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sciences - Page 30

  • Révolution technologique dans les pacemakers

     

    Un stimulateur cardiaque a été implanté sans chirurgie par une équipe du CHU de Grenoble. Sa particularité: dépourvu de sonde, il est installé directement dans le ventricule du patient.

    Le premier pacemaker a été implanté en 1958. "Depuis, il n'y avait pas eu de rupture technologique majeure, les principaux progrès étaient liés à la miniaturisation", explique le Dr Pascal Defaye, responsable de l'unité de rythmologie au CHU de Grenoble.

    La révolution est en route avec le Nanostim, un stimulateur sans sonde implanté pour la première fois en France. D'ordinaire, un pacemaker est composé de deux éléments: un boîtier inséré dans la région pectorale, sous la peau ou le muscle, est chargé de générer des impulsions; celles-ci sont ensuite relayées à l'intérieur du cœur par une ou plusieurs sondes, qui partent du boîtier pour aboutir à la cavité cardiaque. "Ces sondes sont le maillon faible de la stimulation cardiaque, explique le Pr Jacques Mansourati, cardiologue au CHU de Brest. Elles peuvent se casser, entraîner une infection de type endocardite, ou se déplacer." L'objectif des cardiologues était donc de pouvoir s'en passer. C'est chose faite, grâce à l'ultraminiaturisation des dispositifs. Pas plus grand qu'une pièce de un euro, Nanostim est installé directement à l'intérieur du ventricule, au moyen d'un cathéter introduit dans la veine fémorale. Le tout sans intervention chirurgicale ni cicatrice, et sans sensation de masse sous le thorax.


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    L'appareil a été développé par une start-up californienne, rachetée depuis par la société américaine St Jude Medical. Ce premier stimulateur sans sonde a été posé en une trentaine de minutes le 19 novembre au CHU de Grenoble. Le patient, un homme de 77 ans, a pu rentrer chez lui 24 heures plus tard. L'implantation est une première européenne depuis que l'appareil bénéficie d'un marquage CE. "Nous posons le prochain début janvier, puis cela va progressivement se développer dès l'an prochain dans des centres sélectionnés, dans le cadre d'un protocole d'étude", explique Pascal Defaye.

    "C'est vraiment une révolution sur le plan technologique , ajoute le cardiologue. L'implantation est plus simple et il suffit ensuite de surveiller que la batterie fonctionne correctement." Les données seront récupérées par télémétrie externe, environ une fois par an lorsque l'appareil sera posé en "routine". Très bientôt, promet Pascal Defaye, il ne faudra même plus se rendre à l'hôpital pour vérifier l'activité du stimulateur. "Nous interrogerons l'appareil à distance, par Wi-Fi, et le patient pourra rester chez lui."

    Nanostim promet de fonctionner pendant neuf à treize ans, soit une durée de vie comparable aux pacemakers classiques (qui est de dix ans au maximum pour les boîtiers, et très aléatoire concernant les sondes). Ses performances sont semblables à celles des pacemakers classiques. "C'est un réel progrès, concède le Pr Mansourati, mais il faut quand même s'assurer de la durée de vie du dispositif, et vérifier qu'on pourra l'enlever lorsqu'il sera usé." Car le Nanostim peut être au fil du temps entouré de fibrose, une prolifération de cellules susceptibles de s'agréger autour de tout dispositif implanté. "Le fabricant annonce qu'on pourra l'enlever par la voie utilisée pour l'implantation, mais il faudra confirmer cela sur du long terme."

    De son côté, la société franco-italienne Sorin prépare un modèle de pacemaker sans batterie : pour fonctionner, il récupérerait l'énergie mécanique des battements cardiaques. D'autres concurrents, comme Boston Scientific ou Medtronic, développent eux aussi des projets de stimulateurs cardiaques sans sonde, dix fois plus petits que les pacemakers actuels et capables de communiquer avec l'extérieur pour être, si besoin, reprogrammés ou transmettre des données au cardiologue.

    Quelque 70.000 stimulateurs cardiaques sont implantés chaque année en France, et de plus en plus de patients sont concernés à mesure que la population vieillit. Pour le moment, environ un tiers d'entre eux, qui n'ont besoin que d'une stimulation ventriculaire, sont éligibles au Nanostim, selon le Dr Defaye. Les patients dont il faut également stimuler les oreillettes auraient besoin d'autant de capsules, capables de communiquer entre elles. "On sait le faire théoriquement, mais pas encore sur le plan clinique. Il faudra trouver des systèmes consommant moins d'énergie", explique le cardiologue. Une technologie qu'il espère voir venir d'ici à une dizaine d'années.


  • Exploit technologique

    Le véhicule d’exploration chinois roule sur la Lune

    La sonde spatiale chinoise a déposé son véhicule d’exploration sur la Lune. Surnommé Lapin de Jade, l’engin a été déployé plusieurs heures après l’alunissage de la sonde Chang’e-3.

    Cet exploit technologique marque une étape importante dans l’ambitieux programme spatial de la Chine. Cette nation rêve d’être le premier pays asiatique à envoyer un homme sur la Lune, probablement après 2025. Le dernier alunissage en douceur remonte à la mission soviétique Luna 24, en août 1976, il y a plus de 37 ans.

    Les sondes lunaires Chang’e-1, lancée en octobre 2007, et Chang’e-2 (octobre 2010) ont permis, après leur mise en orbite, d’effectuer des observations détaillées du satellite de la Terre. Pékin avance aussi à grandes enjambées dans un programme pour se doter d’une station orbitale permanente, et a amélioré ces deux dernières années sa maîtrise des rendez-vous spatiaux entre modules.

  • Les océans se mettront à bouillir dans un milliard d'années...

    Lorsque le Soleil deviendra une géante rouge dans cinq milliards d’années, il se dilatera au point d’engloutir peut-être la Terre. Mais selon une équipe de chercheurs français du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD), notre planète sera devenue un enfer bien avant. Les simulations du climat qu’ils ont effectuées
    en tenant compte d’une augmentation très lente de la luminosité du Soleil préd
    isent un emballement de l’effet de serre dans près d'un milliard d’années. Les océans, devenus de la vapeur d’eau, auront disparu et la Terre ressemblera à Vénus.

    Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

    La Terre et ses océans vus par les astronautes d'Apollo. Aussi transitoires que les continents, les océans sont destinés à disparaître à cause de l'augmentation lente, mais inexorable, de la luminosité du Soleil. Dans un milliard d'années, ils seront sous forme de vapeur dans l'atmosphère de la Terre.

    La Terre et ses océans vus par les astronautes d'Apollo. Aussi transitoires que les continents, les océans sont destinés à disparaître à cause de l'augmentation lente, mais inexorable, de la luminosité du Soleil. Dans un milliard d'années, ils seront sous forme de vapeur dans l'atmosphère de la Terre.

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    © Nasa - Terre apollo17 Nasa

    Plus de 1.000 exoplanètes sont connues à ce jour, et l’on estime qu’il y a des milliards d’exoterres potentiellement habitables dans la Voie lactée. Le terme « potentiellement » n’est pas de trop, car il ne suffit pas de savoir qu’une planète rocheuse de la taille de la Terre se trouve dans la zone d’habitabilité d’une étoile pour que des océans d’eau liquide y existent nécessairement. La composition de l’atmosphère et l’évolution du climat sur de telles exoplanètes sont des paramètres incontournables dont il faut tenir compte lorsque l’on cherche à savoir si une planète est vraiment habitable et pendant combien de temps.

    On sait par exemple que pendant l’Archéen, voilà environ 3,5 milliards d’années, le Soleil devait être 20 à 30 % moins lumineux qu’aujourd’hui. C’est une conséquence de la théorie de l’évolution stellaire. On en déduit naïvement que la Terre était trop froide pour que de l’eau liquide ait coulé à sa surface, en contradiction avec les archives géologiques qui prouvent l’existence d’océans à cette époque. On invoque généralement un effet de serre pour résoudre ce problème, connu sous le nom de paradoxe du jeune Soleil faible.

    La vapeur d'eau, un gaz à effet de serre

    Or, la progressive et très lente augmentation de la luminosité du Soleil se poursuivra, et si elle ne peut pas expliquer le réchauffement climatique actuel, elle finira néanmoins par faire monter significativement la température sur Terre dans quelques centaines de millions d’années. Le taux d’évaporation des océans augmentant, il y aura de plus en plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Comme cette vapeur agit comme un gaz à effet de serre, on prédit facilement que le phénomène s’emballera et rendra la Terre aussi inhospitalière que Vénus. Mais quand ?

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    On voit ici les résultats de simulations de la température à la surface de la Terre à l'équinoxe de printemps exposée à un Soleil de plus en plus lumineux à l'avenir. Les deux figures à gauche sont obtenues avec le modèle de climat global, la deuxième se situant juste avant la vaporisation complète des océans. La dernière (380 W/m2), à droite, est une extrapolation illustrant les températures après la vaporisation complète des océans. Les dates, exprimées en millions d’années (million years), illustrent l'évolution du Soleil : en réalité, continents et reliefs seront totalement différents dans ce futur lointain.

    On voit ici les résultats de simulations de la température à la surface de la Terre à l'équinoxe de printemps exposée à un Soleil de plus en plus lumineux à l'avenir. Les deux figures à gauche sont obtenues avec le modèle de climat global, la deuxième se situant juste avant la vaporisation complète des océans. La dernière (380 W/m2), à droite, est une extrapolation illustrant les températures après la vaporisation complète des océans. Les dates, exprimées en millions d’années (million years), illustrent l'évolution du Soleil : en réalité, continents et reliefs seront totalement différents dans ce futur lointain. © Jérémy Leconte

     

    Pour le savoir, François Forget et Jérémy Leconte, qui se sont déjà penchés sur le climat des exoplanètes et le paradoxe du jeune Soleil faible, ainsi que leurs collègues du Laboratoire de météorologie dynamique ont conduit des simulations du climat de la Terre spécialement adaptées à la résolution de ce problème (les modèles utilisés pour prédire le réchauffement climatique à court terme ne sont pas pertinents dans ce cas-là).

    Modèle 3D numérique pour le climat des exoterres

    Il s’agit du premier modèle climatique tridimensionnel utilisé pour déterminer le destin des océans dans le futur, les précédents étant réduits à une dimension. Plus précis, le modèle des climatologues tenait aussi compte des saisons et des nuages. En l’occurrence, les simulations ont montré que l’« effet parasol » des nuages, c’est-à-dire leur capacité à réfléchir le rayonnement solaire et donc à refroidir le climat, tend à s’atténuer au fil des millions d’années en comparaison de leur effet de serre.

    Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que c’est lorsque le flux solaire moyen atteindra environ 375 W/m2 pour une température de surface de près de 70 °C (le flux actuel étant de 341 W/m2) que l’effet de serre s’emballera, soit dans près d’un milliard d’années. Les précédents modèles prévoyaient un phénomène similaire dans quelques centaines de millions d’années tout au plus.

    Ces résultats soulignent à quel point il n’est pas aisé de définir clairement les frontières de la zone d’habitabilité pour une exoplanète, aussi bien dans l’espace que dans le temps. Par exemple, certaines simulations ont déjà conduit à envisager que les exoterres soient souvent des Arrakis, comme dans le célèbre roman Dune de Frank Herbert. Ce qui est sûr, c’est que les exobiologistes disposent maintenant d’un nouvel outil pour déterminer les conditions requises pour l’apparition et le développement de la vie sur d’autres planètes.



  • Des nano-robots spermatozoïdes pour combattre l'infertilité

     

    Pour lutter contre l'infertilité, l'Institut de nanosciences de Dresde (Allemagne) a développé le "spermbot", fusion d'un vrai spermatozoïde et d'un nano-tube.

    Chaque spermatozoïde, muni d'un nano-tube, se pilote par champ magnétique

    Des spermatozoïdes robots pour procréer? Comme le rapporte New Scientist, des recherches menées à l'Institut de nanosciences de Dresde ont permis de mettre au point le "spermbot", soit un spermatozoïde de taureau coiffé d'un nano-tube métallique, ce qui le rend guidable par champ magnétique.

    Sans danger pour le corps humain

    Le nano-tube de 50 microns de long pour 8 microns de diamètre est en effet composé de nano-particules de fer et de titane. Un aimant peut donc permettre de le guider pour faciliter la fécondation d'un oeuf dans le cadre d'une PMA (procréation médicalement assistée), ou pour conduire un médicament à un endroit spécifique du corps humain.

    Le leader du projet, Oliver Schmidt, explique que les spermatozoïdes sont une option intéressante parce qu'ils sont sans danger pour le corps humain, n'ont besoin d'aucune source d'alimentation externe, et peuvent nager à travers des liquides visqueux.

    "Ce type d'approche hybride pourrait ouvrir la voie à d'autres micro-systèmes robotiques efficaces", explique Eric Diller de l'Université de Toronto, au Canada, bien qu'il soit difficile d'obtenir que des micro-robots nagent aussi vite que les cellules biologiques en elles-mêmes.



  • Alexis de Tocqueville: le visionnaire

     

    Franc Boizard a recopié un texte d'Alexis de Tocqueville; cela fait partie du tome II de "la démocratie en amérique" , vers la fin, ce texte sur le despotisme démocratique est impressionnant de justesse.

    Il était allé visiter les USA afin de voir les effets d'une démocratie jeune, n'ayant pas de "passé" et compara la démocratie de novo, à celle de l'ancien monde (l'europe) ayant connu les rois, et  encore agitée de soubressauts.

    Il établit sans arret des comparaisons trés justes entre l'ancien et nouveau monde, sur quantité de sujets et meme sur le role et le statut des femmes.

    Toqueville, c'est un fin observateur et un pragmatique, malgré son jeune âge. Visionnaire, il avait aussi determiné que 2 grands pays émergeraient un jour: URSS et USA.

    A l'époque l'on ignorait le terme "totalitarisme" et Tocqueville dit clairement qu'il lui manque un mot français pour nommer ce genre d'état, qu'il décrit donc minutieusement.

    il défend la démocratie, il aime la démocratie, mais en décrit les travers et les risques et craint que trop d'égalité 'entrainant un "nivellement" ne méne à un manque de liberté.

    C'était il y a 200 ans.

    Le meme tocqueville avait prévu la révolution de 1848, car se tenait au courant, allait dans les rues rencontrer les gens.. il en fit un discours qui figure sur le site de l'assemblée nationale

     http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Tocqueville1848.asp

     

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    Tocqueville 1830: despotisme démocratique. Ce que Tocqueville avait " imaginé" ou projeté d'aprés les données trés partielles qu'il avait en 1830 sur le démocraties débutantes.

    (1) : "Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.

    Au-dessus de ceux-la s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir.

    Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?

    C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu a peu chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même.

    L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses: elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.

    Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.

    http://fboizard.blogspot.fr/

  • Technologie de l'information

     

     

    Les objets connectés, au centre d'un nouvel écosystème de santé ?

     

    Présentée par certains comme la première révolution technologique du XXIème siècle, l’internet des objets — c’est-à-dire la communication entre objets — tisse solidement sa toile dans notre quotidien. En effet on estime à 15 milliards le nombre d’objets connectés aujourd’hui et à 80 milliards en 2020.

     

    C’est donc dans ce contexte que l’Atelier BNP Paribas et l’ifop sont allés à la rencontre des Français afin de déterminer leur usage de ces objets et les changements qu’ils sont en passe de provoquer dans leur vie.

     

    Ainsi, l'étude montre que si les Français possèdent dans leur quasi-totalité des appareils de mesure des données physiologiques comme la balance ou le thermomètre, la part de la population disposant d’objets de mesure connectés ne dépasse pas les 11% ! Ces résultats montrent que malgré l’expansion de terminaux mobiles toujours plus sophistiqués, la connaissance de l’existence même des objets connectés n’est que peu répandue.

     

    La principale raison tient au fait que les professionnels de santé n’apparaissent pas moteurs dans la diffusion de ces outils de mesure. En effet, seuls 16% des possesseurs d’objets connectés en ont eu connaissance par leur pharmacie et 9% seulement via le corps médical.  "Aujourd'hui les objets connectés de mesure ciblent le grand public et passent par (…) les grandes surfaces. C’est une stratégie délibérée mais cela les coupe à contrario de la prescription potentielle du corps médical et de la caution morale associée”, commente Matthieu Soulé, analyste stratégique à L’Atelier.

     

    Malgré un débat actuel fervent quant à l’exploitation des données personnelles, 61% des utilisateurs accepteraient de partager les données recueillies grâce aux appareils de mesure connectés, principalement avec le corps médical. "Le corps médical reste aujourd'hui l'ultime référence en ce qui concerne les données médicales avec près de 63% des français qui préféreraient que ce soit les professionnels de santé devant eux-mêmes (42%) qui gèrent ces données” . On note cependant de grandes disparités à travers les âges et les genres : "On remarque dans les différents résultats que les personnes âgées sont celles qui possèdent le plus d'outil de mesure aujourd'hui (86%). Par ailleurs, les femmes sont plus méfiantes que les hommes concernant le partage des données avec le corps médical. Enfin les professions libérales et les cadres supérieurs (… ) sont les plus optimistes quant au fait que les objets connectés pourraient procurer dans le futur des soins médicaux à part entière”.

    Source : Communiqué de presse du 5 décembre 2013