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Chaque jour en France sont commis en moyenne 3 meurtres ou assassinats, 600 cambriolages, plus de 330 vols avec arme à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1110 escroqueries. Pour ne citer que quelques-uns des crimes et délits consignés dans la dernière note de conjoncture du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure.
De leur côté, les violences sexuelles prennent des proportions dantesques: 123.210 infractions recensées en 2024, soit plus de 330 faits par jour en moyenne. " Entre 2016 et 2024, le nombre de victimes d’un homicide a grimpé de 926 à 1186 (+ 28% "), constate Alain Bauer, le titulaire de la chaire de criminologie du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Même si les chiffres 2024 du SSMSI sont encore provisoires, le Pr Bauer alerte sur la dégradation de la situation nationale au plan des violences. " Le pays est passé une nouvelle fois au-dessus de la barre symbolique du millier de morts…
poursuite de la diminution des indicateurs de la bronchiolite ; activité du covid 19 toujours à un niveau bas
En France, en semaine 1 de 2025 (30 décembre 2024 au 5 janvier 2025) l'activité liée aux infections respiratoires aiguës était en augmentation en médecine de ville et à l'hôpital dans toutes les classes d'âge excepté chez les moins de 15 ans. Cette hausse était principalement portée par l'activité grippale.
1.Grippe saisonnière
Dans l'Hexagone, l'épidémie de grippe s'accentuait en S01.
En ville, l'augmentation de l'activité était moins importante par rapport aux deux semaines précédentes probablement en lien avec la période de congés [la part des syndromes grippaux dans les actes médicaux SOS médecin était de 20,3% (+2,1 point par rapport à la S52/2024) ; taux de consultations tous âges confondus pour syndrome grippal était estimé à 352 pour 100 000 habitants vs 218 en S52]. Le niveau d'activité demeurait à un niveau élevé chez les 65 ans et plus.
En revanche, à l'hôpital on observait encore une forte augmentation des indicateurs dans toutes les classes d'âges excepté chez les 5-14 ans. La part des hospitalisations pour grippe/syndrome grippal parmi les hospitalisations toutes causes se situait à un niveau d'intensité exceptionnellement élevé par comparaison aux saisons antérieures. Les 65 ans et plus représentaient 69% des hospitalisations après passage aux urgences pour grippe/syndrome grippal. Depuis la semaine 40, 318 cas de grippe, ont été signalés par les services de réanimation participant à la surveillance (non exhaustif) ; 79% de ces malades pour lesquels l'information était connue n'étaient pas vaccinés contre la grippe.
Dans les établissements médicaux-sociaux, le nombre de cas groupés attribués à la grippe continuait d'augmenter.
De plus la part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement était encore en forte hausse (6,0% en S01 vs 3,9% en S52).
En semaine 01, les taux de positivité des prélèvements réalisés en ville par les laboratoires de biologie médicale, en médecine de ville chez les patients consultant pour IRA et en milieu hospitalier étaient respectivement de 33,2% (-1,6 points par rapport à la SE52), 42,6% (-11,7 pt) et 23,1% (+1 pt). Le virus A(H1N1)pdm09 restait le plus souvent détecté mais les virus B/Victoria et A(H3N2) circulaient également de façon active. Les analyses de caractérisation des virus indiquaient que les souches virales A(H1N1)pdm09 et B/Victoria circulant actuellement en France sont apparentées aux souches présentes dans les vaccins grippe 2024-25.
Dans l’Hexagone, en semaine 01, toutes les régions étaient en épidémie, y compris la Corse. En Outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie en S52. La Guyane et Mayotte étaient en pré-épidémie.
Bronchiolite
En S01, une diminution des indicateurs syndromiques de la bronchiolite était observée en ville et à l'hôpital pour la troisième semaine consécutive confirmant le passage du pic épidémique survenu en S50 dans l'Hexagone.
L'épidémie continuait à suivre une dynamique similaire à celles des épidémies précédant la pandémie de COVID-19, avec une intensité inférieure à celles des épidémies antérieures pour les nourrissons les plus jeunes sur les indicateurs hospitaliers.
Chez les enfants de moins de deux ans, les bronchiolites représentent respectivement 6,3% (-0,7 point par rapport à la S52) des actes médicaux SOS Médecins, 11,7% (-0,5 pts) des passages aux urgences et 26,8% (-1,1 pts) des hospitalisations après passage aux urgences.
Le taux de positivité du VRS (virus respiratoire syncytial ) diminuait en médecine de ville comme à l'hôpital.
Dans l'Hexagone, onze régions restaient en épidémie. L’Île-de-France passait en post-épidémie en S52 et la Corse restait en pré-épidémie. Dans les DROMs, Mayotte était en épidémie depuis S49, la Guadeloupe et la Martinique depuis S43 et la Guyane en épidémie depuis fin juillet (S31). La Réunion était revenue à un niveau de base en S01.
La campagne d'immunisation passive des nouveau-nés contre les infections à VRS est en cours. Deux stratégies sont possibles : soit la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois soit l'immunisation des nourrissons par un anticorps monoclonal.
Covid 19
Les indicateurs syndromiques du covid 19 restaient globalement stables en ville et à l'hôpital par rapport à la semaine précédente et à des niveaux bas.
Les taux de positivité pour SARS-CoV-2 diminuaient légèrement en médecine (0,8% soit -1,4 point par rapport à la SE52) et laboratoires de ville (4,1% soit -1,2 point) et il restait stable à l'hôpital en S01 (4,4% soit -0,1 points). Une diminution de l’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées était observée (-10,6%).
Le nombre de nouveaux épisodes d’IRA dans les établissements médico-sociaux (EMS) augmentait en S51 et S52, une tendance portée principalement par l'augmentation des nombres d'épisodes liés à la grippe et, dans une moindre mesure, au VRS. Ces données ne sont pas encore consolidées.
La vaccination reste le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et à la COVID-19, en particulier des formes graves de ces maladies.
Il est essentiel de recommander la vaccination à toutes les personnes éligibles, afin de les protéger et de protéger leur entourage : les personnes âgées de 65 ans et plus ; les personnes âgées de plus de 6 mois, atteintes de comorbidités ayant un risque élevé de forme grave de la maladie ; les personnes immunodéprimées; les femmes enceintes ; les résidents en établissement de soins de suite ou dans les établissement médico-sociaux quel que soit leur âge, ainsi que les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables aux formes graves de l’infection, y compris les professionnels de santé.
Dans le contexte des regroupements durant les fêtes de fin d’année, et en complément des vaccinations et des traitements préventifs existants, l’adoption des gestes barrières reste indispensable pour se protéger de l’ensemble des maladies de l’hiver :
lavage des mains,
aération régulière des pièces,
port du masque en cas de symptômes (fièvre, mal de gorge ou toux), dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles.
Sur les 154 sanctions prononcées à l’encontre de députés à l’Assemblée nationale depuis la création de la Ve République, 94 l’ont été envers des députés LFI — ce qui représente donc 60 % du total des sanctions.
Emmanuel Macron: “Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou”
La Fièvre, cette série qui a intoxiqué Emmanuel Macron et ses conseillers
L’une de ses autres promesses, c’était celle d’une "société ouverte".
Le 1er avril 2017, il saluait Marseille ainsi: "Les Arméniens, les Comoriens, les Italiens, les Algériens, les Marocains, les Tunisiens, les Maliens, les Sénégalais, les Ivoiriens, j’en vois des tas d’autres, que je n’ai pas cités, mais je vois quoi? Des Marseillais, je vois des Français! "
Alors, quand fin 2019, devant ses troupes, le président parle de l’immigration comme d’un "problème" et d’un "défi qui fait peur", beaucoup de ses soutiens se sentent floués.
"On croirait revivre le film La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara, avec la fameuse réplique de Jean Gabin: “Salauds de pauvres” ", lit-on dans une tribune publiée dans Le Monde. L’auteur n’est pas n’importe qui: l’historien François Dosse, le prof de Sciences Po du jeune Macron, l’homme qui l’a mis en relation avec le philosophe Paul Ricœur et qui, en 2017, avouait avoir pour lui "les yeux de Chimène". En retour, il reçoit un courrier de sept pages à l’encre bleue d’un président furieux de cette "drôle de méthode". Lui seul a le droit de trahir l’autre.
L’immigration, c’est le sujet sur lequel planchent Emmanuel Macron, Alexis Kohler et le ministre de la santé d’alors, Aurélien Rousseau, un jour d’automne 2023. Lors d’une réunion à l’Elysée, ils évoquent l’hôpital public et l’aide médicale d’Etat aux étrangers en situation irrégulière, que la droite veut supprimer.
"Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou,lance le chef de l’Etat.
– Non, ce n’est pas le premier problème de l’hôpital, nuance le ministre de la santé.
– Si, si. Vas-y, tu vas voir!".
Comme souvent, Alexis Kohler tente de polir les certitudes présidentielles, mais pas assez pour éviter une dose de "préférence nationale" dans l’attribution des allocations familiales, avant la censure par le Conseil constitutionnel.
"LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS DE LA GAUCHE"
Le 9 juin, lorsqu’il dissout l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron n’a pas compris que la gauche sociale-démocrate, qu’il avait détournée de son cours, va s’unir et revenir dans son lit d’origine.
Le 7 juillet, les Français portent en tête des élections législatives les gauches alliées dans un Nouveau Front populaire. Mais pas question de donner trop d’importance à ces Lucie Castets, ces Marine Tondelier, ces "cocottes", comme il les appelle en petit comité.
Fin août, le président livre son diagnostic au cours d’une réunion: "Les Français ne veulent pas de la gauche".
Pour lui, ils veulent moins d’écologie et moins d’immigrés.