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Savoir - Page 220

  • Adieu ma France Libre: la guauchiasse ma tuer.....

    Sur les ruines de la démocratie

    Chacun se prononce selon ses opinions personnelles: complot politique manigancé de A à Z ou indépendance de la justice? Il ne m’appartient pas d’entrer dans cette discussion. Mais un constat objectif s’impose à tout le monde: les " fuites " dans la presse, au moment le plus opportun  et décisif du début de campagne, sur des faits remontant à des années, ont entraîné une fantastique curée médiatique et jusqu’à l’annonce fatale de la mise en examen.

    L’opération de déstabilisation de la candidature de François Fillon a d’ores et déjà largement atteint son but. Une manœuvre souterraine, qu’on le veuille ou non, à bel et bien abouti à fausser le déroulement du suffrage universel, donc de la démocratie. Cela, même le plus obtus des idéologues ne peut le nier car ce sont les faits.

    Et franchement, dans ces conditions, je ne vois pas quelle peut être la valeur de l’élection présidentielle quel qu’en soit le résultat. Un chef de l’Etat a pour but de rassembler. L’élection de 2017 résultera d’une manœuvre souterraine, obtenant l’éviction du candidat de l’opposition, représentant la plus grande part de l’électorat et ayant vocation à assumer l’alternance.

    Le candidat issu d’un vote trafiqué sera privé de légitimité. Il ne pourra en aucun cas, dans ces conditions, prétendre au titre de " président de tous les Français ". Il deviendra quoi qu’il arrive la cible de toutes les souffrances, des haines, des frustrations d’un peuple, et vivra comme un fantôme pourchassé, terrifié, errant dans son Palais maudit. C’est pourquoi, face à des élections présidentielles otages d’une tricherie, je compte profondément sur les élections législatives, qui doivent se dérouler indépendamment d’une élection présidentielle, de facto frappée de nullité, pour faire émerger une majorité politique, peut-être une majorité nouvelle, recomposée, d’hommes et de femmes de tout bord désireux de sauver la France, un gouvernement et un Premier ministre puissant dont la tâche, adossé à cette majorité, sera de redresser la France à l’image des grands premiers ministres de notre histoire qui ont émergé lors des crises menaçant la survie de notre pays, les Waldeck Rousseau, Clemenceau, Poincaré, de Gaulle (1943-1946), 1958.

    Je sais que cela n’est pas évident, remettant en question les schémas de " toute puissance élyséenne " dont nous sommes intoxiqués depuis des décennies. Mais il faut prendre acte de la réalité d’une déchéance présidentielle, déchéance de l’élection présidentielle, et adapter nos modes de pensée, d’action et d’espérance. Me comprenez-vous?

    Maxime TANDONNET

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    Assassinat politique: les mots prononcés par François Fillon, lors de sa conférence de presse qui faisait suite à l’annonce de sa convocation par les juges pour être mis en examen ne sont pas excessifs. Car cet assassinat n’est pas celui d’un homme, mais de la démocratie française. La théorie du complot n’est pas ici de mise. La question n’est pas de savoir s’il existe une officine mystérieuse qui tire les ficelles de la manœuvre, ni d’accuser les différents acteurs du processus en cours (presse, medias, magistrats). Il suffit de constater les faits en toute impartialité : à la suite de fuites ou de dénonciations destinées à nuire au candidat Fillon, une campagne extrêmement virulente s’est déclenchée, suivie de procédures judiciaires, dont l’effet est de compromettre ses chances d’élection.

    Les faits sont là, qu’il faut avoir le courage et la lucidité de reconnaître: à quelques semaines de l’élection présidentielle, une opération de déstabilisation de la campagne de François Fillon, sur la base de faits qui remontent à des années et qui ont été ressortis opportunément à la veille du scrutin,  est peut-être en train de réussir.

    La destruction par le scandale de la candidature de François Fillon, à quelques semaines du scrutin, est sans aucun précédent historique dans l’histoire de la démocratie française. C’est ainsi que la victoire politique d’un camp, celui des républicains modérés, qui avait jusque-là vocation à prendre la relève en assumant l’alternance, se voit menacée par une opération souterraine. C’est bel et bien le suffrage universel et la démocratie qui se voient ainsi dynamités.

    Fillon en appelle aujourd’hui au peuple et à la résistance. Certes mais les résistances sont en général le fait de minorités animées par l’audace, le courage et la lucidité. Or, l’étiquette maudite de " mis en examen ", si elle était confirmée, semble difficile à surmonter au regard d’un corps électoral aisément influençable par l’air du temps et les messages médiatiques. Tout dépendra du caractère et de l’intelligence de ce peuple. Nous en saurons davantage dans deux mois.

    Nous vivons le paroxysme d’une crise de la démocratie française, dans une nation en plein chaos mental, déstabilisées par les attentats terroristes, le chômage de masse, la désintégration sociale, le discrédit de la politique.

    Quelle peut-être la légitimité du futur chef de l’Etat élu à la faveur d’un gigantesque scandale et d’un assassinat politique ? Les deux favoris actuels des sondages se trouveraient à l’Elysée dans une situation intenable. La candidate lepéniste, quoi qu’elle fasse, en dépit de ses contorsions pour gagner une respectabilité, n’échappera pas à l’histoire ni à l’identité de son parti, à son rejet viscéral par au moins deux-tiers de la population. Quant à l’autre, M. Macron, porté par une fantastique bulle médiatique, à moins de 40 ans, jamais élu, sans expérience de l’Etat ou presque, dépourvu de ligne et de troupes politiques cohérentes, il risque de déchanter tout aussi vite et de devenir, en un rien de temps, à son tour, le parfait bouc émissaire de la nation. Ni l’un, ni l’autre, ne sont en mesure de disposer d’une majorité stable à l’Assemblée nationale, sans laquelle le pays est ingouvernable et le chef de l’Etat réduit à la figuration. Les conditions de leur élection, à la suite du scandale ayant frappé M. Fillon, ne pourront qu’aggraver leur impuissance et leur fragilité. Et même M. Fillon, s’il est élu malgré tout, grâce à la faiblesse intrinsèque des candidatures adverses, devra surmonter dès le départ le handicap d’une image gravement ternie.

    Il est temps d’ouvrir les yeux ; le présidentialisme à la française, cette grande illusion d’un seul homme incarnant la puissance publique, otage des crises d’hystéries, des scandales, de la propagande médiatique, est désormais à l’agonie. Nous l’avions constaté depuis 2000 et surtout avec la présidence Hollande. L’actualité le confirme. Les politiques sont tellement attachés à leur rêve de prestige sous les ors de l’Elysée qu’ils ne parviennent pas à l’admettre. Aujourd’hui, la démocratie française est à refonder sur des bases nouvelles, celle d’un Premier ministre puissant et responsable, conformément au texte – bafoué – de la Constitution de 1958, à la tête du gouvernement de la France, adossé à une majorité parlementaire, un nouveau Waldeck Rousseau, Clemenceau, Poincaré, de Gaulle (1943-1946 et 1958), Pinay, PMF… L’enjeu essentiel, désormais, sur le champ de ruines de la démocratie française, n’est plus celui de la présidentielle. Il est celui des législatives et de l’émergence d’une majorité d’alternance, solide et déterminée, indépendamment des présidentielles fracassées, d’où naîtra le futur gouvernement de la France. Encore faut-il que le peuple, dans la tourmente actuelle et le chaos politique, conserve sa lucidité pour permettre à une telle majorité d’émerger.

    https://maximetandonnet.wordpress.com/2017/03/02/sur-les-ruines-de-la-democratie/

  • "Brillante" à gros pognon, la femme de Hamon!

    Portrait de la femme de Benoît Hamon, vainqueur de la primaire de gauche ce dimanche soir.

    Elle n'est pas encore aussi connue que Penelope Fillon mais nul doute qu'on devrait parler d'elle à l'avenir. La femme de Benoît Hamon se nomme Gabrielle Guallar et vit loin de la scène politique. Et l'ex- président des jeunes socialistes s'en félicite.

    Une discrétion voulue par celle qui travaille au secrétariat général de LVMH ( propriétaire du Parisien), en tant que responsable des affaires publiques. Gabrielle Guallar est une «première de la classe», diplômée de Sciences Po Paris – en tant que major de sa promotion, et du Collège de Bruges, sorte d'ENA européenne, dont elle est sortie avec la mention «très bien» selon le Figaro Madame. «Je suis très fier que ma femme soit cent fois plus diplômée que moi», confiait d'ailleurs récemment Benoît Hamon sur le plateau de l'émission «Punchline», sur C8.

    «Au-delà du fait que la communication au sein de LVMH est très maîtrisée, Gabrielle est une femme naturellement très discrète», confie encore Benoît Hamon. «Elle n'a jamais voulu jouer un rôle public en politique et, à vrai dire, je ne lui ai jamais demandé de le faire» précise le socialiste frondeur. Benoît Hamon, qui dresse lui même le portrait de sa femme dans cette interview au Figaro Madame, souligne «qu'à part ses potes, personne ne la connaît. Elle n'est jamais venue dans ma circonscription, elle n'est jamais venue dans mes meetings. Tout cela s'est fait très naturellement» ajoute-t-il. «Pour l'instant on reste tous les quatre (avec leurs deux filles, NDLR), comme d'habitude», avoue le père de famille.

    Elle lui joue du piano (pipo?)

    Le couple qu'il forme avec Gabrielle Guallar se veut à contre-courant de la tendance actuelle de la «peopolisation» des politiques. Le candidat à la primaire de la gauche a ainsi refusé de participer à l'émission de Karine Le Marchand, «Une ambition intime». Karine Lemarchand avait même décrié cette décision sur l'autel des fonctions de sa femme chez LVMH pour l'animatrice.«Insinuation scandaleuse», avait alors précisé l'équipe de campagne du candidat socialiste.

    Seul vrai indice sur la complicité qui lie le couple : «Elle me joue souvent du piano, c'est ce qui m'apaise le plus» finit par révéler un Benoît Hamon, aussi discret sur sa vie privée que sa femme. Le dirigeant socialiste, vainqueur de la primaire socialiste, disait mardi dernier que sa compagne se montrerait peut-être «après dimanche (29 janvier, ndlr), si je sors gagnant». La victoire de ce dimanche risque donc d'obliger Mme Hamon à sortir de l'ombre.

      laparisienne.com

    LVMH une des plus grandes sociétés françaises de LUXE, donneur d'ordre de la petite société LOGO, fabricant de lunettes depuis 1896 à Morez qui, depuis septembre 2016 est en liquidation judiciaire avec 172 salariés!

    Et qui est à la tête de LVMH? Gabriella GUALLAR ! La femme de Benoit HAMON dont il se garde bien de parler et avec qui il ne s'affichera pas, étant en pleine campagne présidentielle, lui, l'homme de gauche, l'homme du petit peuple?..lui qui a refusé une émission sur M6 car il devait parler d'elle, ce qui aurait pu contrecarrer ses ambitions.

    Tout le monde a le droit d'être brillant et de bien gagner sa vie mais il ne faut pas faire de politique et surtout prétendre vouloir aider les plus démunis quand on partage la vie de quelqu'un encore plus riche que Madame FILLON?..et qui n'hésite pas à faire fermer une petite usine?. pour continuer à faire du grand LUXE., sans aucun regret.

     

  • Macron est un menteur fumiste….. Et, surtout, un vrai fumier!

    Macron a bien claqué un Smic par jour pendant 3 ans! (+ 25 questions à lui poser sur des bizarreries sur son patrimoine) (1/5)

    Retour sur le patrimoine d’Emmanuel Macron. La presse refuse à l’évidence de traiter ce problème sérieusement.

    Cette nouvelle analyse fait suite à ce premier billet, fondé à l’époque sur les révélations du Canard Enchaîné du 1er juin 2016 – M. Macron refusant toujours de répondre aux questions précises. J’ai donc développé dans ce billet plus précisément les choses, tout en sachant que, si les ordres de grandeur sont très clairs, il reste des détails à préciser pour préciser cette étude, que seul M. Macron peut donner.

    Je rappelle enfin que ce blog est apolitique, et ne vise personne en particulier. Il cherche simplement à jouer un rôle de vigie citoyenne et à organiser du débat participatif pour faire avancer la recherche de la Vérité.

    Série: Le Phénomène Macron…

    • Billet 1: Macron a bien claqué un Smic par jour pendant 3 ans!
    • Billet 2: La couverture médiatique du patrimoine de Macron: la fabrication d’une “No News”
    • Billet 3: Emmanuel Macron: c’est son mentor Henry Hermand qui en parle le mieux!
    • Billet 4: [“Vote Utile” Macron…] Guénolé: Nous ne sommes pas des oies!

    Sommaire

    • 0. Résumé pour ceux qui ne veulent pas tout lire
  • Ce gros trou dans le programme économique d’Emmanuel Macron

    Une partie de la presse accueille le programme économique d'Emmanuel Macron de manière flatteuse. À y regarder de plus près, il y manque l'essentiel.

    Les preuves de l’inimitié qui lie la gauche à l’économie en général et aux réalités quotidiennes en particulier sont légion. Mais en ces temps d’élection présidentielle, avec le risque toujours plus fort de voir un(e) Président(e) élu(e) sur un programme économique étatique, il est utile de les décortiquer. Ainsi en est-il du programme économique d’Emmanuel Macron, que l’Obs s’empresse de présenter, avec comme introduction flatteuse et un peu rapide: " fini le flou ".

    Sans doute l’Obs se force-t-il de parler chiffres, car il s’agit de son candidat fétiche. Mais tout de même, dans ce programme, ne manque-t-il pas justement l’essentiel? Est-ce l’Obs qui n’y attache aucune importance? Ou est-ce le candidat qui n’en parle pas? Quoi qu’il en soit, ce déséquilibre est encore une fois symptomatique du pathos de la gauche française (les Gracques exceptés)…

    Des économies chiffrées mais sans aucun détail sur les moyens d’y parvenir

    S’engager à réduire la dépense publique de 3 points de PIB en cinq ans, soit 60 milliards d’euros d’économies (" par rapport à la hausse naturelle des dépenses " n’oublie-t-il pas toutefois d’ajouter) c’est formidable, et c’est sans doute un minimum.

    Mais le plus important n’est-il pas la façon de s’y prendre? Comment en effet réduire le train de vie faramineux et asphyxiant de l’État sans générer du chômage supplémentaire, des émeutes de fonctionnaires dans la rue, voire une chute de la qualité des services publics? Emmanuel Macron qui ne souhaitait pas citer, ni même s’engager, sur des chiffres consent à le faire.

    Mais là n’est pas la difficulté. Chacun sait que le diable se cache dans les détails. Et des détails de cette ampleur-là méritent un peu plus qu’une profession de foi, fût-elle agrémentée de nombres. Par quel miracle l’un des membres d’un gouvernement qui n’a vraiment pas brillé par ses économies (hausse des impôts concomitante à une hausse de la dette sans qu’aucun résultat économique ne s’améliore par ailleurs !) pourrait-il sauver de telles sommes? Les citoyens sont en droit d’exiger de telles explications.

    Une baisse de la fiscalité mais sans aucun détail sur les moyens de la compenser

    Il en est exactement de même sur les engagements du candidat Macron quant à la baisse de la fiscalité. La précision des données chiffrées qu’il nous sert (fiscalité sur les entreprises qui passerait de 33,3% à 25%, volume de la baisse des impôts sur les ménages de 10 milliards, etc.) n’a d’égal que le vide absolu concernant la façon dont ces baisses seront absorbées et/ou compensées par l’État. Compte tenu de la situation de l’Hexagone, maintenir un pareil flou sur de telles promesses est tout simplement indécent.

    Aucun changement en matière de social

    Il y a certes un progrès puisque le candidat Macron, en lieu et place d’ajouter au concert de promesses en tout genre, s’engage seulement à maintenir la protection sociale existante. Mais tout de même, celle-ci n’est-elle pas devenue ruineuse? Le spectre de la faillite de la Sécurité sociale ne serait-il qu’une affabulation d’esprits mal tournés? Le fait que la France représente 15% des transferts sociaux de la planète mais seulement 3,5% de son industrie et 1% de sa population ne mériterait-il pas qu’une large part du programme économique se consacre à la façon d’assurer dans le temps un écart aussi vertigineux?

    Or, là non plus, le candidat n’entre pas dans les détails et se cantonne aux aspects positifs de ses engagements. Encore une fois, faire plaisir avec des promesses ne constitue pas une preuve de respect des citoyens. Il s’agit maintenant de proposer une politique, en toute transparence, afin d’interrompre autant que faire se peut le déclin économique de notre pays.

    Éducation et gouvernance par-dessus la jambe

    L’Obs ou le candidat Macron ne s’étalent pas sur ces deux domaines, à croire que cela n’est pas important. Le recul régulier et solide de la France dans les classements internationaux de type PISA, les problèmes relatés un peu partout concernant le vrai niveau des élèves sur les fondamentaux, la pénurie de certaines formations professionnelles, tout cela ne mérite-t-il pas la meilleure attention?

    Et quid de la relance de notre compétitivité économique?

    Aucun chapitre n’est consacré à ce domaine (et ce n’est semble-t-il pas la faute de l’Obs), ce qui est, avouons-le, totalement renversant. Le déclin français ne manque pourtant pas de momentum, et chaque année les comparatifs macro-économiques nous le rappellent, que ce soit en PIB per capita, en nombre de chômeurs, en nombre de citoyens sous le seuil de la grande pauvreté, en parts de marché industriel, etc.

    Dans un pays en sérieuse difficulté, ne pas prévoir ce volet est tout simplement scandaleux. Pourquoi? Parce que c’est le domaine qui permet à lui seul la réalisation de toutes les autres promesses. Sans une amélioration de nos résultats économiques, il nous sera impossible de conserver le même niveau de protection sociale (que nous nous offrons déjà en empruntant !).

    Sans une amélioration de notre compétitivité, nous ne pourrons pas réaliser dans des délais normaux et à un coût non prohibitif les économies sur le train de vie de notre État obèse. Sans une amélioration de notre tissu industriel et de nos positions sur les marchés les plus dynamiques, nous ne pourrons pas briser la spirale négative qui frappe notre nation: échec scolaire, échec professionnel, chômage, précarité et même délinquance…

    La gauche toujours aussi étrangère au monde des entreprises

    C’est tellement risible, c’est tellement grotesque. Et pourtant, c’est tellement vrai: la gauche n’a toujours pas assimilé d’où vient l’argent. Pour elle, le revenu disponible, la richesse, en un mot, le gâteau à se partager est à l’abri de la concurrence internationale, et de la lassitude des entrepreneurs qui prennent des risques pour le gagner (et qui peuvent aller voir ailleurs).

    La gauche en est encore à une époque où les frontières sont fermées, les choses sont stables, les riches sont riches, les pauvres sont pauvres, et où il n’est que question d’arbitrer, de transférer, de répartir. Mais cette époque du planisme est terminée. La taille du gâteau disponible ne cesse de diminuer. Sans la remise en marche de la compétitivité de nos entreprises, le pays ne pourra que poursuivre son appauvrissement relatif (la planète s’enrichit, pas la France) et constater jour après jour l’implosion de son tissu social.

    Pour quelle raison ne serions-nous pas capables d’engager les réformes ad hoc comme l’ont fait plusieurs pays autour de nous? La Suède, pour prendre l’exemple d’un pays épris de protection sociale et d’équité, ne l’a-t-elle pas fait avec succès?

    De toute évidence, en n’abordant pas les problèmes structurels de l’Hexagone, le programme économique d’Emmanuel Macron se positionne dans la droite ligne social-démocrate française, celle qui nous a tant fait de mal depuis une trentaine d’année par son rejet des solutions libérales. Quant à l’Obs, le fait qu’il commence son article par "fini le flou" est si cruellement révélateur

    Par Claude Robert.

    https://www.contrepoints.org/2017/02/25/282096-gros-trou-programme-economique-demmanuel-macron

  • Vive la Suède!

    Les Suédois vont vite regretter leur tolérance et leur souci d’égalité à toute épreuve.

    Il n’y a pas d’égalité qui tienne avec des terroristes en puissance, mais seulement avec des personnes responsables.

    Emeutes et pillages à Rinkeby, la police a tiré des coups de semonce. Un commerçant blessé par les émeutiers.

    Dans la banlieue immigrée de Rinkeby à Stockholm les agents de police ont été soumis à des jets de pierres, des coups de semonce ont été tirés, des magasins ont été pillés, les commerçants sont battus et plusieurs voitures sont en feu. Une opération policière énorme a lieu sur le site.

    L’agitation a commencé à 20h18 dans le cadre d’une patrouille de police pour arrêter une personne recherchée à la station de métro à Rinkeby.

    Ensuite, il apparaît qu’un certain nombre de personnes ont commencé à lancer des pierres sur la police. La police se sentent attaquée a riposté par des coups de semonce. Un policier a été frappé aux bras par une pierre (…)

    Voici le lien du seul article dispo.

    http://lesobservateurs.ch/2017/02/21/suede-un-quartier-de-stockholm-subit-des-emeutes-dimmigres-videos-nos-medias-nen-parleront-pas/

    Aucune info sur aucun media de propagande français.

    Si demain la France est en feu la consigne sera de minimiser, et si possible de taire.

    Allez c’est la fête chez les Suédois:

    http://lesobservateurs.ch/2017/02/17/suede-un-professeur-parle-ouvertement-dans-les-ecoles-on-peut-voir-la-guerre-arriver/

    “Suède: Un migrant syrien viole une fille de 13 ans dans les toilettes. 2 mois de prison!"

    http://lesobservateurs.ch/2017/02/08/suede-un-migrant-syrien-viole-une-fille-de-13-ans-dans-les-toilettes-2-mois-de-prison/

    Continuez à bien vous voiler mesdames, vous êtes sur la bonne voie.

    1 commentaire

    La Suède est un pays en chaos. Tous les Suédois quittent les villes où leurs quartiers sont fortement islamisés. Les Suédoises subissent des viols et ne peuvent même pas porter plainte à cause de leurs lois débiles sur la non discrimination. Elles n’ont même pas le droit de dire si leur violeur était blanc ou noir.

    Super pour faciliter le travail de la police… Qui n’a rien de mieux à dire aux femmes de ne plus sortir le soir. Quelle liberté ! Quel progrès, le Suédistan. Les médias cachent les émeutes quotidiennes créées par les gentils migrants. Il suffit de voir sur le blog de T. Robinson tous ceux qui ont posté des vidéos (depuis que les médias ont accusé D. Trump de relayer un faux attentat, les gens postent des vidéos de ce qui se passent chaque jour en Suède).

    Pendant ce temps-là, la seule préoccupation de ces sinistres ministres est la crainte d’une invasion russe. Débile.

     

     

  • C'est un complot, un coup d'état: Fillon a raison!

    9 juristes quand même!

    Les termes de « coup D’État institutionnel » définissent parfaitement les manœuvres employées à l’encontre de François Fillon, pour tenter de l’empêcher, à tout prix, de concourir à l’élection présidentielle.

    Le pouvoir a dévoyé le droit pénal et la procédure pénale pour tenter de détruire la réputation de son principal adversaire ; le but de cette vaste opération étant de favoriser l’élection d’un successeur déjà coopté, faux nez d’une candidature sociale-démocrate ou sociale-libérale qui était d’avance vouée à l’échec.

    Le candidat de la droite et du centre était jugé dangereux car il avait déjà recueilli la confiance de plusieurs millions de ses compatriotes lors de primaires irréprochables. Il fallait donc, pour tenter de le discréditer, lui imputer à délit des faits qui ne tombent manifestement pas sous le coup de la loi. L’allégation d’un « détournement de fonds publics » est contraire aux termes du code pénal et incompatible avec les principes constitutionnels.

    Contraire aux termes du Code pénal d’abord : le texte qui définit ce délit, l’article 432-15, ne vise, comme auteurs possibles de celui-ci, qu’une « personne dépositaire de l’autorité publique » ou « chargée d’une mission de service public », qu’un « comptable public » ou un « dépositaire public », qualités que n’a évidemment pas un parlementaire.

    Au surplus, il est plus que douteux que les sommes versées à un parlementaire pour organiser son travail de participation au pouvoir législatif et au contrôle du pouvoir exécutif puissent être qualifiés de fonds publics.

    Contraire aux principes constitutionnels ensuite : à celui de la séparation des pouvoirs, seul garant du caractère démocratique des institutions et obstacle à la tyrannie. L’indépendance dont dispose le parlementaire, y compris dans la gestion de ses crédits destinés à rémunérer ses collaborateurs, n’est pas un simple caprice. C’est le préalable nécessaire à l’une de ses missions constitutionnelles qu’est le contrôle de l’exécutif. Pour préserver le principe de séparation des pouvoirs, les assemblées disposent comme elles l’entendent, de leurs crédits de fonctionnement. Incriminer l’emploi discrétionnaire de ces dotations serait s’en prendre à l’exercice de la fonction d’un parlementaire, s’attaquer par là-même au principe constitutionnel de l’indépendance des assemblées parlementaires, corollaire de la séparation des pouvoirs.Pour l’exécutif, prétendre contrôler l’utilisation des dotations d’un parlementaire au moyen d’une procédure pénale enfreint donc ce principe.

    Dans le cas de François Fillon, l’atteinte à la Constitution est d’autant plus grave que la procédure pénale est engagée illégalement. En admettant qu’il y ait eu violation du règlement d’une assemblée parlementaire, une enquête n’aurait pu être menée que par le bureau de l’assemblée en cause. C’est bien d’ailleurs la procédure qu’a retenue le Parlement européen pour sanctionner une candidate à l’élection présidentielle française.

    A plus forte raison le pouvoir ne pouvait-il laisser le parquet national financier (PNF) se saisir d’une telle enquête (ou l’y inciter). Il saute aux yeux que les faits allégués contre le candidat n’entrent pas dans les chefs de compétence énumérés par l’article 705 du code de procédure pénale (loi du 6 décembre 2013) de ce ministère public : non seulement ces faits ne répondent à la définition d’aucune des infractions mentionnées dans ces chefs de compétence, mais encore nul ne saurait prétendre sérieusement qu’ils présentent « une grande complexité », au sens dudit article.

    C’est encore au prix d’une double erreur que le président de la République se retranche derrière l’indépendance de la justice. D’abord, les officiers du ministère public ne sont pas « la justice », la Cour européenne des droits de l’homme leur dénie l’appartenance à l’autorité judiciaire. Ensuite, ils ne sont pas statutairement indépendants du gouvernement, mais subordonnés au ministre de la justice.

    Il y a pire.Le bras armé du pouvoir,en l’espèce, est ce parquet national financier.Il est un organe d’exception au sens technique du terme, d’un organe à compétence dérogatoire au droit commun, limitativement définie.  Faut-il rappeler sa genèse, à savoir le refus du pouvoir de se conformer au fonctionnement régulier du ministère public, faute d’avoir réussi à museler un procureur général de la Cour de Paris trop indocile à ses yeux(il est loin le temps où les tenants de ce pouvoir socialiste remettaient en cause le caractère exceptionnel de certaines juridictions, comme les cours d’assises spéciales en matière de terrorisme, sans parler de la Cour de sûreté de l’Etat).

    Dès le début de l’enquête visant François Fillon, le parquet national financier s’est comme ingénié à justifier la suspicion légitimement née de cette origine : la précipitation avec laquelle l’enquête a été ouverte, sans même le respect d’un délai suffisant pour lire à tête reposée le Canard enchaîné laisse perplexe ; surtout, la publication dans Le Monde par deux « journalistes » familiers du président de la République, de son secrétaire général etc., des procès-verbaux de l’enquête à peine sont-ils clos, au mépris de secret de l’enquête, démontre irréfutablement une collusion entre les officiers du ministère public ou leurs délégataires et ces « investigateurs ». Le même journal combat d’ailleurs les moyens de défense constitutionnels invoqués par la défense de François Fillon en faisant appel à un civiliste…

    Dans leur acharnement, ceux qui ont ourdi cette machination ont pourtant négligé ou sous-estimé un risque : celui d’une action engagée contre l’Etat, en application de l’article L.141-1 du Code de l’organisation judiciaire, en réparation du dommage causé par le fonctionnement défectueux du service public de la justice au cas de faute lourde. En effet, il ne se discute pas que la violation du secret de l’enquête ou de l’instruction en matière pénale constitue un fonctionnement défectueux du service public de la justice et que le rôle actif ou passif du parquet dans cette violation caractérise une faute lourde.

    Il reste que la tentative de déstabilisation et de disqualification du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle est sans précédent par sa violence et par l’implication ouverte de l’Etat.

    Sans doute dans le passé d’autres candidats ont-ils été visés par des attaques venant pour la plupart des mêmes journaux : affaire Markovic, diamants de Bokassa, affaire Clearstream. Mais jamais le pouvoir en place n’avait orchestré la campagne avec une pareille impudence.

    Au-delà du seul piétinement de la présomption d’innocence, principe dont s’enivrent constamment les zélateurs de l’actuel pouvoir, pour refuser d’endiguer la délinquance ordinaire, ce sont tous les principes essentiels d’un Etat démocratique qui sont bafoués.

    Au-delà de la défense du candidat François Fillon, aucun juriste ne peut cautionner ce dévoiement voulu et partisan des institutions, préalable à un « coup d’Etat permanent ». Ni la magistrature ni la police n’ont vocation à servir de supplétifs à un pouvoir moribond.

    C’est pourquoi les juristes signataires de cet appel entendent alerter leurs compatriotes sur cette forfaiture et ses dangers pour la démocratie. Ce n’est pas une poignée de substituts militants trop zélés qui feront obstacle aux millions de Français qui ont déjà choisi démocratiquement François Fillon comme candidat de la droite et du centre. Nous n’acceptons pas un coup d’Etat institutionnel, au profit de l’héritier désigné par le pouvoir.

    Philippe FONTANA 
    Avocat au barreau de Paris

    André DECOCQ 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Geoffroy de VRIES 
    Avocat au barreau de Paris

    Yves MAYAUD 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Serge GUINCHARD 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas, ancien recteur

    Pauline CORLAY 
    Professeur agrégé des facultés de droit, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation

    Guillaume DRAGO 
    Professeur à l’Université Panthéon-Assas Paris II

    Guillaume MASSE 
    Avocat au barreau de Paris

    Jean-Luc ELHOUEISS 
    Avocat au barreau de Paris, Maître de conférences

    Georges BONET 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Raymonde VATINET 
    Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas

    Anne-Marie LE POURHIET 
    Professeur de droit public à l'université Rennes-I

    Bernard de FROMENT 
    Avocat au barreau de Paris

    1 commentaire lu sur la page

    Nous ne sommes plus en démocratie. Le pouvoir détourné le fonctionnement normal des institutions avec l'aide très active de la justice et des médias. Est il possible que ce coup de force soit couronné de succès. Je crains hélas que oui. La droite est totalement inaudible, pétrifiée, culpabilisée, déjà victime consentante. Et nous allons en reprendre pour 5 ans de socialisme !!!! Pourquoi les médias et la droite ne rappellent ils pas la fille cachée de Miterrand aux frais du contribuable, et le coiffeur de Hollande et la non déclaration du couple Hollande triweiler à l'ISF, et les gardes du corps de la nouvelle compagne du President et les fêtes organisées par son fils à la lanterne. Où sont donc les journalistes du monde sur ces questions. Frappés d'autisme, de cécité ? J'ai honte pour ce qu'est devenu mon pays. Une oligarchie de gauche avec des médias et une justice animés par la seule idéologie

     

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