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futurologie - Page 34

  • Bientôt des drones au secours des agriculteurs !

     

    L’agriculteur, un véritable entrepreneur soucieux de réaliser des profits, n’a plus le temps d’aller inspecter ses champs. Des drones viendront-ils lui prêter main forte ?

    Par Jacques Henry.

    L’agriculture " raisonnée " est un concept qui signifie que la gestion des intrants est mieux contrôlée. Elle existe depuis un certain nombre d’années et a été promue auprès du monde agricole par les grandes sociétés impliquées dans la protection des cultures, en d’autres termes les chimistes produisant des pesticides variés et parfois aussi des engrais.

    Il s’agit d’optimiser les apports en engrais, en eau pour les cultures qui le nécessitent comme par exemple le maïs, et en pesticides pour lutter contre les ravageurs. Or, qui dit agriculture à haut rendement suppose une gestion optimale de ces intrants. L’agriculteur, un véritable entrepreneur soucieux de réaliser des profits, n’a plus le temps d’aller inspecter ses champs. Il possède un ordinateur avec lequel il consulte la météo, les cours des céréales ou des pommes de terre, le prix du lait et son tracteur est muni d’un localisateur GPS. Le producteur de céréales ne va plus préparer son champ avec une faux avant la moisson, ce temps-là est révolu depuis longtemps, il loue les services d’une entreprise spécialisée qui possède de grosses machines et ses moissons sont terminées avant même qu’il ne l’ait réalisé et il ne voit même pas le grain que ses champs ont produit.

    Puisqu’il n’a plus de temps à consacrer pour se rendre compte de l’état de santé de ses cultures, qu’à cela ne tienne, une entreprise canadienne commercialise un petit avion muni de caméras spécialisées dans la détection aérienne de tous les stress que peuvent subir les cultures. Il s’agit d’équipements réalisant des clichés en haute résolution à diverses longueurs d’onde et les signaux sont envoyés par wi-fi à la ferme. Depuis son ordinateur, l’exploitant agricole peut non seulement piloter le drone d’un mètre d’envergure bourré d’électronique sophistiquée et faire une analyse en temps réel des clichés transmis par celui-ci volant à une altitude de 120 mètres, mais aussi prendre immédiatement les décisions adéquates que lui aura indiqué un logiciel dédié pour ce type d’application.

    Parfaitement localisée sur l’ordinateur, l’évolution du drone détecte par exemple un déficit hydrique conséquent sur une légère proéminence d’un champ et au contraire le développement de rouille dans une zone en creux du même champ. L’analyse spectrale réalisée en temps réel à partir des données transmises par le drone permet de détecter l’état phytosanitaire des cultures, les carences en azote ou en potassium, la présence de ravageurs et bien d’autres paramètres que l’agriculteur pourra apprécier pour prendre ainsi une décision rapide d’intervention.

    La société Precision Hawks met donc à la disposition de l’agriculteur un outil d’observation d’une précision inestimable venant en soutien des prises de décision nécessaires pour permettre d’optimiser les rendements et la santé des cultures. Il est probable qu’un jour les interventions sur le terrain seront faites par des machines sans conducteur, des robots, et le monde agricole qui représentait encore 60 % de la population au début du XXème siècle et maintenant à peine 5 % sera remplacé par des machines.

    En ce qui concerne ces drones pacifiques d’un genre nouveau, reste à savoir si les autorisations de vol seront accordées par les autorités compétentes, sachant qu’un groupe d’adolescents de Nancy a été condamné pour avoir fait voler un drone au-dessus de la ville sans autorisation préalable il y a quelques mois. Peut-être que dans la Saône-et-Loire profonde du ministre du redressement agricole, il sera plus facile d’obtenir un permis de voler à une centaine de mètres d’altitude sans rendre les autorités civiles et militaires trop nerveuses !!!

    Source : http://precisionhawk.com/index.html

     

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  • Avoir de beaux poumons, ça aide!

    Microsoft travaillerait actuellement au développement d'un accessoire du domaine du wearable computing. Mais pas question de montre intelligente, de lunettes de réalité augmentée, il s'agirait cette fois d'un soutien-gorge high-tech.

    Microsoft aurait ainsi testé pendant plusieurs mois un nouveau produit présenté comme un soutien-gorge high tech. Accompagnée d'une équipe de scientifiques, la firme aurait mené une vaste phase d'essai clinique dans le cadre du développement d'un dispositif permettant de contrôler l'humeur des porteuses et de limiter les fringales dans les situations de stress.

    Pourquoi un soutien-gorge ? Microsoft explique que " Le soutien-gorge est le vêtement idéal, car il permet de mesurer précisément la fréquence cardiaque au plus proche du coeur." Des modules équivalents auraient ainsi été testés sur des hommes sans grand succès.

    Le soutien-gorge est en effet bardé de capteurs : gyroscope, accéléromètre, électrocardiogramme, capteur dermique et connexion Bluetooth ou se connecter sans fil à une application qui récupère les informations collectées.

    L'idée du concept est de mesurer avec précision l'humeur de la porteuse, son état de stress et de définir à partir de quel pic émotionnel cette dernière compense par l'ingestion de nourriture. L'objectif final étant de trouver des solutions permettant de limiter le phénomène de boulimie ou des petites fringales.

    L'expérience n'aura pas été de tout repos pour les porteuses, puisque pendant 4 jours, il fallait recharger le soutien-gorge toutes les 6 heures. Les données ont été stockées dans le service cloud Microsoft Azure et ont livré des résultats intéressants.

    Dans 75% des cas, le soutien-gorge pouvait prédire l'apparition d'un état émotionnel intense. On peut alors estimer que lorsque le soutien-gorge décèlera cette faiblesse, une notification pourrait être envoyée sur un smartphone avec des propos apaisants, ou plus simplement un message invitant l'utilisatrice à ne pas se ruer sur le frigo et à tenter de se calmer quelques minutes.

  • Stats Août 2014

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  • Bio-bots : des robots biologiques musclés et imprimés en 3D

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    Bio-bots : des robots biologiques musclés et imprimés en 3D

    Des scientifiques de l'Université de l'Illinois ont créé un "robot biologique", imprimé en 3D, qui utilise du tissu musculaire stimulé électriquement pour se mouvoir. Des recherches inhabituelles mais avec des applications potentielles bien réelles. Ces "bio-bots" - robots biologiques- sont capables de marcher grâce à des cellules musculaires contrôlées par des impulsions électriques. Ils font moins d'un centimètre et sont faits d'une combinaison de cellules vivantes et de cellules synthétiques en hydrogel, imprimées en 3D.

    Ces chercheurs, mené par Rashid Bashir, directeur du département de bioingenierie de l'université, avaient déjà créé des bio-bots capables de "marcher" à l'aide de cellules cardiaques de rats, mais celles-ci devaient se contracter en permanence et il n'était pas possible de contrôler les mouvements de la machine.

    S'inspirant des structures musculo-squelettiques (muscle-tendon-os) qu'on trouve dans la nature, les nouveaux bio-bots utilisent une bande de cellules provenant de muscles squelettiques (sous contrôle volontaire du système nerveux central), ce qui permet aux chercheurs de mieux les contrôler et ouvre la voie à de nombreuses applications pour cette technologie.

    Cette technique emploie une armature d'hydrogel imprimée en 3D, suffisamment forte pour donner une structure au bio-bot, mais également assez flexible pour plier comme une articulation. Le muscle est attaché aux deux "pieds" du bio-bot, de la même manière qu'un muscle est attaché à l'os par un tendon. La vitesse du bio-bot peut être contrôlée en ajustant la fréquence des impulsions électriques.

    A moyen terme, ces dispositifs pourraient permettre de concevoir de nouveaux capteurs environnementaux mobiles et autonomes, capables de détecter des molécules toxiques. A plus long terme, ces machines biologiques pourraient être utilisées comme vecteurs pour acheminer des médicaments, ou encore être utilisées comme "implants intelligents", en chirurgie robotisée.

  • Beacoms

    Ifinity, startup polonaise développeur des objets et des applications connectées à l’aide d’iBeacon. Ses beacons ont une autonomie illimitée grâce au rechargement par ondes électromagnétiques.

    La technologie iBeacon et des applications à base de Beacons sont plus innovantes les unes que les autres. Il semble même exister une Beacon Valley en Pologne (entre Cracovie et Varsovie), où des startups travaillent d’arrache pieds pour mettre au point des dispositifs de positionnement innovants à base de Beacons.

    A cet endroit sont notamment installé deux poids lourds mondiaux des Beacons, Estimote et Kontakt.io, mais aussi la startup Infinity qui développe un Beacon très particulier et dotés d’une autonomie incroyable. L’un des premiers clients d’Infinity n’est autre que la ville de Varsovie, dont l’un des gros projets est de transformer la capitale polonaise en ville connectée.

    Si pour le moment, seul Apple soutient la technologie iBeacon (ou presque) tandis que la plupart des autres fabricants privilégient la technologie NFC, de nombreux spécialistes considèrent les Beacons comme très prometteurs et imaginent déjà qu’ils pourront utiliser les beacons dans de nombreux cas où la géolocalisation actuelle est inadéquate car trop peu précise. Alors qu’Estimote annonçait ses Nearables la semaine dernière (des beacons autocollants) Ifinity a quant’à elle révélé qu’elle travaillait sur AirBeacons, des balises Bluetooth 4.0 sans aucune batterie, qui se rechargeront grâce aux ondes électromagnétiques.

     

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    En effet, si l’on observe le fonctionnement et l’histoire des Beacons, on constate que l’autonomie est l’un des principaux défis auxquels les fabricants font face, en plus du marketing de leurs procédés. Estimote, par exemple, vend ses beacons pour un usage de 2 ans (largement surestimé apparemment). Ifinity pense donc avoir trouvé la parade en proposant des Beacons plus petits et doté du rechargement par ondes électromagnétiques. En pratique, il suffira de placer les AirBeacons dans un endroit fréquenté en hauteur, et l’activité électromagnétique pourra alimenter les beacons en énergie. Ces appareils consomment relativement peu puisqu’ils utilisent le BLE.

  • Changement climatique? Finalement c’est bien le Soleil…

     

    De nouvelles recherches sur le climat tendraient à minorer le rôle de l’homme dans le réchauffement de la planète.

    Par jacques Henry.

    Réchauffement climatique (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)Voilà enfin avancée une preuve irréfutable que c’est bien le Soleil qui commande les fluctuations climatiques que connait la Terre, et non l’activité humaine. Il était temps que des universitaires démontent le mythe du réchauffement climatique anthropogénique inspiré par les pseudo-scientifiques irresponsables du GIEC, cette émanation des Nations-Unies, organisation dont on peut de plus en plus douter de l’utilité. Car, tout de même, que fait cette organisation à propos des événements regrettables du moment, Irak, Israël, Ukraine, Somalie ou encore Nigeria ? Rien, sinon financer des apprentis climatologistes qui répandent l’heuristique de la peur, des idéologues qui veulent que le monde d’hier devienne la réalité de demain (un propos emprunté à Michel Onfray à propos de Hans Jonas).

    Du nouveau sur le réchauffement climatique

    Bref, toute cette entrée en matière pour dire que cet article paru dans Nature risque de faire grand bruit parce qu’il remet en cause les théories extravagantes clamées à grands coups de prix Nobel (Al Gore et le GIEC) et de déclarations tonitruantes des ONG du genre Greenpeace et autres WWF ou Sierra Club pour répandre la peur planétaire d’un hypothétique réchauffement climatique.

    Je m’explique: quand le soleil fait une petite sieste, comme par exemple entre deux cycles d’activité, celle-ci dure environ 11 ans. Le flux des particules émises par le soleil en direction de la Terre diminue d’intensité et donc le champ magnétique terrestre protège moins bien l’atmosphère des rayons cosmiques galactiques. Tout cela à cause des hautes couches de l’atmosphère alors moins ionisées. C’est un peu vite dit, mais c’est à peu près comme ça que les choses se passent. Les rayons cosmiques pénètrent alors mieux dans les profondeurs de l’atmosphère et vont bombarder des atomes d’oxygène ou d’azote pour former un isotope du béryllium, le Be-10, qui se désintègre en bore avec une période de demi-vie de 1,38 million d’années. C’est ultra-pratique pour reconstituer l’activité solaire passée, puisque plus il y a de Be-10, moins le Soleil était actif. On peut dès lors reconstituer les variations d’activité du Soleil sur de longues périodes passées. Même chose pour le carbone-14, radioactif aussi, qui se forme également dans l’atmosphère naturellement par bombardement des atomes d’azote par les rayons cosmiques. Ce carbone se retrouve dans les arbres et les carbonates comme ceux des stalagmites.

    Il y a enfin un autre " proxy " pour étudier les variations de l’activité solaire qui dépend cette fois de la température : c’est l’abondance relative de l’isotope naturel 18 de l’oxygène, non radioactif, qui est 12,5% plus lourd que l’isotope du même oxygène le plus abondant, l’oxygène-16. Quand l’eau des océans s’évapore sous l’action du Soleil, celle constituée d’oxygène-18 s’évapore moins vite parce que plus lourde et la différence de teneur entre ces deux isotopes dans les stalagmites, par exemple, permet de reconstituer l’activité solaire passée.

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    L’activité solaire de ces vingt mille années passées

    C’est ce qu’a fait avec des précautions extrêmes une équipe de géophysiciens de l’Université de Lund en Suède en rapprochant les trois observations, béryllium-10, carbone-14 et oxygène-18. Ils ont ainsi reconstitué l’activité solaire au cours des vingt mille années passées, analysé les données obtenues avec le carottage de la glace du Groenland, et rapproché ces dernières des analyses de concrétions calcaires provenant d’une grotte chinoise. Les résultats ont permis d’établir une parfaite corrélation entre l’activité solaire et les subtiles variations climatiques observées et révélées par l’analyse fine des carottes glaciaires permettant de remonter aux variations climatiques se matérialisant par les précipitations neigeuses et leur abondance.

     

     

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    Durant la période glaciaire dite du Würm, s’étalant entre 26000 et 13000 ans avant notre ère, le climat ne fut pas toujours très très froid. Il y eut des épisodes relativement plus chauds, et l’activité solaire y est directement pour quelque chose. L’étude dirigée par le Professeur Raimund Muscheler a permis de préciser ce qui pouvait se passer au niveau atmosphérique pour expliquer l’abondance des chutes de neige au Groenland durant cette période. Au Groenland, mais pas seulement. Toute la région euro-américaine de l’hémisphère nord sous l’influence de l’océan Atlantique également, lui-même, on peut le comprendre aisément, sous l’influence de l’activité solaire et de ses variations cycliques, en particulier le cycle dit de " de Vries " d’une durée moyenne de 207 ans.

    Il a été ainsi possible d’aboutir à une modélisation de ce qui a pu se passer au niveau de l’Océan Atlantique pour influer sur l’intensité des chutes de neige au Groenland avec la persistance d’un anticyclone situé au-dessus du pays : un régime de vents d’ouest dominants pénétrant l’Afrique et apportant de l’humidité depuis l’océan, (le Sahara à l’époque était une vaste prairie), et un vent froid arrivant sur l’Europe du Nord favorisant le maintien de véritables calottes glaciaires en Scandinavie atteignant le nord de l’Allemagne. L’Écosse était recouverte d’un immense glacier.

    L’épisode glaciaire du Würm vit le niveau des océans baisser de plus de 130 mètres, ce qui facilita les migrations humaines d’Asie vers l’Amérique du Nord. Cet événement s’explique parfaitement par les variations de l’activité solaire dont on ignore toujours les raisons sur le long terme mise à part l’hypothèse d’un effet de marée de Jupiter et de Saturne sur l’activité solaire interne.

    En effet, une année jupitérienne dure 11 ans. Tous les 200 ans environ, Jupiter et Saturne se trouvent alignés par rapport au Soleil, curieuse coïncidence avec la durée du cycle de De Vries, peut-être bien pas si fortuite que ça. Cette direction d’investigation ne fait pas partie de cet article paru dans Nature – et aimablement communiqué par le principal auteur de l’étude – mais elle peut constituer matière à de plus amples investigations de la part des géophysiciens et des spécialistes de la dynamique interne du Soleil.

    Tout cela est naturellement très complexe mais à n’en pas douter, un jour ou l’autre, peut-être très prochainement, on comprendra qu’en définitive c’est le Soleil avec ses planètes massives qui commande le climat de la Terre et non la ridicule activité humaine en regard de l’immense énergie qui nous parvient depuis cette étoile paradoxalement vivante et parfois capricieuse…

    Sources : Nature, article aimablement communiqué par le Docteur Raimund Muscheler que je tiens à remercier ici.