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Savoir - Page 217

  • Nous, Français, descendants d'Astérix!

    Ce que les djihadistes ont compris de la France et ce qu'ils ont oublié

    Par Roland Hureaux

    A l'opposé des querelles franco-françaises, les djiahdistes ont compris mieux que certains responsables politiques que l'identité française englobait autant la République que l'Eglise, le prêtre que l'instituteur, argumente Roland Hureaux.

    Agrégé d'histoire, énarque et normalien, Roland Hureaux est haut-fonctionnaire et essayiste. Il a notamment publié La grande démolition, la France cassée par les réformes (éd. Buchet-Chastel, 2012).

    A une France qui s'interroge chaque jour sur son identité, les terroristes qui ont frappé à Nice et à Saint-Etienne-du-Rouvray ont, d'une certaine manière, répondu «Nous, nous savons ce que vous êtes. C'est précisément cela qui ne nous plaît pas et c'est là que nous voulons vous frapper».

    L'attentat de Nice a eu lieu le 14 juillet, fête nationale, qui commémore certes la Fête de la Fédération de 1790 que le roi présidait, mais qui se trouve désormais liée à l'imaginaire républicain. C'est la France issue de la Révolution française qui était visée.

    « Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération »

    Marc Bloch

    L'assassinat d'un prêtre en plein milieu d'une messe à Saint-Etienne-du-Rouvray, c'est l'Eglise catholique, pilier millénaire de la civilisation française qui est la cible. Que cet attentat ait eu lieu le jour de l'ouverture des JMJ est-il un hasard? Ce n'est pas sûr.

    Pour les terroristes, ces deux traditions n'en font que une. Elles sont toutes deux constitutives de la même France. On songe à Marc Bloch: «Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération».

    L'histoire de France ne fait certes pas vibrer les terroristes, mais ils l'ont mieux comprise que les enfants qui sont ou seront victimes d'une Education nationale façon Najat Vallaud-Belkacem, qui organise, sur fond de culpabilité, l'amnésie et l'inculture des générations futures.

    Ils l'ont mieux comprise que nos laïcistes, tout puissants dans l'actuel gouvernement, pour qui seule compte la France républicaine, et qui pensent qu'un durcissement de la laïcité viendra à bout des terroristes, qu'il faut bannir les sapins de Noëls et les crèches des places publiques pour les apaiser. La très officielle Association des maires de France déconseille aux élus chrétiens de manifester leur foi en public. En revanche Anne Hidalgo fête ostensiblement la fin du ramadan à la mairie de Paris. Pour eux, l'Etat laïque doit tout faire pour échapper au soupçon de parti-pris pro-chrétien en faisant pencher au besoin la balance du côté de l'islam. Que le christianisme, qui ne fait peur à personne, soit la première victime d'une telle pratique et qu'une France déchristianisée soit une proie plus facile pour l'islamisme qu'une France qui aurait gardé la mémoire de ses racines chrétiens, ils ne veulent pas le savoir.

    L'histoire de France ne fait pas vibrer les terroristes, mais ils l'ont mieux comprise que les enfants qui sont ou seront victimes d'une Education nationale façon Najat Vallaud-Belkacem

    Que ce laïcisme, de l'école de Vincent Peillon, libertaire et anomique n'ait rien à voir avec celui de Jules Ferry, fondé, lui, sur une forte notion de la loi naturelle (appelée «morale républicaine»), issue de Rousseau et de Kant, leur échappe, ce qui témoigne de la crise profonde que traverse aujourd'hui l'idée de laïcité et par de là son incapacité radicale à contrer l'islamisme.

    Tous ceux qui ont fréquenté des musulmans de France - et d'ailleurs -, qui ont fait par exemple une campagne électorale dans les cités où ils sont majoritaires savent que les musulmans préfèreront toujours un chrétien croyant à un athée. Plus la France se déchristianise, moins elle est capable d'intégrer.

     

    Les terroristes ont aussi mieux compris ce qu'était la France que certains héritiers de l'école traditionnaliste, nombreux dans une certaine droite, qui depuis 230 ans ressassent de génération en génération leur ressentiment à l'égard d'une Révolution française supposée être à l'origine de tous nos maux. Ils ne voient pas que le vent libertaire, venu des Etats-Unis il y a une génération, a peu à voir avec la Révolution de 1789 et qu'elle marque une rupture de civilisation encore plus fondamentale, prémisse d'un transhumanisme suicidaire. Ils ne remarquent pas que ce qui reste de monarchies en Europe, notamment dans les pays nordiques ou le Commonwealth, ont été les plus ardentes à adopter les excentricités libertaires, contraires à une morale naturelle qu'aucun des philosophes des Lumières (sauf Sade) n'avait remise en cause.

    A vrai dire les querelles franco-françaises de l'Eglise et de la République, du curé et de l'instituteur, à la rigueur comprises en Italie (Don Camillo et Peppone!) ou en Espagne, sont incompréhensibles pour le reste du monde. Pour les chrétiens d'Orient, la France de saint Louis et celle des Droits de l'homme, inséparables, sont deux moments d'un même élan historique. Il en est de même en Irlande, en Pologne, en Afrique ou en Asie.

    Les querelles franco-françaises de l'Eglise et de la République, du curé et de l'instituteur sont incompréhensibles pour le reste du monde.

    Des hommes aussi emblématiques du génie français que Chateaubriand, Péguy ou De Gaulle l'avaient compris. De même les hommes de la IIIe République qui, tout en combattant l'Eglise à l'intérieur avaient à cœur de remplir la mission multiséculaire de la France de protection des Chrétiens d'Orient, mission que Sarkozy et Hollande ont oubliée.

    En frappant la France à la fois à Nice et à Saint Etienne du Rouvray, les terroristes ont fait la preuve qu'eux ont compris cela. L'acharnement qu'ils mettent à frapper la France ne s'expliquerait pas s'ils n'avaient, à leur manière, intégré que parmi les nations chrétiennes, en dépit de ses multiples reniements, la France demeure «la fille aînée de l'Eglise».

    Il est en revanche une chose que les terroristes n'ont pas comprise, c'est que la France ne se laissera pas faire. On voit bien la logique de leur action maléfique: la terreur effraye, la terreur démoralise, intimide, tétanise, spécialement les faibles. Or, à leurs yeux, les Français, comme tous les Européens, sont devenus veules, décadents, ils ne sont plus capables de se défendre. «Complètement dévirilisés, ils marient même les homosexuels. Frappons-les et frappons fort, ils se rendront», pensent les terroristes islamistes. Dans «la guerre civile qui vient», les soldats d'Allah qui seuls ont conservé la flamme des premiers commencements seront croient-ils, les plus forts. Dans leur esprit, si la France bascule, toute l'Europe suivra. Les défaites des musulmans à Poitiers, Lépante et Vienne seront vengées.

    Dans « la guerre civile qui vient », les soldats d'Allah qui seuls ont conservé la flamme des premiers commencements seront croient-ils, les plus forts.

    Or ceux qui pensent ainsi se trompent profondément. Malgré l'état désastreux où se trouve aujourd'hui la société française, vingt siècles d'histoire nationale montrent que les Français ont toujours eu en réserve des ressources insoupçonnées, qu'ils ont toujours su se ressaisir quand il le fallait, spécialement quand ils étaient le plus insolemment agressés. Non, messieurs les djihadistes, la France millénaire ce n'est pas, comme le répand une certaine doxa de gauche, celle de Pétain, elle est, dès avant Jeanne d'Arc, celle de la Résistance.

    A l'opposé de leurs espoirs, ou de ceux qu'inspirent certains imams aux prêches du vendredi, il existe une identité française, diverse dans ses composantes mais unique et infiniment plus solide que ce qu'ils imaginent. Daesh aura à cet égard été plus efficace que tous les débats sur l'identité nationale pour nous révéler ce qu'est cette identité. L'immense émotion qui a suivi l'assassinat de ce pauvre prêtre de 85 ans en est le signe.

    Là est notre espoir.

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/08/08/31003-20160808ARTFIG00163-ce-que-les-djihadistes-ont-compris-de-la-france-et-ce-qu-ils-ont-oublie.php

     

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  • Gauchiasse française = fascisme rose C.Q.F.D.

    Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait, le bon concept est violent et doux à la fois: il s’agit du fascisme rose

    Conflits sociaux violents, CGT, Parti socialiste, droite, Front national, Europe, Emmanuel Todd décrypte le dérèglement politique que traverse la société française.

    Le Bloc MAZ, constitué des classes moyennes, des personnes âgées, très importantes, et des ex- catholiques, donnaient une sorte de base électorale à une forme de conservatisme politique qui permettait à l’oligarchie supérieure, aux 0.1%, de faire ce qu’ils voulaient. Le résultat est une société bloquée, une belle au bois dormant qui laisse pourrir sa jeunesse. Un système social immobile, qui condamne les jeunes et le monde ouvrier à la destruction sociale. Il est donc normal d’assister à la montée d’une certaine violence.

    Ce système de domination va jusqu’à bloquer le système culturel, et va jusqu’à la télévision. Je travaille de chez moi, je passe donc mon temps devant toutes sortes de chaînes, Itéle, Bfm, france2 etc…Et en fait, tout cela, qui est contrôlé par le haut, fabrique l’image d’une France qui n’existe pas pour tout le monde. C’est une France irréelle pour beaucoup de gens et en particulier pour les jeunes. L’image produite par ce système télévisuel est déroutante pour les jeunes des classes moyennes inférieures. Tout ce monde de gens joviaux qui se posent des problèmes d’enneigement des stations de sport d’hiver, ou “Un dîner presque parfait”, comme si tout le monde songeait à faire des petites bouffes. C’est un monde un peu crétin, mais qui produit des tas d’images. Et qui est également une source de tensions. […]

    Ce qui est spécifique de la France, c’est son état d’immobilité sociale. Lorsque l’on pense que l’on se dirige vers une présidentielle dans laquelle s’affrontent Hollande, Sarkozy, Le Pen, Mélenchon et que le seul réel changement peut provenir du jeune espoir Alain Juppé, cela ferait hurler de rire dans n’importe quel pays du monde. Pourtant, notre pays est plus jeune que les autres, et le taux de fécondité a baissé à peine pendant la crise, ce qui est un vrai un signe de vitalité.

    Je regardais BFM dimanche. Je ne fais pas de critique générale de la chaîne, j’aime beaucoup Ruth Elkrief. Je regardais l’interview de Philippe Martinez par Apolline de Malherbe et Edwige Chevrillon. On avait l’impression de voir deux Manuel Valls à l’écran, face à un Martinez dont on se demandait s’il allait perdre son sang-froid. […]

    Il s’agit d’un univers de fous où la violence verbale venait de gens qui se pensent être les défenseurs raisonnables d’un système démocratique.

    Ils étaient forcés de reconnaître un petit problème au départ ; que le parti socialiste n’avait pas été élu pour casser le code du travail. Mais ce qui est frappant, c’est qu’ils ne voyaient pas l’énormité que cela représente pour la science politique. Parce qu’en fait, nous traversons une rupture systémique. Parmi les instruments du droit constitutionnel, on avait la distinction entre le mandat impératif et le mandat représentatif. Tout le monde est aujourd’hui d’accord sur le fait que seul le mandat représentatif permet un fonctionnement normal des démocraties libérales, avec des citoyens qui votent, qui élisent des représentants qui prennent des décisions librement à l’intérieur des lignes générales préférées par les électeurs.

    Or, les intervenants ne semblaient pas se rendre compte que le comportement actuel de François Hollande et du PS suggère l”existence d’un troisième mandat ; le mandat “jemenfoutiste“. Ici, l’élection devient parodique, les électeurs votent, mais il est entendu dans l’esprit du grand parti politique de gauche que ce que dit l’électeur n’a aucune importance, et qu’il a donc le droit de faire exactement le contraire. . […]

    Le parti socialiste participe à la dénaturation du suffrage, c’est un problème constitutionnel. […]

    Je suis un anti-communiste radical. Donc, si je dis du bien de la CGT, cela ne doit pas être mal compris. C’est la CGT dans sa fonction actuelle de force, nouvelle et inattendue, qui, par effet de vide et de positionnement aléatoire, se trouve défendre la démocratie libérale en France.

     

    Nous devons deux choses à la CGT. D’une, plus personne ne nous parle de l’Islam. C’est le transfert du mot radical de l’islamisme vers le militantisme ouvrier. Tous ceux qui croyaient qu’on pouvait faire n’importe quoi en désignant un bouc émissaire sont tout d’un coup, par volatilité, passés au radicalisme de la lutte des classes. La CGT a fait sortir la France de ce tunnel ethnicisant dans lequel le drame des attentats l’avait mise. […]

    Les socialistes ou Pierre Gattaz, c’est pareil. […]

    Le même problème de crise de représentation se pose à propos du FN. Parce que les cadres du parti sont des gens d’extrême droite, et on l’a senti au moment de la crise. Ils voulaient de l’ordre. Face à un évènement réel, les cadres du FN sont justes des gens très à droite, et ils se foutent de leurs électeurs ouvriers. Le PS méprise son électorat, mais le FN aussi. Même si Florian Philippot a fait du rétropédalage, il était déjà trop tard. […]

    Le PS est probablement plus dangereux pour la liberté d’expression que la droite. Ce n’est pas l’intolérance des gens d’extrême gauche, qui n’en auraient pas les moyens. Les socialistes sont beaucoup plus intolérants, en fait, que les gens de droite. Ce n’est pas un hasard. Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait, en termes de contrôle de la presse, d’inversion des valeurs de la gauche sans tenir compte de leur électorat, le bon concept est un concept violent et doux à la fois ; il s’agit du fascisme rose, le mot rose évoquant la douceur du processus. […]

    Il y a quelques mois, nous avions le radicalisme islamique. On le dénonçait et on le combattait. Mais aujourd’hui, selon les socialistes, tout est radicalisé. Tout le monde est en train de prendre conscience du fait que le parti socialiste, pour des raisons mystérieuses, se comporte comme un parti de droite. Mais cela produit une dérive générale de tout le système politique. Cela pose un problème existentiel d’autodéfinition à la droite classique. Tous les candidats de la droite classique font de la surenchère libérale. C’est un effet du glissement à droite du PS. […]

    Le PS est un parti d’un genre nouveau, organisé comme l’église catholique ancienne. Avec des électeurs qui votent, des députés qui se foutent de ce que votent les électeurs, où les cadres supérieurs du PS se foutent de savoir ce que pensent les députés, et le Président et ceux qui l’entourent se foutent de ce que pense le reste du PS. […]

    L’Union européenne était un projet fou, tous les démographes savent bien que les sociétés ne sont pas en convergence. Il suffit de regarder les indicateurs de fécondité. Et quand il y a convergence, c’est vers le bas, vers une insuffisance, en dehors des îlots que sont la France, l’Angleterre, et la Scandinavie. Là ou les femmes ont le droit de faire des enfants et d’avoir un travail intéressant.

    La démographie dit d’abord que les nations européennes existent toujours, et que l’unification par la monnaie ne va pas marcher. Ce n’est même pas la peine d’aller plus loin, c’est pour cela que j’avais prédit l’échec de l’euro.  […]

    http://www.les-crises.fr/emmanuel-todd-les-socialistes-font-du-fascisme-rose

     

  • Les chiens, les charognards, les hyènes sont entrés en France!

    Envoyé par une amie

    :-(( - tristesse

    Mon amie dit:

    un truc: si vous ne comprenez pas pourquoi des gens font des choses aussi abjectes (parce que votre cerveau est incapable de trouver la réponse)

     demandez vous pourquoi, VOUS, vous ne le feriez pas... vous obtenez des réponses (parce qu'on ne pille pas un mort, parce qu'on le respecte..blabla...etc.. mille raisons. )

    Oui, mais nous, nous sommes des Français éduqués et catholiques de surcroit…. et si comme moi vous avez enfoncé votre religion au tréfond de votre passé, vous avez appris à l'école que la France est un pays catholique, Fille Aînée de l'Eglise. NDLR

    puis vous inversez les réponses... et la, vous comprendrez pourquoi certains font des choses abjectes

    La Prom’, le soir du 14-Juillet. Nadia, Daniel et Ludovic, membres de l’Union nationale des parachutistes, racontent une nuit en enfer. Une nuit à veiller les morts et à protéger les vivants.

    Nadia et Daniel ont 70 ans. Ludovic est handicapé. Deux bérets rouges et une femme de béret rouge. Le soir du 14-Juillet, ils sortaient de la Villa Masséna où ils avaient assisté au feu d’artifice avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes.

    Et le camion de la mort est passé sur la Prom’. Ils étaient là, bérets rouges, chemises blanches, insignes. Ils étaient là. Et ils sont restés. Pour aider. Désespérément. Tenter de ramener à la vie les derniers souffles. Tenir la main à ceux qui s’éteignaient doucement. Veiller les corps. Protéger les vivants. Et les morts des charognards et des voyeurs. (…)

    Voici leurs témoignages.

    Daniel Ziegler et Nadia Mercier.

    Souvent la nuit, elle rêve qu’elle retient un camion fou avec ses mains. Elle n’y arrive pas… Elle se réveille. Et le cauchemar continue. Elle se souvient " les corps, les enfants, les charognards… ". Ils n’ont " pas réfléchi ". Ils sont restés " pour voir s’ils pouvaient aider, sauver des vies ". Et ils n’ont " trouvé que des morts, ou presque ". Leur histoire. Le 14-Juillet. Le feu d’artifice qui se termine.

    Nadia et Daniel l’ont regardé depuis la terrasse de la villa Masséna avec les autres membres de la section de Nice de l’Union nationale des parachutistes (UNP). Puis, ils sont descendus sur la Promenade. " On voulait aller écouter un peu de musique. Mais, arrivés au CUM, on avait mal aux pieds, on s’est dit qu’on allait rentrer. " Et " le camion est passé, les corps sautaient en l’air, ça a été rapide ".

    Daniel est un ancien para. Nadia, veuve d’un ancien para. Bérets rouges, corps et âme. " On n’a pas réfléchi, on est allés voir si on pouvait aider ", dit simplement Nadia. Elle a les mains qui tremblent. Les yeux qui brillent un peu trop. Il lui prend la main. Et son regard se noie.

    “Il y avait des corps disloqués partout, raconte Daniel. Au milieu, une femme était encore vivante. J’ai essayé de la réanimer. Un docteur, qui habitait en face, était là. Il m’a dit: ‘Arrêtez, c’est fini’… Elle est morte comme tous les autres, tous ces enfants… "

    "UN GARS A PRIS LA POUPÉE DE LA PETITE FILLE MORTE, JE ME SUIS BATTU…"

     "On a donné une couverture à un petit gosse blessé. Il était vivant. Dans les bras de son père ", se souvient Nadia. " De temps en temps, je venais et je lui caressais le dos. Il était froid. Son père s’est couché contre lui pour le réchauffer. Il est resté contre son fils bien longtemps après que le petit était mort… " Daniel ajoute: " C’était un de ces silences… Un silence de mort…"

    Mais, le pire, lâche Daniel. " C’était pas ça. Toute cette mort, toute cette douleur. C’était les charognards. Des gens tournaient autour des cadavres. Ils soulevaient les corps avec les pieds… Ils sont venus comme des mouches… "

    Ça l’a brisé, il peine à trouver les mots pour " cette petite fille qui était morte. Il ne lui restait que sa poupée. Une poupée rose à côté d’elle. Un gars est arrivé et a pris la poupée, je me suis battu pour la reprendre ". Il pleure.

    Alors, continue Nadia, "j‘ai pris la petite poupée et je l’ai glissé sous la couverture de survie, tout contre elle, pour qu’elle reste avec elle".

    Daniel s’est " battu plusieurs fois: un type a pris un portable à côté d’un corps. Je lui ai dit: ‘Lâche ça’. Ils sont arrivés à cinq. Ils ont fait tomber mon béret et ils ont pris le portable. Je n’avais pas peur, j’étais dans une colère…"

    Nadia a aussi essayé de les arrêter.

    " Des fois ils étaient trois ou quatre… Je leur disais: “’j'ai été porte-drapeau, si tu me frappes, tu frappes la France’… "Et, puis, il y avait "les gens qui venaient voir. Parfois avec leurs enfants". (…)

    Mardi après-midi, j'étais à l'hôpital Purpan pour faire une IRM; depuis le 1er étage, j'ai vu une femme poussant un bébé devant elle; je ne sais si c'était une fillette ou un garçonnet (vue de haut) mais l'enfant n'avait pas de chapeau sur la tête alors que le soleil occitan brûlait de tous ses feux! le cagnas,  comme d'habitude en été à Toulouse qui vide les neurones du plus intelligent... alors, les QI de merde..... pas étonnant que depuis 2007, la France a perdu plus de 10 points en QI moyen général!

    Voilà, c'est comme cela que commence l'éducation: de nos jours, on éduque plus des enfants, ont fait de l'élevage de marmaille... pour toucher les allocs et autres prébendes distribuées généreusement par notre si grand pays! 52 années de cotisation sécu pour une retraite de merde! apparemment, il y a des Français plus Français que d'autres dans le cher pays de mon enfance....

    http://www.nicematin.com/vie-locale/ils-ont-protege-les-morts-des-pilleurs-de-cadavres-leurs-temoignages-sont-poignants-68641

     

  • Ne vous laissez pas engluer dans la confiture médiatique actuelle!

    L’imam de Nice comprend les terroristes

    Abdelkader Sadouni, prédicateur sunnite, est un imam de Nice, installé dans le centre historique de la ville. Là se trouve une mosquée dans ce vieux quartier populaire de la cité transformé en une médina musulmane. Dans la rue, on rencontre continuellement des hommes barbus, à la longue robe blanche, chaussés de sandales. Tous les magasins d’alimentation vendent des produits hallal, les vieux magasins ont été transformés en centres pour les associations islamiques ou en librairies coraniques.

    L’imam, d’origine algérienne, y tient une boutique. Depuis de nombreuses années, Abdelkader Sadouni prêche la loi coranique en France, rapporte le quotidien italien Il Giornale.it qui l’a interrogé. Dans son magasin entrent fréquemment des groupes de fidèles pour acheter des produits rigoureusement islamiques ou obtenir un conseil.

    La communauté de Nice est sous tension depuis des jours, depuis l’ horrible attentat du 14 juillet. L’imam prodigue ses conseils de rester calmes et de continuer à propager la parole du prophète Mahomet : " Nous ne sommes pas concernés par ce qui est arrivé. Les responsables sont autres. " Il est très écouté à Nice et se vante d’avoir de bons rapports avec le ex-maire de la ville, Christian Estrosi.

    Nice est par ailleurs la capitale européenne des foreign fighters, c’est-à-dire des combattants européens, partis faire le djihad en Syrie, pour le compte de Daesh.

    Pour Abdelkader Sadouni, qui a répondu aux questions du journaliste italien, la faute de la radicalisation des jeunes musulmans et de leur départ en Syrie incombe à la France :

    " Il s’agit de personnes qui ont tout le confort et la nationalité française (…) Cela démontre l’échec des politiques françaises par rapport à l’islam. La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de l’utilisation publique de symboles religieux sont les motifs qui poussent ces jeunes à se sentir exclus de la communauté nationale et à décider de partir pour s’unir à qui ils retiennent être comme eux. Selon moi, la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse beaucoup de jeunes au combat. Tant que les mosquées seront si peu nombreuses, tant que leur construction causera des protestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors ces réactions existeront. "

    En résumé, si on a bien compris l’imam, mise à part la pleurnicherie sur une discrimination factice, tant que la France reste un tant soit peu chrétienne et pas totalement soumise à l’islam, parsemée de mosquées et livrée aux symboles coraniques, ces attentats continueront ! Que la France s’intègre à l’islam et le problème sera résolu !

    Sadouni continue avec autant de culot :

    " Le problème de la communauté musulmane est qu’elle ne trouve pas d’espace à l’intérieur de la société française. La France est un pays laïc qui s’oppose à la promotion de la religion et de ses manifestations. Ainsi l’islam est mis dans un coin, les musulmans discriminés et attaqués parce qu’ils veulent pratiquer leur foi. Le problème ce n’est pas la communauté musulmane mais qu’elle n’a pas assez d’espace dans la société. "

    Et si le problème était bien plutôt que l’islam a trop de place dans la société française et européenne, qu’il y a trop de repas hallal dans les cantines, de mosquées salafistes, de barbus et de femmes voilées dans les rues, trop de revendications, en croissance continuelle, pour imposer la religion mahométane dans l’espace public et aux Français de souche. L’échec de l’intégration est patent et c’est plutôt une politique d’arrêt définitif de l’immigration qui aurait du être pratiquée depuis des décennies. D’ailleurs l’histoire contredit l’analyse de cet imam prétentieux : les communautés italiennes, portugaises, espagnoles, arrivées en Europe au début du XXe siècle, il est vrai de religion chrétienne, se sont intégrées et ont été assimilées par la société française, n’ont jamais parlé de discriminations, ont eu le désir et la volonté de devenir de vrais Français. A leur actif, aucun des actes barbares que perpétuent les djihadistes musulmans !

     

    Le problème est donc bien religieux : ces populations étrangères trop nombreuses soumises à la religion mahométane universaliste et antinomique à la culture et à la civilisation européennes et chrétiennes, hostile au christianisme et à tout ce qui s’y rapporte de près ou de loin, ne sont pas assimilables. Et encore moins par le laïcisme républicain.

    L’imam met d’ailleurs en garde fermement les Français que

    " la laïcité est un extrémisme qui tente de déraciner toutes les religions. Les chrétiens se sont adaptés, les musulmans ne le feront pas parce que ce serait une injustice. Si la laïcité continue à être appliquée comme elle l’est aujourd’hui alors le désir de s’unir aux musulmans qui combattent en Syrie restera très fort chez beaucoup de jeunes (…) Daesh représente une identité violente et forte, qui attire pour cela beaucoup de jeunes. Les personnes qui ne se sentent pas appartenir à l’Europe, sont en revanche attirées par leurs propres origines et par leurs propres racines religieuses. "

    Si l’on comprend bien le propos menaçant, Daesh devient donc une expression valable de l’islam pour s’opposer au laïcisme étatique, pour permettre aux musulmans de conserver leur foi face au marteau-compresseur de l’agnosticisme ! Extrémisme contre extrémisme, diable contre diable…

    Peut-on sur ce sujet de la laïcité lui donner tort, à l’imam de Nice ? La laïcité, et son corollaire conciliaire qu’est la liberté religieuse, ont tué la foi des Français et des occidentaux en général, ont annihilé leur anticorps spirituels, ont détruit leur fierté d’être chrétiens et occidentaux. Or jamais, les soi-disant valeurs laïques et le relativisme religieux ne seront une réponse adéquate aux aspirations spirituelles, surnaturelles, inscrites dans toutes les âmes. Par ailleurs, le monde décadent, matérialiste et athée actuel, fruit entre autre de cette laïcité pourrie, qui promeut le vivre-ensemble et toutes les déviances sexuelles, ne peut que répugner à tout homme qui  respecte son identité et recherche une appartenance dont il a besoin pour se construire. L’islam traditionnel et scrupuleux, avec son corpus doctrinal et pratique, son idéal universaliste, sa virilité, sa morale extérieure, son paradis naturaliste, séduit ces jeunes musulmans déracinés, déboussolés, déséquilibrés, désœuvrés et écœurés par la société nihiliste occidentale.

    Cependant la réponse au terrorisme et aux violences islamiques n’est pas, et ne sera jamais, dans une expansion de l’islam en terre européenne comme le suggèrent l’imam de Nice et malheureusement aussi de trop nombreux occidentaux, laïcs et religieux, à l’esprit corrompu par le politiquement et le religieusement corrects depuis des décennies ! La seule véritable solution, sous peine de voir la barbarie islamique s’étendre en Europe et la charia faire la loi en France dans un futur pas si lointain, ne peut être que dans un renouveau de l’esprit chrétien dans nos pays européens et un réveil de leur fierté identitaire et civilisationnelle, à transmettre aux jeunes générations, quelles que soient leur origine et leur religion.

    La lumière de la chrétienté face aux extrémismes islamique et laïc.

    Francesco de Villasmundo

    Source: medias-presse.info

  • Fonction publique: le gouffre financier des cotisations retraite des fonctionnaires

    Le régime de cotisations retraite des fonctionnaires est un gouffre financier pour l’ensemble des contribuables.

    Quand les fonctionnaires de l’État payent un euro de cotisation pour leur retraite, l’État employeur en paye près de neuf. Dans le secteur privé, ce rapport est de 1 à 1,6, soit six fois moins. Or, ce sont les contribuables qui paient les cotisations de l’État, au profit de fonctionnaires dont les pensions de retraites sont bien plus élevées que dans le privé. La liberté d’assurance de chacun doit guider une réforme vers plus d’égalité entre tous les régimes de retraite.

    Un taux de cotisations retraite des fonctionnaires très inférieur au privé

    Par rapport au salaire brut, le taux de cotisation des agents de l’État est de 9,94% en 2016, avant de converger en 2020 vers le taux actuel moyen de 11,15% des salariés du secteur privé. En moyenne, la cotisation de retraite à la charge des employeurs du secteur privé est de 16%. Mais la cotisation versée par les employeurs de fonctionnaires civils de l’État est cette année fixée au taux de 74,28 % et de 126,07 % pour les militaires !

    Par un tour de passe-passe, pour combler le gouffre que représente le régime de retraite de la fonction publique de l’État, il a été créé dans le budget de l’État un compte d’affectation spécial Pensions (programme 741), équilibré par l’ajustement des taux de contributions employeurs lors de chaque loi de finances, de façon à respecter apparemment l’exigence d’équilibre financier. Cette année, sur un total de ressources de leur régime de 52,785 Md€, les cotisations des agents publics représenteront seulement 5,660Md€ et la soi-disant cotisation employeur 46,300Md€. Si les cotisations employé et employeur étaient les mêmes dans le secteur public que dans le secteur privé, il manquerait 35,696Md€, soit plus de six fois le montant des cotisations des agents concernés.

    Ainsi et par la fiction d’une cotisation employeur vertigineuse, l’équilibre est assuré par une ponction sur le contribuable pour abonder un régime encore très privilégié en termes de calcul des pensions, d’âge de départ à la retraite… Les bénéficiaires de ce régime disposent d’une pension moyenne de 2079€ par mois contre 1 306€ par mois en 2013 dans le privé. On comprend pourquoi les fonctionnaires ne veulent pas d’alignement sur le privé!

    La réforme ne viendra pas de l’État et des ses fonctionnaires qui profitent du système. Mais la solution serait de donner progressivement à tous, fonctionnaires compris, leur salaire complet, charges comprises, et de laisser chacun s’assurer obligatoirement mais librement au près de la compagnie ou mutuelle de son choix.

    contrepoints.org

  • La vérité!

    Akram Belkaïd: " Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France "

    Extrait d’un article du journaliste algérien Akram Belkaïd sur l’attentat de Nice et ses conséquences, publié dans Le Quotidien d’Oran.

    Après le carnage de Nice, il convient donc d’être réaliste et de ne pas se leurrer: La France est bel et bien prise dans une séquence infernale dont on se demande avec angoisse quel sera le prochain épisode. [...]

    Car, ce qui prime, c’est l’effet produit au sein de l’opinion publique française.

    Au-delà de l’horreur et de la sidération (notons au passage l’usage intensif de ce dernier terme par les médias), il y a la colère et la certitude que tout cela a été accompli au nom de l’islam par un membre des communautés d’origine maghrébine.

    Les discours qui entendent mettre en garde contre tout amalgame, les critiques légitimes formulées vis-à-vis de la politique française au Machrek et les rappels sur le fait qu’un tiers de victimes étaient de confession, ou de culture, musulmanes n’y changeront rien ou presque. Petit à petit, des digues de raison se fissurent et s’installe l’idée que ces communautés abritent en leur sein de dangereux criminels susceptibles de passer à l’action à n’importe quel moment et par n’importe quel moyen, y compris le plus inattendu. [...]

     [...]

    Plus de vingt ans après [la mort de Khaled Kelkal], nous en sommes à un moment charnière où des enfants nés au milieu des années 1990 rejoignent les rangs de Daech et n’ont aucune hésitation à frapper leur pays natal. Et si rien de sérieux n’est accompli dans l’immédiat, on peut se demander ce qu’il en sera en 2025…

    Disons-le franchement, trop de gens font en sorte, ou acceptent, que leurs enfants se complaisent dans une sorte de défiance à l’égard de ce pays qui, quelles que soient ses insuffisances, les éduque, les soigne et leur donne les chances, aussi minimes soient-elles, qu’ils ne trouveront jamais dans la terre de leurs parents. [...]

    Oui, il existe bien un sentiment anti-français chez nombre de Maghrébins de France. Il est plus ou moins assumé et l’on pourrait même le dire " structurel " sans pour autant le qualifier de " haine " ou de " racisme " comme on peut le lire ou l’entendre dans des productions de droite ou d’extrême-droite.

    Bien sûr, cela ne signifie pas que ce sentiment va alimenter une vague d’attentats. Mais cela crée les conditions pour une atmosphère délétère où les condamnations ne sont pas aussi fermes qu’elles devraient l’être, où des excuses sont toujours émises pour relativiser les abjections commises par certains et où l’opinion publique attend en vain des manifestations, ou plutôt des expressions, de loyauté qui auraient l’avantage de rassurer (et de raisonner) nombre de gens pris par la panique. [...]

    Ils le disent eux-mêmes!