et des hommes encore libres, se venge sur eux. Des procédés de gangster comme dirait Raoult, sans foi, ni loi.

    Voilà ce passe sanitaire associé au non-remboursement des tests sanitaires, ce sludge, devient officiellement du contrôle social. On punit les gens qui n’ont pas le bon comportement selon une norme obscure et non démocratique.

    Et les choses s’enchaînent, deux sénateurs  PS jouent les sous-marins pour Macron, ces Carlitos et Mac Fly de la politique proposent le vote par correspondance! Darmanin planche dessus! Castaner avait essayé deux auparavant de lancer un projet similaire, mais face au tollé, il avait reculé.  Nous entendons peu de voix se dresser devant ce projet honteux, alors que l’audit de l’élection présidentielle de l’Arizona nous rappelle que cette pratique  permet une tricherie massive!

    Macron a créé également une commission sur le complotisme et la désinformation afin de mieux contrôler ses adversaires. Nous en avons vu une triste illustration lors du débat Mélenchon/Zemmour ou le fast checkers a contredit Éric  Zemmour sur le Grand Remplacement, en citant comme source un démographe proche du pouvoir PS, qui a la triste habitude depuis 30 ans de tordre le bras à la vérité!

     

    Blachier, Macron et Schwab nous annoncent une société ou le libre arbitre n’existera plus, chaque achat, chaque déplacement, chacun de nos choix seront sous contrôle, nos votes seront encadrés comme l’information. Bienvenu dans Le meilleur des mondes chinois!

     

    On ne rit vraiment plus, nous avons compris que ces ultralibéraux, mondialistes, européistes sont en train de nous installer 1984 d’Orwell pour ne pas perdre leur pouvoir et leur fortune. Les Français ont cru qu’ils sauvaient leur proche en se faisant vacciner, non! ils préparaient l’avènement d’une dictature.

    Marquis de Dreslincourt

    Source:

     

    Ici, je raconte une anecdote personnelle: je reçois une lettre de la sécurité sociale me disant qu'un nouveau service est mis en place, une possibilité d'ouvrir son compte spécial où seront répertoriés tous mes problèmes de santé, mes vaccins, les médicaments avalés, les spécialistes vu: bref, un meilleur pilotage que le dossier médical partagé (pourtant c'était la même chose!) intitulé “ma santé“ ou un nom à peu près pareil.

    Dans  la lettre, il y avait un code très compliqué à utiliser.

    Je me suis dit: je vais aller voir ce qu'ils racontent

    SU RTOUT N'Y ALLEZ PAS!

    Car, la première chose qui m'a été demandé, c'était mon poids et ma hauteur…

    Comme une imbécile, j'ai renseigné la demande, j'ai donc ouvert le compte

    MAIS, IL NE SERT A RIEN: j'ai pensé alors que, puisque ils m'ont demandé poids et hauteur c'était pour m'indiquer, un jour, que je ne serai pas prise en charge à cause du surpoids!

    J'ai bien grossi car une maladie auto-immune incurable m'a fait recevoir, durant 4 ans et demi, des perfusions de 500 mg mensuelle de cortisone, associées à un médicament anti-cancer! (ce traitement n'a servi à rien d'autre que me faire prendre beaucoup de poids et ma maladie progresse chaque jour car elle est dite “progressive primaire“).

    MEFIEZ-VOUS…

    N'obéissez pas! de plus, sachez que TOUTES NOS INFORMATIONS sont traitées par une société américaine, soi-disant surveillée par la CNIL: mon œil!

    Il se peut que vous n'ayez pas encore reçue ce courrier: j'ai eu l'impression que c'était un essai sur certains départements: patience, ils vous écriront mais, NE TOMBEZ PAS DANS LE PIÈGE!

     

  • Là,  cela dépasse tout ce qu'un humain peut entendre!

    Martinique: "Jamais nous n’aurions cru recevoir un protocole pour faire mourir les patients"

    La polémique continue en Martinique… Le protocole du Conseil de l’Ordre était-il destiné à faciliter la fin de vie de personnes de toute façon destinées à mourir ou bien à les achever par euthanasie au lieu de les soigner?

    En tout cas le journal qui publie les articles ci-dessous tire la sonnette d’alarme; la Macronie gouverne par ordres donnés aux journaux de publier SA VÉRITÉ et rien d’autre… Lire la mise au point finale de la rédaction à la fin de notre article.

    DES MÉDECINS DÉNONCENT

    Des médecins martiniquais ont contacté notre rédaction pour dénoncer des "pratiques" qu’ils jugent intolérables. Ils s’alarment tout particulièrement d’un mail qui leur a été adressé par l’Ordre des médecins concernant un protocole de soins palliatifs pour les patients Covid à domicile, un protocole qui revient, selon eux, à "euthanasier les gens".

    Ils sont une dizaine et ne souhaitent pas que soient divulgués leurs noms. "Nous sommes malheureusement obligés d’alerter de façon anonyme car le système nous musèle. Nous n’avons pas le droit de nous exprimer sous peine d’être radiés…", expliquent en préambule ces médecins.

    Ils déplorent, en premier lieu, l’absence de prise en charge efficace de la grande majorité des patients atteints de Covid-19. "Pourquoi le Conseil de l’Ordre des médecins (COM) ne propose-t-il aucun protocole pour soigner les malades du Covid? La seule pratique en cours consiste à prescrire du Doliprane aux malades puis à les renvoyer chez eux. Au mieux, ils guérissent seuls. Au pire; leur état de santé se dégrade et ils vont remplir les lits de la Meynard".

    "Des traitements qui ont prouvé leur efficacité existent – l’ivermectine notamment – alors, pourquoi ne pas les utiliser? Certains médecins ont eu le courage de les prescrire, ils ont été dénoncés par des pharmaciens", poursuivent-ils.

    "N’y a-t-il qu’un bon discours"?  

    Ces praticiens pointent, par ailleurs, un mail qui leur a été adressé le 23 août par le président du Conseil départemental de la Martinique de l’Ordre des médecins, le Dr Raymond Hélénon. Dans ce message, ce dernier communique à ses confrères et consœurs les coordonnées de l’équipe mobile de soins palliatifs du CHU et leurs deux procédures "Covid". Des protocoles qui, d’après les médecins nous ayant contacté, consistent à "faire mourir" les malades. "On ne peut nous demander à nous médecins de ville, d’euthanasier les malades chez eux. N’y a-t-il pas d’autres alternatives que de tuer les malades"?

    Et d’ajouter; "Jamais nous n’aurions cru un jour recevoir du Conseil de l’Ordre des médecins un protocole pour faire mourir les patients!".

    "Pourquoi les protocoles proposés en Martinique ont-ils été décidés par le professeur Cabié, alors que ce dernier ne fait même pas partie du bureau du COM?", interrogent, de plus, ces médecins. Autre point dénoncé par ce collectif de médecins: le fait que la stratégie vaccinale soit la seule mise en avant. De façon plus générale, ils s’élèvent contre la difficulté de faire entendre, dans ce contexte de crise Covid, des voix discordantes: "N’y a-t-il qu’un seul discours… le bon discours"?

    "Récemment, rappellent ces praticiens, Martinique La 1ère a reçu, en plateau, des médecins pour parler du Covid et de la prise en charge des patients. À la suite de l’émission, le Conseil de l’Ordre  a envoyé une lettre aux médecins présents et à la chaîne de télévision pour dire, avec violence, que les débats contradictoires devraient être interdits et que le rédacteur en chef aurait dû demander l’autorisation au COM avant d’inviter des médecins. "Un " incident" qui suscite la colère de ces médecins.

    "Les débats contradictoires devraient être interdits? Depuis quand les médias doivent-ils demander l’autorisation pour faire leur métier, dénoncer ce qui ne va pas? C’est juste intolérable!".

    Et de conclure: "L’Ordre des médecins manque à une de ses principale mission; celle d’accompagner et aider les médecins dans leur activité quotidienne".

    Le traitement par anticorps monoclonaux

    Les traitements par anticorps monoclonaux sont des traitements connus et utilisés depuis de nombreuses années pour soigner des maladies auto-inflammatoires chroniques ou certains cancers. Ces anticorps monoclonaux destinés à être utilisés dans le traitement de la Covid-19  miment la fonction des anticorps que notre corps pourrait fabriquer naturellement pour se défendre contre la présence d’un virus.

    Depuis avril 2020, dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, les recherches sur des anticorps capables de neutraliser le virus de la Covid-19 ont été lancées au niveau international.

    En France l’ANSM – Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – a autorisé l’utilisation en accès précoce d’anticorps monoclonaux, dans un cadre sécurisé, pour traiter les patients adultes à risque de forme grave de la Covid-19 dès l’apparition des symptômes.

     (Source Santé.fr)

    D'accord, ce traitement vaut 2000 euros par mois.... Ma fille a eu ce traitement en 1992 et, à l'époque, il coûtait 300 000 Francs (désolée, faites vous même la conversion...) son spécialiste a dit: c'est parce qu'elle a 20 ans qu'on peut faire ce traitement avec des tas d'autorisations spéciales... Ce traitement n'a pas guéri sa maladie auto-immune mais l'a suffisamment bien aidée. Il s'agit d'un traitement en perfusion veineuse qui a duré, je ne me souviens pas trop, mais quelques jours... Mais, je rappelle: c'était en 1992!

    Donc, c'est à dire que la vie d'un Martiniquais coûte trop cher??? n'ont-ils pas les mêmes droits que les Français de métropole????

    Note de la rédactrice du blog...

    Les missions du Conseil de l’Ordre des médecins

    1. Garantir la déontologie; respect de l’éthique et de la déontologie médicale.
    2. Rôle d’instance disciplinaire pour les médecins qui ne respecteraient pas les principes de la déontologie.
    3. S’assurer de la compétence des médecins; tableau des médecins autorisés à exercer et inscription des médecins à ce tableau.
    4. Accompagner et aider les médecins dans leur activité quotidienne.
    5. Mise à disposition des outils pour faciliter l’exercice professionnel; modèle de contrats, guides pratiques, conseils juridiques, assurance, assistance en cas de conflit entre un médecin et son patient ou entre confrères.
    6. Veiller à la qualité des soins et au respect des droits des patients.Il s’assure de l’indépendance professionnelle de tous ses membres dans leurs relations avec l’industrie pharmaceutique et biomédicale.
    7. Conseiller les pouvoirs publics dans les réflexions sur les évolutions du système de santé. Il est présent dans de nombreuses instances, intervient comme expert auprès des ministères, des Agences régionales de santé (ARS) et des organismes français de santé publique (Haute Autorité de Santé, Agence nationale de sécurité du médicament…).

    Interlocuteur des pouvoirs publics, il rend des avis sur les projets de lois et décrets.

    L’une des principales missions du Conseil de l’Ordre des médecins est de veiller à la qualité des soins et au respect des droits des patients.

    France-Antilles Martinique

    Source:

    Le directeur de l’hôpital proteste et veut porter plainte pendant que Martinique-France Antilles   défend son droit de donner la parole aux contestataires

    Suite à notre Dossier sur un protocole de soins pour les patients en fin de vie en cette période de Covid, le Centre hospitalier universitaire de Martinique (CHUM) a souhaité réagir. Nous apportons sa contribution au débat.

    Dans un texte adressé aux médias, la direction du CHUM précise que "dans le numéro du France-Antilles du 9 septembre 2021, en page 2 et 3, des médecins martiniquais, non identifiés, dénonçaient des "pratiques"  concernant un protocole de soins palliatifs pour les patients Covid à domicile, qui revenait, selon eux, à "euthanasier les gens" . Plus loin dans l’article, ces médecins (NDLR: en réalité le président de l’Ordre des médecins défendant ce protocole, en page 3) indiquaient que les protocoles qu’ils dénonçaient, avaient été décidés, selon leurs dires, par le professeur André Cabié, infectiologue au CHU de Martinique".

    Le CHU de la Martinique tient à préciser " que ces protocoles sont destinés à soulager la souffrance et améliorer le confort des patients ayant de graves problèmes respiratoires. Ces protocoles sont des protocoles nationaux, issus de la Société Française de Soins Palliatifs, publiés lors des retours d’expérience de la première vague de Covid. Ils ont été transmis au Conseil de l’Ordre des médecins de Martinique suite à de multiples questions des médecins généralistes aux équipes du CHU de Martinique".

    Le CHU "considère que les propos de ces médecins sont calomnieux et procède donc à un signalement auprès du Procureur de la République".

    "Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation"

    "Les phénomènes de désinformation ont été exacerbés à l’occasion de la crise engendrée par l’épidémie. Certaines informations sont mal comprises, d’autres sont délibérément créées pour tromper, jeter le trouble, induire en erreur l’opinion publique ou encore pour favoriser certains intérêts.

    La Martinique endeuillée se réveille encore tous les matins par la litanie tragique des noms de personnes décédées du Covid, par la souffrance des familles, des amis et alliés. Durant le seul mois d’août, nous déplorons 335 décès à l’hôpital qui, ramené à la population française, équivaut à plus de 60 000 morts. Une poignée d’anonymes (médecins?) opposés à la vaccination ignorent volontairement, derrière ces noms et ces chiffres, les derniers instants de ces personnes qui meurent dans les affres atroces de la sensation d’étouffement, quand ils respirent 40 fois par minute en détresse respiratoire asphyxique évoluant ensuite vers l’encombrement agonique.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car en soins de ville comme à l’hôpital, l’accompagnement des personnes en fin de vie est une exigence morale, un impératif à l’apaisement des souffrances qui reste le devoir du médecin. Des soins reposant, non seulement sur des compétences médicales et techniques, mais, aussi sur une approche globale et pluridisciplinaire de la personne, sont requis pour soulager au mieux, en premier lieu, la douleur physique, les souffrances psychiques, relationnelles, sociales et spirituelles, engendrées chez la personne en situation palliative par la maladie grave, évolutive et potentiellement mortelle.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car la loi du 9 juin 1999 votée à l’unanimité par le Parlement garantit un droit d’accès aux soins palliatifs pour toute personne en fin de vie (article 1) pour faire cesser toutes les situations d’indignité qui entourent encore trop souvent la fin de vie, rendre accessible à tous le droit aux soins palliatifs ; pour développer l’accès aux soins palliatifs à domicile ; pour associer pleinement la personne et ses proches à tous les processus de décision concernant sa fin de vie ; pour le respect des directives anticipées émises par la personne.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car il est aussi important de permettre à un patient de mourir apaisé que de sauver des vies. Dans la situation actuelle, certaines vies ne peuvent être sauvées mais toutes méritent nos soins pour les soulager. Tous les traitements proposés ont pour objectif de soulager et accompagner les patients conformément à la loi. Aucun n’a pour but d’abréger la vie.

    Jamais nous n’aurions cru lire un tel degré de désinformation, car les soins palliatifs promeuvent le " non abandon" , la " non souffrance"  et interdisent l’acharnement thérapeutique pour les plus vulnérables, pour ceux qui vont mourir… "

    Les signataires de ce texte sont:

    . le directeur général du CHU de Martinique, Benjamin Garel

    . le président de la Commission Médicale d’Etablissement, Pr François Roques

    . la vice-présidente de la Commission Médicale d’Etablissement, Dr Sandrine Julie

    . le vice-doyen de l’Université des Antilles, Pr Christophe Deligny

    . le directeur de l’Espace de réflexion éthique régional, Dr Ruddy Valentino

    . les membres de l’équipe des soins palliatifs membres du Comité éthique,  Dr Ingrid Laudarin, Dr Natacha Guerry, Dr Clarisse Borry-Litree, Dr Katlyne Polomat

     

    La position de la rédaction

    L‘objet de l’article cité était de confronter des points de vue, notamment celui de médecins opposés à ce protocole officiel. Comme pour chaque sujet traité par les journalistes de notre rédaction, la parole a été donnée à chacune des parties, dans ce cas précis des médecins, mais aussi l’Ordre des médecins qui était directement visé. Autant d’éléments portés au débat, qui permettent à nos lecteurs et plus largement aux citoyens de se forger une opinion. C’est le rôle des médias.

    Mais la crise sanitaire violente que nous vivons est passée par là, et a attisé bien des tensions existantes. Le CHUM, qui défend bien certainement " une ligne officielle ", croit bon aujourd’hui de tenter d’empêcher tout autre point de vue. C’est son droit après tout. Et c’est pour cela que nous apportons au débat cette façon de voir des signataires, qui ne peuvent pas se prévaloir d’un droit de réponse au sens de la législation dans la mesure où aucun d’eux n’est cité dans notre article. Mis à part un médecin, nommé dans la réponse de l’Ordre, mais qui ne fait pas partie de ces signataires…

    La crise sanitaire a bel et bien tendu bon nombre de choses dans notre pays Martinique. Pour paraphraser les signataires ci-dessus, avant cette crise, " jamais nous n’aurions cru " recevoir de la part de la direction d’un service public et de son service communication une " sommation d’insérer " à un organe de presse. De même, "jamais nous n’aurions cru" que selon le principe du droit de réponse, ce dernier puisse être adressé à l’ensemble des médias, et non au seul concerné par ce dispositif de loi… ni que des confrères concernés ni de près ni de loin s’empressent de le publier.

    Cette période particulière, ou toute forme de pression de part et d’autre, n’empêchera pas notre rédaction de continuer à défendre des principes journalistiques, avec toujours un seul objectif; l’information diverse et vérifiée que nous devons aux lecteurs de notre journal chaque matin.

    Cyril Boutier, directeur éditorial

     

    https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/sante/un-protocole-de-fin-de-vie-qui-suscite-bien-des-debats-587659.php

  • Bravo!

    Covid-19: une faille informatique fait fuiter les données privées de 700 000 personnes

     

    Noms, prénoms, dates de naissance, adresses, numéros de téléphone, numéros de Sécurité sociale, adresses e-mail et résultats de tests…

    La semaine dernière, à la faveur d’une faille informatique, les données personnelles de près de 700 000 personnes étaient disponibles en accès public sur FranceTest, a révélé Mediapart hier.

    Sur ce site non agréé par le ministère de la Santé, ayant vocation à transmettre les résultats des tests au coronavirus vers la plate-forme gouvernementale SI-DEP, les internautes ont pu accéder à ces informations privées grâce à “un mot de passe trouvable, en clair, dans un dossier accessible à tous“, relate à son tour l’Obs.

    Un scandale qui n’a pas manqué d’irriter Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, qui rappelle: “Cela fait des semaines et des semaines que nous alertons les autorités sur ces sociétés qui se présentent comme labellisées et facilitent la tâche des pharmaciens pour aller sur le SI-DEP“.  

    Entre le passe sanitaire qui viole allégrement le secret médical, voire même un certain nombre de libertés publiques, et l’exposition de la vie privée des personnes testées aux quatre vents sur Internet, comment ne pas se sentir épié de toutes parts en France?

    Voilà qui devrait garnir les rangs des manifestations du samedi: après les anti-passe, les anti-tests !

    Valeurs Actuelles

  • Les contres-indications à la vaccination

    Le point sur les contre-indications à la vaccination contre la covid 19

    Auteur : Jean-Louis KOECK

    A partir du moment où la vaccination contre la covid 19 devenait obligatoire pour certains professionnels et indispensable en pratique à la population générale pour accéder à des activités courantes, il devenait indispensable d'en définir précisément et sans ambiguïté les contre-indications.

    L'autorisation de mise sur le marché (AMM) de chaque vaccin contre la covid 19 est délivrée par l'Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA) pour tous les pays de l'Union européenne. Cette autorisation est accompagnée d'un "résumé des caractéristiques du produit" (RCP) à l'intention des professionnels de santé, qui contient les éléments d'appréciation du rapport bénéfice-risque et détermine les indications, le schéma vaccinal, les contre-indications, les précautions d'emploi et les interactions possibles avec d'autres médicaments en fonction des données d'efficacité et de sécurité obtenues lors des essais cliniques, puis lors de l'utilisation "en vie réelle" du vaccin. Un résumé de ces informations est également publié à l'intention du public.

    Ces consignes de bonne utilisation du vaccin peuvent être complétées et précisées par les autorités de santé de chaque pays. C'est ainsi que la Haute Autorité de santé (HAS) ou le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) ont pu proposer, au-delà des résumés des caractéristiques des produits, des adaptions des schémas de vaccination (augmentation ou réduction de l'intervalle entre les doses), une optimisation de la sécurité vaccinale (par exemple, la recommandation d'utiliser les vaccins à vecteur viral à partir de l'âge de 55 ans), ou encore des précisions sur les contre-indications vaccinales (par exemple la conduite à tenir face au risque d'allergie). Le RCP des vaccins stipule d'ailleurs de manière générale que "le vaccin doit être utilisé selon les recommandations nationales".

    Les cas de contre-indication médicale "faisant obstacle à la vaccination contre la covid 19" sont les suivants :

    1° Contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit :

    • antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin, en particulier aux polyéthylène-glycols, et par risque d’allergie croisée aux polysorbates ;
    • réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d’un vaccin contre la covid posée après expertise allergologique ;
    • personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin COVID-19 Vaccine Janssen) ;
    • personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.

    2° Recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (1ère dose) :

    • Syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post covid 19.

    3° Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré).

    4° Situations de contre-indication temporaire à la vaccination contre la covid 19 :

    • traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2 ;
    • myocardites ou péricardites antérieures à la vaccination et toujours évolutives.

    Le certificat attestant d’une contre-indication médicale est remis par un médecin à la personne concernée. Il permet de déroger à l’obligation vaccinale professionnelle mais il dispense aussi de la présentation du passe sanitaire dans les lieux, services, établissements et événements où le passe sanitaire est exigé. Pour l'instant, le certificat de contre-indication délivré par le médecin ne remplace pas le passe sanitaire et ne contient pas de QR code. Cependant, le Gouvernement a indiqué qu'un certificat de contre-indication médicale au même format (QR code) que les autres preuves (certificat de vaccination, de test négatif ou de rétablissement) sera intégré dans le passe sanitaire. Il devra pour cela être transmis à l'assurance maladie.

    Les femmes enceintes peuvent désormais se faire vacciner dès le premier trimestre de leur grossesse. Toutefois, leur vaccination ne peut être requise dans le cas de l'obligation faite aux professionnelles avant le début du deuxième trimestre.

    La concertation médicale pluridisciplinaire (point 3 des cas de contre-indication) a pour objectif de consolider la décision médicale dans les cas les plus délicats.

    Le contenu du décret a pris en compte les modifications suggérées par la Haute Autorité de santé (HAS), dans son avis du 4 août 2021. On relèvera les éléments suivants apportés par la HAS.

    • Il ne faut pas confondre le syndrome de Kawasaki et le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) faisant suite à une covid 19 : seul ce dernier est un motif de contre-indication à la vaccination contre la covid 19 (voir cet article). 
    • De même, le contexte d'apparition des péricardites ou myocardites est déterminant : leur survenue après l'administration d'un vaccin contre la covid-19 contre-indique l'administration ultérieure de ce vaccin, tandis que leur survenue avant la vaccination contre la covid n'est pas une contre-indication si l'affection est guérie.
    • En cas de contre-indication à un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax), il n’est pas possible de contraindre les personnes âgées de moins de 55 ans à recourir à un vaccin à adénovirus (Vaxzevria ou COVID-19 Vaccine Janssen). Il est seulement envisageable, dans ce contexte, de proposer un vaccin à adénovirus après une évaluation de la balance bénéfice/risque, dans le cadre d’une décision médicale partagée et après leur avoir apporté une information claire sur la connaissance des risques liés à l’administration de ce vaccin, en particulier sur la survenue de cas graves de syndrome de thromboses associées à une thrombocytopénie. 
    • La HAS note que les alertes ou signaux de pharmacovigilance (dont nous rendons compte périodiquement sur MesVaccins, exemple ici) peuvent précéder les modifications du résumé des caractéristiques du produit ; elle estime donc que le recours aux vaccins doit être conforme à la fois aux mentions légales du résumé des caractéristiques du produit et aux alertes émises par les autorités compétentes en matière de pharmacovigilance (avis du 15 juillet 2021).

    Référence 

    Maladie : Covid 19

    Vaccins : COMIRNATY Pfizer-BioNTech COVID-19 Vaccine Janssen SPIKEVAX - COVID-19 Vaccine Moderna VAXZEVRIA - COVID-19 Vaccine AstraZeneca