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On aurait administré de la mélatonine à Donald Trump: faites très attention de ne pas en prendre (voir en fin d'article les effets indésirables).
La mélatonine ou N-acétyl-5-méthoxytryptamine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l'hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques en étant synthétisée surtout la nuit. Elle régule de nombreuses sécrétions hormonales, chez l'humain et les autres mammifères. Cette neuro-hormone est synthétisée à partir d'un neurotransmetteur, la sérotonine, qui dérive elle-même du tryptophane. Elle est sécrétée par la glande pinéale (dans le cerveau) en réponse à l'absence de lumière.
La mélatonine semble avoir de multiples fonctions autres qu'hormonales, en particulier comme antioxydant. Elle jouerait un rôle particulier dans la protection de l'ADN nucléaire et dans l'ADN mitochondrial. Elle semble aussi jouer un rôle dans le système immunitaire.
Elle régule la sécrétion de la plupart des hormones humaines (paracrines et endocrines). La mélatonine agit différemment selon son origine:
celle produite dans la glande pinéale et dans le tractus gastro-intestinal, agit comme une hormone endocrine car elle se diffuse dans le sang ;
celle produite par la rétine agit comme une hormone paracrine.
Des micro-organismes et diverses plantes produisent aussi de la mélatonine (dite phytomélatonine dans le cas des plantes)
La mélatonine endogène produite par le système pinéal influe positivement sur le système immunitaire . Associée au calcium, la mélatonine peut également aider à la réponse immunitaire des lymphocytes T. Son utilisation médicale pour augmenter la réponse est cependant soumise à controverse puisqu'elle favoriserait également les maladies auto-immunes.
La mélatonine peut supprimer la libido en inhibant la sécrétion de la LH (luteinizing hormone) et de FSH (follicle stimulating hormone) à partir de la glande antéhypophyse, notamment chez les mammifères qui ont une période d'allaitement quand la durée des jours est longue. La reproduction des espèces qui allaitent quand le jour est long est diminuée par la mélatonine et stimulée quand le jour est court. La mélatonine augmenterait la libido (chez les rats mâles) par un antagonisme des récepteurs de la sérotonine de type 5-HT(2A).
Où la trouver?
Les noix et les noisettes sont des sources importantes de mélatonine bio-disponible, c'est-à-dire facilement absorbable par l'organisme.
La mélatonine est également présente chez une grande variété d'autres végétaux comestibles (maïs, tomates, pommes de terre, oignon, ail, ananas, banane, riz, avoine, orge, gingembre, taro, etc.) mais généralement en quantités nettement inférieures. Par ailleurs, la teneur en mélatonine de certains aliments serait encore très mal connue.
La consommation de noix entraîne une multiplication par trois des taux sanguins de mélatonine chez les rats. En raison de la multitude de composés bénéfiques que contiennent les noix, leur consommation serait nettement préférable à la prise de suppléments de mélatonine.
Effets indésirables signalés
(en lien avec le programme français de nutrivigilance qui a reçu 90 cas d'effets indésirables avant 2018), qui évoquent des risques “en particulier des femmes enceintes et allaitantes, des enfants et des adolescents, des personnes souffrant de maladies inflammatoires, auto-immunes, d’épilepsie, d’asthme, de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité, ainsi que des personnes suivant un traitement médicamenteux.
La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité“.
La mélatonine affecte l’horloge biologique mais aussi l'humeur, l'immunité, la température corporelle et la motricité intestinale et agit parfois comme vasodilatateur, vasoconstricteur et/ou comme pro-inflammatoire pouvant dans certains contextes ou en interagissant avec d’autres substances induire des effets indésirables généraux (“céphalées, vertiges, somnolence, cauchemars, irritabilité“) voire des troubles neurologiques (“tremblements, migraines“) et gastro-entérologiques (“nausées, vomissements, douleurs abdominales“).
L'Agence recommande aux personnes en bonne santé de limiter ces compléments alimentaires et de les signaler à leur médecin.
Enfin de bonnes nouvelles du monde entier: les médecins parlent en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis!
" Face aux mesures gouvernementales “disproportionnées et nuisibles à la population”, à l’absence d’enquêtes indépendantes et au manque de transparence dans la gestion des informations épidémiologiques, un collectif d’enquête internationale regroupant 2 000 médecins et experts a été constitué à Stuttgart (en Allemagne), avec plus de 5 000 membres".
Enfin! on n’y croyait plus! Certes des voix – y compris médicales – s’étaient élevées avec courage comme celle du Pr Perronne, de l’équipe de Marseille et certains généralistes comme le Dr Violaine Guérin, le Dr Martine Wonner et quelques autres, mais un large groupe comme ceux qui viennent d’émerger en cette fin juillet aura plus de mal à passer pour " complotiste " comme est désignée toute personne opposée ou au moins critique de la pensée unique officielle mondialiste sous les ordres de l’OMS, elle-même aux ordres et financée par le milliardaire Bill Gates dont la légitimité sanitaire ne tient qu’aux dollars qu’il fait ruisseler.
Initiative initiale en Allemagne
Ce collectif a été lancé fin mai à Stuttgart et a décidé d’un collectif d’enquête internationale. Il a regroupé initialement 2 000 médecins et experts a été constitué à Stuttgart (en Allemagne), avec plus de 5 000 membres actuellement. Il se dénomme: ACU (commission d’enquête extraparlementaire Corona), cette commission d’enquête indépendante se veut internationale et citoyenne.
"Face aux mesures gouvernementales “disproportionnées et nuisibles à la population”, à l’absence d’enquêtes indépendantes et au manque de transparence dans la gestion des informations épidémiologiques et scientifiques, l’ACU veut faire la lumière sur la réalité de l’épidémie, en faisant appel à la contribution citoyenne, et aux experts indépendants du monde entier".
Ce collectif enfin rassemblé a été éminemment choqué par l’attitude invraisemblable des médias internationaux tout au long de cette crise pendant laquelle la vérité médicale a semblé à mille lieux de l’intérêt des journalistes autorisés.
HONTEUSE INTERDICTION DE LA CHLOROQUINE
La polémique autour de la chloroquine et son invraisemblable interdiction, son classement comme substance vénéneuse fin janvier quand sont apparus les premiers cas européens a particulièrement frappé tous les esprits puisqu’elle est de fait à l’origine de la multiplication des décès dans les pays comme la France ou la Belgique qui ont appliqué la politique du pire.
Transformer le traitement par chloroquine en bataille politique anti-Trump ou anti-Bolsonaro s’est retourné contre les peuples. En France on peut encore lire aujourd’hui par certains trolls tweetos (en général à neuf abonnés) que le Pr Raoult est un affreux d’extrême droite et qu’on ne le soutiendra jamais car il ment comme tous les mecs de droite. Sacrifier les patients pour les bagarres de bas niveau politique est vraiment navrant. La chloroquine marche comme le prouvent de nombreuses études internationales y compris randomisées et surtout le taux extrêmement faible de décès de Français en zone sud qui a bénéficié du traitement Raoult de Marseille à Nice.
Le collectif allemand est outré également contre le cinéma des masques " jugés inutiles sauf pour le personnel soignant, mais qui devient subitement obligatoire dès lors que des milliards y ont été investis et qu’ils sont disponibles dans les magasins ". Les autres points faisant polémique seront étudiés par cette commission d’enquête indépendante, en particulier contre l’interdiction du traitement par Artemisia alors que cet antipaludéen comme la chloroquine semble très efficace dans les pays qui l’utilisent et son prix de revient est encore très inférieur à la chloroquine. Cela a valu à l’OMS la rupture avec plusieurs pays africains.
La polémique sur les vrais chiffres des malades et des morts dus au Covid-19
Il est évident que les vrais chiffres de mortalité du Covid ont été très gonflés dans la plupart des pays et le sont encore. Mourir à l’hôpital en France aujourd’hui est encore mourir de Covid, même si vous avez eu un accident de voiture. L’absence générale d’autopsie rendra très difficile l’établissement de la vérité, mais on aura tout de même des surprises.
La maltraitance et l’assassinat des vieux nous a révoltés depuis fin mars mais les Français et les médecins pour la plupart ont courbé l’échine. Comme quoi inculquer la peur au peuple est terriblement efficace, d’autant qu’on ne sait pas comme éteindre cette peur car les arguments rationnels ne touchent pas ceux qui ont été devenus membres de la secte Covid.
Le décret autorisant l’euthanasie des pensionnaires des Ehpad contaminés par le Covid-19, ou suspectés de l’être a été une phase tragique de notre histoire. Dès fin mars les services ont refusé l’hospitalisation des personnes âgées de plus de 75 ans (parfois moins) uniquement sur des critères d’âge et non pas d’évaluation individuelle de la possibilité de bénéficier de la réanimation. Le Samu a refusé de les transporter à l’hôpital et injonction a été donnée aux médecins et personnel des Ehpad de les laisser sous Doliprane sans même donner les antibiotiques prescrits pendant les épidémies de grippe précédentes. Et au moindre doute sur aggravation respiratoire, Covid ou pas Covid, injection de Rivotril pour induire une mort douce non demandée. Meurtre et non euthanasie, en l’absence des proches; pas de témoin, c’est mieux pour un assassinat prémédité sur injonction du pouvoir et refus aux proches de voir le cadavre de la personne décédée. Pas d’autopsie. Incinération le plus souvent possible. Ces pratiques niées par les gouvernants ont bel et bien eu lieu et les consignes données par la société de soins palliatifs en témoignent sur le net. Elles seront examinées à la loupe par la commission dite ACU.
Celle-ci compte aussi analyser le scandale absolu des essais vaccinaux imposés à l’Afrique contre financement politique, et bien sûr la tentative de mise sur le marché à toute vitesse hors des procédures habituelles que tentent d’imposer les firmes avec la collaboration honteuse de l’Union européenne.
Ce collectif veut mettre en place " un projet de participation intergénérationnel par des citoyens pour des citoyens ". Chacun peut soutenir le projet avec ses connaissances, son expérience et ses contributions sous forme de conférences et d’entretiens.
Les informations seront diffusées au niveau international en plusieurs langues. L’ACU a mis en place une plateforme internationale accessible à tous, via l’adresse: www.acu2020.org et invite les citoyens de tous pays à contribuer.
Écoutez la conférence de presse de 3 experts de l’ACU, notamment les Drs. Schöning, Schiffmann, Haditsch qui invitent experts et témoins à recueillir des preuves publiques qui seront mises en ligne quasiment en flux direct, sur le site internet multilingue de l’ACU, pour garantir la transparence du contenu de la plateforme.
https://youtu.be/vTlhSgU3ims
L’ACU est financée exclusivement par des dons. Pour contacter la commission, tout citoyen est invité à adresser un courriel à: kontakt(@)aerzte-fuer-aufklaerung.de
Et les médecins américains se mettent à parler en faveur de la chloroquine
Résistons! nous verrons la prochaine fois la résistance des médecins américains qui se met en place et fait peur à Big Pharma et alliés qui sont allés jusqu’à supprimer la vidéo de la conférence de presse vue 33 millions de fois. YouTube, Facebook et Google ont supprimé les liens mais la vidéo continue à circuler. On ne peut pas faire taire le peuple même si certains d’entre eux acceptent le masque de la honte et de la soumission.
" VIDÉO CENSURÉE par Google, Facebook etc. des médecins américains sur l’HCQ. Ci-joint le lien de la vidéo. “Le chèque de Big Pharma ou la menace du retrait de recettes publicitaires sur-le-champ a dû produire son effet” dit un internaute mais il nous donne un nouveau lien:
"La liberté sera toujours plus forte, conclut-il "
Troisième volet, les médecins espagnols se réunissent et parlent aussi
https://vk.com/feed?z=video511468106_456239138%2Fa5f57a4fa65d91e358%2Fpl_post_511468106_2034 ou COMPLETA Rueda de prensa MÉDICOS POR LA VERDAD
Nous en reparlerons.
En attendant, des médecins suisses, italiens se rallient à ces collectifs. Espérons que les médecins français relèveront la tête et ne seront pas les derniers à faire éclater la vérité sur cette vaste mystification. Répétons une nouvelle fois que l’épidémie est terminée et que comme d’autres peuples, les Bulgares, les Serbes, il faut se battre pour retrouver une vie normale, seule capable de limiter les dégâts en particulier psychiques que la prolongation des mesures liberticides aggrave jour après jour.
Pour info: 1.300.000 personnes à Berlin le 1 août 2020 et non 20.000 comme disent les médias… Enlevez vos masques!!! Et déposez plainte à l’IGPN dès que vous avez une amende. (les moutons masqués seront bientôt des esclaves).
1 mois plus tôt
L'auteur
Nicole Delépine
Ancien Interne et ancien Chef de Clinique des Hôpitaux, elle s’est successivement spécialisée en pédiatrie puis en cancérologie. Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux et a présenté de nombreuses communications dans les congrès internationaux. Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux. La réputation internationale de son équipe médicochirurgicale associant la chimiothérapie de pointe individualisée et la chirurgie conservatrice mise au point et développée par le Dr Gérard Delépine depuis les années 80 est considérable dans le domaine des tumeurs des os et des parties molles. Cette renommée internationale a permis à cette petite équipe créatrice et indépendante de résister au long des décennies aux représentants de la pensée unique et de la médecine purement normative qui ont tenté de la faire disparaitre à plusieurs reprises. Ce n’est que grâce à l’action des associations de parents, des interventions répétées des élus de la région parisienne et autres, des reportages multiples de journalistes, du soutien de nombreux médecins français et étrangers que cette équipe a pu résister à ses détracteurs. Elle publie régulièrement des tribunes dans différents médias. Elle a publié quatre livres chez Michalon: Neuf petits lits au fond du couloir 2000 Ma liberté de soigner 2006 La face cachée des médicaments 2011 Le cancer un fléau qui rapporte 2013
Covid-19 : " On a trouvé trop de personnes âgées décédées chez elles de faim et de soif "
La commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la crise du coronavirus a repris ses travaux ce mardi en auditionnant les professionnels et associations au service des personnes âgées. Ces derniers ont raconté le lourd calvaire vécu par les aînés dépendants en établissements ou à domicile.
Le drame des personnes âgées isolées à domicile
Devant les sénateurs, les acteurs de la prise en charge à domicile ont dénoncé l’isolement des aînés pendant la période du confinement. "On a trouvé beaucoup trop de personnes âgées décédées chez elles parce qu’elles n’avaient pas mangé ou pas bu", raconte Joëlle Martinaux, présidente de l’union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas). " Rien ne justifie qu’on mette en isolement total des personnes très âgées. " Les professionnels du secteur décrivent le syndrome du glissemen : des personnes, autonomes avant la crise, sont devenues dépendantes à cause du confinement et du manque de visites de leurs proches. De plus, " les aidants à domicile ne pouvaient pas se fournir en masques car ils n’étaient pas soignants ", souligne Clémentine Cabrières, à la tête de l’association française des aidants.
Dans les Ehpad, le bilan est tout aussi négatif, avec actuellement 14 000 personnes décédées depuis le début de l’épidémie. Les représentants de directeurs d’établissements ont dénoncé un manque d’information de la part des autorités sanitaires, notamment au début de la crise. " Début février, nous avons écrit à Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, pour avoir des informations sur les protocoles sanitaires. Nous n’avons eu aucune réponse pendant un mois ", explique Florence Arnaiz-Maumé, Déléguée général du SYNERPA, syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées. "Olivier Véran nous a réunis enfin le 3 mars. Au final, nous avons pu mettre en place tous les protocoles mais toujours avec 3 semaines de retard".
Un jeune homme veille sur sa mère atteinte du Covid-19 en restant perché à sa fenêtre d'hôpital, jusqu'à son dernier souffle
En Cisjordanie, ce jeune homme allait jour et nuit rendre visite à sa mère, perché à sa fenêtre d’hôpital, alors qu’elle était atteinte du Covid-19.
C’est à Hébron, en Cisjordanie, que Jihad Al-Suwaiti allait tous les jours voir sa mère souffrante du virus à l’hôpital, assis à la fenêtre. Le jeune Palestinien a été photographié en train d’escalader le mur de l’hôpital, jusqu’au deuxième étage. Il venait tous les jours afin de s’assurer que sa mère recevait les meilleurs soins possibles.
"Il passait la majeure partie de sa journée là-bas"
Il restait à la fenêtre pour soutenir et tenir compagnie à sa mère, jusqu’à son dernier souffle. " Il passait la majeure partie de sa journée là-bas, à observer l’état de sa mère de l’autre côté de la fenêtre, avant de descendre quand il était convaincu qu’elle dormait profondément " raconte un responsable de l’hôpital.
The son of a Palestinian woman who was infected with COVID-19 climbed up to her hospital room to sit and see his mother every night until she passed away. pic.twitter.com/31wCCNYPbs
— Mohamad Safa (@mhdksafa) July 18, 2020
Jihad était très proche de sa mère, surtout après la disparition de son père il y a 15 ans. Sa mère était déjà atteinte de leucémie avant d’être testée positive au Covid-19. Elle n’a pas survécu au virus. Grâce aux réseaux sociaux, Jihad a reçu le soutien de centaines de milliers de personnes.
Covid-19: des malades arrivant d’Algérie font craindre une recrudescence de cas
Depuis le week-end dernier, une vingtaine de personnes atteintes du Covid-19, tout juste de retour d’Algérie, ont été hospitalisées dans plusieurs hôpitaux français. Les infectiologues redoutent une réactivation de l’épidémie.
Si l’on en juge par leur état au moment de leur prise en charge, ils étaient déjà malades quand ils ont pris leur vol de rapatriement: au moins trois sont en réanimation et un est décédé, précise un médecin parisien, atterré par l’apathie des autorités. Vu l’importance des flux de populations entre la France et l’Algérie durant l’été, il est urgent de prendre des dispositions pour éviter que le virus ne recommence à circuler à bas bruit.
Cette semaine, notre héros du Progrès est une héroïne, Virginia Apgar, anesthésiste et chercheur américaine, qui a inventé le test permettant d’évaluer rapidement la santé du nouveau-né et de déterminer si l’enfant a besoin immédiatement de soins médicaux néonataux.
Ce test, dénommé "score d’Apgar" continue à être utilisé couramment dans le monde entier et il est reconnu pour avoir sauvé la vie de millions de nouveau-nés depuis 1952.
Virginia Apgar est née à Westfield, dans le New Jersey, le 7 juin 1909. Apgar avait deux frères aînés, dont l’un est mort en bas âge de la tuberculose, tandis que l’autre vivait avec une maladie chronique. En raison des problèmes médicaux de ses deux frères, Apgar choisit de faire carrière dans le domaine médical.
En 1929, Apgar obtient un diplôme de zoologie avec des mineures en physiologie et chimie au Mount Holyoke College, et la même année, elle commence sa formation médicale au College of Physicians and Surgeons (P&S) de l’Université de Columbia.
Apgar obtient son diplôme de médecine en 1933 et commence un internat de deux ans en chirurgie à l’Hôpital presbytérien P&S. Bien qu’elle fasse montre de compétence, le président du P&S, qui s’inquiétait des perspectives économiques pour les femmes chirurgiens pendant la Grande Dépression, lui conseille de faire carrière dans l’anesthésie – un nouveau domaine d’étude qui commençait à prendre forme en tant que spécialité plutôt médicale, que strictement infirmière.
Apgar suit ce conseil et après la fin de son internat en 1936, elle commence une formation d’anesthésiste d’un an à l’hôpital presbytérien. Après avoir terminé le cursus, elle effectue son résidanat en anesthésiologie à l’université du Wisconsin et à l’hôpital Bellevue de Manhattan, NYC.
En 1938, elle retourne à l’Hôpital presbytérien et devient directrice du nouveau département d’anesthésie. Apgar est la première femme à occuper un poste de direction à l’Hôpital presbytérien.
En 1949, Apgar devient également la première femme à occuper un poste de professeur titulaire à la P&S. La chaire d’anesthésiologie la libère de nombreuses tâches administratives, lui permettant ainsi de consacrer davantage de temps à la recherche.
Apgar constate que la mortalité infantile (c’est-à-dire les bébés âgés de 0 à 1 an) aux États-Unis a diminué rapidement entre les années 1930 et 1950. Mais que le taux de mortalité des bébés dans les 24 heures suivant la naissance est resté le même.
Perplexe devant cet écart, Apgar commence à étudier les différences entre les nouveau-nés en bonne santé et les nouveau-nés nécessitant des soins médicaux.
En 1952, Apgar élabore un test appelé "score d’Apgar" que les professionnels de la santé peuvent utiliser pour évaluer la santé des nouveau-nés. Le système de notation Apgar donne à chaque nouveau-né un score de 0, 1 ou 2. Zéro indique la pire condition possible et deux indique la condition idéale dans chacune des cinq catégories suivantes: activité (tonus musculaire), pouls, grimace (irritabilité des réflexes), apparence (couleur de la peau) et respiration. Pour que son évaluation soit facile à retenir, la première lettre de chacune des cinq catégories forme le mot "APGAR".
Le test est généralement effectué sur les nouveau-nés 1 minute puis 5 minutes après leur naissance. Un score cumulé de 3 ou moins est généralement considéré comme dangereusement bas et justifiant une prise en charge médicale immédiate.
Le test d’Apgar est rapidement devenu une pratique courante dans le monde entier. Il reste aujourd’hui encore une procédure standard pour évaluer la santé du nouveau-né.
En 1959, Apgar obtient une maîtrise en santé publique à l’université Johns Hopkins et commence à travailler pour la Fondation March of Dimes – une organisation américaine à but non lucratif qui œuvre à l’amélioration de la santé des mères et des bébés – en dirigeant son programme de recherche axé sur le traitement et la prévention des malformations congénitales.
Tout en travaillant à la March of Dimes, Apgar devient une fervente partisane de la vaccination universelle pour prévenir la transmission de la rubéole de la mère à l’enfant.
Virginia Apgar deviendra ensuite maître de conférences, puis professeur clinique de pédiatrie à l’université Cornell. Elle décède le 7 août 1974.
Tout au long de sa carrière, elle recevra de nombreux doctorats honorifiques, le "Distinguished Service Award" de l’American Society of Anesthesiologists (1966) et le titre de " Femme de l’année en sciences " par le Ladies Home Journal (1973).
En 1995, elle a été intronisée au National Women’s Hall of Fame des États-Unis.
On attribue à l’utilisation du score d’Apgar la réduction du taux de mortalité infantile car il a considérablement augmenté la probabilité de survie des bébés dans les 24 heures suivant la naissance. L’invention et l’utilisation du score d’Apgar ont permis de sauver des millions de vies et continuent à en sauver des milliers d’autres chaque jour. C’est pourquoi Virginia Apgar est notre vingt-deuxième héros du progrès.