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actualité - Page 3

  • La covid en France et dans le monde: les faits

    Retrouvez la chronologie de l'épidémie, dans nos départements, en France et dans le monde

    Du premier cas détecté en Chine à la mise en place du confinement, du premier mort en France au 10000 décès annoncés mardi 7 avril, retour sur les dates marquantes de l'épidémie jusqu'à aujourd'hui.

    Les dates-clés de l'épidémie

    Dans nos départements et en France et dans le monde

    10 juillet- La France compte plus de 30 000 décès dûs au covid-19

    1er juillet- L'Europe commence la réouverture de ses frontières extérieures en acceptant les voyageurs d'une quinzaine de pays.

    juin-juillet- Certains pays reconfinent localement : Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Allemagne, Maroc, Italie, Serbie, Australie...

    28 juin- Second tour des élections municipales

    22 juin- Tous les élèves de primaire et de collège doivent revenir en classe.

    Les cinémas rouvrent leurs portes.

    15 juin- Les cafés et restaurants (et pas seulement les terrasses) rouvrent en Ile-de-France. Les visites dans les Ehpad sont autorisées. Les frontières rouvrent à l'intérieur de l'Europe.

    La France compte plus de 29400 décès liés au covid 19.

    4 juin-Le nombre d'hospitalisations en  Auvergne-Rhône-Alpes passe sous la barre des 1000.

    2 juin- L'application StopCovid est disponible au téléchargement.

    Deuxième phase du déconfinement:

    En zone verte:

    - la restriction de circulation (100 km autour de son domicile) est levée

    - bars et restaurants, plages, parcs, campings, musées, cinémas et salles de spectacles, zoos, salles de sports, piscines, monuments... sont autorisés à ré-ouvrir progressivement dans le respect des gestes barrières

    - tous les collèges, lycées et écoles peuvent accueillir à nouveau leurs élèves.

    Paris, la Réunion et Mayotte restent en zone orange avec des restrictions supplémentaires.

    Les Français retrouvent leurs terrasses, avec quelques contraintes sanitaires.

    1er juin- Décès à l'hôpital: Rhône: 628 ; Loire: 239 ; Ain: 95: Jura: 61 ; Haute-Loire: 16

    Saône-et-Loire: 195 ; Côte-d'Or: 243

    26 mai: Décès en Ehpad: Rhône: 480 ; Loire: 184 ; Ain: 73 Jura: 40 ; Haute-Loire: 0

    Saône-et-Loire: 87 ; Côte-d'Or: 107

    11 mai- Début du déconfinement progressif.

    Les commerces "non essentiels ouvrent, les bars et restaurants restent fermés.

    Les Français peuvent se déplacer dans un cercle de 100 km autour de leur domicile.

    En zone verte, les écoles et collèges commencent à réintégrer leurs élèves.

    Les préfets peuvent autoriser l'accès à certaines plages.

    Image

    Tous les départements passent au vert, sauf la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire

    7 mai- La première carte du déconfinement est publiée. Il sera moins rapide dans les départements rouges.

    4 mai- La France compte plus de 25 000 décès dûs au covid-19 dont près de 40% dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    28 avril- Edouard Philippe présente le plan "Déconfinement progressif"

    26 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 468 ; Loire: 176 ; Ain: 75: Jura: 43 ; Haute-Loire: 9

    Saône-et-Loire: 146 ; Côte-d'Or: 207

    21 avril- Décès en Ehpad: Rhône: 371 ; Loire: 123 ; Ain: 47 Jura: 31 ; Haute-Loire: 1

    Saône-et-Loire: 62 ; Côte-d'Or: 91

    20 avril- La France compte plus de 20 000 décès dus au covid-19 dont 40% (7752) dans les Ehpad et établissements médico-sociaux

    13 avril, Emmanuel Macron annonce la poursuite du confinement jusqu'au 11 mai.

    À partir de là, les écoles, les crèches rouvriront peu à peu, mais pas les universités, ni les cafés et les restaurants. Et les rassemblements seront interdits jusqu’à mi-juillet.

    La France compte plus de 15 000 décès dûs au covid-19

    Pas de date de réouverture annoncée pour l'instant pour les bars et restaurants

    10 avril- 6,9 millions de salariés sont au chômage partiel. La mesure concerne 628000 entreprises.

    8 avril- La France compte plus de 10.000 décès dûs au covid-19

    8 avril- Décès à l'hôpital: Rhône: 279 ; Saône-et-Loire: 108 ; Loire: 98 ; Côte-d'Or: 83 ; Ain: 49 ; Jura: 18 ; Haute-Loire: 6

    31 mars- La France est entrée officiellement en récession au premier trimestre 2020, pour la première fois depuis 1945.

    27 mars- Prolongation du confinement jusqu'au 15 avril.

    27 mars- Premier décès en Haute-Loire

    21 mars- 130 000 Français sont bloqués dans un pays étranger en attente d'un rapatriement

    17 mars- Entrée en vigueur du confinement en France. L'UE ferme ses frontières extérieures.

    17 mars- Premier décès dans l'Ain

    Premier décès en Côte-d'Or

    Lundi 16 mars 2020 à 20h: Emmanuel Macron annonce l'entrée en vigueur des mesures de confinement à partir du lendemain.

    15 mars- Premier décès dans la Loire

    15 mars- Premier tour des élections municipales

    14 mars- Fermeture des bars, restaurants et commerces non essentiels.

    13 mars

    Interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes.

    12 mars- Premier décès d'un Saône-et-Loirien

    12 mars- Fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et des universités

    11 mars- Premier décès d'un Jurassien

    Premiers cas en Haute-Loire

    9 mars- Interdiction des rassemblements de plus de 1000 personnes.

    8 mars- Premier décès dans le Rhône

    6 mars- Premier cas dans la Loire

    3 mars- Premier cas de Saône-et-Loire

    29 février- Premier cas dans l'Ain

    29 février- Interdiction des rassemblements en milieu confiné de plus de 5000 personnes.

    28 février- Premiers cas dans le Rhône

    27 février- Premiers cas de Côte-d'Or

    25 février- Premier décès d'un Français, un professeur de 60 ans, de Crépy-en-Valois, qui n'a pas voyagé dans une zone à risque

    14 février- Premier décès en France: un octogénaire chinois qui revenait d'une zone à risque

    30 janvier 2020: un médecin étudie l'image pulmonaire d'un patient dans un hôpital de Wuhan dans la province centrale du Hubei en Chine.

    8 février- Premiers malades du covid-19 hospitalisés à Lyon et à Saint-Etienne (des Britanniques en provenance de Haute Savoie)

    La France est en alerte, les hôpitaux se réorganisent pour augmenter leur capacité d'accueil en réanimation.

    23 janvier- Premiers cas déclarés en France: trois ressortissants chinois, un à Bordeaux, trois à Paris

    11 janvier- Premier mort (officiel) en Chine, un patient de 61 ans, à Wuhan.

    Des chercheurs chinois partagent la séquence génétique du virus avec le reste du monde, permettant ainsi la fabrication de tests de dépistage.

    31 décembre - La Chine informe l'OMS mais assure que la maladie est «maîtrisable et évitable» et ne se transmet pas entre humains.

    8 décembre- Première hospitalisation (officielle) en Chine.

    17 novembre- Un journal hong-kongais publie un rapport gouvernemental qui donne à cette date la détection du premier cas de Covid-19 (un homme de 55 ans originaire de Wuhan).

  • IMPENSABLE! PROTÉGEZ VOS JEUNES FILLES PRE ET ADOLESCENTES

    … et les jeunes garçons aussi

    Plus de 10000 mineures sont exploitées dans des réseaux de prostitution en France,
    des chiffres 10 fois supérieurs à ceux de 2015. Une victime et des mères témoignent.
    Elle a fini par être retrouvée au bout de six jours, à 500 kilomètres de chez elle, dans un état second. Lilou, 16 ans, a disparu le 23 octobre 2024 de Metz, alors qu’elle devait aller faire une course au pressing dans le cadre d’un stage. Après une énorme mobilisation de sa mère sur les réseaux sociaux, l’adolescente a réapparu le 29 octobre dans un train en gare de Voiron (Isère). 

    “Saine et sauve” comme le veut la formule. Mais la mise en examen pour proxénétisme aggravé d’un homme, quelques jours plus tard, laisse imaginer ce qu’il s’est passé.
    Ce mardi après-midi-là, Lilou, 16 ans, marche une demi-heure, hagarde, avant de comprendre où elle se trouve. “Gare de Grenoble”. Elle monte dans le premier train, sans billet et sans connaître sa destination. Elle espère se faire arrêter par des contrôleurs qui la conduiront à la police. Le train entame son voyage, Lilou est dans un état second, encore en partie sous l’effet de la drogue. 

    Une dame, intriguée, vient la voir. Et la reconnaît. Car le visage de Lilou est partout sur les réseaux sociaux depuis six jours, depuis que sa mère a lancé un appel à témoins après la disparition de sa fille. La passagère appelle la mère de l’adolescente, reste avec elle, puis descend en gare de Voiron pour aller chercher des policiers.

    LES MAINS ATTACHÉES, SOUS L’EMPRISE DE LA DROGUE
    Et aux enquêteurs, Lilou a beaucoup de choses à dire, mélange d’images précises, de souvenirs flous et de trous noirs. L’adolescente explique s’être fait enlever par deux automobilistes à qui elle a demandé son chemin alors qu’elle s’était perdue en périphérie de Metz après s’être trompée de bus. Un homme l’attrape, ferme la porte. 
    “’étais tétanisée, je ne savais pas quoi faire“. Puis la jeune fille est droguée, “des bonbonnes de protoxyde d’azote” détaille-t-elle. Le voyage dure cinq heures, l’équipage arrive dans un appartement de location de courte durée. 
    Lilou reste enfermée pendant que les deux hommes vont acheter “de la lingerie, du maquillage, des habits“. Ils lui coupent les cheveux, les teignent en noir, puis font des photos pour mettre une annonce en ligne. “Ensuite, il y avait des appels, ils répondaient par message, donnaient les tarifs, et ensuite les gens venaient.“
    Les gens, ce sont des clients de tous âges. Difficile d’imaginer qu’ils ne comprennent pas que Lilou n’est pas consentante : “Non seulement j’étais paralysée à cause de la consommation de protoxyde d’azote, d’alcool. Mais j’avais aussi les mains attachées et je ne pouvais rien faire, pas les repousser“.
    Et pas un client ne semble gêné: “Personne ne me demande si ça va, n’essaye de me détacher, ne me demande mon âge. Ils faisaient ce qu’ils avaient à faire, dit-elle pudiquement, et ils partaient“.
    Mais au bout de quelques jours, les proxénètes voient sur les réseaux sociaux le visage de Lilou, et leur description. Car la mère de la jeune fille est en train de remuer ciel et terre. Ils la jettent dehors en sous-vêtements avec un sac, la menacent de représailles si elle parle et lui disent de partir. Quelques heures plus tard, Lilou retrouvera sa mère.

    L’ENQUÊTE PARALLÈLE
    Quand Pauline arrive au commissariat de Metz pour signaler la disparition de sa fille le 23 octobre, elle sait que quelque chose de grave est en cours: “Je le sentais dans mon ventre“. Mais les policiers lui conseillent de signer une déclaration de fugue. En rentrant chez elle, la mère de famille décide de mener elle-même son enquête. 
    Elle prend l’ordinateur de Lilou, et fouille ses comptes Snpachat, Tiktok: “On a tout piraté!“. Elle envoie des messages aux contacts des comptes de sa fille, puis aux contacts de ses contacts. Elle tente de localiser le téléphone et repère où sont les caméras de vidéo-surveillance sur une ébauche de trajet que Lilou aurait emprunté.
    “Chez moi, c’était rempli de papiers avec des itinéraires et des chronométrages“. Pauline obtient vite un premier témoignage qui lui donne la description d’un homme et d’une voiture. Elle publie les résultats de ses recherches sur Facebook. “Ce qui est exceptionnel dans ce dossier, c’est la mobilisation de la mère de Lilou par les réseaux sociaux et l’emballement médiatique qui a suivi“, souligne une source judiciaire. 
    Car selon le témoignage de l’adolescente, c’est bien la très forte présence des messages de recherche sur les réseaux sociaux qui a déterminé sa libération.

    Parmi les anonymes qui ont contacté Pauline, il y a Patricia. Chez elle, l’histoire de Lilou résonne particulièrement fort. Parce que sa fille de 15 ans, originaire de la même région, est elle aussi tombée dans un réseau de prostitution quelques semaines plus tôt. Parce que Patricia a elle aussi mené sa propre enquête pour l’en sortir. Audrey (le prénom a été changé) pensait partir quelques jours avec une vague connaissance pour aller prendre du bon temps à Paris. 
    Mais une fois sur place, c’est la douche froide. Son “amie” est en fait une rabatteuse. Et Audrey se retrouve elle aussi droguée, prise en photo pour des annonces, et prostituée par un petit réseau.

    UN PROXÉNÈTE QUI GÈRE SON RÉSEAU DEPUIS SA CELLULE DE PRISON
    Ce réseau est dirigé, selon le récit d’Audrey, par un homme qui est actuellement en prison, condamné à six ans pour proxénétisme. Il donne ses consignes depuis sa cellule par téléphone, en visio; et menace la jeune fille de représailles, et de violences contre sa famille, si elle ne s’exécute pas. L’adolescente est surveillée par un jeune homme et par la rabatteuse. Durant les deux à trois semaines de prostitution, elle est trimballée d’un Airbnb à un autre en région parisienne.
    Le nom de la rabatteuse apparaît d’un coup dans certains commentaires sous les messages liés à la disparition de Lilou. “Ça a fait tilt, je me suis dit qu’elle avait recommencé, et que la fille de cette dame allait passer là où était passée ma fille“. Patricia contacte Pauline, et la soutient dans les jours qui suivent, même si la piste de cette rabatteuse semble s’être éteinte dans le dossier de Lilou. 
    Car la mère d’Audrey s’est elle aussi sentie bien seule durant la disparition de sa fille, incomprise par les policiers.

    DES PHOTOS ENVOYÉES AUX HÔTELS, ET UNE RABATTEUSE PISTÉE SUR SNAPCHAT
    Alors pendant des jours et des nuits, elle a arpenté les réseaux sociaux, à la recherche de toutes les pistes possibles. Elle demande à son opérateur de téléphonie de lui fournir la liste des appels de la ligne de portable de sa fille, passe des coups de fil, et comprend qu’elle est à Paris. Elle appelle tous les hôtels qu’elle peut, leur envoie la photo d’Audrey pour savoir si elle est passée par là. 

    Patricia finit par retrouver la trace de la rabatteuse, et, aidée de ses enfants, la contacte, tente de la piéger. Puis la menace. Audrey est finalement “déposée” dans un poste de police. L’adolescente explique qu’elle a été prostituée de force par le jeune homme qui l’a amenée. “Les policiers se sont mis à rire” soupire-t-elle. Sa mère saute dans une voiture et vient la chercher.

    Aujourd’hui, comme Lilou, Audrey a beaucoup de mal à dormir, hantée par ses souvenirs. Elle non plus n’est toujours pas retournée à l’école. Elle a déposé plainte mais son dossier est pour l’instant au point mort. 
    Dans l’affaire de Lilou, un homme de 24 ans – condamné en 2020 pour des faits de vol et recel de vol – est en détention provisoire, mis en examen pour proxénétisme aggravé. Des clients pourraient être prochainement poursuivis pénalement selon le parquet de Grenoble (où l’enquête est dirigée).
    Depuis 2015, le nombre d’enquêtes menées par l’OCRTEH (Office central de lutte contre la traite des êtres humains) pour prostitution de mineurs a été multiplié par dix. 
    Mais le nouveau visage de cette prostitution, qui s’organise en ligne, de façon plus invisible, avec des victimes déplacées très fréquemment d’une location courte durée à une autre, rend les investigations difficiles.
    Le Zoom de France Inter
    Plus de 10000 mineures sont exploitées dans des réseaux de prostitution en France, des chiffres 10 fois supérieurs à ceux de 2015. Une victime et des mères témoignent.
    Sécurité
    Nîmes (30): séquestrée, une adolescente de 12 ans était régulièrement violée par ses ravisseurs et forcée de se prostituer durant des mois...
    10/03/2022 à 10h24
    Société
    Proxénètes des cités: l’enfer de jeunes filles mineures (Sept à huit sur TF1)
    Retrouvez l’émission intégralement sur le site de MyTF1
    22/01/2021 à 19h40
    Sécurité
    Paris : deux touristes suisses de 17 et 18 ans séquestrées, violées et livrées à un proxénète pendant une semaine
    Les victimes ont été recueillies par les...
    23/11/2024 à 16h02
    Société
    Métropole lilloise : Samir dirige un réseau de prostitution depuis sa cellule
    Sécurité - Société
    La Courneuve (93): une jeune fille, contrainte à se prostituer, échappe à son proxénète à un feu rouge et trouve refuge au commissariat. Domiciliée en province, elle était...
    15/01/2025 à 18h31
    Sécurité
    "Elle m’avait dit qu’elle était majeure": Assan, Ryan et Marwane écopent de 2 ans avec sursis, 2 ans et 3 ans de prison ferme pour avoir prostitué en région parisienne…...
    21/03/2024 à 22h45

  • Maladies hivernales

    France: l'activité de la grippe reste intense et la couverture vaccinale de la population à risque de grippe sévère est inférieure à celle de la saison dernière (35%)

    En France, en semaine 03 de 2025 (13 au 19 janvier 2025), l’activité liée aux infections respiratoires aiguës (IRA) était globalement stable tous âges confondus. Toutefois les indicateurs augmentaient chez les moins de 15 ans et diminuaient chez les plus de 15 ans en ville et à l'hôpital. Cette activité était principalement portée par la grippe

    1. Grippe saisonnière

    Dans l'Hexagone, l'activité de la grippe demeurait intense en S03 avec toutefois une dynamique différente selon les classes d'âge. Les indicateurs étaient globalement en hausse chez les moins de 15 ans et en baisse chez les 15 ans et plus.

    En ville, l'activité continuait de progresser chez les enfants particulièrement chez les 5-14 ans, était stable chez les 15- 64 ans et diminuait chez les 65 ans et plus. La part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin était d'un niveau élevé dans toutes les classes d'âge (24,1% soit +1,6 point par rapport à la S02). Cette augmentation concernait les 5-14 ans (+5,6 points) et les moins de 5 ans (+2,6 points).

    A l'hôpital, les indicateurs grippe/syndrome grippal étaient en diminution tous âges confondus (4,1% des passages vs 4,3% en S02), mais on observait une nette augmentation de ceux-ci parmi les passages aux urgences et des hospitalisations chez les moins de 15 ans, particulièrement chez les 5-14 ans. En revanche, ces indicateurs étaient en diminution chez les plus de 15 ans. La part des hospitalisations pour grippe/syndrome grippal parmi les hospitalisations toutes causes se situait toujours à un niveau d'intensité très élevé chez les moins de 15 ans et redescendait cette semaine à un niveau modéré chez les plus de 15 ans. En S03, 18% des passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal ont donné lieu à une hospitalisation tous âges confondus (22% en S02). Les 65 ans et plus représentaient 58% des hospitalisations après passage aux urgences pour grippe/syndrome grippal (67% en S02). Depuis la semaine 40, 697 cas de grippe, ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance (non exhaustif) ; 71% de ces malades pour lesquels l'information était connue n'étaient pas vaccinés contre la grippe.

    Dans les établissements médicaux-sociaux, les cas groupés d'IRA signalés demeuraient majoritairement attribués à la grippe.

    La part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement diminuait légèrement par rapport à la S02 tout en restant à un niveau très élevé par rapport aux épidémies précédentes (6,8% en S03 vs 7,3% en S02), indiquant une sévérité marquée de l'épidémie.

    En semaine 02, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier étaient respectivement de 32% (+1,5 points par rapport à la SE02), 51,5% (-2,5 pt) et 21,9% (+1 pt).

    Les trois virus A(H1N1)pdm09, A(H3N2) et B/Victoria co-circulaient. Les analyses de caractérisation des virus indiquaient que les souches virales A(H1N1)pdm09 et B/Victoria circulant actuellement en France sont apparentées aux souches présentes dans les vaccins grippe 2024-25. Cette co-circulation de trois virus, qui sont décrits pour avoir un impact différent selon les groupes d’âges, est inhabituelle et pourrait expliquer que toutes les classes d’âges soient touchées de façon importante.

    Dans l’Hexagone, en semaine 03, toutes les régions étaient en épidémie, y compris la Corse. En Outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane étaient en épidémie, Mayotte était en pré-épidémie.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe, en particulier contre les formes graves de la maladie. Rappelons que dans le contexte épidémique actuel, les autorités de santé invitent tous les professionnels de santé concernés par les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière et en particulier les pharmaciens d’officine, à intensifier la communication auprès de leurs patients, notamment ceux à risque, autour des éléments suivants:

     

        Rappel des gestes barrières nécessaires et efficaces contre la propagation du virus (lavage de mains, port du masque lorsque les personnes sont contaminées) ;

        Incitation à se faire vacciner lorsque les personnes sont à risque de développer une forme grave de la grippe.

    La couverture vaccinale contre la grippe au 30 novembre 2024 (données intermédiaires) était de 35,2% chez l'ensemble des personnes ciblées par la vaccination, de 41% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et de 19% chez celles âgées de moins de 65 ans à risque de grippe sévère. Ces couvertures vaccinales sont inférieures à celles estimées pour la saison 2023-2024 à la même date.

    1. Bronchiolite

    En SE03, une diminution des indicateurs syndromiques de la bronchiolite était observée en ville et à l'hôpital pour la cinquième semaine consécutive.

    Pour les nourrissons les plus jeunes, l'intensité est restée inférieure à celle des épidémies antérieures.

    Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentaient respectivement 4% (-0,7 point par rapport à la SE02) des actes médicaux SOS Médecins, 7,3% (-1,2 pts) des passages aux urgences et 15,3% (-4 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.

    Le taux de positivité du VRS (virus respiratoire syncytial ) continuait à diminuer en médecine de ville comme à l'hôpital.

    Dans l'Hexagone, en S03, la Corse passait en épidémie. Les autres régions étaient toutes en post-épidémie, sauf l’Île-de-France qui était revenue à un niveau de base en S02. Dans les DROMs, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane étaient en post-épidémie et Mayotte restaient en épidémie.

    La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS est toujours en cours. Deux stratégies sont possibles: soit la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois soit l'immunisation des nourrissons par un anticorps monoclonal.

    1. Covid 19

    Les indicateurs syndromiques du covid 19 restaient globalement stables en ville et à l'hôpital par rapport à la semaine précédente et à des niveaux bas.

    Les taux de positivité pour SARS-CoV-2 continuaient à diminuer en ville comme à l’hôpital. L’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées diminuait également (-24,1%).

    Depuis la semaine 40, 243 cas de covid 19 ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance ; 68% étaient âgés de 65 ans et plus et 90% des malades dont le statut vaccinal était connu n’étaient pas vaccinés.

    La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la COVID-19, en particulier des formes graves de cette maladie. La couverture vaccinale contre la COVID-19 au 30 novembre 2024 (données intermédiaires) est estimée à 12,5% chez l'ensemble des personnes ciblées par la vaccination, à 14,8% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et à 5,7% chez celles âgées de moins de 65 ans à risque de COVID-19 sévère. Ces couvertures sont possiblement sous-estimées.

    La campagne de vaccination conjointe contre la grippe et le Covid-19 est prolongée jusqu’au 28 février 2025.

    Source: Santé publique France

  • Los Angeles: France Info conteste six évidences…

    …énoncées par la ré-infosphère

    (image I.A.)

    France Info, alias Radio Bolcho (RB) a "fact-checké" six constatations qui courent sur les réseaux sociaux, pour les infirmer. Après un "débunkage" effectué par l’élite journalistique, les gueux que nous sommes sont donc tenus de considérer comme fausses les affirmations suivantes:

        Les pompiers combattent les flammes avec des sacs à main par manque de moyens

        Des camions de pompiers ont été bloqués pour des tests d’émissions polluantes

        Le gouverneur de Californie est responsable d’un problème d’approvisionnement en eau

        Des milliards pour les immigrants illégaux mais pas pour les incendies

        La maire de Los Angeles a réduit le budget dédié aux pompiers

        Des Afro-Américains ont été surpris en train de piller des maisons

    Pour RB, il s’agit de soutenir le pouvoir démocrate local, mis à mal lors des incendies qui viennent de ravager Los Angeles.

    Première affirmation: Pour Radio Bolcho, le fait qu’elle soit fausse est qu’elle a été démentie par le Département des pompiers de Los Angeles. Puisqu’on vous le dit. Les sacs utilisés par les pompiers ne sont pas des sacs à main de femmes mais, affirme le médiat central, de "vrais sacs dédiés" que "pompiers utilisent pour différents usages" (?)".

    Utiliser une lance et la connecter à une borne à incendie, explique le média, peut prendre en effet du temps, et utiliser un sac en toile permet d’agir vite, ce qui est primordial en cas de propagation rapide des flammes".

    "C’est un outil simple mais efficace qui peut aider à empêcher un petit incendie de se transformer en catastrophe majeure". Sauf qu’appeler les pompiers et attendre qu’ils viennent prend aussi du temps…

    On ne voit pas pourquoi les particuliers ne se sont pas confrontés aux flammes pendant qu’il en était encore temps, avec les moyens du bord: sacs, casseroles, seaux à eau, etc.

    Autre argument de RB:

    Alex Jones a affirmé, vidéos à l’appui, que les pompiers de Los Angeles ont combattu les incendies avec des sacs à main pour femme en guise de seaux. Or Alex Jones est un sale complotiste "qui attribue ce manque de moyens à l’aide envoyée à l’Ukraine, en guerre contre la Russie depuis bientôt trois ans. Son message, posté sur X le 9 janvier, a été vu plus de 29 millions de fois".

    Jones est un méchant garnement qui a été déjà condamné pour avoir propagé des "fake news". Je vous laisse imaginer les gorges chaudes de RB si sur une vidéo, on voyait un soldat russe tentant d’éteindre un feu avec un simple sac de toile…

    "Coutumier des fausses informations et soutien de Donald Trump, Alex Jones avait été condamné en octobre 2022 à payer 965 millions de dollars d’indemnisations (environ 915,5 millions d’euros) pour avoir nié la réalité du massacre de l’école de Sandy Hook en 2012" affirme RB.

    Cette "amende" au montant totalement loufoque ne prouve en rien qu’Alex Jones a tort. Elle prouve simplement qu’aux Etats-Unis, il vaut mieux s’entourer de bons avocats et ne pas avoir d’étiquette d’ "extrême droite" collée aux guêtres quand on est confronté à des difficultés judiciaires.

    Deuxième affirmation:

    "Une soixantaine de camions venant de l’Oregon auraient été empêchés d’intervenir contre les feux car ils ne répondaient pas aux normes imposées par la Californie en matière de pollution, selon un compte pro-Trump très suivi sur X, qui partage une courte vidéo de la prétendue scène "annonce RB qui concède quand même que" cette fausse information est devenue virale après un article du journal Santa Monica Observer".

    Or, selon RB, "Les camions ont bel et bien été arrêtés à Sacramento et ont subi un contrôle de sécurité de routine pour vérifier l’état des moteurs, mais ils ont poursuivi leur route".

    Une situation ubuesque qui ne fait pas broncher RB… Alors que des feux gigantesques ravagent Los Angeles et que l’Etat de l’Oregon dépêche ses propres pompiers sur place, les autorités du coin préfèrent "vérifier l’état des moteurs" plutôt que de les envoyer sur site en urgence. Curieux…

    Troisième affirmation:

    "Il y a bien eu des problèmes d’approvisionnement en eau lors des incendies" reconnaît RB.

    Néanmoins, "les arguments utilisés par Donald Trump ne sont pas fondés".

    Evidemment, puisque c’est the Donald qui les avance. "D’après le site américain de fact-checking Snopes, argumente RB, le président élu fait référence à un projet proposé en 2019, qui visait à acheminer de l’eau depuis la Californie du Nord vers des fermes et des zones urbaines de la Californie du Sud.

    Or, ce projet risquait de mettre en danger une espèce de poisson en voie de disparition". Nous y revoilà.

    Alors que cette histoire ubuesque de sauvegarde d’un espèce a été "débunkée" par tous les médias "sérieux" –  qui l’ont déclarée inexacte – , RB la remet au goût du jour. Il ajoute: "Le Gouverneur Gavin Newsom s’y est donc opposé, contre l’avis de l’administration Trump de l’époque. Mais il n’a jamais refusé de signer un tel accord, car aucun contrat n’a vu le jour.

    Le service de presse du gouverneur a démenti les propos du milliardaire sur X: "Il n’existe pas de document tel que la déclaration de restauration de l’eau – c’est de la pure fiction".

    RB pédale en plus dans la semoule: "Par ailleurs, rien n’indique que ce plan aurait eu une incidence sur l’approvisionnement en eau". Comprenne qui pourra.

    Par ailleurs, si l’approvisionnement en eau des réservoirs et des bouches d’incendie était tout à fait normale, pourquoi Gavin Newsom vient-il de diligenter une enquête à ce sujet?

    Quatrième affirmation:

    "Des milliards pour les immigrants illégaux mais pas pour les incendies": faux, clame RB! Preuve: "Ce genre d’argument n’est pas nouveau: il a été invoqué par Donald Trump pour critiquer sa rivale Kamala Harris, lors de la campagne présidentielle, après le passage des ouragans Hélène et Milton dans le Sud-Est américain. "Il suffit que Trump affirme que Noël tombe le 25 décembre pour que ça devienne faux. C’est la reductio ad Trumpeum".

    En réalité, l’agence fédérale dispose toujours de ressources financières. Fin décembre, le gouvernement a encore accordé à la Fema près de 29 milliards de dollars, à travers un projet de loi adopté par le Congrès et signé par le président démocrate sortant Joe Biden, notamment pour répondre à Hélène et Milton.

    L’agence dispose désormais d’un solde de 27 milliards de dollars pour répondre aux mégafeux de Californie, selon un porte-parole de l’agence interrogé par le média de fact-checking Politifact" argumente RB.

    Oui mais alors comment expliquer que cette somme n’ait pas été utilisée pour sécuriser les réservoirs d’eau et les bouches d’incendie. Avoir un budget, c’est bien, savoir judicieusement l’utiliser, c’est mieux.

    Il existe bien un programme d’aide à l’hébergement des migrants, administré par la Fema, en partenariat avec le Service des douanes et de la protection des frontières des Etats-Unis. Financé par le Congrès américain à hauteur de 650 millions de dollars, selon le site de l’agence Nouvelle fenêtre, il diffère du fonds de secours en cas de catastrophe, utilisé dans le cadre des incendies de Los Angeles.

    Cinquième affirmation:

    "La maire de Los Angeles a réduit le budget dédié aux pompiers: trompeur" affirme RB, qui argumente: "Karen Bass, maire démocrate de Los Angeles, est, elle aussi, sous le feu des critiques. "La ville de Los Angeles sous Karen Bass a réduit le budget de lutte contre les incendies d’environ 18 millions de dollars", a fustigé Ian Miles Cheong, blogueur malaisien conservateur, le 9 janvier sur X, dans un message vu un million de fois.

    Le même jour, la cheffe des pompiers de Los Angeles, Kristin Crowley, a déclaré à Fox News 11 que le service d’incendie de Los Angeles était "insuffisamment financé".

    "Le budget a été réduit et cela a eu un impact sur la qualité de notre service", a-t-elle déploré. "Des accusations lourdes, mais pour RB, insuffisantes. "Selon un document du LAFD de juillet 2024, le budget des pompiers a bien baissé, passant de 837,2 millions de dollars pour l’exercice 2023-2024 à 819,6 millions pour 2024-2025, soit une réduction d’environ 17,6 millions de dollars.

    Une diminution moins importante que celle proposée par Karen Bass en avril (23 millions de dollars). Cependant, cette baisse est à nuancer car ces chiffres ne fournissent pas un aperçu complet de la situation, a expliqué Jake Flynn, directeur de la communication du conseiller municipal de Los Angeles Bob Blumenfield, au média américain Snopes". Ce que ne dit pas RB, c’est que une part non négligeable de ce budget sert à financer des actions d’ " inclusion " des minorités dans le corps des sapeurs-pompiers – si j’ose dire. Le médiat gaucho avoue quand même que " la situation n’est pas toute rose: dans un mémo de décembre 2024, la cheffe des pompiers de Los Angeles, Kristin Crowley, a déploré l’impact négatif d’une réduction de certaines dépenses sur la capacité opérationnelle de son service".

    Sixième et dernière affirmation: "Des Afro-Américains ont été surpris en train de piller des maisons ": faux! clame RB qui précise: "des personnes présentées à tort comme des pillards étaient en réalité en train de venir en aide [aux habitants]".

    Qui concède néanmoins que "des pillages ont toutefois bien eu lieu pendant les incendies de Californie, certains malfaiteurs se déguisant même en pompiers, selon un shérif interrogé par la chaîne KTLA. Près de 60 suspects ont été arrêtés, dont neuf ont été inculpés, a annoncé le 13 janvier le département du shérif du comté de Los Angeles sur Facebook".

    En tout cas, des blacks coupables de pillage? Jamais de la vie! "Fake!... évidemment…

    Ce qu’il y a de bien avec une boussole qui indique le sud, c’est que sa fiabilité est identique à celle des "vraies" boussoles. À ceci près qu’il faut naturellement tourner son cadran de 180°.

    Henri Dubost

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

    Par ailleurs, je déteste tous les mots "angliches" voire "amerloques" utilisés!

  • La résistance de Narges Mohammadi contre le voile et les mollahs

    Narges Mohammadi est une militante iranienne des droits humains et militante contre la peine de mort en Iran. Arrêtée pour la première fois en 1998, depuis elle a passé la majeure partie de sa vie en prison. Elle a 52 ans.

    Narges Mohammadi lutte depuis 25 ans contre le voile islamique.

    En septembre 2023, elle brûle son hijab pour marquer l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini, cette jeune fille battue à mort parce qu’elle ne portait pas bien son foulard.

    Le 6 octobre 2023, elle reçoit le prix Nobel de la paix. Elle ne peut pas se rendre à Oslo mais ce sont ses fils jumeaux de 17 ans qui lisent son discours, devant son fauteuil vide. Dans ce discours elle affirme son combat pour la liberté, et contre "ce régime religieux tyrannique et misogyne qui l’enferme derrière les hauts murs froids d’une prison".

    En mars 2024, elle appelle à criminaliser "l’apartheid de genre" et dénonce une "ségrégation systématique et institutionnalisée à l’égard des femmes en Iran".

    Tout récemment, elle est battue par ses gardiens de prison, car elle proteste contre une série d’exécutions de femmes. Elle fait alors une crise cardiaque qui entraîne son hospitalisation d’urgence. Sa famille craint pour sa vie.

    Narges Mohammadi a fait du quartier des femmes de la prison d’Evin à Téhéran un bastion de la résistance des femmes aux mollahs sanguinaires. La prison n’a pas réussi à la faire taire.

    Malgré les tortures au sein même de la prison, les brimades sexuelles, les exécutions. Les femmes luttent pour se faire entendre, luttent pour avoir par exemple des livres, et arrivent même à organiser des moments festifs.

    Narges Mohammadi vient de connaître une période de liberté : elle a été libérée trois semaines vers la mi-décembre, pour raisons de santé. Mais c’est au moins trois mois qu’il lui faudrait, pour se remettre de soins insuffisants.

    Ces soins à la suite d’une tumeur à la jambe ont pris du retard, car Narges Mohammadi a refusé d’être transférée aux conditions requises par les mollahs : elle devait porter le voile.

    De ces trois semaines de liberté, elle n’en a pas profité pour faire la fête, ni pour se reposer ! Elle a accordé des entretiens au Monde, au Figaro, au magazine Elle, et à ses compatriotes, dans lesquels elle répète sans relâche qu’elle est contre le port obligatoire du voile, contre la peine de mort, contre le système de détention qui pratique la torture en Iran et pour le mouvement Femme, vie, liberté.

    Au Figaro qui lui demande pourquoi le voile obsède autant le pouvoir iranien, elle répond : "Le voile obligatoire a toujours été un outil efficace au service des régimes religieux afin d’instaurer la soumission et de perpétuer la répression dans la société".

    Elle ajoute: "Une société dont la moitié de la population est soumise au pouvoir d’un Etat religieux par le biais du hijab obligatoire a un lien intrinsèque avec la servilité".

    Elle le martèle: "Le face à face musclé du régime avec les femmes au sujet du hijab ne concerne pas uniquement un code vestimentaire ou je ne sais quelle prescription religieuse mais a pour but leur assujettissement et la pérennisation de la dictature religieuse".

    Et enfin: "Il faut criminaliser l’apartheid de genre pratiqué en Iran contre les femmes".

    Comme c’est bien dit!

    Et comme on aimerait que nos pseudo-féministes françaises comprennent enfin que par leur attitude pro-islam et pro-immigration forcenée, elles soutiennent l’avènement en France de cette horrible dictature islamique misogyne qui les brisera totalement si elle est au pouvoir un jour, en France.

    La République islamique, dit aussi Narges, "viole sans aucun scrupule les droits humains et les droits des femmes. Elle est intrinsèquement incapable d’assumer la liberté, la démocratie, l’égalité des droits".

    Narges Mohammadi a malgré tout de l’espoir, dit son avocat Chirine Ardakani à France-info. Car depuis quelques années la population devant les tortures, la répression épouvantable, les pendaisons qui continuent, ne croit plus en la République islamique. Ce régime totalitaire finira bien par s’effondrer.

    Ce qui se passe en Iran nous regarde absolument, contrairement à ce que pensent certains égoïstes n’ayant aucune vision. Ce qui se passe en Afghanistan, aussi. En Syrie, également. Car il y a en France ce qu’on peut appeler des forces du mal, que beaucoup refusent de voir, qui aimeraient instaurer ce genre de régime chez nous.

    Pour pasticher des paroles célèbres, le voile est un étendard, et certaines traditions sont des marqueurs. Ajoutons que le bazar importé par des migrants envoyés exprès, dont certains utilisent l’intifada, les viols et les égorgements, est en quelque sorte leur moyen d’action pour préparer notre effondrement, la tyrannie, notre remplacement et notre avilissement.

    Nous devons résister à ces forces du mal et, tout simplement, rester la France.

    Sophie Durand