Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Savoir - Page 229

  • Le Finistère escroqué par des migrants délinquants qui se font passer pour des mineurs

    Le Finistère a décidé de revoir sa politique d’accueil des mineurs étrangers isolés. Le département s’est rendu compte que l’absence de contrôles fait de lui un eldorado pour les filières clandestines, qui y envoient des majeurs qui mentent sur leur âge.

    “Il n’est pas normal que le Finistère ait plus que son quota". Le conseiller départemental socialiste Marc Labbey, en charge du dossier, le reconnaît de but en blanc, la politique du département pour accueillir des mineurs étrangers isolés a attiré des réseaux d’immigration clandestine: “On l’a mal évalué parce qu’on ne s’attendait pas à cet afflux là. On assume nos responsabilités en la matière.

    (….) Car le Finistère accepte toutes les personnes qui se présentent comme mineurs étrangers isolés, alors que d’autres départements font le choix de recouper les informations au cour d’entretiens. Le dossier d’un homme qui donnerait plusieurs dates de naissance, par exemple, peut ne pas être retenu, on estime qu’il n’est pas vraiment mineur. Les documents fournis peuvent aussi être vérifiés par la police de l’air et des frontières, et en cas de doute, des tests osseux peuvent être ordonnés. Rien de tout ça dans le Finistère, l’enveloppe prévue de 2 millions d’euros par an est largement dépassée.

    Les jeunes se retrouvent à l’hôtel, créant des tensions. A Quimper, certains hôteliers refusent d’ailleurs désormais de les héberger. Des chiffres extrêmement sensibles puisque dans un rapport, que France bleu s’est procuré, les services de l’Etat font un lien avec les chiffres de la délinquance. Et parlent d’un phénomène de sécurité “inquiétant“.

    Si nous avons un doute, on doit pouvoir dire: “Cette personne n’est pas mineure“

    Selon Marc Labbey, le Conseil départemental va donc revoir sa politique, pour réorienter les majeurs vers d’autres structures (demande d’asile classique) en s’inspirant de ce qui se fait en Ille-et-Vilaine, où moins d’un tiers des demandes sont suivies d’une prise en charge. L’élu ajoute que le doute ne doit pas profiter au demandeur : « Si nous avons un doute au final, on doit pouvoir dire cette personne n’est pas mineure, nous l’affirmons comme tel, et nous proposons au parquet de prendre des mesures dans ce sens là. »

    France Bleu

    http://www.fdesouche.com

    Le Finistère escroqué par des migrants délinquants qui se font passer pour des mineurs

    Par Francois le 02/02/2016

    Le Finistère a décidé de revoir sa politique d’accueil des mineurs étrangers isolés. Le département s’est rendu compte que l’absence de contrôles fait de lui un eldorado pour les filières clandestines, qui y envoient des majeurs qui mentent sur leur âge.

    “Il n’est pas normal que le Finistère ait plus que son quota ». Le conseiller départemental socialiste Marc Labbey, en charge du dossier, le reconnaît de but en blanc, la politique du département pour accueillir des mineurs étrangers isolés a attiré des réseaux d’immigration clandestine: “ On l’a mal évalué parce qu’on ne s’attendait pas à cet afflux là. On assume nos responsabilités en la matière.

    (….) Car le Finistère accepte toutes les personnes qui se présentent comme mineurs étrangers isolés, alors que d’autres départements font le choix de recouper les informations au cour d’entretiens. Le dossier d’un homme qui donnerait plusieurs dates de naissance, par exemple, peut ne pas être retenu, on estime qu’il n’est pas vraiment mineur. Les documents fournis peuvent aussi être vérifiés par la police de l’air et des frontières, et en cas de doute, des tests osseux peuvent être ordonnés. Rien de tout ça dans le Finistère, l’enveloppe prévue de 2 millions d’euros par an est largement dépassée.

    Les jeunes se retrouvent à l’hôtel, créant des tensions. A Quimper, certains hôteliers refusent d’ailleurs désormais de les héberger. Des chiffres extrêmement sensibles puisque dans un rapport, que France bleu s’est procuré, les services de l’Etat font un lien avec les chiffres de la délinquance. Et parlent d’un phénomène de sécurité “inquiétant“.

    Si nous avons un doute, on doit pouvoir dire: “Cette personne n’est pas mineure“

    Selon Marc Labbey, le Conseil départemental va donc revoir sa politique, pour réorienter les majeurs vers d’autres structures (demande d’asile classique) en s’inspirant de ce qui se fait en Ille-et-Vilaine, où moins d’un tiers des demandes sont suivies d’une prise en charge. L’élu ajoute que le doute ne doit pas profiter au demandeur : « Si nous avons un doute au final, on doit pouvoir dire cette personne n’est pas mineure, nous l’affirmons comme tel, et nous proposons au parquet de prendre des mesures dans ce sens là".

    France Bleu

    http://www.fdesouche.com

  • ATTENTION: attentats bientôt en France

    Exclusif. Les services de renseignements se préparent à des attaques terroristes imminentes

    D’après les informations de Valeurs actuelles, la menace terroriste est montée d’un cran ces derniers jours en France. Les services de renseignements se préparent à plusieurs scénarios d’attaques. L’État islamique, qui dispose de plusieurs camps d’entraînement en Europe (notamment dans les Balkans) est en train de former des commandos qui pourraient mener des attentats suicide avec un nouveau mode opératoire provoquant un maximum de dégâts.

    En utilisant des outils numériques à la pointe de la technologie, l’organisation terroriste est aujourd’hui prête à envoyer des convois de véhicules en opération suicide : une première voiture, au blindage renforcé, conduite à distance et chargée d’explosifs aurait pour objectif de faire un maximum de dégâts, suivie d’un second véhicule transportant des djihadistes chargés de tuer le plus grand nombre de civils. Et enfin, un troisième véhicule dont la mission est de “terminer le travail” et de récupérer les commandos.

    Parmi les cibles privilégiées par l’organisation terroriste pour faire ces “bains de sang”, des églises remplies de fidèles le dimanche, des écoles, des centres commerciaux et des lieux touristiques.

    Les services de police et de gendarmerie s’attendent à des attaques multiples, à plusieurs endroits du territoire français au même moment, dont le seul objectif est d’ « essayer de mettre la France à genoux », comme le confie un haut fonctionnaire de la Place Beauvau.

    Autre crainte des services : des opérations de type “cheval de Troie” avec des migrants qui pourraient se servir de leur présence dans des camps en France pour s’organiser, s’entraîner et passer à l’acte en un temps record, au nez et à la barbe de la police et de la gendarmerie.

    Pour cette raison, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a décidé en urgence la création d’antennes du GIGN dans plusieurs villes de province et a renforcé l’organisation et la décentralisation des unités du Raid. Les unités d’élite de la police et de la gendarmerie se préparent à faire face à tout type d’attaque et « s’attendent à l’inattendu », comme l’écrivait il y a quelques jours Europol dans un rapport.

    Déjà hier, de manière inédite, le Raid est intervenu dans le camp de migrants de Grande-Synthe, dans le Nord, où une fusillade a éclaté.

    Ce matin, ce sont six lycées parisiens qui ont été fermés après la réception d’appels anonymes faisant état d’une attaque d’un commando muni « de bombes et de fusils d’assaut kalachnikov pour faire un maximum de victimes. »

    La menace est prise en compte avec la plus grande gravité au plus haut sommet de l’État, qui s’attend au pire.

    Voilà pourquoi, ce matin, en traversant un village, j'ai vu 2 policiers municipaux faire passer les enfants au lieu d'un habituellement.

     

     

     

  • GRAVE DANGER: ZIKA

    Mme Touraine

    Des femmes qui sont en métropole sur le territoire français et qui ont prévu d’aller en Guyane, en Martinique ou dans les territoires d’outre-mer, si elles sont enceintes, je leur recommande de différer leur voyage. Je le dis très fortement. Il y a un enjeu de santé publique“.

    par ailleurs quelques cas autochtones ont été notés en Europe (voyageurs de retour de ces pays )

    AMÉRIQUE

       Barbados

       Bolivia

       Brazil

       Colombia

       Dominican Republic

       Ecuador

       El Salvador

       French Guiana

       Guadeloupe

       Guatemala

       Guyana

       Haiti

       Honduras

       Martinique

       Mexico

       Panama

       Paraguay

       Puerto Rico

       Saint Martin

       Suriname

       U.S. Virgin Islands

       Venezuela

    PACIFIQUE

    Samoa

    AFRIQUE

    Cap vert

    L'OMS dit que la bataille est en train d'être perdue (en même temps, vu que le vecteur est le moustique, ca se comprend)

    http://www.theguardian.com/world/2016/jan/28/zika-virus-colombia-paralysis-disorder-guillain-barre

    COLOMBIE:
    l'article signale une augmentation des cas de Guillain barré ( paralysie qui peut etre générale : en gros, on est tétraplégique.. ca peut durer un an... puis on " guérit" en gardant éventuellement des séquelles par endroit , pour faire simple)
    la grippe peut elle aussi donner des Guillain barré
    un neurologue qui voyait 3 GBS par an, en voit 3/ semaine actuellement
    un certain nombre sont déclarés mais il y en aurait des centaines ( il faut que les " cas remontent", soient colligés par les organismes de santé, mis dans un PC etc.. pour faire des statistiques sérieuses )
    donc il y a une semaine, nous avions 15 Guillain déclarés, on pense qu'ils sont maintenant des centaines (c'est flou, mais l'information officielle viendra plus tard)


      Par ailleurs, on apprends que Zika se serait adapté au moustique du genre Culex, qui est 20 fois plus répandu que l'aedes au brésil, ce qui implique que la maladie se répandra encore plus.

  • ATTENTION: à lire absolument!

    Les scientifiques du Technion d'Israël et en Allemagne ont découvert des preuves que certains aliments transformés endommagent l'intestin et affaiblissent sa résistance à des bactéries, aux toxines et à d'autres éléments hostiles.

    Les chercheurs ont découvert un lien entre les aliments transformés et les maladies auto-immunes. 

    Dans l'agitation du monde d'aujourd'hui, sur les aliments transformés, ce facteur de commodité peut entraîner un prix plus grand que précédemment connu, dit une équipe internationale de chercheurs.

    Dans les résultats publiés récemment, des chercheurs israéliens et allemands ont présenté des preuves que les aliments transformés affaiblissent la résistance de l'intestin aux bactéries, toxines et à d'autres éléments nutritionnels, qui à son tour augmente la probabilité de développer des maladies auto-immunes.

    Les maladies auto-immunes sont dues à une hyperactivité du système immunitaire à l'encontre de substances ou de tissus qui sont normalement présents dans l'organisme. Parmi ces maladies peuvent être cités la sclérose en plaques, le diabète de type 1 , jadis appelé " diabète juvénile " ou " diabète insulino-dépendant ", le lupus, les thyroïdites auto-immunes, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le syndrome de Goujerot-Sjögren, la maladie de Crohn, etc..

    Professeur Aaron Lerner, de la Faculté de médecine de Technion

    L'étude a été dirigée par le professeur Aaron Lerner, de la Faculté de médecine de Technion et Carmel Medical Center à Haïfa et le Dr Torsten Matthias de l'Institut Aesku-Kipp (Allemagne).

    L'équipe de recherche a examiné les effets des aliments transformés sur les intestins, et sur le développement de maladies auto-immunes; conditions dans lesquelles il y a des dommages de ses propres tissus. Plus de 100 de ces maladies ont été identifiés, y compris le diabète de type 1, la maladie cœliaque, le lupus, la sclérose en plaques, l'hépatite auto-immune et la maladie de Crohn.

    Au cours des dernières décennies, il y a eu une diminution de l'incidence des maladies infectieuses, mais en même temps il y a eu une augmentation de l'incidence des maladies allergiques, le cancer et les maladies auto-immunes“ a déclaré le professeur Lerner.

    Dans leur étude, les chercheurs se sont concentrés sur l'augmentation vertigineuse de l'utilisation des additifs alimentaires industriels visant à améliorer des qualités telles que le goût, l'odeur, la texture et la durée de conservation, et il a été découvert une connexion circonstancielle significative entre l'utilisation accrue d'aliments transformés et l'augmentation de l'incidence des maladies auto-immunes.

    De nombreuses maladies auto-immunes résultent de dommages sur la muqueuse intestinale. Lorsqu'elle fonctionne normalement, elle serre de barrière contre les bactéries, des toxines, des allergènes et des agents cancérigènes, et protège le système immunitaire. Ces dommages, aussi connu comme le leaky gutraquo, entraîne le développement de maladies auto-immunes.

    Les chercheurs ont découvert qu'au moins sept additifs alimentaires communs affaiblissent les intestins:  glucose (sucres), sodium (sel), solvants graisseuses (émulsifiants), des acides organiques, gluten, la transglutaminase microbienne (une enzyme spéciale qui sert de protéine alimentaire-colle et des particules nanométriques.

    "Le contrôle et l'exécution des organismes tels que la FDA supervisent rigoureusement l'industrie pharmaceutique, mais le marché de l'additif alimentaire reste sans surveillance“ a déclaré le professeur Lerner; “Nous espérons que cette étude et des études similaires vont accroître la sensibilisation sur les dangers inhérents à des additifs alimentaires industriels, et sensibiliser à la nécessité d'un contrôle sur eux.

    Les chercheurs conseillent aussi aux patients atteints de maladies auto-immunes, et ceux qui ont des antécédents familiaux de ces maladies, d’éviter les aliments transformés lorsque cela est possible.

    Que sont les aliments transformés? 

    Les aliments transformés sont des aliments qui ont été compromis par l’ajout d’hormones, additifs, conservateurs, de matériel génétique artificiel ou d’autres traitements chimiques ou thermiques qui altèrent ou détruisent les enzymes naturels sains, acides gras, vitamines et minéraux.

    Ce sont des aliments qui ont été transformés:

    -chauffés (traitement des aliments en conserve et séchés

    -usinés (la farine blanche)

    -traités sous pression (le lait)

    -irradiés (herbes, épices, tisanes)

    -contenant des additifs alimentaires (les nouilles, les produits laitiers, les sauces de cuisson).

    Les aliments transformés sont faciles à reconnaître, ils sont presque toujours dans un emballage. L’objectif principal des aliments transformés est de prolonger la durée de vie des aliments ainsi que de pouvoir vendre de plus grandes quantités.

  • La France est une usine à fabriquer des p(f)onctionnaires

    8 vérités qui dérangent sur les fonctionnaires.

    Par Thierry Benne.

    Un article de l’IREF-Europe

    Lors de l’émission télévisée C dans l’Air du lundi 18 janvier dernier sur France 5, le professeur de finance Philippe Dessertine – membre du Haut Conseil des Finances Publiques et expert habituel de ces débats – a révélé que sur les deux dernières années, la France venait de créer 39% des nouveaux emplois publics de la zone euro, contre seulement 2,71% des emplois privés de la même zone. En deux chiffres, deux chiffres seulement, sont résumées tout à la fois les principales causes de nos échecs et notre incapacité à les surmonter. En effet, avec 66,6 millions de ressortissants, la population de la France représente à peine un peu moins de 20% de la population totale des 19 pays de la zone euro (environ 340 millions d’habitants). Et cette référence permet de s’apercevoir que, déjà plus que largement dotée, la France crée pratiquement deux fois plus (=39/20) d’emplois publics que la moyenne des autres pays de la zone euro, mais qu’à l’inverse elle génère à peine 14% ( =2,71/20, soit seulement un petit septième !) des emplois privés qu’elle devrait créer pour se situer simplement dans la moyenne européenne, qui inclut quand même des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie, plus durement touchés encore par le chômage.

    L’analyse

    Ceci confirme pleinement qu’en dépit de toutes les déclarations officielles, des statistiques abondamment revues ou biaisées, sur ces deux dernières années la France a continué à être une usine à fonctionnaires et autres emplois publics. Et en dehors de toute véritable croissance et alors que le pouvoir a récemment revu à la hausse la grille de rémunérations des agents des cadres B et C et qu’il s’apprête à renégocier en période électorale la valeur du point pour l’ensemble de la fonction publique, cette nouvelle et inquiétante dérive des effectifs de l’emploi public signifie inévitablement davantage de charges, davantage d’impôts et ceux-ci ne suffisant guère, davantage de déficit et au final davantage de dette publique. Et qu’on ne nous accuse pas de vouloir supprimer des soldats, des gendarmes ou des policiers, tout analyste sérieux sait que les trois fonctions publiques, et surtout la territoriale, regorgent de postes en doublons ou en sous-emploi manifestes et qu’une réorganisation sérieuse des services (les exemples pointés par la Cour des Comptes – horaires de travail notoirement inférieurs aux seuils légaux, absentéisme injustifié, auto-détermination des temps de travail etc.- sont légion, mais les intéressés s’arc-boutent naturellement sur de prétendus droits acquis pour s’opposer à tout changement) aboutirait à une compression non négligeable des effectifs.

    Le second chiffre, celui des emplois privés, se trouve hélas parfaitement en ligne avec le premier : les entreprises, et surtout les PME, celles les plus porteuses dans le domaine de l’emploi, accablées de charges, d’impôts et de contraintes de tous ordres (fiscal, social, réglementaire etc) renoncent à embaucher, les incertitudes de leurs carnets de commande leur interdisant de prendre le risque de se heurter à de nouvelles contraintes (seuils de 10 et 50 salariés notamment, même « atténués ») ou de devoir se lancer en cas de crise dans des licenciements économiques mal maîtrisés et toujours hasardeux. D’ailleurs et presque comme en contre-épreuve, la plupart des grandes entreprises françaises quand elles croissent, se gardent bien pour la plupart de renforcer leurs effectifs français et préfèrent, et de loin, faire croître leur main d’œuvre étrangère, infiniment plus compétitive sur le plan des coûts et plus souple quant au droit applicable.

    Par ailleurs, le développement et l’élargissement continu et accéléré de l’assistanat sous toutes ses formes ont achevé de convaincre trop de travailleurs peu qualifiés et qui hésitaient encore, que leurs ressources nettes d’impôts et de frais professionnels ne baisseraient guère, voire parfois même augmenteraient quelque peu, s’ils passaient par Pôle Emploi, s’y installaient durablement, voire même en prenant le risque d’aller jusqu’à la fin de droits, qui ne correspond pas toujours au dénuement qu’on pourrait croire, surtout si les aides alors perçues sont opportunément majorées de quelques menus travaux au noir. Enfin, le dernier cadeau de plusieurs centaines de millions d’euros fait par le pouvoir l’année dernière aux intermittents du spectacle, en dépit des mises en garde répétées de la Cour des comptes, a achevé de montrer comme la France savait se montrer généreuse envers un électorat remuant et sensible.

    Tout ceci confirme malheureusement que malgré toutes les promesses, toutes les annonces, malgré aussi d’innombrables rapports, le carnet des réformes, des véritables réformes, celles qui modifient les comportements et les enjeux pour le bien du pays, est resté désespérément vide. À qui fera-ton croire, notamment sur le seul plan économique auquel ce propos se restreindra volontairement, que :

    01 – les micro-réformes des retraites résolvent le problème récurrent de leur financement, alors qu’on a dû tirer un trait sur la garantie du pouvoir d’achat de la quasi-totalité des pensions salariées privées et que ce décrochage n’est peut-être pas aussi provisoire qu’annoncé puisque le Conseil d’Orientation des Retraites pris sous le feu des critiques ne cesse, de rapport en rapport et de lettre en lettre, d’aggraver et dégrader ses prévisions de croissance et de chômage?

    02 – la dépense publique a été maîtrisée quand elle a continué à caracoler quasi-librement en bénéficiant d’une incroyable mansuétude de la Commission européenne qui se laisse insolemment balader par la France depuis plus de trois ans sur les fronts réunis de la dépense, du déficit et de la dette?

    03 – le problème de notre fonction publique pléthorique, de son emploi à vie et de ses retraites ait seulement été esquissé, bien qu’il porte nos prélèvements obligatoires à des taux déraisonnables et à un niveau quasiment inégalé ailleurs?

    04 – l’Éducation Nationale, pourtant forte d’un million d’agents, parvient à instruire correctement nos enfants, alors qu’ils ne cessent de dégringoler dans la plupart des classements internationaux et qu’on s’aperçoit que devenus adultes, nombre de nos concitoyens éprouvent toujours de réelles difficultés à lire, écrire ou compter?

    05 – la réforme et la simplification du bulletin de paye ne passe pas par l’inscription en haut du bulletin du super-salaire qui représente le coût total que l’employeur accepte de débourser à raison du travail fourni, avant la déduction – mais cette fois au titre de charges purement ouvrières – de l’ensemble des cotisations, impôts et taxes que l’État et les organismes sociaux prélèvent sur les salaires? Le net serait bien entendu le même, à ceci près que le salarié prendrait immédiatement conscience du coût de tout ce que son travail finance, ce qui aurait sans nul doute pour des millions de Français des vertus pédagogiques et d’éveil à la solidarité très supérieures à ce que l’Éducation Nationale enseigne (souvent très mal) de l’entreprise.

    06 – nos droits de protection, comme le Code du travail ou la réglementation des loyers n’ont pas à force de complexité, de démagogie, de pointillisme et de surenchères dangereusement outrepassé leur rôle, au point de mettre directement en péril l’accès à l’emploi ou à la location des demandeurs qu’ils étaient censés favoriser?

    07 – on peut accroître inconsidérément notre dette publique, la gérer à la petite semaine, sans tenir compte de la détérioration constante de nos notations financières internationales, dont la sévérité est simplement retenue parce que notre pays a la réputation (guère usurpée d’ailleurs) de savoir lever efficacement l’impôt?

    08 – le Parlement peut continuer à voter sans réfléchir n’importe quelle loi fiscale, comme par exemple la nouvelle surtaxe foncière sur les terrains réputés à bâtir, sans même prendre la précaution de s’assurer des ravages qu’elle peut faire, des injustices patentes qu’elle peut créer, pour tenter ensuite en catastrophe et sous la pression des mécontentements de rogner a minima les abus les plus criants… N’importe quelle loi écologique aussi, comme pour les portiques Ecomouv, sans se soucier le moins du monde de sa mise en application et en reportant indûment sur l’automobiliste qui n’y peut mais une bonne partie du coût exorbitant (près d’un milliard d’euros quand même !) de son impéritie et de sa désinvolture.

     

    Et la liste n’est évidemment pas close de toutes ces réformes indispensables évitées, écartées, reportées, dénaturées, mutilées, tout simplement parce que, face à la ligue des intérêts, des droits acquis et des conservatismes de tous ordres, le courage, la compétence et la constance sont devenus les vertus les plus rares qui soient dans un monde politique constamment obnubilé pour les élus par le seul souci de leur réélection, pour les autres par celui de leur reconduction ou de leur promotion.

    Conclusion

    Même s’ils sont perdus dans le flux de ces données qu’on nous baille quotidiennement et qui souvent nous saoulent, les deux chiffres cités en exergue mesurent l’écart abyssal qui existe entre nos créations d’emplois selon qu’ils sont publics ou privés. Ils dénoncent crûment une sorte d’incapacité culturelle nationale à créer de l’emploi marchand comme si, chez nous, l’emploi public phagocytait goulûment l’emploi privé. Ces marqueurs doivent donc être inlassablement rappelés au pouvoir, aux politiques, aux Français aussi. Car ces deux chiffres font partie de ces choses qu’en redisant sans cesse, on ne répète jamais assez. En affichant à la vue de tous le résultat de tous nos blocages, ils contiennent à eux seuls le résumé de presque tous nos problèmes et c’est un signal d’alerte rouge qu’on aurait tort de négliger.

    Alors même qu’il échappe pour une fois à la manie des « pactes présidentiels » (sans doute parce qu’aucun d’entre eux ne s’est signalé par un véritable succès), même si cet ultime plan du pouvoir pour réduire le chômage, relancer enfin la croissance, desserrer le joug administratif qui contraint nos entreprises, avait par extraordinaire d’autres effets que de biaiser la lecture des statistiques du chômage, un immense effort resterait à faire pour le pays, afin qu’il retrouve enfin son dynamisme. Certes les charges publiques et sociales sont indispensables au fonctionnement de l’État et de nos collectivités territoriales et à celui de notre protection sociale. Mais ces charges ne doivent pas attenter par leur démesure et leur dérive incontrôlée au développement de notre économie, ni exposer la Nation à des risques inconsidérés de default. Surtout que l’alignement des planètes (euro faible + pétrole bon marché + taux d’intérêts infimes) tant vanté par le pouvoir pourrait fort bien se dérégler quelque peu et nous ramener beaucoup plus tôt que prévu à des réalités, qui seront d’autant plus dures que trop longtemps et trop imprudemment nous n’aurons pas voulu les voir.

    contrepoint.org

  • Toulouse, c'est ma ville... on n'y est plus en sécurité. La faute à qui?

    Toulouse (31): condamné pour viol, il sort et récidive un an plus tard

    "J’étais tellement terrifiée qu’aucun son ne pouvait sortir de ma bouche". Témoignage poignant d’une jeune victime de viol. Le procès de son agresseur (photo) a débuté hier devant la cour d’assises de Toulouse.

    Le 26 novembre 2013, à Cornebarieu, cette jeune femme alors âgée de 18 ans, est sortie tôt, très tôt, prendre son bus qui l’amène au lycée. Il était 6 h 20 lorsque, dans cette froide nuit d’automne, elle a été accostée par un homme. "À l’instinct, j’ai compris qu’il allait se passer quelque chose", explique la victime, assistée de Me David, à la barre.

    Son agresseur l’a alors saisie, puis l’emmenant dans une sombre impasse, lui a ordonné de se déshabiller. Il lui a ensuite imposé, un couteau à la main, une fellation, puis une pénétration, éjaculant au sol. Un indice précieux pour les enquêteurs. L’agresseur, déjà condamné pour un viol en 2001 et donc fiché au FIJAIS (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles), a ainsi été rapidement identifié par les gendarmes.

    Dans le box, l’homme de 36 ans, défendu par Mes Valayer et Boucharinc, visage fermé et tatoué, survêtement bleu et lunette de soleil, paraît distant, comme absent de son propre procès. Il a reconnu le viol. "Une pulsion", a-t-il expliqué aux enquêteurs, ne pouvant donner plus de détail à ces questions: "Pourquoi cette victime ? Pourquoi ce jour-là ?" La personnalité de cet individu pose question. Sorti de détention en février 2012, il aura fallu seulement un an pour que cet homme, décrit comme "gentil et serviable" par une ancienne compagne, récidive. [...]

     

    http://www.fdesouche.com