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Savoir - Page 230

  • Gem' ma police

    Vénissieux: un policier agressé au cutter par un clandestin tunisien

    Les faits se sont déroulés vendredi soir à Vénissieux, une commune française située dans la métropole de Lyon. Un Tunisien âgé de 23 ans sans titre de séjour a été contrôlé par les forces de l’ordre avec un gramme de cannabis.

    Il a alors tenté de prendre la fuite et a menacé des policiers avec un cutter, révèle le média mLyon.

    Lors de son interpellation, un fonctionnaire a été blessé (il a bénéficié de 21 jours d’incapacité temporaire de travail). Trois policiers ont déposé plainte.

    21 jours d'arrêt de travail: cela suppose une sale blessure.

  • Criminalité coordonnée

    Article publié le 12.01.2016

    Tel est le message qui a débuté le cauchemar de la nuit de Cologne. L'hypothèse: coordonner l'attaque.

    "Molestez et agressez la femme blanche, utilisez-la comme vous le voulez" Tel est le message terrible qui a débuté le cauchemar de la nuit de Cologne. Un ordre adressé aux musulmans d'Europe, que la nouvelle année aurait à se venger contre la "femme blanche". Le message affreux continuait - Réalisez le Taharrush gamea (Christian Hofer: terme de la culture arabe qui signifie des attaques de gangs d'homme contre des femmes) partout en Europe. Prenez d'assaut leurs femmes, faites-leur voir qui nous sommes.

    "Taharrush GAMEA" signifie harceler et attaquer femmes dans la rue, dans le but de montrer la prédominance des hommes.

    Apparemment, selon les enquêtes menées par la police allemande, l'état islamique aurait organisé afin de lancer cette attaque en ligne lors du Nouvel An, ce qui a entraîné le harcèlement de masse à Cologne. Dans les faits les agents ont donné un sens plus complet des mots du ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, qui a immédiatement parlé d"action organisée et coordonnée." Selon les enquêtes des e-mails auraient été envoyés, des messages textes et des messages chiffrés, à la fois en arabe et en anglais ainsi qu'en allemand et en italien, aux résidents d'origine arabe sur le Vieux Continent. Un appel aux armes de l'état islamique pour humilier nos femmes.

    (...)

    Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, loyaliste Angela Merkel, ne mâche pas ses mots: "C'est une nouvelle dimension du crime Il est clair que tout ce qui a été prédestiné et organisé.." Le défi ultime des musulmans en Europe, en bref, est le "Taharrush GAMEA".

    http://lesobservateurs.ch/2016/01/12/lordre-aux-refugies-musulmans-dattaquer-femmes-blanches-partout-europe-aurait-ete-donne/

     

     

  • Un canular

    Un passage d’une publication d’un think-tank américain, " Capital Research Center":

    "Au printemps dernier, le Dr Johannes Bohannon et une équipe de scientifiques allemands ont découvert que les personnes mises au régime à faible teneur en glucides pourraient perdre du poids plus rapidement si elles mangeaient une barre de chocolat chaque jour. Les rédactions du monde entier ont répondu avec empressement aux conclusions de Bohannon. "Excellentes Nouvelles: le chocolat peut vous aider à perdre du poids "a déclaré le Huffington Post Indes. Le Daily Mail du Royaume-Uni a explosé dans un titre. "Passez l’œuf de Pâques! Une nouvelle étude révèle que la consommation de chocolat ne va pas affecter votre indice de masse corporelle … et peut même vous aider à perdre du poids“! Aux États-Unis, Modern Healthcare a conseillé : " Un régime amaigrissant ? Ne pas oublier le chocolat".

    Le rapport a fait le tour du monde, avec la nouvelle de cette découverte sucrée sautant d’internet dans les médias écrits et la télévision. Le journal au plus fort tirage d’Europe, Bild, a obtenu dans l’action, la publication d’un rapport intitulé "Maigrir par le chocolat“! Les journalistes et les lecteurs sont passés au-dessus des détails trop-beaux-pour-être-vrais de la découverte et ont dévoré le gros de l’histoire.

    Comme vous l’aurez deviné, la recherche de Bohannon était un canular. Le chocolat n’est pas la clé de la perte de poids. L’étude de santé a été fabriquée ; elle était un test de l’hypothèse que les scientifiques et les journalistes détectent rarement une science camelote.

    Personne n’a vu la tromperie. "Notre objectif n’était pas de montrer que les journalistes pourraient être trompés par les faussaires, mais plutôt que les scientifiques eux-mêmes, dans ce domaine et d’autres domaines, font les types d’erreurs que nous avons faites intentionnellement", a déclaré Bohannon, un journaliste dont le vrai prénom est John et qui est titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire.

    "L’ensemble de ce domaine de la science est devenu corrompu par l’existence de normes [de qualité] vraiment pauvres entre les scientifiques et les journalistes“. Il expliqua au Washington Examiner que son intérêt pour le projet est né de son expérience personnelle: une publication qui avait laissé les reins de sa mère gravement endommagés. Bohannon commença à se demander combien d’autres études auraient échappé à une surveillance appropriée. Jusqu’à quel point est-il facile de faire progresser de la science camelote sur le marché des idées?

    Un journaliste de la télévision allemande nommé Peter Onneken l’avait approché avec le moyen de le savoir. "Il y a des gens intelligents ici-bas qui se font berner par ce genre de choses parce qu’ils pensent que les scientifiques savent ce qu’ils font", déclara-t-il. Opérant sous une fausse organisation appelée l’Institut de l’alimentation et de la santé (Institute of Diet and Health), Bohannon et ses collaborateurs contactèrent des vrais cobayes humains et réalisèrent des tests, mais, quand ils ont publié les résultats, ils ont falsifié délibérément certaines de leurs données. Omettant des détails cruciaux, ils rédigèrent des communiqués de presse habiles et convaincants, mais faux, et attendirent pour voir combien dans les médias remarqueraient les anomalies.

    Personne ne le fit. "Pas une seule personne n’a revérifié nos recherches, dit-il. Personne n’a cherché l’avis d’experts indépendants. Personne ne lui a posé des questions sur d’éventuelles inexactitudes dans son travail. Je suis choqué par la gravité de ce type de comportement".

     

  • La gauchiasserie se moque du monde!

    Jamais promotion de la Légion d'Honneur n'aura fait couler autant d'encre que celles décernées le jour de l'An 2016 par le président de la République, Monsieur François Hollande. En voici un autre exemple.

    Cette lettre n'est pas une lettre ouverte mais une lettre personnelle adressée par son auteur, le Colonel Yves Logette, ancien Chef de Corps du 7ème RHC, à de nombreux camarades. Qu'il en soit remercié ainsi que le camarade qui me l'a adressée.

    Ne sont pas légion ceux qui peuvent dire: "J’ai l’honneur

    Dans cette Europe en paix depuis 1945 (si on veut bien excepter le conflit yougoslave des années 1990), l’impact émotionnel et psychologique des attentats de 2015 à Paris sonne comme un réveil brutal et soudain, nous sortant de notre torpeur ouatée. Oui, le monde extérieur existe et il n’est pas gentil ! Autant de personnes de la société civile abattues d’un coup à la Kalachnikov ont sidéré l’ensemble des Français jusqu’au plus haut de l’Etat.

    L’élan de solidarité spontané qui s’en est suivi est bien compréhensible, même si personne ne mettait vraiment les mêmes valeurs que son voisin sous le sigle brandi haut et fort : " Je suis Charlie ". Dès lors, il apparait normal, qu’un an après le premier attentat, on se souvienne et on veuille honorer la mémoire des disparus.

    Mais le choix de cet hommage national par le chef de l’Etat, sous la forme d’une remise de la décoration suprême, je nomme bien sûr la Légion d’Honneur, est plus que contestable.

    Répondant à la "vocation d’universalité de la Légion d’honneur", on a si souvent pris l’habitude de récompenser ainsi tout type de réussite, scientifique, industrielle, universitaire, médicale, sportive mais aussi culturelle au sens large, c'est-à-dire pour clore une carrière de chanteur, de danseur, d’animateur en association ou de saltimbanque, qu’on ne s’étonne plus de la voir offrir à n’importe qui, même si j’admire le talent d’Emmanuelle Béart ou de Vanessa Paradis (chevaliers ce 1er janvier).

    Sûr d’avoir le soutien massif de la nation rassemblée, le président de la République a ainsi accepté que soient inscrites sur la liste des bénéficiaires pour ce 1er janvier (au titre d’une "promotion spéciale" cependant) les victimes des attentats cités plus haut.

    Outre que ces personnes ne répondent pas au code de l’Ordre qui veut que "La Légion d’honneur est la récompense des mérites éminents acquis au service de la nation, soit à titre civil, soit sous les armes", on voit mal pourquoi il faudrait privilégier les morts dus au terrorisme plutôt que les victimes dues au crash du Concorde ou celles qui brûlèrent dans un accident d’autocar.

    Mais soit ! Va pour la Légion d’Honneur pour les victimes parisiennes.

    Là où le bat blesse et où je m’étrangle (sans être le seul), c’est quand on lit que les journalistes de Charlie Hebdo font partie de cette promotion!

    A-t-on oublié que ces anarchistes scatologiques, fiers de "bouffer du curé et du facho", que la bonne presse dépeint avec bienveillance comme "irrévérencieux et grivois" ont passé leur vie à insulter tout ce qui faisait la force de la France, ses grands hommes politiques, la religion, les forces de l’ordre civiles ou militaires notamment?

    Avez-vous oublié ces Unes immondes qui, au nom de la liberté d’expression, montraient le Pape en train de sodomiser un enfant, le défilé du 14 juillet en "assassins pride" ou proposaient de fêter Noël ainsi: "Chiez dans les crèches, achevez les handicapés, fusillez les militaires, étranglez les curés, écrabouillez les flics, incendiez les banques"? C’est de l’humour, ah bon ?

    N’avez-vous pas été saisis de honte et d’horreur lorsque, à l’occasion des obsèques publiques de Stéphane Charbonnier, dit Charb, le 16 janvier 2015, son ami Renald Luzier, dit Luz, a osé publiquement cette confession: "Charb, mon ami, mon amant. Ah, qu’est-ce qu’on s’est enculés toutes ces années!" au micro, lors des obsèques!

    Le pire est que cela ne choque plus notre société dépravée. Cela réjouit même nos dirigeants dont on se demande s’ils ne veulent pas sciemment détruire nos racines, nos valeurs et notre patrimoine culturel.

    Sinon comment comprendre cette inflation de repentance qui assaille nos hommes (et femmes) politiques? Pourquoi leur faut-il aller s’excuser d’un passé qui nous appartient, auprès de pays qui n’ont rien demandé et sont, de ce fait, enclins à revendiquer leur part de réparation?

    Sinon comment expliquer que notre histoire soit bafouée, et pas seulement à l’école où des pans entiers sont balayés du programme, mais aussi par peur d’affirmer que nous avons été grands. Regardez, par exemple, cette honteuse reculade qui nous a privés, en 2005, de la commémoration de la plus grande victoire de Napoléon, Austerlitz, (200 ans après la bataille) pour aller parader avec notre plus beau navire de guerre à Trafalgar lors du triomphe des Anglais!

    Honte encore de voir ces rues de Paris ou de sa région baptisées du nom de combattants FLN, d’entendre qu’il faut supprimer des fêtes chrétiennes pour les remplacer par des fêtes juives ou musulmanes, colère de voir les Femen profaner nos églises sans être inquiétées, etc.

    Certes, le ruban de la Légion d’honneur est un "hochet", comme l’avait d’ailleurs dit l’Empereur lui- même: "C’est avec des hochets que l’on mène les hommes", mais c’est aussi un symbole et un honneur!

    Symbole d’actes ou de toute une vie au service des autres, au service du bien commun, bref un symbole altruiste ! Honneur aussi d’être reconnu pour son action généreuse. Nos grands-pères se décoiffaient en croisant un veston orné du ruban rouge, saluant ainsi un être d’exception. L’exception n’est plus la règle puisque l’obligation de la parité est venue s’ajouter aux critères d’attribution. Mérite et parité ne font pas bon ménage car le mérite se moque du "genr ".

    Ainsi donc, attribuer la Légion d’Honneur à des personnes qui "conchient" nos valeurs n’offusque plus personne. On avait déjà été conditionnés par le laxisme qui permet à des groupes de rappeurs d’insulter et même de menacer les Français, sans aucun risque (liberté d’expression oblige). Les juges savent-ils ce que veut dire "Nique la France"

    On avait été vaccinés lorsque la FNAC avait primé, comme premier prix d’un concours, oui Madame, la photo d’un quidam se torchant le cul dans les plis du drapeau national, ce même drapeau que nos anciens ont porté de trou d’obus en trou d’obus, malgré leurs blessures.

    On avait enfin été abasourdis quand le président de la République, n’écoutant pas la quarantaine d’associations patriotiques rangées derrière le président de la Saint-Cyrienne, avait décidé l’inhumation de Jean Zay au Panthéon. Vous savez, ce monsieur qui a écrit un beau poème sur le drapeau tricolore qu’il nomme "torche-cul", "immonde petite guenille", "loque" ou "saloperie tricolore"!

    Du reste, ce drapeau, symbole lui aussi, n’est guère plus agité que pour les rencontres sportives. On en a quand même vu un, parait-il, autour de la Bastille, au milieu des emblèmes étrangers, pour fêter la victoire électorale du présent chef de l’Etat.

    Pour revenir au hochet, il est quand même curieux d’observer qu’il vaut mieux être l’ami, même étranger, d’un décideur bien placé pour se le voir octroyer plutôt que de répondre strictement aux termes de la charte de l’Ordre.

    Quant aux victimes, que nous devons respecter, elles ne se valent pas toutes dans l’hommage que la nation doit leur rendre. Les victimes de Charlie Hebdo méritent-elles plus cet honneur que Hervé Cornara, le gérant très apprécié d’Air Producs, décapité en Isère?

    Le caporal-chef qui est retourné sous le feu d’une mitrailleuse, lors de l’embuscade d’Uzbeen, pour ramener son camarade grièvement blessé et qui a été, lui aussi, touché plusieurs fois par des balles, a-t-il eu "la rouge"?

    Je suis désolé de le dire mais je fais une distinction dans le "mérite" des différentes attributions de la plus haute de nos distinctions nationales et, en tous cas, il m’apparait que coucher les anarchistes de Charlie Hebdo sur la liste des ayants-droit est une insulte à tous les légionnaires, présents ou passés, militaires ou civils, qui ont utilement œuvré pour le bien et le renom de notre pays. Je connais plusieurs officiers, choqués par cette mesure, qui ont écrit au grand Chancelier pour rendre leur décoration.

    J’ai honte pour l’image que la France offre à l’extérieur de nos frontières. Austerlitz, FNAC, Jean Zay, Charlie Hebdo, décidemment, je ne suis pas Charlie !

    Yves Logette 

    L'auteur de cet excellent papier, colonel en retraite et ancien pilote d'hélicoptères, a parfaitement raison de tancer la décision présidentielle qui salit la Légion d'honneur à titre civil, et ce n'est pas la première fois.

    Il nous apparaît implicitement qu'au travers de ces décisions, d'aucuns prennent un malsain plaisir à tout casser, et à détruire les fondements de notre collectivité nationale, en rabaissant le travail, mais aussi, les dévouements des plus humbles de nos concitoyens.

    Cette casse n'a-t-elle pas pour objectif de poursuivre leur règne par la division entretenue tout en camouflant une vieille jalousie fétide?

    Car, comme il le souligne lui- même en citant l'article 1 du Code qui stipule que, je cite “La Légion d'honneur est la plus relevée des distinctions nationales. Elle est la récompense de mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes“.

    Nous avons constaté, que parallèlement aux dysfonctionnements constatés pour les attributions à titre civil, nous constatons aussi, de graves dysfonctionnements dans les attributions à titre militaire. Le Conseil d'Etat a censuré à deux reprises;

    la 1° est donc une jurisprudence -, en 1998 et en 2001, le ministre de la Défense dans deux requêtes et les chiffres présentés par le requérant, non discutés en réponse par le contentieux du ministère, soulignaient que “9 ( neuf) croix de la Légion d'honneur sur 10 (dix) étaient attribuées sans mérite éminent, et uniquement sur titre de l'appartenance à l'origine des officiers en particuliers ceux d'origine “

    En effet, les non-officiers sont pratiquement exclus de la Légion d'honneur, en violation de l'esprit du créateur et de sa forme depuis le 22 janvier 1852, par la création de la Médaille militaire, laquelle avait essentiellement vocation à les écarter de la L.H.; création qui suivait logiquement, 6 semaines après, le coup d'état du prince président, le futur Napoléon III, le 02 décembre 1851, avec la complicité de 21 officiers généraux, réunis chez le général Magnan le 26 novembre 1851 (réf: Paul LEHUGEUR prof. agrégé d'histoire au Lycée Henri IV dans son “histoire contemporaine de la France“ chez LAHURE éditeur Paris), et appuyés par nombre d'officiers du ministère n'ayant jamais guerroyé et jaloux des non-officiers titulaires de la Légion d'honneur depuis 1802.

    Or l'adjectif “éminent“ précise bien qu'il n'existe pas, en l'espèce, de plus haut “mérite“. En effet, le Code de la L.H. précise pour les militaires, que les titres sur lesquels sont fondés leur “éminence“, sont en temps de guerre, les actions d'éclats, entraînant citation au combat; avec attribution de la croix de guerre, ou de la valeur militaire- les blessures graves et plus loin les services exceptionnels nettement caractérisés.

    Ce qui permet de constater la situation suivante: lorsque vous croisez un colonel ou un officier général, vous avez 9 chances sur 10 de tomber sur quelqu'un qui l'a obtenu sur titre de la réussite à un concours à 20 ans, et sans mérite éminent, donc, non conforme au Code de la L.H. et à la volonté de son créateur BONAPARTE!

    Nous pouvons en conclure que la France est réellement gouvernée par les fonctionnaires des cabinets et non pas par les élus de la Nation!

    Vous avez dit légitimité?

    Le Colonel (er) Yves Logette, ancien Chef de Corps du 7ème RHC,

     

     

  • Hambourg (Allemagne): Elle travaille dans un centre de migrants, elle n’en peut plus

    "Je n’en peux plus" Une habitante de Hambourg travaille dans un centre d’accueil des migrants nouvellement arrivés. Cette trentenaire raconte à quoi ressemble son quotidien et pourquoi elle envisage maintenant la démission. La crise des réfugiés ne cesse de s’aggraver. Dans les centres d’hébergement de Hambourg, la situation est aussi extrêmement difficile; dans le "Welt am Sonntag" une employée anonyme raconte son quotidien.

    "Depuis l’automne 2015, je travaille en CDI à temps plein dans un centre d’accueil pour les réfugiés qui viennent d’arriver. J’avais présenté ma candidature à ce poste volontairement, cela correspondait exactement à ce que je souhaitais faire. Lorsque j’ai reçu la proposition d’embauche dans ma boîte aux lettres, j’étais folle de joie; j’allais enfin pouvoir réaliser quelque chose de concret pour les réfugiés, et non plus les soutenir seulement théoriquement.

    En conséquence, je me suis présentée dans les meilleures dispositions pour mon premier jour de travail dans le centre d’accueil; j’étais évidemment excitée, c’est sûr, on l’est toujours pour le premier jour dans un nouvel emploi, mais cela m’a réellement bien plu. Mes collègues s’investissaient dans leur travail et étaient sympas, je n’avais certes encore aucun contact avec les réfugiés, mais je les ai accueillis avec beaucoup d’enthousiasme dans la région et je les trouvais tous formidables. "Cela va être vraiment super ici", me disais-je. Dans les jours qui suivirent, je me suis investie avec une motivation sans faille dans le travail. Il s’articulait autour des jusqu’à 1500 réfugiés, qui étaient logés ici. J’étais chargée de leur accompagnement social, je devenais l’interlocuteur des réfugiés pour tous leurs problèmes sociaux, je devais les aider dans leurs démarches de demande d’asile ou leur fixer des rendez-vous chez le médecin s’ils en avaient besoin. Ma foi, les premiers réfugiés vinrent alors dans mon bureau, dans lequel je voulais organiser l’accompagnement social – et des les premières rencontres je remarquai que ma représentation très positive et idéaliste de ces personnes et de leur comportement était clairement différente de la réalité. Évidemment, il ne faut pas généraliser à l’ensemble des réfugiés, beaucoup d’entre eux sont très amicaux, très reconnaissants, très désireux de s’intégrer, très heureux d’être ici.

    Mais pour être honnête, la coopération avec 90% de ceux que je rencontre est plutôt désagréable et malheureusement différente de ce que je m’étais imaginée auparavant. Premièrement, beaucoup d’entre eux sont extrêmement exigeants. Ils viennent me voir et exigent que je leur procure sans délai un appartement, une belle voiture et également si possible un bon travail, parce que je dois faire cela, c’est bien pour cela que je suis assise ici et qu’ils sont venus se présenter ici. Si je rejette leurs demandes et que j’essaie plutôt de leur expliquer que cela ne peut pas fonctionner ainsi, ils haussent alors souvent le ton ou deviennent parfois réellement agressifs. Dernièrement, un Afghan a menacé de se suicider. Et quelques Syriens et un groupe d’Afghans ont expliqué qu’ils allaient entamer une grève de la faim jusqu’à ce que je les aide à changer d’endroit. Une fois ils ont vraiment hurlé sur une de mes collègues d’origine arabe " Nous allons te décapiter ". En raison de ce genre de choses, les policiers étaient présents auprès de nous plusieurs fois par semaine.

    Deuxièmement, ils font souvent des déclarations très peu fiables. Ils viennent me voir avec leurs papiers et me racontent alors une histoire qui n’est absolument pas vraisemblable. Mais ils s’y accrochent et je ne peux être sûre de moi qu’après avoir discuté de leur situation avec mes collègues, qui me disent souvent que la personne s’est déjà présentée chez eux la veille et a raconté son histoire différemment. Par exemple, un habitant est venu me rencontrer avec son arrêté d’expulsion, pour me demander ce qui allait maintenant se passer. Je lui ai expliqué et il est parti. Peu après, il s’est rendu chez ma collègue et lui a présenté de tous nouveaux papiers d’identité, sous un autre nom, et il prétendait être cette personne avec cet autre nom. Il ne pouvait ainsi plus être identifié, mais simplement transféré vers un autre camp. Troisièmement, ils n’honorent que rarement leurs engagements.

    Comme je vous l’ai dit, je fixe aussi les rendez-vous des réfugiés chez les médecins. Ils doivent tous réaliser un examen complet, incluant des radios, un vaccin et un check-up complet. Mais beaucoup d’entre eux veulent aussi aller voir d’autres médecins, en particulier un dentiste ou un orthopédiste. Je leur fixe alors des rendez-vous, mais quand le rendez-vous arrive, ils ne se présentent pas. Cela arrive si fréquemment que les médecins nous ont maintenant prié de ne plus prendre autant de rendez-vous – mais comment devrais-je m’y prendre? Je ne peux pas refuser de fixer un rendez-vous simplement parce que je pense que le demandeur pourrait ne pas s’y présenter.

    Et quatrièmement, le plus grave à mes yeux : certains réfugiés se comportent de façon inadmissible envers nous, les femmes. Il est bien connu que 65%, ou peut-être même 70% selon moi, de ceux qui se présentent à nous sont avant tout des hommes seuls. Tous sont jeunes, seulement âgés d’une vingtaine d’années, 25 ans au maximum. Une partie d’entre eux n’accorde absolument aucune importance aux femmes. Ils acceptent notre présence, ils n’ont pas d’autre choix, mais ils ne nous prennent pas du tout au sérieux. En tant que femme, lorsque je veux leur dire quelque chose ou leur donner une consigne, ils m’écoutent à peine, rejettent ce que je leur dis parce que cela leur semble sans importance, et préfèrent se tourner vers un de mes collègues masculins. Ils n’ont pour nous, les femmes, souvent que des regards dédaigneux – ou même insistants. Ils sifflent l’une d’entre nous ostensiblement, crient quelque chose dans une langue étrangère que la plupart de mes collègues et moi ne comprenons pas, ils rient. C’est vraiment très déplaisant. Il est même arrivé qu’ils photographient quelqu’un avec un smartphone. Aussi facilement que cela, sans demander d’autorisation, même si l’on protestait. Récemment je suis monté dans un escalier assez raide. Certains hommes m’ont suivi, ont monté les marches derrière moi et ont passé leur temps à rire et, je suppose, à parler de moi et à m’interpeller. Des collègues féminines m’ont raconté qu’il leur est déjà arrivé des choses similaires. Elles ont en revanche dit que nous ne pouvons rien y faire. Que cela fait partie de notre travail. Cela se produit si souvent, si à chaque fois on voulait faire un signalement, le centre serait beaucoup moins rempli.

    Alors ignorez cela et essayez d’éviter que cela vous arrive à nouveau – c’est ce que j’ai finalement aussi fait. J’ai marché en regardant droit devant moi quand ils me sifflaient par derrière ou m’interpellaient. Je n’ai rien dit et je n’ai rien laissé paraître, pour ne pas les encourager, pour éviter de leur donner le sentiment qu’ils me blessaient ou qu’ils avaient de l’influence sur moi. Cela n’a rien changé; pour être honnête c’est même devenu pire, notamment dans les dernières semaines lorsque de plus en plus d’hommes d’Afrique du Nord, du Maroc, de Tunisie ou de Libye sont venus dans le centre. Ceux-là étaient encore plus agressifs. Je ne pouvais plus faire semblant d’ignorer la situation, alors j’ai réagi. Pour ne plus continuer à m’exposer. Concrètement, j’ai commencé à m’habiller différemment. Je suis quelqu’un qui aime porter des vêtements près du corps, mais plus maintenant. Je ne porte plus que des pantalons larges et des hauts sans décolleté. J’avais de toute façon peu l’habitude de me maquiller, juste un peu de mascara de temps en temps. Je n’ai pas modifié que mon apparence extérieure, pour me protéger de ce harcèlement. Je me comporte également différemment. J’évite par exemple de me rendre dans des zones du centre dans lesquelles des hommes seuls se trouvent souvent. Et si je dois quand même m’y rendre, alors j’essaie d’y passer très rapidement et je ne souris à personne, afin que cela ne soit pas mal interprété. Mais la plupart du temps, meme toute la journée si possible, je reste dans mon petit bureau.

    Et je ne vais plus au travail ou à la maison en métro, parce que récemment une collègue a été suivie par quelques-uns des jeunes hommes du centre jusqu’à la station de métro et a même été importunée dans le métro. Je préfère m’épargner cela, c’est pourquoi je viens en voiture. Je sais que cela est difficile à entendre : s’habiller autrement, éviter certains endroits et ne se déplacer qu’en voiture. Moi-même je trouve affreux de faire tout cela et de considérer que c’est nécessaire. Mais que dois-je faire, quelle serait l’alternative? Continuer à être fixée du regard ou à subir du rentre-dedans, ce n’est pas possible. Je ne m’attends pas beaucoup d’aide des autorités. Ni à ce sujet, ni concernant les autres problèmes que nous connaissons ici, ni de la part des autorités locales, ni de la part des représentants du ministère des migrations et des réfugiés. Quand on appelle l’un d’entre eux, très souvent plus personne ne prend la peine de décrocher. La démission est la seule solution qu’il me reste encore. Pourtant je l’avais toujours exclue jusqu’à présent; j’aie précise beaucoup mes collègues et aussi les enfants réfugiés. Et j’étais si convaincue par ce travail auparavant, il est très difficile d’admettre que la réalité est quelque peu différente de ce que l’on avait imaginé. Et démissionner reviendrait évidemment à admettre cela. Maintenant j’y songe tout de même concrètement. Beaucoup de collègues, hommes et femmes, veulent aussi démissionner. Parce qu’ils n’en peuvent plus, parce qu’ils ne veulent plus observer à quel point les choses vont mal sans rien pouvoir y faire. Et pour être honnête: moi non plus, je n’en peux plus“.

    (Merci à Aurélien pour la traduction)

    (…) Die Welt

    http://www.welt.de/print/wams/hamburg/article151089911/Ich-halte-es-nicht-mehr-aus.html

     

  • Ici ou là

    Allemagne: Des chrétiens réfugiés martyrisés par des vigiles musulmans dans les centres pour migrants

    Les réfugiés chrétiens sont exposés dans les centres d’accueil pour migrants au harcèlement et la violence des islamistes. Mais certains membres du personnel de sécurité d’ascendance turque et arabe ne détournent pas seulement le regard, ils les battent.

    http://www.fdesouche.com/692117-allemagne-des-chretiens-refugies-martyrises-par-des-vigiles-musulmans-dans-les-centre-pour-migrants

     

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