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occitanie - Page 220

  • Une si grande dame.....

    Simone Veil, le VIDAL et l’industrie pharmaceutique

    Simone Veil a joué un rôle majeur et peu connu en matière d’information sur le médicament. Elle a notamment soutenu sans faiblir un de ses conseillers qui a repris en main l’information pharmacologique destinée aux professionnels de santé.

    L’histoire que je vais vous raconter n’est pas publique, je la tiens de la bouche d’un ancien conseiller de Simone Veil, qui me l’a racontée il y a une dizaine d’années. Je m’étais promis de la publier un jour et le décès de Simone Veil m’en donne l’occasion.

    Tout le monde ou presque connaît le dictionnaire VIDAL, ce gros livre rouge qui trône sur le bureau de tous les médecins. Il regroupe des notices d’information professionnelles sur les médicaments. Ces notices (appelées monographies) sont strictement conformes aux documents officiels de référence élaborés par les agences du médicament française et européenne et ne comportent donc aucun contenu publicitaire.

    Il n’en a pas toujours été ainsi. Depuis la naissance du VIDAL en 1914 jusqu’à la fin des années 70, ces monographies étaient élaborées en toute liberté par les laboratoires, qui pouvaient y vanter leurs produits sans aucune retenue. Voici par exemple que que l’on pouvait lire dans l’édition 1973:

    En 1976, Simone Veil est Ministre de Santé depuis 2 ans, le tumulte autour de sa loi sur l’avortement est à peine retombé. Un de ses conseillers, Jean-Pierre Bader, est professeur de gastro-entérologie et pharmacologue. Il participe à des commissions internationales sur le médicament. C’est lui qui va être à l’origine de la naissance du "nouveau VIDAL". Je retranscris ci-dessous l’histoire telle qu’il me l’a racontée:

    Alors que je participe à un dîner regroupant des pharmacologues, je suis assis à côté d’un collègue américain qui représente la Food and Drug Administration (FDA) et qui parle français. Quand il apprend que je représente la France, il s’exclame:

    "Waouh, vous, les français, vous avez un truc extraordinaire! c’est le dictionnaire VIDAL! À la FDA, quand une réunion se prolonge et que nous sommes tous un peu fatigués, je sors un VIDAL et je traduis une page ou deux à mes collaborateurs. On rigole un bon coup, ça nous détend, et on peut recommencer le travail. Vraiment, merci, votre dictionnaire des médicaments est trop marrant!".

    Je ris jaune. Dès le lendemain, je parcours la dernière édition du VIDAL (1976). Il avait malheureusement raison: le contenu du dictionnaire des médicaments utilisé par tous les médecins et pharmaciens français était absolument pathétique.

    Je m’en ouvre à Simone Veil et lui propose de monter une commission pour contrôler et réécrire l’information contenue dans le dictionnaire VIDAL. Elle me donne carte blanche.

    Je recrute un jeune pharmacologue, Jean-Michel Alexandre, qui crée avec quelques collègues une commission chargée de reprendre une à une toutes les monographies des médicaments, et d’imposer à l’industriel et à l’éditeur du VIDAL un texte enfin conforme aux données de la science [1] et purgé de ses allégations publicitaires.

    C’est un casus belli pour l’industrie pharmaceutique qui tente à plusieurs reprises de nous faire renoncer à notre projet, mais nous résistons et la Commission Alexandre avance à grands pas. Jacques Servier se déplace en personne au Ministère avec sa garde rapprochée pour m’expliquer que je signe la mort de l’industrie pharmaceutique française! Me sentant soutenu par la Ministre, je tiens bon. C’est alors que son chef de cabinet me convoque et me tient ce discours:

    “Monsieur Bader, une des missions fondamentales d’un chef de cabinet est de protéger sa Ministre. Il se trouve que votre histoire avec le VIDAL provoque des remous dans les plus hautes sphères de l’État. Vous êtes en train de mettre en danger Mme Veil, et je ne peux pas l’accepter. Il faut que vous arrêtiez.”

    Je lui réponds que je comprends très bien la situation, au vu des pressions que j’avais moi-même subies, mais que je n’arrêterais que si Mme Veil me le demande elle-même.

    Une réunion est organisée au Ministère. Nous sommes quatre: Simone Veil, son chef de cabinet, Jean-Michel Alexandre, et moi-même.

    Le chef de cabinet explique à la Ministre à quel point la situation est tendue, du fait des pressions de l’industrie du médicament sur l’appareil politique. Je prends ensuite la parole pour lui expliquer l’importance de notre rénovation du VIDAL pour la santé publique française. Je termine en déclarant que je me conformerai à ses directives.

    Suivent quelques secondes de silence qui me paraissent interminables. Elle lève les yeux pour réfléchir, puis me fixe du regard, et me dit d’une voix ferme "Monsieur Bader, vous continuez". Fin de la réunion!

    J’adore cette histoire, qui honore la mémoire de Simone Veil. Elle illustre une capacité peu répandue chez les hommes (ou femmes) politiques: celle de se mettre en difficulté pour faire avancer une cause juste. L’œuvre de Simone Veil dépasse largement celle de la dépénalisation de l’IVG et touche parfois des domaines peu connus.

    Quelques années plus tard, Jean-Pierre Bader soutiendra le financement d’un projet de revue pharmacologique indépendante: c’est grâce à une subvention ministérielle que la Revue Prescrire pourra se lancer à la même époque, avant de devenir autonome financièrement une dizaine d’années plus tard.

    Jean-Michel Alexandre sera président de la commission d’AMM, avant de devenir consultant pour l’industrie et d’être mis en examen dans l’affaire du médicament MEDIATOR pour ses liens financiers étroits avec les Laboratoires SERVIER.

    Les propriétaires du VIDAL, persuadé que cette "rénovation" ferait fuir les industriels (qui contribuent à la diffusion gratuite du VIDAL auprès des prescripteurs), le vendront à un entrepreneur visionnaire (Vincent Hollard) qui avait compris que bien au contraire, cette nouvelle crédibilité assurerait l’avenir de cette référence pharmaceutique. La société VIDAL appartient actuellement à la société japonaise M3.

    Liens d’intérêt

    Je suis consultant pour les éditions du VIDAL depuis 1992, date à laquelle j’ai été embauché pour rédiger la version grand public du dictionnaire des médicaments, avant d’évoluer vers un rôle d’expert web. Je n’ai pas soumis ce texte à la société VIDAL et j’en assume donc, seul l’entière responsabilité.

    Notes

     [1] Ces monographies révisées se distingueront pendant une dizaine d’années par la présence d’une étoile à côté du titre

    En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/article357.html#v8ylUSZ31kxUMTiB.99

  • Ha Mer.... où on est là???????

    Aussi envoyé par mon amie médecin

    environ 50 000 personnes meurent de la rage dans le monde (Asie, Afrique ) / an et le chiffre est SOUS evalué. ( bcq meurent dans des villages isolés et ne sont pas comptabilisés). c'est une mort particulièrement affreuse

    donc il est " normal" que les gens de ces pays aient peur des chiens, les jugent impurs, leur lancent des pierres etc...il y a environ 20 morts/ an de la rage au Maroc... Tous les ans des gens raménent des animaux contaminés par la rage, en revenant de vacances au magreb (chats ): cela coute excessivement cher de retrouver tous les animaux et humains ayant été en contact avec l'animal enragé, pour les vacciner.
    CAR n'y a pas de traitement contre la rage : elle est 100 % mortelle.
    Et je vous prie de croire que les sujets " contacts" sont trés contents de se faire vacciner contre la rage, meme si cette vaccination et immunothérapie est trés contraignante
    parfois, on est obligé de faire appel aux vétérinaires pour qu'ils donnent leur sang ( sont vaccinés contre la rage ) afin de fabriquer un sérum antirabique.. qui " bloque" le virus de la rage, en attendant que le vaccin fasse effet.
    _________________________________________________________________________________________________________________

    Agression choquante en plein jour à Vienne : Ingrid T. (54 ans) est à l’hôpital à la suite d’une attaque brutale. Motif : ses deux chiens ! « Ces animaux sont impurs, » telle est la justification de son agresseuse, une Somalienne ayant obtenu le droit d’asile.‎

    Elle bavardait avec des voisins à la porte du jardin;‎‎ Panda, son colley croisé, sourd, presque aveugle, trois pattes ‎‎seulement, paisiblement assis près d’elle, «Poco», dix mois, marchait dans la petite rue en direction de la maison des parents d’Ingrid T. «J’ai aperçu une jolie femme voilée qui s’approchait. Je savais que certaines personnes de ces pays n’aiment pas les chiens, alors je suis allée vers «Poco » et ai voulu le ramener», raconte Ingrid T. sur son lit d’hôpital.‎

    Puis les évènements se sont précipités, comme le raconte cette Viennoise : la Somalienne (18 ans, permis de séjour officiel pour l’ Autriche) l’a attaquée. « Elle a mis ses bras autour de moi, m’a fait tourner et m’a griffée» ‎‎–‎‎ jusquà ce que toutes les deux tombent à terre. Il a fallu trois hommes pour séparer cette femme de 54 ans de son assaillante. «Je ne sentais plus mes jambes», se souvient Ingrid T.‎

    Elle a été opérée deux fois à l’hôpital Wilhelmine ‎‎–‎‎ elle a le genou cassé […]. Pourquoi tout cela ? Il s’agit ici de culture, aurait déclaré le mari somalien à l’hôpital, lorsqu’il a voulu interpeller Ingrid t. : «Nous ne voulons pas de chiens, ils sont sales !»‎
    ‎T. Ingrid va mettre du temps à récupérer. Qui va payer pour tout cela ? Son avocat Manfred Ainedter ne le sait pas. La Somalienne n’a apparemment pas de responsabilité civile. […]‎

    Source

     

  • Une interne violée au sein de l’hôpital de la Timone. Accusations de failles dans la sécurité

    L’information a été révélée ce mardi 18 juillet par le syndicat autonome des internes des hôpitaux de Marseille (SAIHM). Les faits remontent au dimanche 9 juillet date à laquelle une interne en 9e année de médecine a subi une violente agression à caractère sexuel au sein de l’internat de l’hôpital de la Timone 1. « Elle souffre, en plus du traumatisme psychique, de multiples plaies de la face, fractures des os du crâne et d’une hémorragie intracrânienne », précise le SAIHM. Selon La Provence l’information avait été tenue secrète jusque-là pour permettre aux enquêteurs de mener leurs investigations en toute discrétion.

    Le 9 juillet, vers 18 h 30, une première interne est violemment bousculée par un homme et réussit à s’échapper. Quelques minutes plus tard, une seconde jeune femme entre dans le bâtiment réservé aux internes en médecine et pharmacie où elle réside (situé dans l’enceinte de l’hôpital de la Timone). Un homme "l’a suivie, l’a frappé au visage et a tenté de la violer à quelques pas de sa chambre" a expliqué au Quotidien du Médecin Justin Breysse, président du SAIHM. L’agresseur emprunte la porte d’entrée du bâtiment où résident cent-cinquante internes et dans lequel on ne peut normalement entrer qu’avec un badge. « C’est une zone d’accès sécurisée. Mais cette porte était cassée depuis six mois », souligne Justin Breysse.

    Précédentes alertes

    Ce dernier déplore les failles de l’administration qui n’ont pas tenu compte des précédentes alertes. « Depuis 2014, nous réclamons des mesures de sécurité. Il y a deux ans, des cambriolages ont été signalés. Il y a eu aussi des intrusions de personnes sans domicile fixe ou encore des toxicomanes. Nous avons l’impression d’être méprisés par la direction », ajoute le président du syndicat.

    « Le directeur de la Timone s’est rendu sur place et a apporté son soutien à l’interne blessée notamment afin qu’elle puisse bénéficier des conditions optimales de sécurité et de calme lors de son hospitalisation, précise France Bleu Provence. Un soutien psychologique lui a également été proposé. »

    Le SAIHM et la direction hospitalière ont confirmé que la victime avait porté plainte. L’agresseur a été interpellé lundi 17 juillet. Il était déjà connu des services de police, indique l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. Une surveillance de l’internat par caméra a été mise en place. Un agent de sécurité est en poste depuis le 10 juillet devant l’entrée de la résidence. Et la porte cassée a finalement été réparée.

    A demain

    1 Créé en 1974 au sein de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, le Centre Hospitalier de la Timone est le plus important de la région PACA. Il est considéré par son activité, son équipement de pointe et ses moyens humains comme le troisième hôpital européen.

    https://jeanyvesnau.com/2017/07/18/une-interne-violee-au-sein-de-lhopital-de-la-timone-accusations-de-failles-dans-la-securite/

    L'amie médecin qui m'envoie cela m'écrit aussi:

    9 eme année de médecine , agression sexuelle, tentative de viol : fractures crane, plaies du visage, hémorragie intracranienne: j'espère qu'elle n'aura par de séquelles neurologiques.. psychologiques, c'est sur

    de mon temps : l'internat, quand il y en avait un, était une espèce de bâtisse dans laquelle il y avait une cuisine et des chambres pour les internes de garde de porte ( d'urgence ) et pour ceux de spécialités dans les grands hôpitaux type CHU... ( bâtisse plus ou moins en bon "état"  dans les hôpitaux de province et lits pourris la plupart du temps )

    et bien évidemment, personne d'autre que les internes ne rentraient dedans...les internes  de médecine se trimbalaient dans tout l’hôpital, de nuit, en empruntant l'hiver les  grands couloirs dans les sous sols, histoire d'avoir moins froid...'ils pouvaient etre amenés à aller dans tous les services (bcq de marche à pied et de " course" à pied aussi  quand l'hopital avait une structure " pavillonnaire" : c'est à dire à l'ancienne, avec un pavillon pour la pneumologie, un autre pour la médecine etc...)

    sur le compte Twitter ( cliquez sur le lien ci dessous ) : https://twitter.com/hashtag/timone?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fsociete%2Ffaits-divers%2Fmarseille-une-jeune-medecin-victime-d-agression-sexuelle-l-hopital-5144034

    on s'apercoit que les internes sont mal logés, dans des locaux vétustes dont les escaliers sentent l'urine : 2 microondes pour 100 internes, dernier étage condamné pour vétusté, cafards, parfois pas d'eau au robinet,  pas de lampadaire devant l'internat, ampoules mortes dans les couloirs....  etc etc...des drogués sur le parking

    Mais on est où, la.....

    chouette ambiance quand on rentre crevé d'une garde de 24 H.... l'agression en prime... ( et après, il y aura des zozos pour se demander pourquoi les internes ont un mal être et se suicident... )

    c'est un peu comme à l'armée finalement, il faut amener son matos.

    ah oui, et on demande des mesures de sécurité.... alors que dans le temps, il y avait ipso facto la sécurité... et un minimum de propreté dans les internats de médecins...

    bon, je conçois que la direction n'ait rien pu faire,vu qu'ils n'arrivent déjà pas à se débarrasser des cafards dans l'hosto et que les rares douches sont d'une saleté répugnante (conversation avec une patiente pas bégueule, mais qui se demandait en sortant d'anesthésie, et essayait vaguement de se "remettre",  pourquoi sa voisine passait son temps à taper par terre avec sa pantoufle.... (un carnage de cafards)

     

  • Au-delà de la polémique, l’enjeu démographique africain

    Ha la gauchiasse ne perd jamais une seconde pour dire n'importe quoi!

    La polémique stérile est devenue une figure imposée de la vie politico-médiatique française. Un mot, une phrase, ressentis comme sortant des sentiers battus de la pensée correcte, et la crise d’hystérie se déclenche. Le psychodrame de la semaine est venu du chef de l’Etat en personne. "Des pays ont encore sept à huit enfants par femme. Vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien". Cette déclaration a provoqué un tollé dans une partie de la presse et des médias. Le mot de "racisme" a même été lâché. Ces paroles méritent-elles une pareille accusation? Le sujet de la démographie africaine doit-il relever du tabou absolu?

    En vérité, d’après la division des populations de l’ONU, le taux de fécondité moyen de l’Afrique subsaharienne est de 5,4 enfants par femme, contre 1,5 en Europe. Toutefois, il est de 7,6 enfants au Niger, 7,1 en Somalie, 6,8 au Mali et au Tchad. A cet égard, M. Macron n’a fait qu’énoncer une réalité.

    D’après les estimations de l’ONU, le nombre d’habitants du continent africain, de 808 millions en 2000 atteint aujourd’hui 1,2 milliard et sera de 4,2 milliards en 2100, soit un tiers de la population mondiale. L’Afrique sera alors 9 fois plus peuplée que l’Europe (500 millions d’habitants). Or, la démographie relève de tendances lourdes, difficiles à infléchir sur une ou deux générations: 41% des Africains ont aujourd’hui moins de 15 ans et rien ne laisse prévoir pour l’instant une baisse de la natalité future.

    La croissance économique permettra-t-elle à l’Afrique subsaharienne de nourrir cette population et de vivre dignement? Telle est la vraie question… Or, la course de vitesse entre les courbes de la croissance démographique et de la croissance économique est loin d’être gagnée. Depuis deux ans, la première, de 2,7% par an, excède même la seconde (1,5% en 2016 et 2,5% en 2017 selon la Banque mondiale) même si quelques pays réalisent plus de 7% de croissance économique (Ethiopie, Rwanda, Tanzanie). La pauvreté est globalement en recul en Afrique, mais les inégalités internationales se creusent. Ainsi, selon la banque mondiale, le revenu annuel moyen en France est de $42 250 et celui du Niger de $410: une différence de plus de 1 à 100! 250 millions d’Africains sont sous-alimentés (PNUD). Un tiers des enfants n’est pas scolarisé.

    Toute l’histoire de l’humanité démontre que le développement économique et l’accès à la prospérité s’accompagnent d’une transition démographique et d’une chute de la fécondité. Pourquoi l’Afrique subsaharienne ferait-elle exception à ce constat? Il n’est pas illégitime de souligner, comme l’a fait M. Macron, le lien entre démographie et développement.

    L’enjeu est colossal pour l’avenir de la planète. Si l’Afrique ne s’engage pas à la fois dans un processus de stabilisation de sa démographie et de progrès économiques, politiques et sociaux de grande ampleur dans les décennies à venir, ce continent risque de devenir une poudrière. L’émergence de gigantesques métropoles livrées à la misère se traduira alors par une explosion de conflits ethniques et religieux, une montée des fanatismes, de la violence et du terrorisme. L’émigration fournira sans doute une solution à une partie de la population mais elle se heurtera inévitablement aux limites des capacités d’accueil et aux enjeux de cohésion sociale des pays de destination. Si l’Afrique devait sombrer dans le chaos, à l’horizon du siècle à venir, l’Europe y plongerait avec elle. L’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont indissociables.

    Il est entendu que le futur de l’Afrique dépend des Africains eux-mêmes. Cependant, dans un monde global, certaines questions fondamentales relatives à l’Afrique s’imposent aussi à l’échelle planétaire: le volume et la réforme de l’aide au développement ; les règles du commerce international; l’action internationale pour faciliter la modernisation économique, politique et sociale, la stabilisation et la transition démographique du continent africain. L’émancipation de la femme par l’instruction et le contrôle des naissances, notamment, est un sujet de caractère universel qui devrait transcender toute forme de tradition.

    L’avenir du continent africain représente sans doute l’un des grands enjeux planétaires du siècle. Le destin de l’Afrique au cœur de l’avenir de l’humanité, mérite mieux qu’un procès en inquisition et une misérable polémique franco-française.

    Maxime TANDONNET

    https://maximetandonnet.wordpress.com/

  • Terrible offense impardonnable!

    Croira-t-on une seule seconde que le président de la République n’ait pas en main le sinistre tableau de l’état de nos Armées: soldats littéralement épuisés, casernes démunies, matériels obsolètes, à qui on n’a pas prévu de remplaçants, reliquats dangereusement vieillissants de coupes budgétaires successives? L’écart entre les besoins et les moyens se chiffre à plusieurs milliards.

    Qu’on ne blâme donc pas dans ces conditions le chef d’état-major d’avoir, devant la représentation nationale, dit vertement qu’il se sentait trahi, quand même le président macronien de la commission de la Défense de l’Assemblée déclare ce 14 juillet regretter les choix budgétaires du gouvernement. Le général de Villiers a parlé au nom de l’ensemble des soldats de notre pays. C’était son devoir. Mais il a fait davantage: il a parlé au nom de la Nation tout entière. Ce sera sa gloire. Car l’Armée demeure le bras armé de la Nation. Ainsi en va-t-il –il faudrait que M. Macron le comprenne vite, très vite même– depuis la Révolution française et la naissance, face à l’ennemi, de cette armée du peuple qui, tant de fois, étonna l’univers.

    Il ne suffira donc pas au président de la République de taper du poing sur la table, comme un enfant gâté se fâche tout rouge dans un énième caprice. Les Armées françaises, comme la Nation, ont besoin que le chef de l’Etat se pénètre de cette réalité terrible et incontournable: nous sommes en guerre. Une guerre nouvelle aux fronts multiples et mouvants. Une guerre totale car notre ennemi, l’islamisme conquérant, se sent porté par le vent de l’Histoire et qu’il a décrété notre soumission ou notre anéantissement. Il n’existe aucune alternative: nous devons gagner cette guerre et pour cela déployer les moyens nécessaires aux succès de nos armes.

    Dans la violence du propos se cache une de ces fautes qui ne s’effacent pas

    Voilà pourquoi l’humiliant rappel à l’ordre de ce 13 juillet est une offense sans nom. Quand on connaît le sens du sacrifice, quand on mesure le prix du sang qu’ont juré de verser nos soldats pour notre Liberté, on ne s’adresse pas à eux en les accusant "d’indignité" et de "mauvaises habitudes", on ne remet pas en cause leur "sens du devoir" ni leur "sens de la réserve".

    Cette blessure restera béante car, dans la violence du propos, en plein temps de guerre, se cache une de ces fautes qui ne s’effacent pas.

    http://www.valeursactuelles.com/societe/loffense-faite-aux-armees-86421

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    Cela me rappelle ce chant, appris à l'école communale... il y a bien longtemps

    LE CHANT DU DEPART

    La victoire en chantant nous ouvre la barrière.
    La liberté guide nos pas,
    Et du Nord au Midi la trompette guerrière.
    A sonné l'heure des combats.
    Tremblez, ennemis de la France!
    Rois ivres de sang et d'orgueil!
    Le peuple souverain s'avance:
    Tyrans, descendez au cercueil!
    Refrain: La République nous appelle,
    Sachons vaincre ou sachons périr:
    Un Français doit vivre pour elle,
    Pour elle un Français doit mourir!

    La mère d'une famille:
    De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes;
    Loin de nous de lâches douleurs!
    Nous devons triompher quand vous prenez les armes.
    C'est aux rois à verser des pleurs.
    Nous vous avons donné la vie,
    Guerriers! Elle n'est plus à vous;
    Tous vos jours sont à la patrie:
    Elle est votre mère avant nous!

    Deux vieux hommes:
    Que le fer paternel arme la main des braves!
    Songez à nous, au champ de Mars;
    Consacrez dans le sang des rois et des esclaves.
    Le fer béni par vos vieillards;
    Et rapportant sous la chaumière.
    Des blessures et des vertus,
    Venez fermez notre paupière.
    Quand les tyrans ne seront plus!

    Un enfant:
    De Barra, de Viala, sort nous fait envie:
    Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
    Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie;
    Qui meurt pour le peuple a vécu:
    Vous êtes vaillants, nous le sommes:
    Guidez-nous contre les tyrans;
    Les républicans sont des hommes,
    Les esclaves sont des enfants!

    Une épouse:
    Partez, vaillants époux, les combats sont vos fêtes,
    Partez, modèles des guerriers.
    Nous cueillerons des fleurs pour enceindre vos têtes,
    Nos mains tresseront vos lauriers.
    Et, si le temple de mémoire
    S'ouvrait a vos mânes vainqueurs,
    Nos voix chanteront votre gloire,
    Nos flancs porteront vos vengeurs. Refrain:

    Une jeune fille:
    Et nous, sœurs des héros, nous, qui de l'hymène
    Ignorons les aimables nœuds,
    Si pour s'unir un jour à notre destinée
    Les citoyens forment des vœux,
    Qu'ils reviennent dans nos murailles
    Beaux, de gloire et de liberté,
    Et que leur sang dans les batailles
    Ait coulé pour l'égalité.
    Refrain:

    Trois guerriers:
    Sur ce fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères,
    A nos épouses, à nos sœurs,
    A nos représentants, à nos fils, à nos mères
    D'anéantir les oppresseurs.
    En tous lieux, dans la nuit profonde
    Plongeant l'infâme royauté,
    Les Français donneront au monde
    Et la paix, et la liberté.

     

  • Bientôt, en France.......

    Allemagne: une police de la vertu islamique terrorise Berlin

    Une centaine d’islamistes tentent d’imposer ouvertement la charia dans les rues de Berlin. La police locale enquête sur une série d’attaques violentes dans la capitale allemande.

    Ils essaient de terroriser les Tchétchènes:

    "Frères et sœurs musulmans. Ici, en Europe, certaines femmes tchétchènes et hommes tchétchènes qui ressemblent à des femmes font des choses inimaginables. Vous le savez, je le sais, tout le monde le sait. Par conséquent, nous disons, à cet instant, nous sommes près de 80. Mais davantage veulent se joindre à nous. Celles qui ont perdu leur ‘nohchalla’ [c’est-à-dire, leur identité nationale et leur mentalité, encore un nouveau mot, quel peuple fascinant…ndlr], qui flirtent avec des hommes d’autres groupes ethniques et se marient avec eux, les femmes tchétchènes qui ont choisi la mauvaise voie, et ces créatures qui se font appeler des hommes tchétchènes – si on nous en laisse la chance, nous les remettrons sur le droit chemin. Nous avons prêté serment d’allégeance au Coran, nous prenons la rue. Ceci est notre déclaration d’intention: ne dites pas que vous n’avez pas été averti ; ne dites pas que vous ne saviez pas. Puisse Allah nous donner la paix et engager nos pieds sur le chemin de la justice".

    C’est beau, on dirait du Charles Baudelaire…

    Une centaine d’islamistes tentent d’imposer ouvertement la charia dans les rues de Berlin. La police locale enquête sur une série d’attaques violentes dans la capitale allemande.

    Cette police de la morale autoproclamée serait composée de salafistes de  Tchétchénie, une région à majorité musulmane sunnite dans la Fédération de Russie, explique le journal Tagesspiegel. Le groupe serait dirigé par les ex-soldats armés qui ont servi sous Djokhar Doudaïev, le premier président tchétchène (séparatiste), assassiné en 1996.

    Ces "justiciers" utilisent la menace pour dissuader les immigrés tchétchènes de s’intégrer dans la société allemande et ils souhaitent aussi introduire un système juridique islamique parallèle en Allemagne.

    Les autorités allemandes ont jusqu’à présent échoué à arrêter le groupe, principalement parce que les victimes de ce gang n’osent pas porter plainte.

    "Nous avons prêté serment d’allégeance au Coran, nous prenons la rue"

    Depuis le mois de mai, une vidéo circule sur WhatsApp, dans laquelle le groupe menace de mort les autres Tchétchènes résidant en Allemagne qui ne respectent pas les lois coraniques.

    "Frères et sœurs musulmans. Ici, en Europe, certaines femmes tchétchènes et hommes tchétchènes qui ressemblent à des femmes font des choses inimaginables. Vous le savez, je le sais, tout le monde le sait. Par conséquent, nous disons, à cet instant, nous sommes près de 80. Mais davantage veulent se joindre à nous. Celles qui ont perdu leur ‘nohchalla’ [c’est-à-dire, leur identité nationale et leur mentalité, ndlr], qui flirtent avec des hommes d’autres groupes ethniques et se marient avec eux, les femmes tchétchènes qui ont choisi la mauvaise voie, et ces créatures qui se font appeler des hommes tchétchènes – si on nous en laisse la chance, nous les remettrons sur le droit chemin. Nous avons prêté serment d’allégeance au Coran, nous prenons la rue. Ceci est notre déclaration d’intention: ne dites pas que vous n’avez pas été averti ; ne dites pas que vous ne saviez pas. Puisse Allah nous donner la paix et engager nos pieds sur le chemin de la justice".

    Le site Meduza , animé par une société de médias indépendante russophone de Lettonie, affirme que tous les Tchétchènes résidant à Berlin qu’elle a interrogés sont au courant de l’existence de ce groupe.

    Selon les statistiques officielles, plus de 60 000 Tchétchènes résident en Allemagne, mais leur nombre réel pourrait être beaucoup plus élevé. Au cours des cinq dernières années, plus de 40 000 Tchétchènes ont demandé l’asile politique. Beaucoup d’entre eux ont franchi illégalement la frontière polonaise avec l’Allemagne.

    https://fr.express.live/2017/07/11/berlin-police-morale-musulmane-charia-berlin-tchetchenes/