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Savoir - Page 219

  • Doue France, cher pays de mon enfance.... bercée de tant d'insouciance

    Omerta médiatique autour des violences urbaines du 14 juillet: plusieurs commissariats attaqués

    Compilation non exhaustive des divers débordements ayant eu lieu durant les nuits du mercredi 13 au vendredi 15 juillet.

    N’hésitez pas à signaler en commentaire les articles de presse signalant des débordements non indiqués ici.

    http://www.fdesouche.com/748851-omerta-mediatique-autour-des-violences-urbaines-du-14-juillet-plusieurs-commissariats-attaques

    Sources sur le site

    Les incidents remontés par la presse:

    Achères (78): trois jeunes arrêtés alors qu’ils fabriquaient des cocktails Molotov.

    Angers (49): feu de poubelle dans un immeuble, 50 personnes évacuées

    Argenteuil (95): plusieurs voitures et poubelles incendiées, un abribus vandalisé.

    Arras (62): un abribus dégradé, quatre jeunes interpellés

    Audincourt (25): une voiture incendiée, des feux de poubelles

    Beaucourt (90): deux feux de poubelles et une voiture incendiée

    Beauvais (60): police et pompiers caillassés, des incendies de véhicules.

    Courrier Picard, vendredi 15 juillet

    Belfort (90): une poubelle incendiée. Le feu s’est propagé à un compteur gaz

    Besançon (25) : dégradations de mobilier urbain, des contrôleurs caillassés, l’un d’eux blessé, les forces de l’ordre caillassés, deux bus et deux tramways auraient eu leurs vitres brisées, des poubelles incendiées.

    Blois (41): deux feux de véhicule

    Bois-Guillaume (76): une vingtaine de cocktails Molotov découverts dans un parc.

    Bonneuil-sur-Marne (94): une cinquantaine de personnes y ont notamment détérioré des poubelles, Dans la nuit de mercredi un groupe de jeunes s’en est pris aux forces de l’ordre. Des véhicules incendiés, les policiers ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortier.

    Boulogne-sur-Mer (62): ils volent une voiture, course-poursuite, puis l’incendient

    Brest (29): trois voitures brûlées et des feux de poubelle

    Bron (69) [La nuit du 14 au 15]: la police prise pour cible, 2 voitures et plusieurs poubelles incendiées, un feu à des broussailles pour attirer les pompiers dans un guet-apens.

    Calais (62): une inquiétante série de feux de poubelles et de véhicules, une dizaine de feux de poubelles dans la nuit du 14 au 15.

    Champs-sur-Marne (77) [La nuit du 13 au 14]: un bus caillassé, au moins 3 voitures incendiées. [La nuit du 14 au 15] affrontements avec les forces de l’ordre, un jet de mortier.

    Condé-sur-l’Escaut (59): un feu de voiture

    Compiègne (60): les pompiers caillassés en intervention, 4 feux de voitures et 3 feux de poubelles.

    Courcouronnes (91): la police caillassée, un policier blessé lors d’une interpellation.

    Danjoutin (90): deux jeunes de 15 et 17 ans se sont introduits dans l’enceinte du collège Mozart à Danjoutin. Ils ont dégradé le toit avec un extincteur avant de voler l’autoradio dans un engin de chantier.

    Dijon (21): deux véhicules en feu

    Etampes (91): dans la nuit du 14 au 15 juillet, une patrouille de la police municipale a été la cible de jets de pierres.

    Évreux (27): violences urbaines après le feu d’artifice, des voitures et des poubelles incendiées, le commissariat visé, plusieurs policiers blessés.

    Flers (61): une voiture incendiée, une deuxième touchée

    Garges-lès-Gonesse (95):  au moins une voiture incendiée, ainsi que plusieurs poubelles.

    Hauts-de-Seine: dans la nuit de mercredi à jeudi, une quarantaine de personnes ont été interpellées pour feux de poubelles, de véhicules et jets de projectiles. Les forces de l’ordre ont arrêté presque autant de suspects la nuit suivante.

    La Chapelle-d’Armentières (59): une voiture incendiée

    Les Sables-d’Olonne (85): des épisodes de violences, 5 interpellations. Cinq jeunes du Val-de-Marne ont été placés en garde à vue deux fois en une semaine, et l’un d’entre eux trois fois. Un syndicat de police a parlé de “guérilla urbaine“. À plusieurs reprises depuis début juillet, les brigades ont dû faire usage de gaz lacrymogène. Les policiers ont reçu plusieurs fois des bouteilles et des projectiles.

    Les Ulis (91): la porte de la mairie et celle du poste de police municipale ont été la cible des casseurs peu après 2 heures. Un policier a également été brûlé par sa propre grenade qui s’est déclenchée toute seule alors qu’elle était dans sa poche.

    Lognes (77) [La nuit du 13 au 14]: 3 barrages construits et incendiés, la police visée par des tirs de mortiers, des incendies de voitures et de poubelles, 4 interpellations. [La nuit du 14 au 15] 2 poubelles et 3 voitures incendiées dont l’une sur toit, la police prise pour cible,  Les policiers, arrivés sur place, ont été la cible de tirs de mortiers et de bouteilles en verre.

    Meaux (77): la police visée par des tirs de mortiers, 2 voitures, une camionnette et 2 poubelles incendiées.

    Meyzieu (69): plusieurs feux de poubelles et de matelas

    Mitry-Mory (77): 4 véhicules incendiés, 2 voitures de police caillassées.

    Nandy (77): des poubelles incendiées.

    Nanterre (92): une dizaine de voitures incendiées, sept ou huit véhicules brûlés par contagion.

    Nemours (77): les policiers caillassés alors qu’ils intervenaient sur des feux de poubelles. Une interpellation.

    Neuville-Saint-Rémy (59): un feu de voiture.

    Nevers (58): plusieurs feux de poubelles, l’un d’eux s’est propagé au rez-de-chaussée d’un immeuble.

    Nice (06): incendie de haie au cimetière, un incendie au niveau de l’église Saint-Marc, un camion et une voiture incendiées sur le parking de la gare Saint-Augustin.

    Nieppe (59): une voiture brûlée.

    Noisiel (77) [La nuit du 13 au 14]: 3des vitrines de magasins brisées par des jets de pierres. [La nuit du 14 au 15] les policiers visés par des cocktails molotov, le commissariat visé par des tirs de mortier. Un jeune interpellé.

    Offemont (90): une voiture incendiée

    Oise: une vingtaine d’incendies volontaires auraient été recensés

    Oyonnax (01): 12 voitures ainsi que des poubelles ont brûlé au cours de la nuit de jeudi à vendredi, les propriétaires sont écoeurés et exaspérés

    Pantin (93): une poubelle incendiée devant l’école Saint-Joseph, la façade noircie

    Pontault-Combault (77): des tirs de mortier ont une nouvelle fois eu lieu contre le commissariat.

    Poitiers (86): série de feux de poubelles aux Trois-Cités et aux Couronneries et jet de pierre sur la police

    Quetigny (21): un feu de voiture

    Quincy-sous-Sénart (91): Des agents ont été pris à partie par des jeunes pendant qu’ils sécurisaient l’intervention des pompiers venus pour éteindre un feu de conteneur à poubelles.

    Rennes (35): deux voitures incendiées, une vitrine touchée par le feu

    Rhône: un peu moins de 80 voitures auraient été incendiées au cours des festivités du 14 juillet, 32 interpellations

    Ris-Orangis (91): allée Jean-Ferrat, des feux de poubelles ont été constatés et les policiers ont été visés par des tirs de mortiers d’artifice. Trois jeunes ont été interpellés.

    Rouen (76): un homme vandalise une voiture de police à un feu rouge.

    Rueil-Malmaison (92): guet-apens, les policiers visés par des tirs de mortier

    Saint-Denis. (93): au moins quatre véhicules incendiés cité du Franc-Moisin.

    Saint-Michel-sur-Orge (91): des casseurs s’en sont pris à de nombreuses voitures, barres de fer en main. Les forces de l’ordre ont été chargées et ont reçu pierres et cocktails Molotov.

    Saint-Quentin (02): quatre voitures incendiées

    Sainte-Geneviève-des-Bois (91): des incendies, une patrouille de police caillassée par une quarantaine de jeunes.

    Sarcelles (95): des feux de poubelles, les pompiers caillassés, un jeune condamné.

    Savigny-le-Temple (77): des poubelles incendiées.

    Seine-Saint-Denis [La nuit du 13 au 14]: une trentaine de voitures incendiées et une cinquantaine de caillassages.

    Souppes-sur-Loing (77): la police prise pour cible, le pare-brise d’un véhicule de police brisé.

    Steinbach (68): un feu de voiture

    Torcy (77): les locaux de la police municipale en partie saccagés.

    Val-de-Marne [La nuit du 13 au 14] : 34 voitures et 40 poubelles incendiées,  neuf jets de projectiles et 33 tirs de mortier, 61 interpellations.

    Val-de-Marne [La nuit du 14 au 15] : 36 interpellations, 27 voitures incendiées, 36 poubelles brûlées, 30 jets de projectiles et une trentaine de tirs de mortier.

    Valentigney (25): deux voitures incendiées

    Vaulx-en-Velin (69) [La nuit du 14 au 15]: 24 voitures incendiées, des poubelles brûlées, y compris en plein jour, un distributeur de billets endommagé

    Vénissieux (69) [La nuit du 13 au 14]: deux voitures incendiées.  police et pompiers caillassés.

    Vénissieux (69) [La nuit du 14 au 15]: trois dégradations de véhicules, de nombreuses poubelles incendiées, un individu interpellé après avoir tiré au mortier contre le commissariat.

    Villeurbanne (69): la police attaquée au mortier et caillassée, de nombreuses poubelles et plusieurs voitures ont été incendiées au Tonkin.

    Villiers-le-Bel (95): affrontements, un policier grièvement blessé, plusieurs poubelles et au moins deux véhicules incendiés.

    Viry-Châtillon (91):  jeudi, vers 1 h 30 du matin, un adolescent de 15 ans a été interpellé pour des jets de pierres sur les pompiers venus éteindre un feu de poubelle puis sur les policiers. Un gardien de la paix a chuté et a été blessé durant l’interpellation.

    Yvelines: 12 interpellations, le nombre de feux de poubelles semble être en baisse, même si aucun chiffre officiel n’a été révélé. Le nombre de voitures incendiées serait, lui, en hausse par rapport à l’an passé.

    Autres articles et vidéos plus détaillés sur le même sujets:

    Hauts-de-Seine: près de 80 arrestations et 50 voitures brûlées lors du 14 juillet

    Dammarie-les-Lys (77): des voitures et un Intermarché incendiés dans la nuit du 14 juillet

    Banlieue lyonnaise: deuxième nuit de violences urbaines dans la nuit du 14 au 15 juillet

    Val-de-Marne: 27 voitures et 36 poubelles incendiées, 36 interpellations la nuit du 14 juillet

    Les Ulis (91): nuit de violences urbaines

    Val-d’Oise: des incidents à Gonesse, Argenteuil, Garges-lès-Gonesse et Villiers-le-Bel, un policier blessé

    Oise: au moins une vingtaine d’incendies volontaires cette nuit, les pompiers caillassés à Compiègne

    Val-de-Marne: 34 voitures et 40 poubelles incendiées la nuit dernière, 61 interpellations

    Seine-Saint-Denis: une trentaine de voitures incendiées et une cinquantaine de caillassages la nuit dernière

    Evreux (27): violences urbaines après le feu d’artifice, le commissariat visé, des policiers blessés Rhône: violences urbaines hier soir à Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne et Saint-Fons

    http://www.fdesouche.com

  • La folie collective du Département d’État des Etats-Unis (Consortium News)

    Plus de 50 "diplomates" du Département d’Etat des Etats-Unis [Ministère des Affaires Etrangères – NdT] ont envoyé un rapport " dissident " exhortant le président Obama à lancer des frappes militaires contre l’armée syrienne, un signe de plus que ce Ministère a disjoncté de façon collective. Au cours des dernières décennies, le département d’Etat des Etats-Unis qui était jadis une maison raisonnablement professionnelle et réaliste en matière de diplomatie est devenu un repaire de bureaucrates guerriers possédés par des obsessions impériales, un phénomène dangereux souligné par la récente "dissidence" de masse en faveur de nouvelles tueries en Syrie.

    51 " diplomates " du Département d’Etat ont signé une note de service distribuée par un " canal de la dissidence " officiel, demandant des frappes militaires contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad dont les forces ont mené la contre-offensive contre les extrémistes islamistes qui cherchent à contrôler cette importante nation du Moyen-Orient .

    Le fait qu’un si grand nombre de fonctionnaires du Département d’Etat plaident en faveur d’un élargissement de la guerre d’agression en accord avec l’agenda néoconservateur, qui a placé la Syrie sur une liste noire il y a vingt ans, est révélateur du degré de folie qui s’est emparé du Département d’Etat.

    Le Département d’Etat semble être devenu un mélange de néoconservateurs pur jus, de libéraux interventionnistes et de quelques arrivistes qui ont compris qu’il était dans leur intérêt de se comporter comme des proconsuls globaux qui imposent leurs solutions ou recherchent un "changement de régime "plutôt que de se comporter en diplomates respectueux à la recherche de véritables compromis.

    Même certains fonctionnaires du Département d’Etat, que je connais personnellement et qui ne sont pas vraiment néoconservateurs ou libéraux-faucons, agissent comme s’ils avaient avalé la pilule et toute la boîte avec. Ils parlent comme des durs et se comportent avec arrogance envers les populations des pays sous leur contrôle. Les étrangers sont traités comme des objets stupides tout juste bons à être soumis ou soudoyés.

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  • Attention: ma note est très vulgaire, ne pas lire à vos enfants!

    Vulgaire. Oui, je revendique.... on ne sait plus à quel saint se vouer dans cette mer-de gauchiasserie médiacratique dans laquelle on nous enfonce chaque minute qui passe... alors, un peu plus, un peu moins.....

    Liberté d'expression vs “si les cons étaient satellisés, on aurait du monde autour de la lune!

    Par contre, je demande aux Grenoblois s'ils sont dotés de plus de deux neurones pour avoir voté pour cette municipalité de conn..ds. En attendant, payez vos impôts locaux à votre roitelet municipal, bande de rigolots!...

     

    Moins de 15 jours après l'assassinat de deux policiers à Magnanville, la mairie EELV de Grenoble a sponsorisé à hauteur de 25 000 euros une " fresque " représentant 2 policiers en train de bastonner une Marianne à terre tenant ce qu'il reste d'un drapeau français. Le créateur a appelé son "oeuvre": L'Etat matraquant la liberté ! Naturellement, et on le comprend, une polémique s'en suivit. Le maire de Grenoble, entendu sur RMC, a déclaré que c'était ça aussi la liberté d'expression et que nul ne pouvait l'entraver. A aucun moment cet abruti forcément congénital (parce qu'à ce niveau, on ne voit pas comment c'est possible d'être aussi con ) n'a compris que ce n'était pas le dessin en lui-même qui choquait mais bien son indécence dans le contexte actuel. La fresque a été taguée la nuit dernière; réaction de l'artiste:  "Les esprits faibles suivent leur berger: la stupidité. C'est justement en période de troubles que la liberté d'expression doit servir de boussole".

    Et pendant que tout le monde a les yeux rivés sur ses écrans pour le foot ou le Brexit, très discrètement, le gouvernement vient de décider de la création d'une nouvelle taxe afin d'aider les régions, la taxe spéciale d'équipement régional. A priori, celle-ci sera prélevée sur le foncier des entreprises et des ménages et devrait rapporter 600 millions d'euros dès 2017. Président avait promis qu'il n'y aurait plus de nouveaux impôts; promesse tenue donc, juste de nouvelles taxes.

    Faudrait demander à Flamby et toute sa gauchiasserie réunie quand est-ce qu'ils vont cesser de fumer la moquette de l’Élysée et de Matignon?

     

    http://corto74.blogspot.fr/2016/06/ainsi-va-la-vie-en-socialie-49_28.html

     

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    Concernant le mec qui a tagué cette merde absolue, j'aimerais qu'il m'explique si, la nuit, il se touche-pipi afin de remplir de foutre le vide sidéral de sa cervelle!...

    Je ne m'excuse pas de ne pas demander pardon aux collets-montés! Il arrive un moment où, trop c'est bien plus que trop aberrant l'insignifiance mentale de ces élites merdiques!...

     

     

  • La barbarie sera TOUJOURS ce qu'elle a été!

    Toulon: "Marche en short" après l’agression d’une jeune femme

    Une centaine de personnes se sont rassemblée samedi à Toulon, dans le Var, pour une "marche en short" après l’agression d’une jeune femme de 18 ans, Maud Vallet, agressée le 13 juin dernier alors qu’elle portait un short.

    'Tous en short, liberté, respecte moi", était-il inscrit sur les pancartes des manifestants, hommes et femmes, qui ont défilé vêtus pour la plupart de shorts. "Nous voulons dénoncer un fait de société et porter l’égalité des femmes", a indiqué Cécile Muschotti, organisatrice de la manifestation et ex-colistière de la tête de liste PS aux régionales, Christophe Castaner

    Texte de Maud Vallet publié sur son compte facebok:

    "Bonjour, je suis une salope".

    Je suis en colère ce soir.

    Nous sommes en 2016 et je viens de me faire agresser parce que je portais un short. Oui, un short. UN PUTAIN DE SHORT

    Nous sommes en 2016 et un groupe de 5 FILLES m’a insulté, menacé, craché dessus dans un bus sans que jamais personne n’intervienne, malgré leurs hurlements et les miens. Elles n’ont visiblement pas apprécié tous les arguments que j’ai sorti en faveur de l’égalité homme-femme et de la liberté de disposer de son propre corps puisqu’elles m’ont suivie pour me frapper lorsque je suis sortie du bus et ne sont parties qu’après qu’un homme que j’ai interpellé ait attendu avec moi qu’elles s’en aillent (au bout de 15 minutes, vous captez le délire ?) [...]

    Maintenant j’ai la très agréable impression d’avoir fait un bond de quelques siècles en arrière.

    Nous sommes en 2016 et malgré ce qu’en disent certains, le combat féministe est bien loin du compte. [...]

    Le Figaro

  • La plus belle langue du monde!

    Quelle langue parlera-t-on à Bruxelles si ce n’est plus l’anglais ?

     Avec le brexit, la langue anglaise risque d’être beaucoup plus rare au sein des instances européennes. Qu’attend François Hollande pour sortir son clairon et aller y défendre la langue française?

    Par Yves Montenay.

    Hollande ira-t-il bouter l’anglais hors de Bruxelles?

    Comme le savent les personnes de ma génération, l’Europe, je veux dire le machin qui nous dirige de Bruxelles, ne parlait au début que français. Deux raisons à cela : trois pays sur six avaient le français comme langue officielle ou comme une de leurs langues officielles (France, Belgique, Luxembourg), et la plupart des personnalités, éduquées avant la vague américaine de l’après-guerre, parlaient français.

    Pompidou attendit la mort de de Gaulle pour accepter la Grande-Bretagne, et lui demanda de n’envoyer à Bruxelles que des Anglais bilingues (si, ça existe !). La promesse fut respectée pendant 10 ans. Mais ensuite l’époque avait changé, les générations suivantes avaient été élevées avec l’argent américain dès 1945 à l’ouest, et dès 1990 à l’est, avec un grand effort pour faire passer des élèves et les enseignants du russe à l’anglais. Bref, de nombreux responsables actuels d’Europe orientale nés dans les années 1970 ont appris l’anglais au lycée et fait des études supérieures en Amérique, tandis que leurs aînés ont été couverts de bourses pour s’y perfectionner.

    Ce cadeau à l’Angleterre

    La perfide Albion en a profité pour s’engouffrer dans la brèche pour le plus grand bénéfice de ses entreprises: dossiers d’appel d’offres en anglais, lobbying en anglais. J’ai vu de mes yeux arriver à la banque de Roumanie, alors encore largement francophone, un ordinateur apporté par l’ambassade d’Angleterre sur crédits européens avec des modes d’emploi et logiciel en anglais. J’ai bien sûr expliqué que la France avait payé une plus grande part de ce cadeau que l’Angleterre, mais le mal était fait. Les Marocains ou les Croates savent qu’ils n’ont aucune chance d’avoir une aide dans le cadre de "la politique de voisinage" s’ils ne déposent pas leur dossier en anglais. Il n’y a aucune raison juridique à cela, mais c’est ainsi.

    Le rapport Grin et les études qui ont suivi estiment à un gros paquet de milliards d’euros ce que cette colonisation linguistique a apporté à la très pratique Albion. Ça n’a pas empêché Madame Thatcher de réclamer un autre paquet de milliards (vous vous souvenez: "I want my money back"), puis David Cameron, ce printemps de réclamer encore de nouvelles concessions pour que les Anglais votent de rester.

    Je m’attends au pire concernant ce que réclameront des Anglais pour organiser la sortie. Il y aura deux ans de négociation paraît-il, et à ce petit jeu, les Anglais sont les meilleurs. Je le sais pour m’être souvent frotté à eux et avoir entendu : " notre proposition est effectivement moins intelligente que celle proposée par nos amis français, mais c’est la nôtre et nous bloquerons tout autre solution ".

    Et si l’Europe revenait au français?

    La plupart des dirigeants français du public ou du privé ne font pas attention à ces questions linguistiques, budgétaires ou réglementaires. Sauteront-ils sur l’occasion de revenir au français ? Il y a là une magnifique occasion de sauver notre langue en nous alliant avec les Allemands, qui souffrent linguistiquement, et donc commercialement, encore plus que nous. En effet, à Bruxelles, seule l’Irlande aura l’anglais comme langue officielle, la quasi-totalité des cadres anglophones vont partir et le petit personnel est francophone (j’en arrive: tout ce qui était intéressant était en anglais, seuls les panneaux destinés au personnel étaient en français).

    Il y a peut-être là un débouché pour François Hollande qui voit dépérir ses perspectives en France. Qu’il saute sur son cheval, mette le sabre au clair, crie " Montjoie et Saint Denis ! " et fonce sur Bruxelles! Ou qu’il se fasse parachuter avec un commando appuyé par ces soldats tchadiens qui se sont illustrés avec nous au Sahara… l’occasion de montrer à nos amis européens qu’ils auraient mieux faits de nous donner un coup de main en Afrique, là où nous nous battons pour eux, plutôt que de pérorer en mauvais anglais à Bruxelles.

    Contrepoint.org

     

    MOI, JE DIS

     

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  • Le scandale du financement syndical que personne ne dénonce

    Derrière les désaccords entre syndicats se cache une communion d’intérêts profonde portant sur le financement des syndicats. Un sujet à 30 milliards qui pèse sur l’économie française!

    Par Éric Verhaeghe.

    Derrière la manifestation l'ombre du financement des syndicats

    Officiellement, l’échec de la manifestation d’hier contre la loi Travail témoigne d’une division syndicale intense. Les uns sont réformistes et ne défilent pas, les autres sont contestataires et battent le pavé. Les uns ne veulent pas entendre parler d’inversion de la hiérarchie des normes, les autres la soutiennent. Mais derrière ces paravents de la discorde, se cache une entente plus profonde, une coalition d’intérêts où la division syndicale n’a plus sa place et qui tient en un mot: le financement des syndicats.

    Une intersyndicale en pleine division

    Il faut lire, dans les colonnes de la Tribune, la publication d’une lettre à Marisol Touraine signée par les cinq syndicats représentatifs au niveau interprofessionnel, pour comprendre quelle unité les organisations syndicales sont capables de trouver dès qu’il s’agit d’assurer leur financement. La lettre porte bien la signature de Philippe Martinez, de Laurent Berger, de Jean-Claude Mailly, de Philippe Louis et du tout nouvel élu de la CGC François Hommeril. On rêve? Non, c’est bien vrai! Alors que les centrales se déchirent sur la loi Travail, elles font, dans l’ombre, leur unité sur une question énigmatique pour le grand public: l’application de la loi du 11 février 1950 sur les pratiques conventionnelles en matière de protection sociale complémentaire.

    Qu’en termes élégants et pudiques ces choses-là sont dites!

    Un étrange amour pour les très petites entreprises

    Dans leur courrier, les organisations syndicales jouent un étrange rôle de composition: elles parlent au nom des très petites entreprises. C’est bien connu! les syndicats de salariés, en France, sont là pour défendre les patrons et les employeurs, rôle qui ne revient pas du tout aux organisations patronales.

    Donc, dans l’intérêt des très petites entreprises, ces petites choses en sucre qui ont besoin de la CGT et de la CFDT pour exprimer leurs revendications, la bande des 5 demande à la ministre de préserver les désignations en prévoyance, c’est-à-dire l’interdiction faite aux très petites entreprises de choisir elle-même l’assureur qui couvre les risques de leurs salariés. Dans l’intérêt des très petites entreprises, il faut que le choix de l’assureur revienne aux négociateurs de branche et non aux entrepreneurs eux-mêmes.

    La question du financement des syndicats

    Bien sûr, ce sujet, qui pèse 30 milliards environ dans l’économie française, est présenté dans l’intérêt des entreprises. Et, comme toujours quand on entend un syndicat de salariés parler au nom des entreprises, il cache une affaire de gros sous.

    Car les syndicats ne précisent pas que les accords de branche que leurs représentants négocient en prévoyance complémentaire profitent à peu près systématiquement à un cartel de groupes de protection sociale… gouvernés par les syndicats eux-mêmes et qui sont pour ceux-ci de superbes pompes à phynances. Autrement dit, les syndicats viennent de demander à Marisol Touraine de préserver un système (dénoncé par l’Autorité de la Concurrence comme attentatoire à la libre concurrence) censuré par le Conseil Constitutionnel parce que contraire à la liberté d’entreprendre, aux seules fins de garantir la continuité de leur financement.

    contrepoint.org