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Société - Page 264

  • Qui décide pour votre santé? enfin, votre fin de vie dois-je dire....

    Le Conseil d’Etat confirme : ce n’est pas au patient de choisir son traitement!

    En juin dernier, au CHU de Montpellier, on détecte, chez un enfant de 11 ans, une récidive de leucémie aiguë lymphoblastique pour laquelle il avait été soigné un an auparavant et qui s’était compliquée d’une encéphalite herpétique qui l’avait lourdement handicapé.

    Devant cette rechute, les médecins qui le prennent en charge ont estimé contre-indiquée une chimiothérapie curative « compte tenu de la très forte probabilité de son inutilité (…) et des grandes souffrances ainsi que des risques élevés qu’elle entraînerait » et en raison de « l’état d’agitation du patient qui rend techniquement difficile (…) la réalisation d’un traitement intensif ».

    Ils optent donc finalement pour un traitement palliatif qui, d’ailleurs, semble pour l’heure permettre une stabilisation de la maladie.

    Les parents de ce garçon ont cependant refusé la décision du CHU de Montpellier et ont demandé un deuxième avis à Marseille…où on leur a rendu la même conclusion. Face à ces refus, les parents ont intenté une action devant le tribunal administratif de Montpellier. Débouté par ce dernier, ils se sont pourvus devant le Conseil d’Etat qui a rendu sa décision vendredi dernier.

    Aucune disposition ne consacre un droit de choisir son traitement

    Les sages du Palais-Royal ont considéré que si « toute personne a le droit de recevoir les traitements et les soins les plus appropriés à son état de santé sous réserve de son consentement libre et éclairé. En revanche, ces mêmes dispositions [du Code de la Santé publique] ni aucune autre ne consacrent, au profit du patient, un droit de choisir son traitement ». En outre, la haute juridiction a souligné qu’il ne lui appartenait pas « de prescrire à l’équipe médicale que soit administré un autre traitement que celui qu’elle a choisi de pratiquer à l’issue du bilan qu’il lui appartient d’effectuer ».

    Dans ce cas extrême, récidive de leucémie chez un enfant ayant des séquelles d'encéphalite: qui ne supporterait pas la contrainte d'une chimio lourde, parents déboutés par 3 fois

     

  • La tyrannie s'établit au mois d'août

    La loi en cours de discussion rend inéligible pour dix ans toute personne ayant été condamnée pour avoir tenu des propos politiquement incorrects. On remarque qu'il est donné, encore une fois, un pouvoir politique aux juges, dont on a vu l'ahurissante partialité dans le déroulement de la campagne présidentielle.

    Son effet est simple: toute personne tenant des propos politiquement incorrects doit renoncer à faire de la politique et toute personne souhaitant faire de la politique doit renoncer à tenir, ou même à encourir le soupçon de tenir, des propos politiquement incorrects.

    Le politiquement correct est un pilier du Système. Cette loi interdit donc l'expression politique de toute critique cohérente du Système. On pourra critiquer certains aspects, mais toujours de façon parcellaire (en taisant par nécessité le principal) et, de ce fait, peu susceptible de séduire l'électorat. L'opposition politique au Système est rendue impossible.

    C'est, si les mots ont encore un sens (parfois j'en doute), la mise en place d'une tyrannie.

    Et ça passe comme une lettre à la poste.

    http://fboizard.blogspot.fr/2017/07/la-tyrannie-setablit-au-mois-daout.html#disqus_thread

    Surtout, lire les commentaires

  • Celui qui aime la France!!!!

    Quand Patrice Quarteron donne une leçon de patriotisme à ceux qui haïssent la France

    Du Figaro  Vox:

    Drapé dans les couleurs de la France après sa victoire en boxe Muay thai, l’athlète Patrice Quarteron s’est attiré les foudres d’une partie des réseaux sociaux, qui l’ont qualifié de " traître " et de " bounty". Pour Fatiah Boudjahlat, cela révèle la haine de la France d’une partie des enfants d’immigrés.

    Fatiha Boudjahlat

    Patrice Quarteron a remporté une victoire importante dans la discipline de boxe Muay thai. Il a exprimé une joie légitime, en se revêtant du drapeau français. Mais selon ses détracteurs qui se sont déchaînés sur les réseaux sociaux, il a eu le tort de mêler les couleurs nationales à sa victoire, il a eu le tort d’afficher et de verbaliser son patriotisme.

    Il leur a répondu par un post des plus intéressants:

    "Quand vous portez un drapeau d’un pays où vous ne vivez pas, on vous dit "bravo, j’adore, c’est courageux, c’est un signe d’ouverture. Quand on porte le drapeau du pays dans lequel vous vivez, où vous payez vos impôts, avec lequel vous souffrez, aimez, combattez, on vous dit: "t’es un chien, un putain de facho". Je porte mon drapeau fièrement. Et j’emmerde les fils de putes qui préfèrent se sentir américains, marocains, russes etc, tout ça parce qu’ils vont en vacances une semaine dans un autre pays et reviennent en se sentant étrangers à leur propre pays. Soyez patriotes et reconnaissant. Vous devez tout à la France".

    Le ton virulent est propre aux réseaux sociaux, il est aussi dû au caractère de ce sportif, ainsi qu’à la nature et à la véhémence des insultes essuyées.

    Afficher les couleurs nationales, aimer son pays, assumer sa fierté d’être français ont valu à Patrice Quarteron de se faire traiter de facho, mais aussi, et il y a plus à en dire, de "bounty" et de traître. Ces insultes sont devenues classiques quand il s’agit de désigner les enfants d’immigrés bien dans leurs baskets françaises et aimant la France. Elles sont complétées par celles de "harki", de "collabeur", de "nègre de maison", termes dont j’ai été moi-même gratifiée. Elles renvoient à une trahison supposée: celle de son vrai pays, celui des origines, au bénéfice de son faux pays, celui où l’on vit. Elles sont les manifestations des métastases indigénistes et gauchistes de l’identité qui n’ont rien à leurs symétriques identitaires.

    Un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave.

    La violence se déchaîne parce qu’il est noir. Et un bon noir, un vrai noir digne, qui s’assume, ou un bon arabe n’est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d’esclave. Il est question d’authenticité. On est un vrai arabe, un vrai musulman, un vrai enfant d’immigré etc, quand on vante le bled et que l’on cultive l’indifférence voire le mépris à l’endroit de la France.

    Puisqu’eux brandissent l’accusation de trahison, il faut convenir que le vrai sujet est celui de I’allégeance, ce terme désuet qui désigne la fidélité que l’on doit au souverain. Et en République, c’est le peuple qui est souverain. Refuser l’allégeance au pays dans lequel on est né, dans lequel on vit et dans le même temps la réserver à celui dans lequel on ne va qu’en vacances, avec un pouvoir d’achat européen, c’est faire de la France un simple guichet de services.

    Patrice Quarteron a raison de dénoncer l’hypocrisie de ses détracteurs.

    Le patriotisme est brocardé, dénoncé, moqué, criminalisé quand il concerne la France, mais il est respecté, vanté, normalisé quand il concerne le pays d’origine. Houria Bouteldja, égérie du Parti des Indigènes de la République, écrit ainsi dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et Nous:

    "J’ai laissé mon pays libre, comme une étoile scintillante. Je suis allé au pays des impies, le pays de l’obscurité", et plus loin, avec un talent poétique certain: "Ô mes frères, mes sœurs, Ô mes frères mes sœurs, des Français je suis dégoutée. J’accepte de ne porter qu’un tricot mais je ne veux pas qu’on m’appelle "bicot". O mon Dieu, ma foi est meilleure que la leur. Celui qui critique le pays [l’Algérie], que la rivière l’emporte".

    Que n’entendrait-on pas si ces mêmes propos avaient été tenus à l’endroit de ceux qui critiquent la France! Et il faut être honnête, je n’ai jamais vu un élève asiatique afficher le drapeau du pays de ses parents, alors que tant de mes élèves affichent sur les écrans des ordinateurs du collège, sur leurs carnets de correspondance les drapeaux des pays du bled, Afrique du Nord et Afrique noire.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté. Cette volonté obsessionnelle de déraciner ces enfants est pourtant "la plus dangereuse maladie des sociétés humaines".

    Ce n’est pas anecdotique, c’est politique et c’est donc emblématique. Ceux là-mêmes qui voient du nationalisme quand il s’agit du drapeau français ne sont en rien gênés par l’esprit cocardier de ces jeunes, pourvu qu’il se fasse au bénéfice d’un pays autre que la France. Ce n’est donc pas le patriotisme en lui-même qui est rejeté, c’est la France. J’ai pris l’habitude d’exiger de ces élèves qu’ils dessinent ou affichent un drapeau français de la même dimension que celui dessiné.

    Autant il est difficile de leur faire verbaliser le fait qu’ils sont français et que la France mérite tout autant d’être respectée et aimée que les pays du bled, autant ils réalisent combien leur attitude pose problème quand on inverse les pays: si une personne née et vivant en Algérie d’origine Française n’affichait que le drapeau français, clamait qu’elle n’était pas Algérienne, ne cessait de critiquer l’Algérie, tout cela en y vivant, comment régiraient les Algériens? Mal, les élèves en conviennent.

    Patrice Quarteron a raison: c’est le drapeau Français qui est honni, quand ceux du bled ou de la Palestine fleurissent dans les manifestations festives, sportives ou politiques. Ce n’est pas le drapeau qui gène, c’est la France.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Quand c’est un autre pays, c’est un patriotisme sain et juste. Quand c’est la France, c’est l’expression d’un nationalisme destructeur d’altérité.

    Un élu de Saint-Denis, Madjid Messaoudène, a fait la promotion sur son compte twitter de boîtes de mouchoir aux couleurs de l’Algérie. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit d’avoir le même esprit cocardier vis-à-vis de la France. Il se dit binational comme une immunité diplomatique, mais ne dit jamais de bien de la France, n’affiche jamais ses couleurs, au contraire de l’Algérie.

    La binationalité consiste dans son cas (et dans le cas de beaucoup de ceux qui ont insulté Patrice Quarteron) à lier une nationalité de raison, la nationalité française, celle que l’on subit, à une nationalité de cœur, celle du pays des parents, qui suscite tendresse et nostalgie. L’allégeance ou le patriotisme ne se vit pas sur le mode de l’alternative pourtant: on peut aimer les deux pays et on ne trahit pas l’un en aimant la France.

    Les contempteurs de Patrice Quarteron se dépêchent de préciser qu’ils sont Français, comme une bravade. Qu’ils sont donc –ici- chez eux.

    Chiche. Qu’ils en tirent toutes les conséquences: être ici chez eux implique un sentiment d’appartenance, pas une rente viagère. Mais ils ajoutent qu’ils n’ont pas choisi d’être français, qu’ils n’ont pas choisi de naitre et de vivre en France. Ont-ils plus choisi d’avoir des parents algériens ou marocains? Cela ne les empêche pas d’afficher les couleurs de ces pays. Ils présentent le fait de vivre en France comme une fatalité, une souffrance. Mais il y a pourtant un opting out, un droit de sortie de la France: les frontières sont ouvertes. Pourquoi ne pas l’exercer, puisque la vision de Français d’origine étrangère et aimant la France les insupportent à ce point?

    Houria Bouteldja répond dans le même livre, à la page 109: "Ce sera notre éternel dilemme: rester et subir l’humiliation, partir et crever la dalle". Mais alors, leur patriotisme, leur amour de leur pays tient à peu de choses: au pouvoir d’achat et au standing. Il est vénal. Eux construisent le dilemme, l’alternative. Eux construisent un conflit de loyautés qui empoisonne la vie des jeunes.

    C’est à eux de questionner leurs sentiments patriotiques à l’égard du pays de leurs parents, ce n’est pas à nous de remettre en cause ceux que nous éprouvons vis-à-vis de la France. Dans notre République, ce n’est pas la souche, l’ancienneté de la présence qui compte, c’est l’enracinement permis par le consentement. La communauté nationale repose sur deux éléments selon Renan: "L’une est la possession en commun d’un riche leg de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage que l’on à reçu indivis". Indivis: le noble et l’ignoble, le glorieux et le honteux. C’est en se tenant sur ces deux pieds que naît le sentiment d’appartenance. On ne l’attend pas d’immigrés de travail, mais comment ne pas l’attendre de leurs enfants nés et vivant en France? Comment trouver normal l’appartenance à une communauté internationale comme l’oumma, ou à celle au pays de ses parents et rejeter l’appartenance à la communauté dans laquelle on vit?

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France.

    La République n’est pas qu’un cadre juridique, axiologiquement neutre. Il convient de nous interroger tous. Pourquoi n’afficher nos couleurs que lors des victoires sportives? Pourquoi ne tolérer et ne goûter l’hymne nationale que lors des rencontres sportives? Pourquoi a-t-il fallu attendre la série d’attentats meurtriers pour oser, timidement, pavoiser les façades de nos logements de nos couleurs? La République est aussi un contenu en termes de valeurs qu’une catégorie de l’imaginaire qui se nourrit de symboles. Il faut, comme l’écrit JP Salazar, convenir que "la République est une forme forte de politique, une violence même faite au vivre-ensemble". La République ne peut plus être le lieu neutre du "venez comme vous êtes". L’État a trop mis en avant sa neutralité. Au point de ne plus offrir de contenu éthique, de chemin vers la vie bonne. Au point de ne plus offrir de vie collective riche, de ne plus constituer une transcendance. Celle là même qui permet de se dépasser et d’être meilleur. Il faut enseigner et assumer la vertu civique, dont Vauvenargues écrit qu’elle se confond avec "la préférence de l’intérêt général au particulier". C’est l’exemple que nous offre la joie de Patrice Quarteron. La joie de faire gagner son pays. Mais il est vrai que l’État Français a été trop laïque vis-à-vis de lui-même, autorisant et protégeant tous les cultes sauf celui de l’État, et que, réduit à un guichet de prestations et à un ensemble de procédures, il ne peut susciter affection et allégeance.

    Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d’aimer la France. Le patriotisme républicain s’apprend, s’il s’enseigne. Associons-le à la bravoure, à la victoire. Il faut redonner le goût d’aimer la France, ailleurs que lors des veillées funéraires. Apprenons à servir plutôt qu’à se servir, au sens de Bernanos, c’est-à-dire en "gardant vis-à-vis de ce qu’on sert une indépendance d’esprit absolue. C’est la règle des fidélités sans conformisme, c’est-à-dire des fidélités vivantes". Dans le même ordre d’idée, Mark Twain définissait le patriotisme comme le fait de "défendre son pays en toute circonstance, et son gouvernement, seulement quand il a raison".

    Au final, soyons humbles. Contentons nous de demander pour la France ce que Houria Bouteldja ressent et exige pour l’Algérie.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/07/30/quand-patrice-quarteron-donne-une-lecon-de-patriotisme-a-ceux-qui-haissent-la-france/

    Ce n’est pas la première fois que P. Quarteron démontre ainsi son amour pour la France et fustige sur les réseaux sociaux les CPF qui crachent dessus. Il est bien plus digne de nous représenter que certains sportifs. Quand on pense que toute la racaille veut que Benzema revienne en équipe de France… Je préfère un million de fois Patrice Quarteron.

     

  • On rit avant ou après la virgule?

    Conseil d’Etat : une croix sur le portail d’un cimetière n’est pas contraire à la laïcité

    La présence d’une croix sur le portail d’un cimetière de village est-elle contraire à la laïcité? Non, répond le Conseil d’Etat dans un avis rendu public aujourd’hui, la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat ayant prévu cette exception.

    Le maire de Prinçay, village de moins de 200 habitants dans la Vienne, avait refusé de déposer cette croix, de petite taille, ornant le portail d’entrée du cimetière communal. Un habitant avait demandé cette intervention, estimant que ce lieu public devait " rester laïc" .

    Le tribunal administratif de Poitiers, avant de statuer, avait saisi le Conseil d’Etat, qui rappelle dans son avis l’article 28 de la loi de 1905 précisant les dispositions particulières s’appliquant aux cimetières.

    " Alors même qu’un cimetière est une dépendance du domaine public de la commune, la loi réserve notamment la possibilité d’apposer de tels signes ou emblèmes sur les terrains de sépulture, les monuments funéraires et les édifices servant au culte" , explique le Conseil d’Etat.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/28/97001-20170728FILWWW00272-cimetieres-les-croix-ne-sont-pas-contraires-a-la-laicite.php

    Et qui est cet habitant!......

    Certainement un blanc dégénéré façon laïcard qui ne supporte pas la croix, qui ne supporte pas le tintement des cloches mais qui entre en lévitation au moindre bruit du tam-tam....

    Dans le même raisonnement a la con: est ce qu'un croissant a la boulangerie est contraire a la laïcité de part sa forme mais aussi de sa dénomination?

     

  • La vie en macronnerie...

    Un syndicat de police "recherche une personne du showbiz" pour être lui aussi reçu à l’Élysée par Macron

    Un syndicat de police, frustré de ne pas être reçu à l’Élysée malgré sa demande, a posté une petite annonce ce lundi pour chercher "une personne du showbiz" afin d’attirer l’attention d’Emmanuel Macron.

    Avec les réceptions de Bono et Rihanna, à l’Élysée, le VIGI (syndicat du ministère de l’Intérieur et de la police nationale qui défend les personnels de tous corps) a lancé lundi un appel sur les réseaux sociaux pour trouver " une personne du showbiz ", qui pourrait lui permettre d’attirer l’attention d’Emmanuel Macron, relève le Lab d’Europe 1.

    Dans sa petite annonce grinçante, le syndicat indique avoir adressé une lettre ouverte au Président le 13 juillet, dans le but de convenir d’un entretien afin d’échanger entre autres sur les conséquences des coupes budgétaires annoncées. Cette lettre est restée sans réponse.

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      Violences obstétricales : Le Collège National des Gynécologues dénonce les fausses informations de Marlène Schiappa

    La secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes a affirmé qu’il y avait "75% d’épisiotomies" en France. Le Collège national des gynécologues dénonce des "informations fausses".

    Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a protesté, lundi 24 juillet, contre ce qu’il juge être des "informations fausses" relayées par la secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Cette dernière a affirmé jeudi, lors d’une audition devant la délégation aux droits des femmes du Sénat, qu’il y avait "75% d’épisiotomies" en France et commandé un rapport sur les violences obstétricales.

    "Non, madame la secrétaire d’Etat, les obstétriciens ne maltraitent pas leurs patientes et entendent à leur tour ne pas l’être par une secrétaire d’Etat mal informée", écrit lundi le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), le professeur Israël Nisand. Dans une lettre ouverte à Mme Schiappa, les membres du CNGOF se disent "à la fois surpris et profondément choqués" par "le relais" qu’elle donne à "des informations fausses".

    "On a un taux d’épisiotomies à 75%"

    "En France, on a un taux d’épisiotomies à 75%, alors que l’OMS préconise, je crois normalement, d’être autour de 20-25%", a dit la secrétaire d’Etat devant la délégation aux droits des femmes (à neuf minutes cinquante sur la vidéo qui retranscrit l’audition). Il y a des "pratiques obstétricales non consenties avec notamment des violences obstétricales, semble-t-il, particulièrement sur les femmes étrangères, les femmes très jeunes et les femmes handicapées", avait ajouté Mme Schiappa, annonçant avoir commandé un rapport sur le sujet au Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).

    "Vos chiffres sont faux", lui rétorque le CNGOF. "La dernière évaluation officielle et publique réalisée en 2010 rapportait 27%, avec une réduction de moitié depuis le décompte précédent qui était de 55% en 1998", dit-il. "Lorsque vous parlez de violences obstétricales, vous maltraitez notre profession dans son ensemble", poursuit-il, jugeant "injuste et néfaste" "d’induire une telle perte de confiance envers les gynécologues et obstétriciens".

    Suite de l’article sur Le Monde

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/07/24/violences-obstetricales-des-gynecologues-contestent-les-chiffres-de-marlene-schiappa_5164518_1651302.html

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     Quand l’Education Nationale pénalise ce qui est trop "français"

    Selon Benoit Rayski, les pédagogues du Ministère de l’Education Nationale, traquent tout ce qui ne correspond à une préférence étrangère ou immigrée. Il donne ici un exemple éclairant de leur savoir-faire.

    Ingrid Riocreux est riche. Riche d’intelligence. Elle a écrit un livre formidable sur le langage des médias, langage qu’elle voit comme une fabrique du consentement. Elle tient un blog " La voix de nos maîtres ". Le lire permet de se nettoyer des saletés langagières qu’on essaie de déposer sur nous. Comme elle est, ainsi que nous l’avons dit, riche, nous nous sommes autorisés à voler une perle sur son blog. Il s’agit de l’intitulé d’une épreuve pour le bac technologique. La voici.

    Ecriture d’invention: "Vous découvrez au concours Lépine, une invention dont la nouveauté, l’utilité et l’ingéniosité vous séduisent. Désireux de partager votre découverte et de communiquer votre enthousiasme, vous écrivez un article dans le journal de votre commune".

    A l’intention des correcteurs du bac, ces recommandations. " On pénalisera: un texte trop court, un contexte mal cerné, la confusion entre visiteur-chroniqueur et inventeur, une maîtrise insuffisante des éléments formels, un niveau de langue inapproprié, une expression déficiente, toute dérive autour du caractère ‘français’ de l’invention" .

    Ce texte a été conçu vérifié et validé par des dizaines de pédagogues appointés par le ministère de l’Education Nationale. Ils l’ont trouvé conforme à leur pensée formatée. Il a été envoyé à des milliers de professeurs qui l’ont trouvé normal et banal et n’ont pas protesté. Des dizaines de milliers d’élèves l’ont eu entre les mains. Ils n’ont rien dit car ça venait d’en haut.

    On est en droit de nous interroger sur ce que pourrait être le caractère " français " d’une invention. La mention NF (Norme France) inscrite par l’un des candidats au bac? Les profs auraient vite fait de comprendre qu’il s’agit de FN (Front National) dissimulé. Une machine géniale fabriquant des bérets basques carrés? Une boîte à musique où un cocorico retentissant accompagnerait la Marseillaise? Une recette pour l’hydromel cher à Astérix et à Obélix?

    En revanche certaines inventions imaginées par l’élève seraient, en bonne logique, sur-notées. Une couscoussière fonctionnant à l’énergie solaire… Une kalash taille réduite pour les enfants… Un tamtam végan fabriqué avec des fibres végétales… Pour rester dans le domaine de l’invention nous apprécierons que quelqu’un trouve une machine à virer les crétins, nos maîtres, qui ont inventé et fait triompher la bêtise arrogante et dominatrice.

    atlantico

    http://www.fdesouche.com/872933-quand-leducation-nationale-penalise-ce-qui-est-trop-francais

    Surtout, lisez les commentaires

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    Les Français auraient perdu 3,8 points de QI en 10 ans

    Plusieurs études scientifiques démontrent que le quotient intellectuel moyen a dangereusement diminué dans les pays occidentaux ces quinze dernières années.

    Après un siècle d’augmentation généralisée de la moyenne des quotients intellectuels, notamment liée à l’amélioration des conditions sanitaires et sociales au cours du XXe siècle, la tendance semble s’inverser. A en croire plusieurs études publiées dans la revue Intelligence, le QI moyen de la population baisserait en effet de manière spectaculaire depuis une quinzaine d’années.

    Alors que les Britanniques auraient en moyenne perdu 14 points de QI depuis la seconde révolution industrielle, les Français auraient eux accusé une chute de 3,8 points entre 1999 et 2009. […]

    BFM TV

  • Aux temps des imbéciles, la France est perdue!

    Son prédécesseur se voulait normal mais s’est contenté d’être insuffisant; lui se veut jupitérien mais semble se contenter d’être suffisant.

    Qui osera lui rappeler qu’en tout domaine, l’enthousiasme et l’ambition n’ont jamais remplacé le talent, voire même qu’en politique, "une ambition dont on n’a pas le talent est un crime" (Chateaubriand)!

    Il y eut des augures. Des symboles d’abord, le déplacement initial en command-car, la visite aux soldats blessés, le déplacement au Mali, toutes choses qui apparaissent désormais comme des figures imposées d’un Président de la république-chef des armées d’un pays en guerre. Hormis le command-car, François Hollande (qui voulait trancher avec les maladresses de son prédécesseur vis-à-vis des armées) avait fait de même et Emmanuel Macron y a ajouté quelques touches plus "américaines", voire "poutiniennes",  avec ses visites "en panoplies". Tout cela était sympathique mais restait quand même de l’écume.

    Le changement de dénomination du ministère redevenu, celui "des armées", c’est-à-dire celui de l’outil mais plus celui de l’emploi fut un indice plus sérieux. Trois types de personnalités ont occupé traditionnellement ce poste: les ambitieux frustrés, les fortes personnalités sans ambition présidentielle et les purs techniciens. Avec le remplacement de Jean Yves Le Drian par Sylvie Goulard et surtout Florence Parly, on glissait de la seconde à la troisième catégorie sans le poids politique du premier mais sans non plus l’appétence et la connaissance de la chose militaire qu’avait pu avoir un André Giraud dans les années 1980. Surtout, la capacité de résistance de ministère se trouvait volontairement affaiblie.

    S’il ne faut pas négliger le chef d’état-major particulier ou le délégué général de l’armement (DGA), qui vient de quitter ses fonctions sans avoir encore été remplacé, le troisième personnage important du triangle plus ou moins amoureux de la politique de défense est le chef d’état-major des armées (CEMA). Là encore, on a connu plusieurs personnalités sur le poste: les techniciens sans grands pouvoirs sous de Gaulle ou les opérationnels aux pouvoirs successivement élargis par six décrets.

    Avec celui de 2009, le CEMA, outre le commandement des opérations militaires, conseillait le gouvernement, assurait les relations internationales militaires, définissait les besoins des armées et en contrôlait la satisfaction. Il conduisait également les travaux de planification et de programmation. Tant de pouvoirs effrayèrent sans doute.

    Nicolas Sarkozy contourna le problème d’un CEMA trop fort en nommant l’amiral Guillaud. Avec François Hollande et au nom du "recentrage sur le cœur de métier", on dépouilla le CEMA de la plupart de ses prérogatives qui furent confiées au ministre, un ami qui ne pouvait constituer un danger politique.

    Dans ce cadre restreint, on pouvait donc nommer un homme de personnalité, ce qui fut le cas avec le général Pierre de Villiers en 2014.  Tant que la direction civile du ministère fut forte (et écoutée du Président de la République), cela a permis au moins, dans une alliance entre le CEMA et le ministre, de résister aux assauts réguliers de Bercy. Rappelons l’épisode, qui paraît désormais si lointain, de mai 2014 lorsque le ministre (oui, c'est incroyable), le CEMA et les trois chefs d’état-major d’armées menacèrent ensemble de démissionner.

    Le problème de cette configuration est qu’elle dépendait trop de la personnalité de Le Drian et de son chef de cabinet Cedric Lewandowski, ce dernier aussi peu apprécié des militaires que de Bercy. Lorsque ceux-ci ont été écartés et remplacés par un poids plume politique, le CEMA s’est retrouvé seul en ligne et avec des pouvoirs réduits. L’occasion était trop belle alors que Bercy prédominait jusqu’au secrétariat-général de l’Elysée, occupé par Alexis Kohler, ex-directeur de cabinet du ministère de l'économie et ex-vaincu des affrontements précédents.

    L’assaut fut mené très vite, plaçant le Président de la République, qui venait juste de reconduire le général de Villiers pour un an en lui donnant des assurances, devant le choix de trahir le CEMA ou d’arbitrer en sa faveur. Il a choisi de trahir sa parole et, c'est le plus surprenant, en ne comprenant visiblement pas ce qui allait suivre.

    Le général de Villiers s’est toujours légitimement préoccupé des moyens qui lui étaient accordés pour exécuter les missions dont il avait la responsabilité. Comme il en a le droit (faut-il rappeler une nouvelle fois que l’autorisation préalable à l’expression publique des militaires a été supprimée il y a douze ans?) et même parfois le devoir puisque le Code de discipline générale impose aux militaires de "rendre compte immédiatement" lorsqu’ils constatent que l’on n’a pas les moyens d’accomplir une mission, le général de Villiers s’est exprimé plusieurs fois pour expliquer la situation déplorable dans laquelle se trouvent les armées.

    Comme nous sommes au XXIe siècle et qu’il sait qu'un rapport de forces est le meilleur moyen de faire pencher un pouvoir politique, il a également utilisé les instruments d’influence à sa disposition et qui ne se trouvent que dans l’espace du débat public. Ajoutons par ailleurs que le général de Villiers a toujours clairement expliqué qu’il ne voulait pas être considéré comme le "fossoyeur des armées" et que, n’attendant rien au-delà de ce poste, on ne pouvait le tenir de cette façon. Il est toujours dangereux de trahir et d'humilier des gens qui n'ont rien à perdre.

    Tout cela était bien connu. On reste donc sidéré par la maladresse de la séquence qui a suivi.

    La perspective de la démission était donc évidente du moment que, contre toute promesse et attente, on décidait d’accentuer encore la crise des armées. Elle le fut encore plus lorsque l’humiliation s’est ajoutée à la trahison de la parole donnée. Difficile de faire plus maladroit à l’égard des militaires que le discours d’Emmanuel Macron le 13 juillet, démontrant qu’il ne suffit pas d’endosser une tenue militaire pour comprendre ce que cela signifie concrètement. Entre l’affirmation inutile d’autorité, l’humiliation du premier des soldats...devant des soldats et l’ordre de fermer sa gueule tout manquait de classe et d'intelligence de situation.

    Ce n’est pas ensuite l’affirmation des promesses sur le budget de l’an prochain qui a vraiment arrangé les choses, en exposant à la fois qu’il n’y aurait pas d’augmentation significative par rapport à celle prévue par la loi de programmation (encore heureux que l’on applique la loi), que le prochain budget des opérations serait à nouveau largement sous-provisionné (avec donc à la clé au milieu de 2018 le même psychodrame) et, qui plus est, que ce budget serait désormais adossé à celui des armées, en contradiction donc avec le programme du candidat Macron. Après la diminution du budget en cours, c’était donc un nouveau coup porté aux pieds des promesses de réinvestissement.

    Dès lors, la démission du général de Villiers était inévitable et les militaires ont spontanément fait en sorte qu’elle soit le plus spectaculaire possible dans les médias.

    La contre-offensive habituelle est venue, mélange un peu kitsch d’antimilitarisme, d’évocation (si, si!) du putsch de 1961 et des "armes qui cèdent à la toge" (comme si cela avait été la question à un seul moment), jouant même la carte de "cause de la fachosphère" ou des "fonctionnaires empêchant la France de se réformer".

    Tout cela restait manquait quand même de force et de cohérence, sinon évidemment d’intelligence. Cela a surtout suscité un malaise parmi certains parlementaires (vous savez, ceux qui depuis l’origine votent les budgets, et qui, pour cela, de temps en temps, auditionnent qui ils veulent en leur demandant de parler librement), plus largement chez tous ceux qui s’intéressent un minimum à notre armée et à sa situation y compris dans les rangs de la majorité, et plus largement encore parmi tous ceux qui ne comprendront décidément jamais pourquoi dans un monde plus dangereux il faut absolument réduire les moyens des ministères qui assurent la sécurité des Français.

    Le discours du Président à Istres, est resté finalement le même que celui du 13 juillet, promesses inclues, l’hommage au général de Villiers remplaçant l’insulte à peine voilée, mais avec l’ajout de la non acceptation des "discours de défaite" (dont on ne sait pas très bien de quoi il s’agit).

    Malgré une nouvelle parade en tenue et surtout la nomination d’un nouveau CEMA aux brillants états de service, la confiance était clairement rompue et il faudra beaucoup de temps et surtout d’actes concrets pour la renouer.

    Il faudra d’autant plus de temps qu’une nouvelle charge, probablement la plus stupide de toutes, est venue dès le lendemain avec l’interview de Christophe Castaner dans Le Figaro, cherchant peut-être à transformer un fiasco en démonstration ratée d’autorité et en menace pour les éventuels haut-fonctionnaires rétifs.

    Les derniers sondages de popularité ne semblent pas montrer en tout cas que cela n'a pas été perçu comme tel.

    Au bilan, une séquence d’une incroyable maladresse et qui, au lieu de modernité cool, paraît ramener les rapports entre le politique et les militaires des dizaines d’années en arrière. Si, pour reprendre les propos d’Emmanuel Macron, c’est le "sens de la réserve qui a tenu nos armées où elles sont aujourd'hui" (phrase un peu étrange quand même), on voit effectivement où cela mène lorsqu’on ferme sa gueule.

    A bientôt donc pour de nouveaux "discours de défaite".

    blog du colonel Michel Goya

    https://lavoiedelepee.blogspot.fr/2017/07/flop-gun.html?m=1

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    Tout a été dit et redit... ce qui laisse pantois de la part du présitante est, tout de même, le manque de réflexion, d'anticipation, le manque de classe et d'intelligence de la situation, voire le manque "d'éducation" ou de décence commune (il y a des choses qui ne se font pas: humilier gratuitement quelqu'un en public)

    Le plus “drôle“ est qu'il n'avait pas anticipé que De Villiers démissionnerait avant la fameuse réunion du vendredi... ( ce qui pouvait en toute logique, être attendu de la part de cet imbécile)

    ah et puis, je ne comprends toujours pas pourquoi on a mis la Parly au ministère des armées (ancienne directrice du transport voyageurs SNCF... elle est peut être douée en "trains", car au bout de quelques années quelques trucs ont du s'inscrire dans sa cervelle de moinelle, mais pas forcement en hélico, porte avion, troupes, etc. …

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Parly