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actualités - Page 7

  • Le jour d’après le virus, cela sera comme avant, pauvres niais!

    Eu égard à la préparation et à la gestion calamiteuse de la crise du Coronavirus, beaucoup disent sur les réseaux sociaux qu’il faudra demander des comptes, qu’il y aura des comptes à rendre, qu’il va falloir assainir, que maintenant enfin, on va pouvoir revenir dans le bon sens et faire ce qu’il faut comme il faut en séparant le bon grain de l’ivraie.

    Pauvres agneaux! Pauvres naïfs! Pauvres niais! Pauvres imbéciles!

    Tout ça n’aura pas lieu.

    Dès que le confinement sera terminé, les télévisions, chaînes publiques, privées, câblées, les réseaux sociaux vont commencer (poursuivre…?) leur travail de formation des cerveaux, de formatage des esprits, de déculturation par le mensonge, la dérision, le mépris, vont recommencer et vous shooter ces messages au stéroïdes jour et nuit: vous ne pourrez pas y échapper.

    Les éléments de langage et l’ensemble de la communication sont déjà prêts:

        Il n’y a pas eu d’impréparation, ni d’imprévision dans cette crise;

        Le gouvernement s’est fondé sur "la science" et les plus grands experts scientifiques français et internationaux (ce que vous pauvres gueux n’êtes pas…), et sur des protocoles éprouvés;

        Il n’y a eu que X morts, ce qui ne représente que Y % des personnes qui ont été touchées, ce qui est un chiffre remarquable;

        La France a montré que son système de santé est le, ou l’un des meilleurs du monde (comparé à la Somalie et à l’Égypte…);

        L’heure n’est pas à la polémique mais il est plutôt temps de remettre le pays en marche, et ce ne sont pas ces débats stériles qui y contribuent. Le gouvernement a déjà pris toutes les mesures économiques, fiscales, et sociales pour limiter les effets de la crise et amortir avec succès les coûts sociaux (suivi de quelques mesures bidons…);

        Le pays a montré son unité et sa solidarité. Il n’y a pas de place dans notre pays pour les relents racistes qui veulent se faire entendre, qui rappellent "les heures les plus sombres de notre histoire"; on sait bien que le racisme se nourrit des crises, comme dans l’Allemagne de 1933;

        Puisque la crise sanitaire est terminée, il n’y a plus lieu de maintenir la fermeture des frontières. Il est temps au contraire de "retrouver l’autre"; nous pensons que les Français ont été assez longtemps enfermés, qu’ils savent maintenant ce que c’est que le "repli sur soi" et qu’ils veulent aujourd’hui au contraire pouvoir jouir de la liberté d’aller où ils veulent;

        C’est le droit et la loi qui doivent prévaloir, notamment pour toutes les demandes d’asile et de régularisation qui n’ont pas pu être traitées et qui vont faire l’objet d’un traitement accéléré;

        Marlène Schiappa viendra nous dire que les premières victimes de cette crise du Coronavirus sont les femmes qui ont payé un tribut très lourd sous l’explosion des violences conjugales et qu’il est impératif de modifier certaines dispositions légales, afin d’instaurer une présomption de culpabilité "en temps de crise ";

        Rokhaya Diallo viendra dire à quel point la diversité a été exemplaire, alors qu’immunisée en grande partie d’une maladie semblable à la malaria, elle n’avait pas à subir indûment des mesures prises par des hommes blancs hétérosexuels de plus de 50 ans et qu’elle a largement contribué à éviter l’effondrement du pays;

        Caroline de Haas viendra rappeler que si plus de femmes étaient en charge de la gestion de l’État, alors qu’elles sont habituées à prévoir et à gérer des foyers et des enfants, de nombreux disfonctionnement auraient pu être évités, et qu’il faut aujourd’hui accélérer la parité à tous les niveaux, et passer à un stade de 60% de femmes a minima dans certains secteurs, ce qui relève de l’évidence;

    Elle rappellera également qu’il n’a été observé aucun dysfonctionnement sur les enfants de couples homosexuels, transgenre, queer, ce qui prouve que tout se vaut;

        BHL viendra ouvrir sa gueule en scandant avec la main pour dire des conneries;

        Jacques Attali viendra nous exposer doctement que nous avons la preuve de la nécessité d’un gouvernement mondialisé qui aurait pu prendre des mesures plus rapides, plus énergiques et plus efficaces pour gérer une crise de ce type, à une seule condition, qu’il puisse garder le pouvoir;

        Nicolas Hulot viendra dire que la nature a donné une leçon, et qu’il faut accélérer la fermeture des centrales nucléaires, faire la promotion des toilettes sèches, "penser développement durable"; et tout revoir de fond en comble;

        On va vous montrer des dizaines, des centaines, des milliers de reportage, de témoignages, d’images de personnes de "la diversité", comme Ali, qui pendant la crise du Coronavirus a continué à effectuer des livraisons pour que le pays puisse tenir, comme Samira, qui a assuré avec abnégation ses services de soins à domicile auprès de "nos anciens"; comme Abdou qui a continué à assurer le service de la propreté de nos rues, comme Sélim, qui a continué à assurer le service de bus, pour tous ceux qui étaient obligés de travailler et tant d’autres, ces merveilleux travailleurs, ces petites mains qui ont tenu le pays;

        Les sondages vont montrer que la cote du Président Macron est remontée de 37%, et que les Français sont satisfaits de l’action du gouvernement;

        Il conviendra de rappeler opportunément que Donald Trump avait ironisé sur ce virus, ce qui démontre à quel point ce Président est ridicule, qu’il est détesté par les Américains qui attendent avec impatience les élections de novembre pour avoir une alternance;

    Tous les humoristes vont vouloir recommencer à nous faire rire dans cette France du vivre- ensemble, et avec l’été, il sera temps de faire la fête. La morosité et l’austérité du confinement ont assez duré et que les plages, les cafés et les restaurant attendent de pied ferme les vacanciers pour profiter du soleil;

    Vous allez voir, je vous donne une semaine pour tout oublier. Et fermer vos gueules.

    Les stocks de Padamalgame sont prêts, la musique immigrationniste, mondialiste et financière peut reprendre. Tout doit changer pour que rien ne change.

    Depuis Rome, tout est dit: "Du pain et des jeux".

     

    Albert Nollet

    https://ripostelaique.com/le-jour-dapres

     

     

  • Bientôt danger pour tous!

    Chichon, coco, amphètes: ça va pas être la fête pour bobos et trafiquants…

    Frontières avec l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie fermées, confinement et contrôles partout sur les routes ; faute d’approvisionnement, les stocks vont fondre comme neige au soleil. D’ores et déjà, de rudes pénuries s’annoncent.

    La crise du Coronavirus va asphyxier le commerce. Faute de clients, le chiffre d’affaires va chuter et la manne providentielle qui alimente la racaille des quartiers et leurs familles va durablement se tarir. Ce sont des populations entières qui vont se voir brutalement privées des ressources qui garantissaient une certaine paix sociale. Gros problèmes en perspective.

    Double effet: plus de pognon chez les trafiquants dans les quartiers, plus d’anesthésiques ni de fortifiants pour les bobos dans les villes, ni dans les campagnes où ça consomme tout autant. Un cocktail détonnant pour des populations qui ne supportent aucune frustration.

    On peut s’y attendre, ça va flamber dans les banlieues, ça va déprimer chez les bobos, les taux d’angoisse existentielle vont culminer chez les plus fragiles dans les campagnes. Instabilité sociale et ultra-violence à la clef.

    Décidément, ça se complique sérieusement pour le petit jeune homme arrogant qui va avoir beaucoup de mal à contrôler une crise multi-facteurs qui s’annonce longue et très violente.

    Confinement sévère, privations de libertés, rationnements alimentaires, pertes de revenus, familles les plus précaires privées de moyens de paiement à partir 5 du mois prochain, plus de pognon pour la racaille, plus de chichon, plus de coco, plus d’amphètes, ça va pas être le moment de tomber sur un os. Surtout que les places à l’hosto vont être chères et qu’on va y risquer fort d’y choper ce qu’on n’a pas. Pas le moment de se faire casser la gueule.

    Un conseil, pratiquez l’évitement et partez faire vos courses à plusieurs et en convoi.

    Sortir de chez soi va devenir dangereux. Chichon, coco, amphètes, faites en sorte qu’on ne vous fasse pas votre fête.

    Martin Moisan

  • Bonne blague pour éclairer ce monde de ténèbres…

    photo de la basilique Saint Sernin à Toulouse au magnifique carillon

    Un jeune curé très angoissé est incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon. Le lendemain, il va voir l’archevêque et lui demande quelques conseils pour être à la hauteur, au sermon du dimanche suivant.

    L’archevêque lui conseille alors de se verser quelques gouttes de vodka dans une grand verre pour se sentir plus détendu.

    Le dimanche suivant, le jeune prêtre suit le conseil et réussit à parler sans être paralysé, et sans avoir le trac.

    De retour à la sacristie, il trouve une lettre laissée par l’archevêque ainsi rédigée:

    Mon fils, la prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d’eau et non quelques gouttes d’eau dans la bouteille de vodka. D’autre part, je tiens à vous faire part des quelques observations suivantes, afin que vous amélioriez encore un peu vos prochaines prônes.

    1. Il n’est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice

    2: Evitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte vierge et surtout évitez de l’embrasser en la serrant étroitement dans vos bras.

    3: Il y a 10 commandements et non pas 12.

    4: Les apôtres étaient 12, non pas 7 et aucun n’était nain.

    5: On ne parle pas de Jésus-Christ et ses apôtres comme de " JC & Co ".

    6: Nous ne nous référons pas à Judas comme à " ce fils de pute ".

    7: Vous ne devez pas parler du pape en disant " le parrain ".

    8: Ben Laden n’a rien à voir avec la mort de Jésus.

    9: Les murailles qui se sont effondrés au septième jour ne se trouvaient pas à Mexico mais à Jéricho !

    10: L’eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque

    11: Ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l’hôtel.

    12: Ponce Pilate a dit: “vos histoires je m’en lave les mains", et non "vos conneries, je m’en bas les couilles".

    13: Les hosties ne sont pas des gâteaux apéritifs à consommer avec le vin de messe.

    14: Les pêcheurs iront en enfer et non " se faire enculer chez les Papous ".

    15: L’initiative d’appeler les fidèles à danser était bonne, mais pas celle de faire la chenille dans l’église.

    16: L’homme assis près de l’hôtel et que vous avez qualifié de "vieux pédé et de travelo en jupe", c’était moi…

    Sincèrement, L’archevêque.

    PS: Jésus n’a pas été fusillé mais crucifié.

  • Gôôôôchiasse: L’insulte au Colonel Beltrame

    Si certaines villes n’ont pas traîné pour honorer le sacrifice du Colonel Beltrame en lui attribuant une rue ou une place, il en est allé autrement à Marseille où il aura fallu attendre deux ans pour qu’enfin, une plaque soit posée à son nom sur une des places de la ville…

    Le Colonel Beltrame, c’est ce militaire qui a choisi d’échanger sa place avec celle d’un otage lors de l’attaque terroriste de Trèbes, le 23 mars 2018. L’otage survivra, le militaire non. Beaucoup jugèrent nécessaire de garder trace de ce comportement héroïque, comme en témoigne l’assez longue liste de lieux qui portent désormais le nom du militaire.

    À Marseille cependant, il fut prudemment décidé que bah non finalement: selon les élus socialistes et communistes, aucune place ne semblait assez prestigieuse pour un tel nom (et en tout cas, pas chez eux). Selon l’élu Rassemblement National, il s’agissait surtout de " ne pas provoquer les populations locales ".

    L’affaire aurait pu en rester là: après tout, rien n’oblige une municipalité à nommer les places et les rues en fonction des individus les plus héroïques du pays. D’ailleurs, on n’oubliera pas que certaines mairies, largement aux mains d’idéologues détendus du communisme (même le plus brutal), ont trouvé l’habile subterfuge de distribuer du Stalingrad (place, rue, avenue et j’en passe) en lieu et place du Staline tout court, par trop corrosif pour notre République. Dès lors, oublier Beltrame à Marseille aurait été parfaitement possible et apparemment tout à fait souhaitable pour une partie des élus de gauche de la municipalité phocéenne.

    Cependant, à force d’insister, les élus Rassemblement National ont fini par obtenir gain de cause: une plaque a finalement été posée sur la place devant l’école Sainte-Marthe Audisio (dans le quatorzième arrondissement de Marseille), sans tambours ni trompettes et dans une telle discrétion qu’absolument aucune cérémonie n’avait été préparée. Les édiles ont été obligés d’improviser quelque peu.

    Rassurez-vous: comme toute la représentation politique de la municipalité marseillaise était là, il n’y a plus aucun doute que cet hommage ne posait en réalité qu’un problème temporaire d’emplacement comme l’expliquait alors Patrick Mennucci, le socialiste assumé du cru. Tout est bien qui fi… Oups, on me fait savoir dans l’oreillette qu’en réalité, il n’y avait que les élus du Rassemblement National sur place, ce qui tend malheureusement à accréditer la thèse que les gauchistes marseillais ont jugé totalement inutile de se déplacer pour cet hommage.

    Pourtant, ce sont ces mêmes socialistes et autres communistes qui se gargarisent d’habitude de ces valeurs républicaines qu’il convient d’appeler à la rescousse à chaque fois qu’il le faut mais qu’on se gardera bien ni de définir, ni d’appliquer lorsqu’une occasion pourtant ô combien symbolique se présente…

    Pourtant, ce sont ces mêmes socialistes et autres communistes qui poussent les cris les plus stridents lorsqu’on laisse le champ libre à ces élus d’un autre bord, d’une autre extrémité que la leur, douillette et validée par tous.

    Pourtant, ce sont ces mêmes socialistes et autres communistes qui n’ont que l’État français et le vivrensemble à la bouche ; on ne peut que s’étonner de les voir se carapater alors qu’on entendait là honorer un représentant tout ce qu’il y a de plus officiel de l’État français, dans l’exercice tout ce qu’il y a de plus officiel de ses fonctions, qui a fait preuve d’un acte tout ce qu’il y a de plus honorable.

    Dans le meilleur des cas, on en viendrait à croire que ces brochettes de gauchistes refusent simplement d’être vues en compagnie des élus RN. Attitude aussi infantile que peu digne de l’occasion, mais – il faut l’avouer – pas vraiment en décalage avec le niveau moyen des politiciens.

    Dans le pire des cas, on arrive à imaginer qu’en fait, c’est bien parce que cet hommage dérangerait effectivement certaines populations, celles qui seraient trop heureuses de la mort d’un militaire français tué par un terroriste islamiste. Et que déranger ces populations, ce serait risquer, pour ces élus en carton, de perdre leur mandat aux (trop) prochaines élections.

     

    La couardise de cette attitude électoraliste de courte vue contraste assez violemment avec l’acte héroïque du Colonel Beltrame. On comprend mieux, dès lors, que ces lâches méprisables ne veuillent pas infliger la flétrissure de leur présence à un hommage qui lui serait rendu.

    En cela, ils ont raison.

    Mais leur attitude lamentable est véritablement exécrable en ce qu’elle contient les germes d’une démission complète du courage, du bon sens et, surtout, un aplatissement consternant d’officiels républicains devant ceux qui entendent pourtant de façon de plus en plus claire en finir avec eux, par l’épée s’il le faut. Pire encore, ce manque minable de courage donne un argument de plus à ces populations décidément fort sensibles émotives pour les mépriser et les manipuler électoralement: prisonniers de leur mandat par la bonne soupe municipale, on les retrouve donc prêts à toutes les démissions et les compromissions idéologiques les plus basses pour conserver la gamelle.

    Ici, on pourrait s’en tenir à ce constat.

    Malheureusement, ce qui s’est passé sur cette place Beltrame dans le 14ème à Marseille n’est pas la simple dérive d’une brochette de larves gauchistes en mal de réélection, dont l’appétit de la gamelle dépasse de loin tout sens de l’honneur: ce genre d’électoralisme se retrouve dans un nombre croissant de communes urbaines et périurbaines de grandes métropoles, gangrenées par ces quartiers trop émotifs et qui, d’abandons républicains en recherches forcenées de compromis et d’apaisements artificiels, se sont muées en zones de non-droit où imaginer faire revenir le droit et la loi revient à déclencher des émeutes et l’inévitable Niagara d’outrances de toutes les associations lucratives sans autre but que celui de surjouer une victimisation qui rapporte (financièrement et électoralement).

    Ces élus font la démonstration de ce qu’avoir choisi la République du #Padevague entraîne en déliquescence du pays, où plus personne ne semble en mesure de faire simplement appliquer les lois essentielles de la vie en société. Par abandon successif de tout courage, de peur de passer pour un affreux réactionnaire, voire un homme de drouate ou pire encore, un fasciste (pensez donc: réclamer le retour de l’Ordre, c’est l’horreur, quasiment le nazisme !), ces élus ont choisi, sinon consciemment mais en tout cas par défaut, de laisser s’installer les pires pratiques (incivilités au départ, puis trafics en tous genres, puis activités de plus en plus criminelles jusqu’au terrorisme maintenant).

    En délavant les valeurs françaises de liberté, d’égalité et de fraternité au point d’arriver à un simple triplet d’égalité, de taxes et de pantoufles, ces élus ont ouvertement choisi le suicide pour tous, par contrition, par attrition et par soumission à des racailles.

    Ce pays est foutu.

    https://www.contrepoints.org

  • On y est!

    Saint-Fons (69): la maire de la ville, désormais majoritairement musulmane, tente de faire face au communautarisme

    On ne viendra plus à Saint-Fons acheter les millefeuilles et tartes à la griotte de Gabriel Paillasson. Fin 2018, le pâtissier, dont la réputation rayonnait sur l’agglomération lyonnaise, a pris sa retraite après quarante-cinq ans de service. En ce début d’année 2020, une pelleteuse engloutit les restes de l’institution de l’avenue Jean-Jaurès. De part et d’autre de la brèche, un alignement de kebabs, de snacks, de coiffeurs bon marché et de boucheries halal. "Nous sommes le dernier commerce de bouche "français", témoigne à quelques pas de là Madame Baurez, la boulangère. Et si seulement on pouvait vendre…".

    Les commerces du centre-ville racontent à eux seuls la métamorphose de ces " banlieues " des métropoles de l’Hexagone frappées par la crise économique et la ghettoïsation sociale qui a suivi. Ville prospère au milieu du XXe siècle, portée par les grandes entreprises de la "vallée de la chimie", Saint-Fons s’est depuis enfoncée dans le déclin. Trois mille emplois supprimés dans les années 1980. La bourgeoisie et les classes moyennes ont quitté la ville, laissant à leur sort de Sainfoniards des familles presque exclusivement issues de l’immigration maghrébine ou turque. "L’an dernier, durant le Ramadan, tous les magasins étaient fermés. Dans la journée, c’était ville morte", regrette un retraité. (…)

    Le vendredi matin aux heures de prière, les rues de Saint-Fons se remplissent de fidèles qui vont et reviennent de la mosquée Bilal. Des femmes voilées, des hommes qui portent une tunique jusqu’aux chevilles. C’est dans les années 1990 qu’Abdelkader Bendidi crée ce lieu de culte dans le giron de l’islam algérien de la Mosquée de Paris. "À l’époque, le maire n’en voulait pas mais c’est avec le soutien des catholiques qu’on a pu convaincre les pouvoirs publics que nous n’étions pas des intégristes", raconte-t-il. (…)

    La Croix

     

  • COVID-19: comment désinfecter

    Une nouvelle étude indique la durée de vie des coronavirus sur différentes surfaces et comment les désinfecter

    Deux mois après son apparition, les virologues tentent toujours de mieux comprendre le coronavirus de Wuhan, maintenant officiellement nommé COVID-19. Une information importante à connaître est notamment la durée de vie du virus lorsqu’il est déposé sur des surfaces ou des objets. Au regard de sa ressemblance avec les autres coronavirus humains connus, le SRAS et le MERS, des chercheurs ont récemment suggéré que le COVID-19 pourrait rester actif pendant plus d’une semaine sur les surfaces où il se dépose.

    Des résultats qui démontrent à quel point il est nécessaire de désinfecter toutes surfaces avec lesquelles des patients auraient pu être en contact.

    En examinant la littérature scientifique sur tous les virus humains et vétérinaires disponibles au sein de cette famille, comprenant 22 études, les chercheurs ont constaté que les agents pathogènes humains peuvent persister sur les surfaces et rester infectieux à température ambiante jusqu’à neuf jours. (Pour mettre cela en perspective, le virus de la rougeole peut vivre sur des surfaces contaminées jusqu’à deux heures).

    Il s’agit certes de l’extrémité supérieure de la durée de vie d’un coronavirus, mais en moyenne, les chercheurs disent que cette famille de virus peut survivre entre quatre et cinq jours sur divers matériaux comme l’aluminium, le bois, le papier, le plastique et le verre. Certains des coronavirus vétérinaires — ceux qui ne peuvent infecter que les animaux — pourraient même persister plus de 28 jours.

    Désinfecter soigneusement toutes surfaces abritant potentiellement le virus

    “Les basses températures et la forte humidité de l’air augmentent encore leur durée de vie" explique le médecin Günter Kampf du CHU de Greifswald. Pour réduire la propagation des coronavirus en général, les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans le Journal of Hospital Infection, suggèrent que les hôpitaux désinfectent soigneusement les surfaces avec diverses solutions à base d’hypochlorite de sodium, de peroxyde d’hydrogène ou d’éthanol.

    Dans leur étude, ils ont constaté que ces recommandations particulières de l’OMS étaient "très efficaces "contre le SRAS et le MERS. Les résultats étaient initialement destinés à un futur manuel, mais dans ces circonstances, les auteurs ont estimé qu’il était préférable de publier leurs résultats à l’avance. Ils pensent que ces derniers pourraient également s’étendre au COVID-19.

    "Différents coronavirus ont été analysés et les résultats étaient tous similaires" explique le virologue Eike Steinmann de l’Université Leibniz. Cependant, aucun des virus n’était COVID-19, et l’équipe a indiqué ne pas disposer de données permettant de savoir si les mains peuvent être contaminées par un coronavirus après contact avec le patient ou après avoir touché des surfaces contaminées.

    Bien que le MERS ne se transfère pas aussi facilement d’une personne à une autre que les autres coronavirus, le SRAS se propage plutôt efficacement chaque fois qu’une personne infectée éternue ou tousse. Si le mucus atterrit sur une surface touchée par une personne plus tard, elle peut alors la contaminer, même si le contact se produit des jours après l’exposition initiale.

    Étant donné la menace que cela pourrait représenter pour le COVID-19, se laver les mains souvent et veiller à désinfecter les espaces publics semble être un maigre prix à payer. "Dans les hôpitaux, il peut s’agir par exemple de poignées de porte, mais aussi de boutons d’appel, de tables de chevet, de cadres de lit et d’autres objets à proximité directe des patients, qui sont souvent en métal ou en plastique".

    Sources : Journal of Hospital Infection