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Société - Page 16

  • La justice, quand elle est politisée, n’a plus rien de démocratique

    La célèbre morale de la Fontaine, "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir", semble ne plus être d’actualité puisque la justice n’hésite plus à s’attaquer à un ancien président ou à un ministre, y compris le premier d’entre eux. Une égalité devant la loi qu’une large majorité de citoyens apprécie à juste titre.

    Mais cela ne fait pas pour autant de nos juges des modèles d’impartialité et de rigueur morale, vertus élémentaires que tout citoyen d’une démocratie digne de ce nom est en droit d’attendre de ceux qui sont censés le protéger contre l’arbitraire.

    Car force est de constater qu’une majorité de nos juges, très politisée, rend une justice de gauche. C’est incontestable pour 70% des sondés, selon une étude d’Odoxa-Backbone Consulting pour le Figaro, de 2023.

    Selon ce sondage, seuls les Ecologistes et les sympathisants LFI estiment que nos juges sont impartiaux. C’est tout dire. En clair, face à de nombreux juges, avoir une étiquette de droite, ou pire, d’extrême droite, constitue un sévère handicap devant le tribunal.

    Un second sondage montre que 77% des Français estiment que nos juges sont laxistes.

    C’est également une vérité incontestable, puisque selon l’Institut pour la justice, sur 100 plaintes déposées pour des agressions passibles de prison ferme et arrivant devant les tribunaux, seulement 4 aboutiront à un emprisonnement réel des coupables. Si les prisons sont pleines malgré tout, ce n’est pas parce que la justice est sévère, c’est avant tout parce que la délinquance a été multipliée par cinq depuis les années 1970 et parce que l’Etat refuse de construire les prisons promises depuis quarante ans.

    Très jaloux de leur indépendance face à l’exécutif, les juges n’apprécient guère qu’on s’interroge sur leurs décisions, aussi révoltantes soient-elles. Ils oublient trop souvent qu’ils sont avant tout au service des citoyens de la République. Ils oublient que dans une démocratie, c’est le peuple qui est souverain, pas les juges.

    Leur totale liberté d’interprétation des faits ou des textes, leur accorde un pouvoir exorbitant. Un pouvoir dont certains juges abusent impunément, les poussant à des dérives totalement antidémocratiques, tout en prétendant défendre l’Etat de droit.

    Ils devraient être les défenseurs de nos droits fondamentaux. L’égalité devant la loi, la sécurité et surtout la liberté d’opinion et d’expression. Or, toute justice politisée ne peut que violer ces droits fondamentaux.

    Quand la justice n’est plus impartiale, il n’y a plus de démocratie. C’est la négation de la souveraineté populaire. C’est donc le règne de l’arbitraire.

    Et quand trois citoyens sur quatre n’ont plus confiance en leur justice, c’est que la République n’est plus capable de protéger le peuple.

    Eric Zemmour a parfaitement résumé les dangers du pouvoir des juges:

     " L’Etat de droit* et la démocratie, ça n’a rien à voir. La démocratie, c’est le pouvoir du peuple par le peuple, pour le peuple.

    L’État de droit, c’est une théorie du XIXe siècle allemande, qui s’est répandue après la Seconde guerre mondiale en Europe, qui dit que toute action politique doit être contrôlée par le juge. Qu’est-ce que ça veut dire? D’un côté, on a la démocratie, c’est le pouvoir du peuple ; de l’autre, on a l’Etat de droit, c’est le pouvoir des juges".

    Jacques Guillemain

     

    *L'état de droit ou les tas de droits??? NDLR

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur

  • La covid en France et dans le monde: les faits

    Retrouvez la chronologie de l'épidémie, dans nos départements, en France et dans le monde

    Du premier cas détecté en Chine à la mise en place du confinement, du premier mort en France au 10000 décès annoncés mardi 7 avril, retour sur les dates marquantes de l'épidémie jusqu'à aujourd'hui.

    Les dates-clés de l'épidémie

    Dans nos départements et en France et dans le monde

    10 juillet- La France compte plus de 30 000 décès dûs au covid-19

    1er juillet- L'Europe commence la réouverture de ses frontières extérieures en acceptant les voyageurs d'une quinzaine de pays.

    juin-juillet- Certains pays reconfinent localement : Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Allemagne, Maroc, Italie, Serbie, Australie...

    28 juin- Second tour des élections municipales

    22 juin- Tous les élèves de primaire et de collège doivent revenir en classe.

    Les cinémas rouvrent leurs portes.

    15 juin- Les cafés et restaurants (et pas seulement les terrasses) rouvrent en Ile-de-France. Les visites dans les Ehpad sont autorisées. Les frontières rouvrent à l'intérieur de l'Europe.

    La France compte plus de 29400 décès liés au covid 19.

    4 juin-Le nombre d'hospitalisations en  Auvergne-Rhône-Alpes passe sous la barre des 1000.

    2 juin- L'application StopCovid est disponible au téléchargement.

    Deuxième phase du déconfinement:

    En zone verte:

    - la restriction de circulation (100 km autour de son domicile) est levée

    - bars et restaurants, plages, parcs, campings, musées, cinémas et salles de spectacles, zoos, salles de sports, piscines, monuments... sont autorisés à ré-ouvrir progressivement dans le respect des gestes barrières

    - tous les collèges, lycées et écoles peuvent accueillir à nouveau leurs élèves.

    Paris, la Réunion et Mayotte restent en zone orange avec des restrictions supplémentaires.

    Les Français retrouvent leurs terrasses, avec quelques contraintes sanitaires.

    1er juin- Décès à l'hôpital: Rhône: 628 ; Loire: 239 ; Ain: 95: Jura: 61 ; Haute-Loire: 16

    Saône-et-Loire: 195 ; Côte-d'Or: 243

    26 mai: Décès en Ehpad: Rhône: 480 ; Loire: 184 ; Ain: 73 Jura: 40 ; Haute-Loire: 0

    Saône-et-Loire: 87 ; Côte-d'Or: 107

    11 mai- Début du déconfinement progressif.

    Les commerces "non essentiels ouvrent, les bars et restaurants restent fermés.

    Les Français peuvent se déplacer dans un cercle de 100 km autour de leur domicile.

    En zone verte, les écoles et collèges commencent à réintégrer leurs élèves.

    Les préfets peuvent autoriser l'accès à certaines plages.

    Image

    Tous les départements passent au vert, sauf la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire

    7 mai- La première carte du déconfinement est publiée. Il sera moins rapide dans les départements rouges.

    4 mai- La France compte plus de 25 000 décès dûs au covid-19 dont près de 40% dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    28 avril- Edouard Philippe présente le plan "Déconfinement progressif"

    26 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 468 ; Loire: 176 ; Ain: 75: Jura: 43 ; Haute-Loire: 9

    Saône-et-Loire: 146 ; Côte-d'Or: 207

    21 avril- Décès en Ehpad: Rhône: 371 ; Loire: 123 ; Ain: 47 Jura: 31 ; Haute-Loire: 1

    Saône-et-Loire: 62 ; Côte-d'Or: 91

    20 avril- La France compte plus de 20 000 décès dus au covid-19 dont 40% (7752) dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    13 avril, Emmanuel Macron annonce la poursuite du confinement jusqu'au 11 mai.

    À partir de là, les écoles, les crèches rouvriront peu à peu, mais pas les universités, ni les cafés et les restaurants. Et les rassemblements seront interdits jusqu’à mi-juillet.

    La France compte plus de 15 000 décès dûs au covid-19

    Pas de date de réouverture annoncée pour l'instant pour les bars et restaurants

    10 avril- 6,9 millions de salariés sont au chômage partiel. La mesure concerne 628000 entreprises.

    8 avril- La France compte plus de 10.000 décès dûs au covid-19

    8 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 279 ; Saône-et-Loire: 108 ; Loire: 98 ; Côte-d'Or: 83 ; Ain: 49 ; Jura: 18 ; Haute-Loire: 6

    31 mars- La France est entrée officiellement en récession au premier trimestre 2020, pour la première fois depuis 1945.

    27 mars- Prolongation du confinement jusqu'au 15 avril.

    27 mars- Premier décès en Haute-Loire

    21 mars- 130 000 Français sont bloqués dans un pays étranger en attente d'un rapatriement

    17 mars- Entrée en vigueur du confinement en France. L'UE ferme ses frontières extérieures.

    17 mars- Premier décès dans l'Ain

    Premier décès en Côte-d'Or

    Lundi 16 mars 2020 à 20h: Emmanuel Macron annonce l'entrée en vigueur des mesures de confinement à partir du lendemain.

    15 mars- Premier décès dans la Loire

    15 mars- Premier tour des élections municipales

    14 mars- Fermeture des bars, restaurants et commerces non essentiels.

    13 mars

    Interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes.

    12 mars- Premier décès d'un Saône-et-Loirien

    12 mars- Fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et des universités

    11 mars- Premier décès d'un Jurassien

    Premiers cas en Haute-Loire

    9 mars- Interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes.

    8 mars- Premier décès dans le Rhône

    6 mars- Premier cas dans la Loire

    3 mars- Premier cas de Saône-et-Loire

    29 février- Premier cas dans l'Ain

    29 février- Interdiction des rassemblements en milieu confiné de plus de 5000 personnes.

    28 février- Premiers cas dans le Rhône

    27 février- Premiers cas de Côte-d'Or

    25 février- Premier décès d'un Français, un professeur de 60 ans, de Crépy-en-Valois, qui n'a pas voyagé dans une zone à risque

    14 février- Premier décès en France: un octogénaire chinois qui revenait d'une zone à risque

    30 janvier 2020: un médecin étudie l'image pulmonaire d'un patient dans un hôpital de Wuhan dans la province centrale du Hubei en Chine.

    8 février- Premiers malades du covid-19 hospitalisés à Lyon et à Saint-Etienne (des Britanniques en provenance de Haute Savoie)

    La France est en alerte, les hôpitaux se réorganisent pour augmenter leur capacité d'accueil en réanimation.

    23 janvier- Premiers cas déclarés en France: trois ressortissants chinois, un à Bordeaux, trois à Paris

    11 janvier- Premier mort (officiel) en Chine, un patient de 61 ans, à Wuhan.

    Des chercheurs chinois partagent la séquence génétique du virus avec le reste du monde, permettant ainsi la fabrication de tests de dépistage.

    31 décembre - La Chine informe l'OMS mais assure que la maladie est «maîtrisable et évitable» et ne se transmet pas entre humains.

    8 décembre- Première hospitalisation (officielle) en Chine.

    17 novembre- Un journal hong-kongais publie un rapport gouvernemental qui donne à cette date la détection du premier cas de Covid-19 (un homme de 55 ans originaire de Wuhan).

  • IMPENSABLE! PROTÉGEZ VOS JEUNES FILLES PRE ET ADOLESCENTES

    … et les jeunes garçons aussi

    Plus de 10000 mineures sont exploitées dans des réseaux de prostitution en France,
    des chiffres 10 fois supérieurs à ceux de 2015. Une victime et des mères témoignent.
    Elle a fini par être retrouvée au bout de six jours, à 500 kilomètres de chez elle, dans un état second. Lilou, 16 ans, a disparu le 23 octobre 2024 de Metz, alors qu’elle devait aller faire une course au pressing dans le cadre d’un stage. Après une énorme mobilisation de sa mère sur les réseaux sociaux, l’adolescente a réapparu le 29 octobre dans un train en gare de Voiron (Isère). 

    “Saine et sauve” comme le veut la formule. Mais la mise en examen pour proxénétisme aggravé d’un homme, quelques jours plus tard, laisse imaginer ce qu’il s’est passé.
    Ce mardi après-midi-là, Lilou, 16 ans, marche une demi-heure, hagarde, avant de comprendre où elle se trouve. “Gare de Grenoble”. Elle monte dans le premier train, sans billet et sans connaître sa destination. Elle espère se faire arrêter par des contrôleurs qui la conduiront à la police. Le train entame son voyage, Lilou est dans un état second, encore en partie sous l’effet de la drogue. 

    Une dame, intriguée, vient la voir. Et la reconnaît. Car le visage de Lilou est partout sur les réseaux sociaux depuis six jours, depuis que sa mère a lancé un appel à témoins après la disparition de sa fille. La passagère appelle la mère de l’adolescente, reste avec elle, puis descend en gare de Voiron pour aller chercher des policiers.

    LES MAINS ATTACHÉES, SOUS L’EMPRISE DE LA DROGUE
    Et aux enquêteurs, Lilou a beaucoup de choses à dire, mélange d’images précises, de souvenirs flous et de trous noirs. L’adolescente explique s’être fait enlever par deux automobilistes à qui elle a demandé son chemin alors qu’elle s’était perdue en périphérie de Metz après s’être trompée de bus. Un homme l’attrape, ferme la porte. 
    “’étais tétanisée, je ne savais pas quoi faire“. Puis la jeune fille est droguée, “des bonbonnes de protoxyde d’azote” détaille-t-elle. Le voyage dure cinq heures, l’équipage arrive dans un appartement de location de courte durée. 
    Lilou reste enfermée pendant que les deux hommes vont acheter “de la lingerie, du maquillage, des habits“. Ils lui coupent les cheveux, les teignent en noir, puis font des photos pour mettre une annonce en ligne. “Ensuite, il y avait des appels, ils répondaient par message, donnaient les tarifs, et ensuite les gens venaient.“
    Les gens, ce sont des clients de tous âges. Difficile d’imaginer qu’ils ne comprennent pas que Lilou n’est pas consentante : “Non seulement j’étais paralysée à cause de la consommation de protoxyde d’azote, d’alcool. Mais j’avais aussi les mains attachées et je ne pouvais rien faire, pas les repousser“.
    Et pas un client ne semble gêné: “Personne ne me demande si ça va, n’essaye de me détacher, ne me demande mon âge. Ils faisaient ce qu’ils avaient à faire, dit-elle pudiquement, et ils partaient“.
    Mais au bout de quelques jours, les proxénètes voient sur les réseaux sociaux le visage de Lilou, et leur description. Car la mère de la jeune fille est en train de remuer ciel et terre. Ils la jettent dehors en sous-vêtements avec un sac, la menacent de représailles si elle parle et lui disent de partir. Quelques heures plus tard, Lilou retrouvera sa mère.

    L’ENQUÊTE PARALLÈLE
    Quand Pauline arrive au commissariat de Metz pour signaler la disparition de sa fille le 23 octobre, elle sait que quelque chose de grave est en cours: “Je le sentais dans mon ventre“. Mais les policiers lui conseillent de signer une déclaration de fugue. En rentrant chez elle, la mère de famille décide de mener elle-même son enquête. 
    Elle prend l’ordinateur de Lilou, et fouille ses comptes Snpachat, Tiktok: “On a tout piraté!“. Elle envoie des messages aux contacts des comptes de sa fille, puis aux contacts de ses contacts. Elle tente de localiser le téléphone et repère où sont les caméras de vidéo-surveillance sur une ébauche de trajet que Lilou aurait emprunté.
    “Chez moi, c’était rempli de papiers avec des itinéraires et des chronométrages“. Pauline obtient vite un premier témoignage qui lui donne la description d’un homme et d’une voiture. Elle publie les résultats de ses recherches sur Facebook. “Ce qui est exceptionnel dans ce dossier, c’est la mobilisation de la mère de Lilou par les réseaux sociaux et l’emballement médiatique qui a suivi“, souligne une source judiciaire. 
    Car selon le témoignage de l’adolescente, c’est bien la très forte présence des messages de recherche sur les réseaux sociaux qui a déterminé sa libération.

    Parmi les anonymes qui ont contacté Pauline, il y a Patricia. Chez elle, l’histoire de Lilou résonne particulièrement fort. Parce que sa fille de 15 ans, originaire de la même région, est elle aussi tombée dans un réseau de prostitution quelques semaines plus tôt. Parce que Patricia a elle aussi mené sa propre enquête pour l’en sortir. Audrey (le prénom a été changé) pensait partir quelques jours avec une vague connaissance pour aller prendre du bon temps à Paris. 
    Mais une fois sur place, c’est la douche froide. Son “amie” est en fait une rabatteuse. Et Audrey se retrouve elle aussi droguée, prise en photo pour des annonces, et prostituée par un petit réseau.

    UN PROXÉNÈTE QUI GÈRE SON RÉSEAU DEPUIS SA CELLULE DE PRISON
    Ce réseau est dirigé, selon le récit d’Audrey, par un homme qui est actuellement en prison, condamné à six ans pour proxénétisme. Il donne ses consignes depuis sa cellule par téléphone, en visio; et menace la jeune fille de représailles, et de violences contre sa famille, si elle ne s’exécute pas. L’adolescente est surveillée par un jeune homme et par la rabatteuse. Durant les deux à trois semaines de prostitution, elle est trimballée d’un Airbnb à un autre en région parisienne.
    Le nom de la rabatteuse apparaît d’un coup dans certains commentaires sous les messages liés à la disparition de Lilou. “Ça a fait tilt, je me suis dit qu’elle avait recommencé, et que la fille de cette dame allait passer là où était passée ma fille“. Patricia contacte Pauline, et la soutient dans les jours qui suivent, même si la piste de cette rabatteuse semble s’être éteinte dans le dossier de Lilou. 
    Car la mère d’Audrey s’est elle aussi sentie bien seule durant la disparition de sa fille, incomprise par les policiers.

    DES PHOTOS ENVOYÉES AUX HÔTELS, ET UNE RABATTEUSE PISTÉE SUR SNAPCHAT
    Alors pendant des jours et des nuits, elle a arpenté les réseaux sociaux, à la recherche de toutes les pistes possibles. Elle demande à son opérateur de téléphonie de lui fournir la liste des appels de la ligne de portable de sa fille, passe des coups de fil, et comprend qu’elle est à Paris. Elle appelle tous les hôtels qu’elle peut, leur envoie la photo d’Audrey pour savoir si elle est passée par là. 

    Patricia finit par retrouver la trace de la rabatteuse, et, aidée de ses enfants, la contacte, tente de la piéger. Puis la menace. Audrey est finalement “déposée” dans un poste de police. L’adolescente explique qu’elle a été prostituée de force par le jeune homme qui l’a amenée. “Les policiers se sont mis à rire” soupire-t-elle. Sa mère saute dans une voiture et vient la chercher.

    Aujourd’hui, comme Lilou, Audrey a beaucoup de mal à dormir, hantée par ses souvenirs. Elle non plus n’est toujours pas retournée à l’école. Elle a déposé plainte mais son dossier est pour l’instant au point mort. 
    Dans l’affaire de Lilou, un homme de 24 ans – condamné en 2020 pour des faits de vol et recel de vol – est en détention provisoire, mis en examen pour proxénétisme aggravé. Des clients pourraient être prochainement poursuivis pénalement selon le parquet de Grenoble (où l’enquête est dirigée).
    Depuis 2015, le nombre d’enquêtes menées par l’OCRTEH (Office central de lutte contre la traite des êtres humains) pour prostitution de mineurs a été multiplié par dix. 
    Mais le nouveau visage de cette prostitution, qui s’organise en ligne, de façon plus invisible, avec des victimes déplacées très fréquemment d’une location courte durée à une autre, rend les investigations difficiles.
    Le Zoom de France Inter
    Plus de 10000 mineures sont exploitées dans des réseaux de prostitution en France, des chiffres 10 fois supérieurs à ceux de 2015. Une victime et des mères témoignent.
    Sécurité
    Nîmes (30): séquestrée, une adolescente de 12 ans était régulièrement violée par ses ravisseurs et forcée de se prostituer durant des mois...
    10/03/2022 à 10h24
    Société
    Proxénètes des cités: l’enfer de jeunes filles mineures (Sept à huit sur TF1)
    Retrouvez l’émission intégralement sur le site de MyTF1
    22/01/2021 à 19h40
    Sécurité
    Paris : deux touristes suisses de 17 et 18 ans séquestrées, violées et livrées à un proxénète pendant une semaine
    Les victimes ont été recueillies par les...
    23/11/2024 à 16h02
    Société
    Métropole lilloise : Samir dirige un réseau de prostitution depuis sa cellule
    Sécurité - Société
    La Courneuve (93): une jeune fille, contrainte à se prostituer, échappe à son proxénète à un feu rouge et trouve refuge au commissariat. Domiciliée en province, elle était...
    15/01/2025 à 18h31
    Sécurité
    "Elle m’avait dit qu’elle était majeure": Assan, Ryan et Marwane écopent de 2 ans avec sursis, 2 ans et 3 ans de prison ferme pour avoir prostitué en région parisienne…...
    21/03/2024 à 22h45

  • Chaque clandestin peut rapporter plus de 5000 euros

    au cabinet d’avocats qui le défend…

    C’est nous, Français, qui payons les avocats de l’aide juridictionnelle…

    Il faut en effet que tous les Français sachent que chaque clandestin peut rapporter jusqu’à 5300€ d’argent public, de leur argent, à un cabinet d’avocat.

    Multipliez cela par les centaines de milliers de personnes sous OQTF, et cela pourrait coûter des centaines de millions aux contribuables. En prenant en compte le nombre total de clandestins présents en France, on arrive à des milliards d’euros…

    Or, quelques heures à peine après la sortie du mensuel de Frontières, le "Conseil National des Barreaux", représentant 78.000 avocats en France, a annoncé saisir le procureur de la République contre le jeune média Frontières qui n’a peur de rien et dénonce, sans crainte et sans reproche,  tous les scandales et notamment celui du coût de la délinquance commise par des clandestins.

    Non seulement les clandestins nous coûtent cher à entretenir, mais, en plus, champions es délinquance, ils nous coûtent une blinde, comme dirait l’autre, en frais d’avocats pour qu’ils échappent à leur peine et/ou à leur expulsion. Ils ont droit à l’aide juridictionnelle pour faire appel de leurs condamnations et expulsions! Un énorme scandale et une rente juteuse pour nombre de cabinets d’avocats. C’est ce qu’Eric Teigner appelle l’industrialisation de la défense des clandestins.

    Une fois de plus, merci au Conseil constitutionnel qui a décidé, le 28 mai 2024, d’accorder l’aide juridictionnelle aux clandestins qui veulent faire annuler leurs OQTF ou refus de titres de séjour.

    Eric Tegner et son équipe d’enquêteurs sans peur et sans reproche ne lâchent rien, même s’il est évident que tout est mis en branle pour les  faire couler. Que peut-on nous reprocher si ce n’est de faire notre travail de journaliste?

    On leur reproche de rendre visible aux Français ce qu’ils payent à leur insu… Sans surprise, nombre de barreaux locaux (Bordeaux, Marseille, Nîmes, Strasbourg…) ont traité Frontières de média d’extrême-droite et ont dit haut et fort qu’ils défendraient les clandestins, quel que soit le cas de figure…

    Bel engagement politique, belle preuve d’indépendance de la justice! Et évidemment les dhimmis de Libé tapent sur Frontières...

    C’est une énorme partie de bras-de-fer que Frontières a engagée contre des avocats et les magistrats qui les soutiennent, au nom de la justice, au nom du droit, au nom de la France. N’hésitez pas à les aider à résister, ils vont être massacrés par la justice pour leur imposer le silence en les accablant de frais, d’amendes, de peines de prison peut-être. Soutenez Frontières, abonnez-vous, achetez leur dernier supplément…

    Frontières est attaqué car les journalistes font… leur travail de journaliste!

    Proposition d’Eric Tegner aux donneurs de leçon:  ces avocats qui aiment tant les migrants n’ont qu’à travailler gratuitement pour la défense de leurs protégés, au lieu de se servir des impôts de ceux qui n’ont rien demandé.

    Les gauchistes, qui sont si généreux avec l’argent des autres, n’ont qu’à créer une cagnotte avec leurs copains, au lieu de prendre l’argent durement gagné de nos concitoyens.

    Que même le MEDEF y participe, lui qui veut tant régulariser les clandestins. Gauche et droite, main dans la main, mais hors des poches des Français.

    Christine Tasin

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • TRADITION  FRANCAISE: LA CHANDELEUR

    Origine et signification de la Chandeleur

    La Chandeleur est une fête chrétienne célébrée tous les 2 février, soit 40 jours après Noël. Le terme de Chandeleur vient de "fête des chandelles", lui-même traduit du latin festa candelarum. Il s'agit pour les fidèles de célébrer le fait que "Jésus est lumière", ainsi que la pureté de la vierge Marie.

    En effet, la Chandeleur commémore la présentation de Jésus au Temple, la tradition juive voulant que chaque premier-né mâle de la famille soit amené au Temple 40 jours après sa naissance afin d'être consacré au seigneur. Cette durée de 40 jours correspond à la période durant laquelle les mères étaient considérées comme impures par la loi juive après leur accouchement, interdiction leur était donc faite de se rendre sur un lieu de culte. Une fois ce délai écoulé, les mères pouvaient se rendre au temple afin d'y effectuer un sacrifice animal et recouvrer ainsi leur pureté. 1.

    Le jour où Marie et Joseph emmenèrent Jésus au Temple, l'évangile de Luc raconte qu'un homme nommé Siméon y vint, poussé par l'Esprit Saint et la promesse qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Messie. Il y prit Jésus dans ses bras et dit

    "Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut.

    Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations. Et gloire d'Israël, ton peuple". 2.

    C'est donc cet événement religieux précis que les fidèles se remémorent lors de la Chandeleur.

    Toutefois, il semble que cette fête ait des origines plus anciennes, et pourrait être la reprise d'un rite romain, les amburbiales, lié à la purification de la ville. Rite célébré par des processions au flambeau autour de Rome. 3.

    La christianisation de ce rite païen serait l'œuvre du pape Gélase 1er (en 494) ou de l'empereur Justinien (dans un édit de 542), les sources divergeant à ce sujet.

    CELEBRATION DE LA CHANDELEUR

    Dans la religion catholique, la Chandeleur donne lieu à une bénédiction des cierges, puis à une procession aux chandelles jusqu'à l'église où a lieu une messe solennelle, cela afin de rappeler aux fidèles la montée de Joseph et Marie, portant Jésus au Temple.

    À l'issue de cette messe, chaque fidèle rapporte chez lui un cierge auquel on prête des vertus purificatrices selon les traditions locales ou nationales.

    LA CHANDELEUR DANS LA CULTURE POPULAIRE : LES CREPES

    Aujourd'hui, comme Mardi Gras, cette fête est associée aux crêpes que l'on cuisine à cette occasion. Tradition que l'on fait remonter à la coutume de distribuer des galettes aux pèlerins venant à Rome 4, ou plus simplement, pour se rappeler que la fin de l'hiver approche et que l'on a encore des réserves de nourriture.

    Cette pratique associant fête des Lumières à la consommation d'un dessert "gras" se retrouve aussi dans la tradition juive qui consiste à manger des beignets lors de la fête de Hanoucca (fête des Lumières du judaïsme). 5.

    De plus, lorsqu'on cuisine la première crêpe, il est courant de la faire sauter plusieurs fois de suite afin de conjurer le mauvais sort pour l'année à venir. Une vieille tradition rapporte que les paysans avaient coutume de le faire en tenant une pièce de monnaie dans la main gauche (un louis d'or pour les plus riches) afin d'attirer sur eux bonheur et prospérité...6

    LA CHANDELEUR DANS LE MONDE

    Au Luxembourg, la tradition actuelle hérite de la procession aux flambeaux, car actuellement, les enfants parcourent en groupes les rues pendant la soirée du 2 février en tenant un lampion ou une baguette. Ils chantent des chansons traditionnelles en espérant recevoir des sucreries en échange.

    Au Mexique, la Chandeleur est un jour férié, mais aussi l'occasion de manger des tamales, des papillotes à base de farine de maïs qui peuvent être salées ou sucrées et fourrées avec de la viande ou des fruits.

    De plus, aux États-Unis et au Canada, on associe à la date du 2 février une autre fête, le "jour de la marmotte" (Groundhog Day) où la tradition veut qu'on observe la réaction d'une marmotte à la sortie de son terrier.

    Si elle en sort et ne voit pas son ombre (du fait des nuages dans le ciel), c'est signe que l'hiver finira bientôt. Au contraire, si elle voit son ombre (du fait du ciel dégagé), cela signifiera que l'hiver durera encore 6 semaines; 7.

    Références

    Voir Lévitique 12. http://www.bible-en-ligne.net/bible,03O-12,levitique.php

    Voir Luc 2: 29 – 2: 32. http://www.info-bible.org/lsg/42.Luc.html#2

    http://www.cnrtl.fr/definition/amburbial

    https://web.archive.org/web/2016/http://cuisine.journaldesfemmes.com/magazine/dossier/0501crepes/tradition.shtml

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hanoucca

    http://www.loretlargent.info/or/chandeleur-pieces-d’or/3611/

    http://www.fetes-traditionnelles.fr/fete-de-la-

  • Attention zones inondées

    Floride: nombre record d'infections à Vibrio vulnificus en 2024

    Aux Etats-Unis, les autorités sanitaires de l'État de Floride ont signalé un nombre record de cas et de décès dus à Vibrio vulnificus en 2024, en raison des ouragans qui se sont succédé pendant deux semaines sur la côte ouest de l'État à la fin du mois de septembre et au début du mois d'octobre.

    Selon les données officielles de l'État, la Floride a signalé 83 cas d'infection à Vibrio et 18 décès en 2024, dépassant le précédent record de l'année de l'ouragan Ian, en 2022, où 74 cas et 17 décès avaient été enregistrés.

    Le 26 septembre 2024, l'ouragan Hélène a touché terre sous la forme d'une puissante tempête de catégorie 4 et deux semaines plus tard, le 9 octobre 2024, l'ouragan Milton a touché terre en Floride sous la forme d'une dangereuse tempête de catégorie 3, ravageant les communautés côtières qui avaient déjà du mal à se remettre des tempêtes précédentes.

    En 2024, les comtés de Citrus, Hernando, Hillsborough, Lee, Pasco, Pinellas et Sarasota ont connu une augmentation inhabituelle due à l'impact de l'ouragan Helene.

    La bactérie Vibrio vulnificus se trouve dans les milieux estuariens et est associée à diverses espèces marines comme le plancton, les crustacés (huîtres, palourdes et crabes) et les poissons.

    La maladie résulte le plus souvent de l'infection des plaies, soit par contamination d'une plaie ouverte avec l'eau de mer hébergeant la bactérie, soit par lacération de la peau par le corail ou par un poisson. L'infection peut également survenir après ingestion d'eau ou de coquillages contaminée par la bactérie.

    Il s'agit d'une bactérie très virulente qui peut causer trois tableaux infectieux bien distincts :

     

        Une gastro-entérite aiguë, après ingestion de fruits de mer contaminés, associant vomissements, diarrhée et douleurs abdominales ;

        Une infection nécrosante des plaies survenant 24 heures après une baignade avec une peau lésée ou une blessure par des poissons à épines (tilapia) ;

        Le sepsis sévère à Vibrio. La porte d'entrée est digestive, lors d'un repas d'huîtres ou de crustacés consommés crus. L'incubation est courte (médiane 18 heures). Le développement du sepsis est rapide voire fulminant, avec fièvre, syndrome toxique, et cellulite ou fasciite nécrosantes par dissémination hématogène des extrémités des membres. La majorité des patients est porteuse d'une maladie hépatique chronique ou d'une surcharge en fer (alcoolique, cirrhose, hémochromatose). Les facteurs de risque de moindre importance incluent le diabète, l'insuffisance rénale, la thalassémie, une corticothérapie.

    Pour se protéger contre Vibrio vulnificus, il est donc recommandé :

        d'éviter d'exposer les plaies ouvertes, les coupures ou les éraflures à l'eau de mer ou à l'eau des estuaires.

        d'éviter de consommer des crustacés non cuits.

        de nettoyer et surveiller immédiatement les plaies reçues dans le milieu marin ou provenant de coquillages non cuits; consultez immédiatement un médecin en cas de signes d'infection.

    Source : Outbreak News Today