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occitanie - Page 214

  • T'a pas honte, Présitante????

    Le maigre repas des policiers escortant Macron fait polémique

    Par Auteur valeursactuelles.com   

    Ingratitude. Après avoir accompagné le chef de l'État lors d'un déplacement, des policiers n'ont reçu qu'un “goûter” en guise de repas.

    Un “simple goûter” qui ne passe pas. Lundi 4 septembre, alors qu'Emmanuel Macron se rendait à Forbach, en Moselle, pour visiter une école primaire, les agents de la Direction départementale de la sécurité publique de Moselle ont dû recourir à leurs collègues de la Section d’intervention (SI) de Nancy pour assurer la sécurité, indique L'Est Républicain. Et visiblement, le repas qui leur a été servi attise la colère des fonctionnaires.

    “C’est un manque criant de considération”

    En poste durant près de 10 heures, et positionnés avant 6 heures du matin sur les lieux du voyage officiel présidentiel, les agents en question se sont vus servir une collation à 10 heures: une pomme, une briquette de jus de fruit, un petit paquet de biscuits et une bouteille d'eau. Mais ce qui s'apparente au goûter d'un écolier constituait en réalité le seul et unique repas servi aux forces de l'ordre venues escorter le chef de l'État. Un état de fait dénoncé sur les réseaux sociaux par le syndicat Unité-SGP-Police FO au travers d'une publication sur Facebook.

    Sur le même sujet Une dizaine de journalistes ont envoyé leur CV pour rejoindre Macron

    “La photo illustre une fois de plus la considération de l'administration car le repas tant attendu s'est avéré être un simple goûter”, affirme le syndicat, soulignant que les agents “ont passé la journée entière sur un service d'ordre épuisant physiquement et psychologiquement.” Interrogé par L'Est Républicain au sujet de cet en-cas pour le moins frugal, un policier s'est lui aussi indigné. “Quand on a su qu’il s’agissait du seul et unique repas auquel nous aurions droit, on a cru à une blague”, a-t-il expliqué, avant d'ajouter : “C’est un manque criant de considération pour des économies de bout de chandelle.”

    Ce n'est même pas une histoire de considération: les hommes qui travaillent ont droit à un vrai repas CONSISTANT!

     

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  • Pas souchiens pour deux sous... mais pour CAF

    Les médias cachent presque systématiquement l’origine ethnique des délinquants et criminels (voir ici). Je tiens à rappeler que ces listes ne représentent pas tous les méfaits de France mais juste un relevé non exhaustif d’articles des presses régionales et nationales.

    31/08: (77) Un reseau de pickpockets Roumains condamné de 2 à 6 ans ferme (source)
    31/08: (35) La bagarre entre migrants mineurs vire à la tentative de meurtre (source)
    30/08: M’Jid El Guerrab frappe un responsable PS à coups de casque à Paris (source)
    30/08: (76) Mohamed, exhibitionniste Tunisien se masturbe devant 2 femmes (source)
    30/08: (75) Tensions et violence au centre de France terre d’asile de la Villette (source)
    30/08: (84) Après une bagarre avec gitans, un Maghrébin menace les policiers (source)
    29/08: (75) Des enfants Roms descendent sur les voies du métro parisien (source/vidéo)
    29/08: (67) Mohamed Bouraoui agresse une femme et trouve cela normal (source)
    29/08: (78) Un ‘déséquilibré’ blesse un policier dans la rue+crie Allahou akbar (source)
    29/08: (52) Chaumont: Il enlève une mineure pour l’emmener faire le jihad (source)
    29/08: (26) Djamel Schikhi veut envoyer 3 tchétchènes pour tuer des policiers (source)
    29/08: (46) Cahors: un homme qui rentrait de Syrie interpellé par le Raid (source)
    28/08: (63) Issoire: un ‘déséquilibré’ armé fonce sur l’entrée d’un site militaire (source)
    28/08: (73) Chambéry fait face à un afflux de migrants n’arrive plus à suivre (source)
    28/08: (75) Paris: Des centaines de nouveaux clandestins errent dans les rues (source)
    27/08: (51) Châlons: des voisins exaspérés par les nuisances d’un bar à chicha (source)
    26/08: (13) Marseille: Mohamed Mohamed sort son sexe devant un juge (source)
    26/08: (13) Un principal de Marseille témoigne de la montée de l’Islamisme (source)
    26/08: (75) Omar, vendeur à la sauvette, jette des cocktails molotov à Barbès (source)
    26/08: (24) Mimoun Boukraa: prison pour l’agression d’une serveuse enceinte (source)
    25/08: France: En un mois, 12 agressions inspirées du terrorisme Islamiste (source)
    25/08: (94) Un Afghan se jette sur une policière et veux lui voler son arme (source)
    25/08: (78) Terrorisme: 3 Marocains radicalisés à l’Islam expulsés de France (source)
    25/08: (60) Youssef, le steward Marocain entre illégalement sur le sol français (source)
    24/08: (29) Deux spectateurs font leur prière dans le couloir du cinéma (source)
    24/08: (71) Un Syrien interdit de territoire après une rixe avec un couteau (source)
    23/08: Nantes: des centaines de migrants clandestins errent dans les rues (source)
    23/08: (75) Un musulman en djellaba agresse une femme blanche à Paris (source)
    23/08: Paris/la Chapelle, la crainte de nouveaux campements de migrants (source)
    23/08: (57) Elle part en Algérie et laisse seuls ses enfants de 8 et 12 ans (source)
    22/08: (94) ‘Je vais faire comme Daech au Bataclan et comme les Kouachi’ (source)
    22/08: (66) ‘Si vous me radiez, je fais comme Merah, je vous tire dans le tas’ (source)
    22/08: (62) Plusieurs rixes impliquant 200 migrants Afghans et des Africains (source)
    22/08: (75) Le terroriste Younès Abouyaaqoub était à Paris avec 2 individus (source)
    22/08: (44) 7 clandestins Soudanais squattent la maison de deux retraités (source)
    21/08: (75) Il fonce sur la police, crie Allah Akbar en écoutant des sourates (source)
    21/08: (69) Il étrangle une femme qui fumait devant sa mosquée à Lyon IIIe (source)
    21/08: (13) Idriss.H, ‘déséquilibré’ fonce dans 2 abribus, une femme meurt (source)
    19/08: (62) Malik meurt poignardé lors d’une rixe avec des migrants Africains (source)
    18/08: (74) Il crie ‘Allah Akbar’ en quittant la salle d’audience du tribunal (source)
    16/08: (75) Des Marocains volent et se droguent quartier de la Goutte d’Or (source)
    16/08: (77) Un Nigérian tente d’étrangler sa femme avec un câble électrique (source)
    16/08: (69) Un jeune Algérien arrêté pour achats avec une carte bleue volée (source)
    16/08: (69) Trois Roumains volent pour 100 euros de bijoux: rappel à la loi (source)
    15/08: (42) Un Turc tue son ex-compagne en pleine rue a coups de couteau (source)
    11/08: (91) Mamadou Sakho, le braqueur dangereux évadé de prison arrêté (source)
    10/08: (FR) Le nombre de radicalisés a augmenté de 60 % en moins de 2 ans (source)
    10/08: (08) Un Algérien de 34 ans, interdit de séjour en France, condamné (source)
    10/08: (85) + de 250 cambriolages par des Roumains en region Vendéenne (source)
    09/08: (60) Mustapha.B, le détenu ingérable encore condamné en prison (source)
    09/08: (94) Un fiché S en djellaba menace les vigiles d’un commerce deux fois (source)
    09/08: (92) Hamou.B, Algérien clandestin, fonce sur des militaires Sentinelle (source)
    09/08: (26) Un Tunisien tue une mère de famille, plusieurs coups de couteau (source)
    08/08: (57) Des Albanais sèment la terreur dans un camp de clandestins (source)
    08/08: (83) Ayman.M donne un coup de couteau à la gorge d’un innoncent (source)
    08/08: (91) Un individu fiché S menace les policiers avec une hache aux Ulis (source)
    07/08: (42) Un homme originaire du Maghreb tue sa femme à son domicile (source)
    07/08: (59) Bagarre générale entre migrants clandetins+’jeunes’ de quartier (source)
    06/08: (50) Un Tchétchène violence avec arme+apologie d’actes terroristes (source)
    06/08: (60) Ibrahim.B: vente de crack contre un rapport sexuel sur mineure (source)
    06/08: (75) T-Eiffel: Un Africain voulait tuer un militaire au cri d’Allah Akbar (source)
    06/08: Des Africains arnaquent des Européennes célibataires et plus âgées (source)
    05/08: (33) 5 Roumains volent 50 km de câbles: 1 million d’€ de préjudice (source)`
    05/08: (77) Conflit entre Arabes: des tentes visés par des cocktails Molotov (source)
    04/08: (75) Des migrants interpellés dans des moteurs de bus à la Tour Eiffel (source)
    03/08: (69) Un lance-roquette trouvé près d’une école Coranique musulmane (source)
    03/08: (75) Des mineurs isolés Marocains, drogués et violents à Paris 18eme (source)
    03/08: (75) Le bidonville clandestin Rom de la petite-ceinture encore evacué (source)
    02/08: (59) Il hurle ‘Allah Akbar’ et mentionne qu’il va tuer tous les Français (source)
    02/08: (54) Ils lancent un pétard sur une policière en hurlant ‘Allah Akbar’ (source)
    01/08: (76) Houari agresse sa voisine octogénaire et de son petit-fils: tribunal (source)
    01/08: (69) Un boucher Antillais sort sa machette dans le train et crie ‘Daech’ (source)

     

  • Des “françaises“ beaucoup foutent la merde en Allemagne!

    beaucoup??? qui sont Françaises depuis peu, qui ne tente même pas de parler français, qui s'habillent comme des "carnavals", qui gueulent youyou à tout bout de champs, etc., etc.....

    Excédée par le comportement des " Françaises ", une piscine allemande fait appel à … l’Arabie saoudite

    Les responsables du Damenbad de Fribourg [piscine réservée depuis un siècle et demi aux femmes et aux jeunes enfants] en ont assez : parce qu’il faut faire appel continuellement à la police à cause de jeunes musulmanes, l’association [qui gère l’établissement] a une idée peu conventionnelle pour éloigner ces clientes – et les Saoudiens jouent ici un rôle clé. ‎

    Le conflit sur le règlement de la Loretto-Damenbad, vénérable piscine de Fribourg, est désamorcé, du moins provisoirement. Lancée en juin, une pétition en ligne demandant la suppression du personnel masculin s’est achevée jeudi, sans succès. […] ‎

    ‎La pétition avait causé un certain émoi dans toute l’Allemagne, parce qu’elle était dirigée contre la prétendue discrimination que subiraient les visiteuses musulmanes de la piscine.‎[…]

    Le nouveau règlement de la piscine correspond à un changement rampant du public fréquentant l’unique piscine pour femmes d’Allemagne. C’est ainsi que, depuis l’été 2016, des femmes musulmanes arrivent par bus entiers depuis l’Alsace. Elles ont choisi Fribourg comme nouvelle destination, car la piscine pour femmes de Bâle " Fraueli " a rendu plus sévère son règlement à cause des Françaises. Comme précédemment à Bâle, il y a eu également à Fribourg des querelles parmi les femmes musulmanes. […] il a fallu faire appel de plus en plus souvent à la police pour des bagarres.‎

    ‎Dans le journal ‎‎"Badische Zeitung"‎‎, on pouvait lire que " de jeunes Françaises d’origine maghrébine se faisaient fâcheusement remarquer" et se disputaient avec d’autres En raison de ces conflits persistants, on craint à l’association pour l’avenir de la piscine . […]. Et on a finalement eu l’idée de s’adresser par écrit à l’ambassade ‎‎d’Arabie saoudite‎‎ à Berlin.‎

     "Comme il apparaît qu’il existe manifestement un très fort besoin d’une piscine réservée aux femmes chez les femmes musulmanes venant d’Alsace, l’association a suggéré dans sa lettre à l’ambassade du Royaume d’Arabie saoudite que ce pays fournisse des fonds pour la construction d’une piscine pour femmes en Alsace", peut-on lire dans le communiqué de l’association fribourgeoise.‎

    Die Welt

     

  • Les nouveaux autodafés de l'Histoire de France… non, mais, quelles conne…..es on nous fait ingurgiter!

    COUPONS LA TÊTE AUX COUPEURS DE TÊTE!!!! Dehors, sales c..... uniquement avides de nos allocs!

    Eux, ils n'ont pour histoire que des tentes dans le désert, des cabanes en tôles, des youyous, des cases, des os dans le nez, des noires à plateaux, de l'excision et de l'esclavage MODERNE.... oui, l'esclavage existe toujours dans certains pays africains; il faut le dire!

    Alors, leurs leçons d'histoire... dans la raie! Oui, je suis grossière, mais on laisse de plus en plus faire, de plus en plus grignotter notre espace public.

    Moi, j'aime l'Histoire de mon pays.... et, dehors, ceux qui ne l'aiment pas... je ne vais pas donner des leçons chez eux.... pourquoi je supporterais en entendre chez moi?????

     

    "Qui arrêtera les grands épurateurs de l'Histoire?"

    Par  Bérénice Levet

    FIGAROVOX/TRIBUNE - À la suite de la polémique sur la statue déboulonnée du général Lee à Charlottesville, les demandes de réécriture de l'Histoire se multiplient. Pour la philosophe, ces exigences trahissent une démesure consistant à réécrire le passé avec nos grilles du présent.

    Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie au Centre Sèvres. Son dernier livre Le crépuscule des idoles progressistes, a été publié chez Stock en février 2017.

    Mardi dernier, le 28, se saisissant de la condamnation unanime par les médias français des événements de Charlottesville déclenchés par la décision de la municipalité de destituer la statue du ségrégationniste Général Lee, et la dénonciation non moins unanime du racisme persistant des Américains, de l'attitude des "suprémacistes blancs", le très prévisible président du Conseil Représentation des Associations noires de France (Cran), Louis-Georges Tin, publiait dans Libération une tribune intitulée "Vos héros sont parfois nos bourreaux" - précisons que la nuance n'est pas de Tin lui-même ; pour lui, il n'y a pas de "parfois": "Vos héros sont nos bourreaux", écrit-il.

    Dans cette tribune, il somme le peuple français de procéder à son examen de conscience, de prendre acte de sa propre complaisance envers "les négriers", et réclame des édiles une vaste politique d'épuration urbaine: débaptiser les noms de rues, déboulonner les statues et, parmi les cibles visées par le militant, un nom se détache, nullement choisi au hasard tant la charge symbolique est forte, celui d'une des grandes figures de l'histoire de France: le nom de Colbert. "Lequel des deux pays est le plus problématique, feint de s'interroger Tin, celui où il y a un conflit autour de la statue d'un général esclavagiste, ou celui où il y a l'Assemblée nationale une statue de Colbert, une salle Colbert, une aile Colbert au ministère de l'Économie, des lycées Colbert, des dizaines de rues ou d'avenue Colbert sans qu'il y ait le moindre conflit, la moindre gêne, le moindre embarras?"

    S'attaquer aux statues est un geste hautement significatif. Une ville est sédimentée historiquement et les statues sont les incarnations de ces couches successives qui la composent

    Souvenons-nous de l'Abbé Grégoire et de sa grande croisade contre le vandalisme (mot qu'il forgea) révolutionnaire, qu'il interprétait comme une volonté de "ramener le peuple à l'ignorance en détruisant les monuments des arts". Une ville est sédimentée historiquement et les statues sont les incarnations de ces couches successives qui la composent. Une ville se raconte au travers de ses statues. Celles-ci sont riches d'une double épaisseur temporelle: elles renvoient au siècle de la personne statufiée - témoins d'un temps passé, elles sont les marqueurs de la continuité historique d'une nation - mais aussi à l'époque où elles ont été érigées. (Je renvoie sur cette question aux précieux travaux de Maurice Agulhon).

    Ces grands démolisseurs ignorent les racines affectives de ces monuments. "Ces mois derniers, racontait le philosophe Ortega y Gasset dans sa préface à la Révolte des masses destinée aux lecteurs français, tout en traînant ma solitude par les rues de Paris, je découvrais qu'en vérité je ne connaissais personne dans la grande ville, personne sauf les statues (…) N'ayant personne à qui parler, c'est avec elles que je m'entretins". Et chacun de nous fait au moins l'expérience de ces itinéraires urbains jalonnés par la présence de ces grands hommes, écrivains, monarques, révolutionnaires, qui ont fait la France.

    Ces exigences de réécriture de l'histoire se sont multipliées au cours de ces dernières années. En décembre 2015, le Rijksmuseum d'Amsterdam s'engageait dans une vaste opération intitulée "Ajustements au sujet des terminologies colonialistes". Vingt-trois termes figurant sur les cartels des œuvres accrochées aux cimaises du musée, pouvant être jugés "offensants" par les visiteurs, avaient été retenus afin de leur trouver des substituts politiquement corrects: Maure, nègre, esclave, sauvage, hottentot, nain, mahométan. La même année, un Américain de trente-trois attaquait le Metropolitan Museum of Art de New York en justice pour racisme. Il accusait l'institution muséale de n'exposer que des œuvres figurant des Christs de type "arien", des Christs à la peau claire et aux cheveux blonds, provoquant du même coup, chez lui "un sentiment de rejet". Quatre toiles l'offensaient particulièrement, dont une du Tintoret et une autre du Pérugin. Il en exigeait impérieusement le décrochage.

    Cette année, en Martinique, à l'occasion du 23 août, décrété par l'Unesco journée international de la mémoire de l'esclavage et de son abolition, une manifestation à l'initiative du MIR (Mouvement International pour les Réparations) a été organisée afin d'obtenir la destitution de la statue de Joséphine de Beauharnais, sur la place de la Savane. Les militants ont brûlé sur la statue le drapeau aux serpents, emblème très controversé de la Martinique puisque ce pavillon figurait à l'époque sur les navires négriers. D'autres manifestations et revendications de cet ordre ont été récemment rappelées par Mathieu Bock-Côté (Le Figaro, 30 août 2017). Il faudrait également regarder du côté des féministes non moins résolues à reconfigurer l'espace public.

    Politique de reconnaissance importée

    Comment en sommes-nous arrivés là? Plusieurs facteurs y ont contribué et se conjuguent.

    Nous sommes la proie d'une hydre à plusieurs têtes. Effets délétères partout dans le monde, mais plus encore en France tant cet esprit est contraire à notre histoire. L'avènement d'une mémoire pénitentielle et l'importation d'une idéologie et d'une politique de reconnaissance des identités venue des pays anglo-saxons, l'exaltation du droit à la différence avec la création de SOS Racisme par la gauche mitterrandienne en 1984 ont eu raison de la conception française de la République et de sa passion du monde commun.

    Le retrait de la nation, de l'histoire nationale comme principe d'identification a laissé le champ libre à l'affirmation identitaire, aux revendications de chacune des communautés et à l'émiettement du corps national. Un individu ne se satisfait pas longtemps de demeurer sans identité, il se tourne alors vers les plus avenants, les seuls offrants. Une identité de victime, autorisant la haine de la France et de l'Occident, semble un joyeux écrin.

    Le retrait de la nation, de l'histoire nationale comme principe d'identification a laissé le champ libre à l'émiettement du corps national.

    Ces phénomènes témoignent du rapport extrêmement épineux que nous entretenons avec le passé. Nous ne savons plus comment l'appréhender. Le passé appelle des héritiers, car il aspire à être continué, maintenu vivant et enrichi, or, il semble bien qu'il doive se contenter de touristes ou de juges, qui sont souvent les mêmes. L'hubris, la démesure d'un présent qui se voudrait entièrement fondateur, nous domine. L'homme ne veut plus se concevoir comme un héritier, avec ce que cela engage de responsabilité. L'histoire singulière dans laquelle nous entrons nous est confiée et il nous appartient d'en répondre. "Naître, disait Marcel Hénaff, c'est être en dette".

    La passion judiciaire nous habite et le passé ne nous apparaît plus que comme coupable de part en part et indigne d'être continué. Nous sommes devenus inaccessibles à la grandeur du passé, à sa noblesse, à sa puissance d'inspiration, à ses trésors. Dans la novlangue des années 1960-1970, fabriquer des héritiers signifie ipso facto se rendre coupable de collaboration en permettant à une civilisation de se prolonger. La passion de la repentance, l'ivresse pénitentielle, sur lesquelles tout a été écrit, nous habitent.

    Incarcérés dans la prison du présent

    Un point me semble devoir cependant être ajouté, plus rarement souligné. Incarcérés dans la prison du présent, nous sommes devenus incapables de nous extraire de nos catégories de pensée et de jugement - sexisme, racisme, colonialisme, machisme, dominants/dominés et nous revisiterons l'histoire avec pour seule pierre de touche cette indigente grille de lecture. L'inconnu est ramené au connu, l'étrangeté qui marque de son sceau des modalités de pensée et de vie venues d'autres rives temporelles, reconduites à du familier.

     

    Les programmes d'histoire et de littérature sont infestés par l'idéologie contemporaine et l'élève appréhende le passé avec les lunettes du présent.

    Un mal redoutable nous affecte: nous sommes devenus incapables de suspendre nos évidences, de mettre entre parenthèses nos préjugés d'hommes démocratiques, égalitaristes. Incapables, autrement dit, de "nous dépayser dans un sens autre" (Paul Ricoeur) et d'atteindre à la complexité de réalités essentiellement distinctes des nôtres - et le plus grave est que l'école elle-même ne se fait plus le lieu de l'apprentissage de cette faculté, de cet art. Les programmes d'histoire et de littérature sont infestés par l'idéologie contemporaine et l'élève appréhende le passé avec les lunettes du présent, encouragé à distribuer les bons et mauvais points.

    Ainsi de Colbert, cette immense figure de l'histoire de France, qui a permis à notre pays d'accéder à une grandeur jusqu'alors inégalée, Louis-Georges Tin ne sait et ne veut savoir qu'une chose: qu'il fut l' "auteur du code noir" - formule approximative car si Colbert fut à l'initiative du code noir, il n'en fut pas le rédacteur, mais ne demanderons pas à Tin de s'embarrasser de ce qui n'est assurément à ses yeux qu'un détail - et le fondateur de la Compagnie des Indes Occidentales.

    Qu'on ne nous accuse pas de nier la réalité de l'esclavage et la rigueur de cette juridiction. Nous n'ignorons nullement que le Code noir "en vigueur jusqu'en 1848, fut l'un des outils de l'inhumanité du système esclavagiste. Il en demeure l'un des symboles" (Olivier Grenouilleau) mais l'histoire de la France ne s'y réduit pas. Ce que s'obstinent à nier les Tin et consorts pour qui la colonisation est l'essence même de la France. Et dans cette intrigue des plus rudimentaires, les rôles sont aisés à distribuer: nous sommes les bourreaux et eux, les victimes.

    Il est évident que l'établissement des faits, la connaissance historique n'intéressent pas ces militants. L'objectif de ces carabiniers n'est pas le savoir, l'instruction, mais la comparution: ils veulent une France à terre, une France qui batte sa coulpe. La haine, le ressentiment - passion vile des hommes démocratiques, disait Nietzsche - les dévorent.

    L'objectif de ces carabiniers n'est pas le savoir, l'instruction, mais la comparution: ils veulent une France à terre, une France qui batte sa coulpe.

    Lecture infantilisante de l'histoire

    Cette lecture en blanc et en noir de l'histoire pourrait être dénoncée comme de l'infantilisme, ce qu'elle est assurément - l'adulte, l'homme qui a accédé à l'âge de la majorité, l'homme éclairé est censé savoir que l'histoire est un tissu de complexités - mais ce serait insuffisant car elle est d'une redoutable efficacité, elle séduit et est diffusée, relayée par des esprits qui ont largement dépassé l'âge infantile.

    Nos élites intellectuelles, culturelles, politiques en sont les grandes instigatrices. Ainsi, mardi 28, dès 7h30, avant même de s'être rendu à son kiosque à journaux, l'auditeur de la Matinale de France-inter savait, grâce à son animateur Nicolas Demorand (éditorial accessible en ligne sur le site de la radio), qu'il était ce jour-là un sermon à ne pas manquer et à gravement médité, publié dans le quotidien Libération, la tribune de Louis-Georges Tin. "Examen de conscience nécessaire, donc, de ce côté de l'Atlantique", concluait le journaliste sur un ton solennel mais non moins enjoué, le ton de celui qui se sait appartenir au camp du bien.

    On aurait tort de traiter par le mépris, avec un haussement d'épaules et un sourire au coin des lèvres, ces manifestations et revendications.

    C'est la raison pour laquelle on aurait tort de traiter par le mépris, avec un haussement d'épaules et un sourire au coin des lèvres, ces manifestations et revendications. Comment ces grands épurateurs de notre histoire, de notre passé, ne trouveraient-ils pas audience auprès de nos politiques hantés par l'idée d'être suspects de complicité avec les "péchés", quand ce ne sont pas les "crimes", de la France (colonialisme, sexisme etc.)? Imaginons un instant, Anne Hidalgo, lisant la tribune de Tin: Comment l'exhortation à traquer la moindre trace des "négriers" dont la ville perpétuerait le souvenir, et en conséquence, à débaptiser les rues, les établissements scolaires, déboulonner les statues pécheresses, ne trouverait-elle une oreille des plus bienveillantes auprès de la maire de Paris engagée dans cette vaste opération d'ingénierie urbaine et sociétale, éloquemment intitulée "Réinventer Paris" (entendre régénérer le peuple parisien)? Une ville nettoyée de ces vieilleries au nom de la lutte contre le racisme et l'esclavagisme…Que rêver de mieux!

    Il nous faut être extrêmement vigilants, car les revendications communautaristes sont un tonneau des Danaïdes et nos élites font montre d'une véritable soumission.

    Cette focalisation sur le passé offre l'avantage de se détourner de l'urgence du présent, de se dispenser de juger ici et maintenant. Ainsi la France mérite-t-elle toute leur haine, quand les terroristes islamistes à l'inverse, serinent-ils après chaque nouvel attentat, ne l'auront pas.

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/09/01/31003-20170901ARTFIG00265-berenice-levet-qui-arretera-les-grands-epurateurs-de-l-histoire.php

  • Ceux qui font honneur à la France!

    Attentat de Barcelone : un footballeur français a porté secours aux victimes

    Terrorisme. Lucas Digne habite place de la Catalogne, à deux pas des Ramblas. Il est tout de suite descendu porter assistance aux victimes à la suite des attentats.

    Il n'est pas forcément connu des non-initiés, mais Lucas Digne suit une carrière tout à fait honorable dans le monde du football, évoluant notamment au FC Barcelone, un des plus grands clubs d'Europe. Mais surtout, il est définitivement rentré dans le coeur des Catalans après les attentats islamistes qui ont ensanglanté Barcelone, la ville dans laquelle il évolue depuis 2016.

    Discrétion totale

    Selon le journal El Mundo Deportivo, le défenseur international français se trouvait chez lui, place de la Catalogne, lorsque le fourgon des terroristes a percuté 13 personnes sur les Ramblas, jeudi 17 août. Immédiatement, l'ancien joueur lillois de 24 ans, né à Meaux, est descendu dans la rue afin d’apporter les premiers soins aux victimes en posant des garrots avec des serviettes et en distribuant des bouteilles d'eau. Après de longs moments sur place, il décide finalement de rentrer chez lui en toute discrétion. Ne cherchant pas à médiatiser son geste, il refuse de s'exprimer sur le sujet et souhaite ne pas être considéré comme un héros, estimant avoir agi comme des dizaines d'autres personnes présentes sur les lieux du drame.

     

  • Arts divinatoires: une escroquerie à cinq millions (de victimes)

    Je rappelle que l'association INAD fait payer une forte adhésion aux voyants pour qu'ils soient reconnus “honnêtes“ et “sérieux“; c'est même une très forte somme!!!

    Ils m'ont a plusieurs reprises écrits pour me dire de prendre “leur protection“!!! Surtout, les voyants indiqués comme “sérieux“ sur leur site ne le sont que parce qu'ils ont payés une adhésion de plusieurs centaines d'euros par an… et, à renouveler tous les ans: Donc, prudence.

    Ne croyez pas votre “copine“ qui vous donne un numéro: vérifiez son degré d'intelligence avant de la croire! (désolée d'être abrupte… mais, j'ai tout entendu en 35 ans de métier!!!).

    Ils se disent voyants, marabouts, ou encore guérisseurs. Derrière leur description parfois amusante se cache une réalité bien plus trash : des dizaines de milliers de personnes victimes d'escroqueries. Enquête sur des gens qui ont les boules.

    Paris. Avril 1986. C’est décidé, Christine*a choisi de franchir le cap. Pour la première fois, elle va se rendre chez un voyant. Mère de quatre enfants, elle vient tout juste d’acheter un appartement avec son mari. Or, celui-ci vient tout juste de quitter le domicile conjugal. La situation lui donne encore la nausée. Et c’est avec une boule au ventre qu’elle foule le trottoir de la rue Faubourg Saint-Martin afin de rencontrer l’homme dont le cabinet figurait sur un magazine d’astrologie.

    Un mariage, un endettement

    Le voyant sort un jeu de tarot et lui demande une somme équivalente à 300 euros pour lui garantir " le retour de l’être aimé ". Ne pouvant concevoir une vie sans conjoint, elle ne se fait pas prier et le paie rubis sur ongle. Rebelote toutes les trois semaines à chaque consultation. Hasard ou coïncidence, son mari est de retour le 7 septembre. Sauf que le voyant oublie d’apporter une petite précision : le conjoint de Christine semble développer une indifférence totale à l’égard de sa femme. " Je n’étais plus qu’une étrangère pour lui ainsi que pour mes enfants ", confie Christine. La méthode de travail de son voyant a toujours été un mystère pour elle. " Il me répétait toujours qu’il travaillait en équipe et qu’il allait me la faire rencontrer. Cela ne s’est jamais produit. " Pourtant, le voyant la rassure et lui martèle que les sentiments de son mari sont toujours présents. Effectivement, un changement s’opère en début d’année 1987. " Il était beaucoup plus affectueux ", confirme Christine. Mais les années passent et sa situation économique se détériore fortement. Tant bien que mal, elle continue de payer chaque consultation. Et finit par demander le divorce en 2002.

    Comme Christine, ils espéraient trouver le conjoint parfait, le retour de l’être aimé, ou un  jour de fortune. Ils se sont retrouvés sans rien dans les poches. Mais les consultations de voyance n’ont rien d’insolite. Au contraire, elles se déroulent souvent de la même manière : créer l’angoisse chez le patient, le persuader qu’un envoûtement s’est abattu sur lui, camoufler la contrepartie financière en incantation et le tour est joué. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de victimes de ces pratiques, qui prolifèrent depuis quelques années. Si l'INSEE répertorie " seulement  " 2 300 entreprises d'arts divinatoires, ce sont bel et bien des dizaines de milliers de voyants qui exercent en France en profitant des personnes seules ou psychologiquement fragiles.

    "Le monde de la voyance est composé de 70% à 95% de charlatans", estime Youcef Sissaoui, président de l’Institut national des arts divinatoires (INAD). Assis dans son vaste bureau, il passe ses journées à recenser toutes les escroqueries liées aux arts divinatoires. Sissaoui en dénombre plus de cinq millions en France, entre 2010 et 2014. "Les premières victimes sont les personnes seules, malades ou retraitées", poursuit le quinquagénaire. La technique est souvent la même : proposer une consultation téléphonique à un euro symbolique puis demander les coordonnées bancaires des clients. "Le téléphone est canal propice à la manipulation, notamment pour faire de la "magie cérémoniale", continue-t-il, en citant une expression répandue chez les marabouts. Selon lui, une consultation ne doit pas durer plus de dix minutes car le marabout connaît au préalable la raison de votre présence. " Il faut se méfier de celui qui demande impérativement de l’argent. C’est contraire à leur éthique ", avertit le président de l’association.

    Marie-Ange, Channel et Canal +

    Ces "brouteurs", comme il les appelle, on les retrouve en masse sur des plateformes en ligne telles que marabouts.com, Wengo ou Cosmoplace. Opérant par consultation privée, les forfaits peuvent grimper jusqu’à 700 euros par mois. " Ce qui n’empêche pas les gens de devenir addicts ", commente Youcef Sissaoui. Les plateformes dégagent des flux financiers énormes à l’image de Wengo qui s’est spécialisée dans le consulting et qui propose également  des services de voyance. "Suite à une très douloureuse séparation sentimentale, je suis tombée "dans le piège" de Wengo. Une addiction qui m'a coûté plus de 5 000 euros, sans compter les faux espoirs ", peut-on lire dans la rubrique " commentaires" du site de l’entreprise. On retrouve également des témoignages de la part d’anciens collaborateurs. "Travaillant sur cette plate-forme, je suis dégoutée de leur système qui profite de la détresse des consultants", affirme une voyante sur le site de l’INAD, assurant par la suite avoir quitté son job parce qu’elle refuse d’être perçue comme une escroc. "La voyance est une véritable vache à lait et sa pratique  anarchique, dépourvue d'éthique et de sens moral Wengo est une véritable vache à lait", estime Youcef Sissaoui. La plateforme, qui appartient au groupe Vivendi (et détient entre autres Canal +, ndlr), " agit comme un véritable lobby ", et procède " régulièrement à des abus depuis le départ de son ancien responsable Patrick Amiel " poursuit-il.

    Outre l’arnaque de la voyance en ligne, la consultation en cabinet compte parmi ses praticiens un bon nombre d’imposteurs. Victime d’une escroquerie de 19 000 euros, Sonia* a accepté de témoigner pour cafébabel. L’histoire débute le 29 avril, alors qu’elle se promenait dans un centre commercial de Créteil, " lorsqu’une femme d’un certain âge m’interpelle soudainement pour me dire qu’un sort a été jeté sur ma mère ", souligne-t-elle. Intéressée, elle paie trente euros pour en savoir plus.

    La voyante, qui prétend s’appeler Marie, lui annonce voir en elle un blocage lié aux hommes. Sonia n’étant pas mariée et n’ayant pas d’enfant y voit là un signe. Au fil de la discussion, la voyante annonce que le désenchantement de la mère coûterait 1000 euros. " Elle m’a mis en confiance et m’a rassurée en prenant mon numéro de téléphone. Elle me répétait de ne pas m’inquiéter et qu’elle allait bientôt me rappeler. " Sonia n’est pas totalement convaincue mais lui donne quand même 400 euros. Le soir même, la voyante adresse un coup de fil à sa cliente et la met en relation avec une collègue " Marie-Ange " qui parle mieux français. Elle propose alors à Sonia une consultation de voyance par téléphone. Les trois femmes conviennent d’un rendez-vous pour le lendemain. On demande à Sonia  d’apporter avec elle une liste de toutes ses affaires de valeur dans le but de réciter des prières avec. Aucune demande d’argent n’est formulée jusque-là. Quelques jours plus tard, les deux voyantes déclarent qu’une personne a voulu faire du mal à sa mère et a enterré quelque chose dans un cimetière. De plus, elle aurait dormi sur des biens de valeur pour que le sort se réalise. " Elles me demandent ensuite combien je peux donner pour sauver ma famille ", confie-t-elle. Marie-Ange prend les choses en main et révèle à Sonia qu’elle a pour habitude de collaborer avec la ville de Lourdes et notamment avec le père Antonio " qui m’a affirmé après l’avoir contacté trop tardivement qu’il ne faisait pas ce genre de choses ", regrette la jeune femme. Mais elle leur faisait confiance. " Ce sont des femmes assez âgées et elles sont croyantes. Je peux leur faire confiance ", se dit-elle, avant de leur annoncer qu’elle possède 19 000 euros sur son compte bancaire. C’est depuis ce jour que débute le harcèlement. " Elles m’appelaient tous les jours et me demandaient si j’avais fait les démarches pour retirer l’argent tout en m’interdisant d’en parler à qui que ce soit afin que la "guérison" puisse fonctionner ", confie-t-elle.

    Une fois l’argent donné (en liquide), une relation de confiance s’installe entre les trois femmes. "Elles m’ont même amenée au restaurant", s’étonne-t-elle. Les voyantes vont même jusqu’à lui demander des cartes bancaires. Encore une fois, Sonia fait confiance. À sa grande surprise, son compte en ligne affiche des factures liées à des enseignes plutôt atypiques pour le domaine de la voyance : Yves Rocher, Channel ou encore Hermès. Quelques achats plus tard la jeune femme décide de porter plainte. " J’ai gardé contact avec ces femmes, sous demande de la police. Aujourd’hui je suis interdit bancaire et j’ai plus de 20 000 euros de dettes ", raconte Sonia. Elle n’a pas pu livrer l’identité des arnaqueuses. La poursuite judiciaire est donc impossible.

    Lacunes juridiques

    "Il n’existe pas de contrôle, de surveillance des activités dans le domaine des arts divinatoires", atteste Youcef Sissaoui. En effet, jusqu'au 1er mars 1994, l'exercice de la voyance était un délit inscrit dans le Code pénal. Depuis l'abolition de cette loi, la voyance n'est pas contrôlée. " Les voyants utilisent toujours un nom d’emprunt afin d’éviter d’être poursuivi", poursuit le président de l’INAD en faisant référence à de nombreuses interventions réalisées auprès des différents gouvernements dans le but de les éclairer sur le sujet. Ne sachant pas quoi faire, Sonia décide de contacter l’INAD afin de demander conseil. L’association, qui compte des avocats parmi ses membres, aide les victimes à trouver des solutions en les accompagnant en justice. " On écrit un rapport au procureur de la République, puis on confie l’affaire à nos avocats. Cela passe ensuite par un procès si l’escroc refuse de rembourser", explique son président.

    Curieusement, quand on examine dans le détail le site de l’INAD, on s’aperçoit qu’il existe un annuaire de professionnels des arts divinatoires recommandés par l’institut lui-même. On y retrouve des voyants, des médiums, des guérisseurs, des numérologues, ou encore des tarologues. "Il n’y a pas d’arnaque possible. Chaque praticien s’est engagé sur l’honneur en signant la charte de déontologie", explique Youcef Sissaoui en assurant n’avoir aucun lien avec ces personnes. Selon lui, la charte aurait même été saluée par le ministère de l’Économie et des Finances, mais il regrette de ne pas recevoir de subventions de la part de l’institution. "On fait cela bénévolement. On reçoit uniquement les dons de nos adhérents", clarifie-t-il.

    Après le décès de son ex-mari, Christine a décidé de passer à l’action. Et c’est justement vers l’organisation de Youcef Sissaoui qu’elle s’est tournée. " J’ai gardé tous mes justificatifs de carte bancaire que j’ai  transmis par la suite à l’INAD ", révèle-t-elle avec fierté. Son président contacte aussitôt l’escroc et encourage la victime à porter plainte pour se faire rembourser. Victime de recel et d’abus de confiance de la part de son voyant, Christine vient d’envoyer la somme de 1060 euros à l’INAD afin d’essayer de se défendre. Au total, elle aura dépensé près de 20 000 euros en consultations depuis 2002, et 50 000 depuis sa rencontre avec le voyant trente ans auparavant. Habitué à lire l’avenir, il n’a cependant pas pu prévoir le sien : un procès est prévu à son encontre.

    http://www.cafebabel.fr/style-de-vie/article/arts-divinatoires-une-escroquerie-a-cinq-millions-de-victimes.html

     * Les prénoms ont été modifiés