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informatique - Page 20

  • Le superordinateur le plus rapide du monde entre en service en Chine

     

    Tianhe-2, le superordinateur le plus rapide du monde, est entré officiellement en service mercredi au Centre national de calcul à Guangzhou, dans le sud de la Chine.

    Tianhe 2 super ordinateurLe superordinateur, capable de fonctionner à 33,86 péta-flops par seconde, est arrivé en tête du classement des 500 ordinateurs les plus rapides du monde qui a été publié le 18 novembre à Denver lors de la Supercomputing Conférence SC13.

    Développé en juin par l’Université des technologies de la défense nationale, le superordinateur a été transporté en septembre à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong, puis a été installé et testé pendant plus d’un mois.

    Tianhe-2, ou " Voie lactée 2 ", a réussi les tests dans diverses applications, comme les prévisions météorologiques, la conception d’avions commerciaux et le séquençage des gènes. Tianhe-2 est environ deux fois plus rapide que l’ordinateur qui le succède sur la liste, le Titan du département de l’énergie américain, qui fonctionne à 17,59 Pflop/s.


  • Humanisé par votre portable?

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    Par Jacques Dufresne

    Il porte trois noms en français. Vous l’appellerez cellulaire si vous avez le sentiment qu'il vous enferme dans une cellule, mobile si vous êtes sensible au fait qu’il vous précède et vous surveille sur les routes du monde, portable si vous le portez avec la conviction que vous le précédez et le contrôlez, que c’est vous qui le tenez en laisse et non lui.

    Les allemands l’appellent Handy, nom qu'aurait sans doute choisi le paléoanthropologue Leroi-Gourhan, aux yeux duquel l’humanisation suppose trois éléments : "un singe se met debout, libère la face pour la parole, la main pour l’outil ."[1] Ce bipède prométhéen a eu beau transformer les pierres en hache, se munir de sifflets pour étendre la portée de sa voix, l’essentiel lui manqua jusqu’au jour où l’outil total lui fut proposé : un outil qui tient dans sa main, porte sa voix et son image aux confins du monde, transmet la musique des sphères à son oreille. À quatre pattes, il n’aurait jamais pu l’utiliser. Il fallait qu'il se dresse. En introduisant ici un peu de finalité – le hasard ne peut tout de même pas expliquer une invention si complexe – on pourrait dire que le singe s’est dressé en vue de pouvoir un jour utiliser un portable!

    Outil global

    Outil global. C’est l’auteur de Ontologie du téléphone mobile, Maurizio Farraris qui le dit : "Il permet de se connecter à tous les systèmes de communication, orale ou écrite, d’accéder à tous les systèmes d’enregistrement (écriture, image, musique), de vérifier son extrait de compte bancaire, de payer son billet de métro ou sa place d’opéra, de télécharger un livre et de le lire dans le train, tout cela tandis qu'un SMS peut m’apprendre que le Premier ministre a remis sa démission, que le taux d’intérêt a changé…"[2] Votre ontologie est déjà désuète monsieur Farraris : votre portable est aussi votre caméscope et votre salle de cinéma, il peut en outre vous orienter, tracer vos itinéraires, vous situer sur la planète, vous situer dans le temps et, moyennant quelques applications simples qui le prolongent, diagnostiquer vos maladies, vous avertir que vous avez besoin de boire de l’eau, etc.


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  • Tours : premier rein greffé par un robot

     

    Dans l'Hexagone, au moins 8000 patients attendent de subir une greffe de rein, une opération chirurgicale complexe nécessitant beaucoup de précision. Il faut d'abord réussir à prélever le rein sain chez le donneur avant de le transplanter correctement chez le malade. Pour éviter d'éventuels échecs, on a de plus en plus recours à la chirurgie robotique. En France, l'histoire retiendra que le Centre Hospitalier Régional (CHRU) de Tours a abrité la première greffe de rein assistée par un robot et couronnée d'un franc succès de l'avis des néphrologues.

    Da Vinci, le robot de l'équipe de chirurgiens de Tours

    Jadis dialysée 12 fois par mois en raison d'une insuffisance rénale, une patiente de 49 ans a bénéficié d'une greffe de rein au CHRU de Tours. Pour y parvenir, l'équipe a travaillé en étroite collaboration avec le Da Vinci, l'assistant high tech du professeur Franck Bruyère. Des chirurgiens aux infirmiers du bloc opératoire en passant par les anesthésistes, les intervenants avaient tous une bonne connaissance de la chirurgie robotique. D'un coût de 1,8 millions d'euros, le robot Da Vinci, installé depuis 2007, a déjà servi à réaliser un millier d'opérations chirurgicales de haute précision dans ce centre. Il s'agit entre autres d'interventions en chirurgie digestive, en gynécologie, en pédiatrie et en ORL.

    Vers la vulgarisation de la greffe assistée par robot

    De toute évidence, le CHRU de Tours n'entend pas s'arrêter en si bon chemin ! Toutefois, cette chirurgie de précision sera réalisée sur une poignée de patients avant d'être généralisée aux cas les plus compliqués, qui sont estimés à une vingtaine sur les 120 opérations annuellement effectuées. Certains observateurs s'imaginent que le prélèvement du rein sain qui précède la transplantation, se fera aussi grâce à ce robot. Ce qui est tout à fait raisonnable.

    Une panoplie de bénéfices liés à la greffe assistée par robot

    Quelques cas de greffes de reins assistées par robot ont été réussis en Italie, en Inde et outre Atlantique. Toutefois, les bénéfices obtenus sont légion. Cette nouvelle procédure de greffe a permis de réduire les risques liés à la méthode traditionnelle. Il n'y a plus à craindre des cas de lymphocèle, ni de complications liées à une mauvaise suture de l'uretère ou des vaisseaux. Les patients n'auront plus à craindre des éventrations ou des infections dues à l'incision manuelle. Tout est désormais millimétré : la greffe de rein par cœlioscopie se fait par de petites incisions de 4 cm au bas ventre permettant d'introduire le matériel ainsi qu'une caméra de contrôle de l'acte chirurgical. Quant au rein, il est introduit par une autre incision effectuée sur le côte du bassin.

     

  • Keccak : le nouveau standard pour les signatures digitales

     Un nouveau standard international vient d’être attribué à l’algorithme Keccak. Il sera une brique de base pour les signatures digitales.

    Par Frédéric Prost.

    Au début du mois d’octobre Keccak a été désigné vainqueur de la compétition ouverte en 2007 pour SHA-3 par le NIST. J’imagine que pour la plus grande partie des lecteurs la phrase précédente ne signifie pas grand chose. Le NIST est l’institut national des standard technologiques américains qui est de facto l’institut qui produit les standards mondiaux dans les domaines des TIC (Technologies de l’Information et des Communications). On lui doit par exemple l’algorithme de cryptage ‘standard’ recommandé pour l’administration américaine : AES. En l’occurrence SHA-3 est un nouveau standard qui porte également sur la sécurité informatique mais dont le but n’est pas de crypter des informations mais de fournir une brique de base pour authentifier l’information.

    En effet rien ne ressemble plus à un fichier informatique qu’un autre fichier informatique comportant les mêmes informations : ce n’est pas une analyse de l’écriture qui pourra vous apporter une quelconque information. Un ’0′ dans un fichier n’a pas d’identité, c’est une information pure. On ne peut pas ‘signer’ un fichier comme on le fait d’un contrat (ce qui est une modification physique du support de l’information que vous êtes réputez être seul à savoir faire). D’ailleurs, à l’inverse de ce qui se passe dans le monde matériel, il n’est pas non possible de savoir si quelqu’un a changé ce qui était un ’1′ en ’0′ que vous êtes en train de lire sur un fichier : là encore ce n’est pas comme ce qui se passe sur une feuille de papier où l’on peut toujours trouver des traces de gommage ou autres manipulations physiques ayant permis de modifier l’information. Les questions de l’intégrité (suis-je certain que l’information que je consulte n’a pas été modifiée ?) et de la signature (suis-je bien certain que l’information que je consulte a bien été produite par la personne qui est supposée l’avoir produite ?) ne sont pas évidentes et paraissent même impossibles à résoudre quand on y songe sérieusement.

    Ces questions ont de multiple implications dans la vie de tous les jours. Sans que vous le sachiez, en permanence votre ordinateur quand il met à jour des programmes, par exemple, vérifie que ces derniers sont bien les bons (pour éviter qu’ils n’aient été modifiés par l’intégration de virus par exemple) : cela se fait au moyen d’un protocole de vérification de signature dont le constituant fondamental est une fonction mathématique ayant certaines spécificités et propriétés. SHA-3 est une de ces fonctions.

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  • En tant que travailleur indépendant depuis 30 ans...

     

     

     

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