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societé - Page 2

  • ENFIN !!!

    La Commission européenne va proposer une nouvelle législation pour favoriser les expulsions de migrants en situation irrégulière, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen dans une lettre aux 27, publiée lundi soir.

    "La Commission présentera une nouvelle proposition de législation" avec "des obligations claires de coopération pour les personnes renvoyées" et la volonté de "rationaliser efficacement le processus de retour", a indiqué Mme von der Leyen, répondant ainsi à la demande de plusieurs États membres de l’UE.

    www.lesoir.be

  • Rapport de l’Académie française:

    "N’ayons pas peur de parler français"

    ANALYSE. Un rapport de l'Académie française alerte sur la présence massive d'anglicismes dans la communication institutionnelle.

    Par Anne-Laure Debaecker

    Si vous êtes au chômage, vous pouvez suivre les Moocs de France Travail via OpenClassrooms.

    Si vous êtes une entreprise désireuse de rayonner à l’international, ce sont les services de La French Tech, Choose France, French Healthcare, La French Fab que vous propose l’établissement public Business France.

    La communication institutionnelle regorge ainsi de “franglais” ou “globish”, cet étrange mélange entre le français et une sorte d’anglais mondialisé. Son ampleur est telle que ce type de communication a fait l’objet d’une étude par une commission de l’Académie française, fondée en 2020 et présidée par Gabriel de Broglie.

    Ses conclusions, datant de 2022 mais, hélas, de plus en plus actuelles, sont parues dans un rapport en septembre, qui nous explique l’impact d’une telle expansion de l’emploi de termes anglais dans la langue de Molière. Le lire est instructif car ses enseignements s’étendent bien au-delà de la communication institutionnelle tant l’usage de mots anglais se répand dans notre quotidien.

    CES EVOLUTIONS CREUSENT LES INEGALITES.

    Le français, rappelle ce rapport, a toujours été une langue non figée qui a bénéficié de l’apport de nombreuses autres. Cependant, l’anglais, favorisé par le développement d’Internet et de la mondialisation, "s’étend de manière vertigineuse" et invasive.

    La commission alerte: " Ce phénomène, brutal dans sa progression, n’est pas anecdotique ni marginal, encore moins réductible à une mode passagère. Il atteint le français dans sa structure même.

    "En effet, la multiplication des anglicismes affecte le vocabulaire, la syntaxe, la clarté du langage. Ainsi, l’emploi fréquent de certains termes anglais au détriment de leurs équivalents français tend à faire disparaître progressivement ces derniers: “follower” supplante ainsi “abonné” ou “contact”; tout comme “mix” remplace “mélange”; “secure”, “sûr”…

    Les anglicismes deviennent légion. Certains sont tellement fréquents qu’ils sont d’ailleurs préférés aux termes français: “coworking”, “cocooning”, “drive” … Le vocabulaire français tend ainsi de plus en plus à s’appauvrir. Quant à la syntaxe, l’inversion de l’ordre des mots – business model , QR Code… – s’attaque à la structure de notre langue.

    ​UNE FRACTURE LINGUISTIQUE, SOCIALE ET GENERATIONNELLE

    Ces évolutions sont d’autant plus préoccupantes qu’elles rendent encore plus difficile l’apprentissage du français alors que deux millions et demi de Français souffrent d’illettrisme. Elles creusent alors les inégalités selon les niveaux de formation, d’étude et l’âge.

    Les générations les plus âgées notamment se retrouvent démunies face à cet usage intempestif de l’anglais, destiné à une élite. "En utilisant largement un vocabulaire anglais incompris d’une grande partie du public, les services en ligne contribuent à alimenter cette défiance qu’on a vue se développer au cours des dernières années vis-à-vis des diverses autorités", s’inquiète la commission de l’Académie française.

    Les conséquences sont grandes: une double fracture linguistique, sociale et générationnelle, avec une compréhension amoindrie des messages émis par cette communication institutionnelle et une perte de repères linguistiques.

    Cela n’est pas sans faire écho à la fracture française analysée par le géographe Christophe Guilluy, entre une France périphérique souffrant des conséquences de la mondialisation et de grands centres urbains dans lesquels se pressent les gagnants de celle-ci…

    La grogne monte toutefois: en mars 2023, un collectif d’associations déposait des requêtes en contentieux contre des organismes publics utilisant excessivement des anglicismes. Ce rapport n’est donc pas anodin car, comme le rappelait Désiré Nisard, critique littéraire du XIXe siècle, "l’image la plus exacte de l’esprit français est la langue française elle-même ". À nous de faire en sorte que l’un et l’autre perdurent dans toutes leurs spécificités et leur unicité.

    N’ayons pas peur de parler français, par l’Académie française, Plon, 112 pages, 12

  • Plus que navrant!

    Déséducation Nationale

    Nous tenons là une future championne.

    Pour bien démarrer son mandat de ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet n’a rien trouvé de mieux que de recevoir un tiktokeur musulman sexiste et homophobe, défenseur de l’imam Majhoubi par-dessus le marché, parce qu’il a réuni 300 000 signatures en ligne pour réclamer la fin des cours l’après-midi.

    Procédé du même niveau, et dont on peut aussi facilement prédire la réponse, qu’une pétition pour réclamer des frites tous les midis à la cantine de l’école.

    L’idée de concentrer les cours le matin pour se consacrer au sport ou à la musique l’après-midi n’est pas sotte pour autant, elle a même démontré ses bienfaits là où elle est mise en œuvre.

    Mais que dire des "activités de bien-être" préférées aux "sanctions punitives", comme des "cours d’empathie" loués par la ministre, en réponse à l’influenceur?

    Là où le courage engagerait à valoriser l’effort et l’autorité qu’appellent l’effondrement du niveau scolaire, la facilité conformiste crédite le bullshit pédagogiste qui mine "l’école de la République".

    Là non plus, le changement, c’est pas pour maintenant!

    Par Valeurs Actuelles

  • Coucou, la Covid revient!

    Le covid-19 revient en force avec un nouveau sous-variant XEC de la famille Omicron. Et avec lui, un nouveau vaccin ARNm dit répliquant ou auto-amplifiant. Les Japonais, qui servent de cobayes, parlent de "troisième bombe atomique". Après Hiroshima et Nagasaki…

    Alors que la variole du Singe a subitement disparu des radars (et des écrans télé), le Covid-19 fait un retour remarqué. Identifié en juin 2024 à Berlin, le sous-variant XEC du SARS-CoV-2, de la famille Omicron, se propage à grande vitesse dans toute l’Europe et notamment en France. Une campagne de vaccination automnale est annoncée par la Direction Générale de la Santé: elle se déroulera du 15 octobre 2024 au 31 janvier 2025 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.

    Les vaccins ARNm utilisés contre le Covid-19 durant la pandémie n’ont pas été très efficaces. Bien souvent, ils ont eu des effets secondaires graves que les autorités sanitaires refusent de reconnaître. Aujourd’hui, de nouveaux vaccins arrivent sur le marché. Ce sont des vaccins dits auto-amplifiants ou réplicatifs, déjà acceptés au Japon depuis 2023.

    De quoi s’agit-il? Réponse de Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, HDR en biochimie: " Dans ces ARNm de nouvelle génération, une portion d’ARN a été insérée, codant pour un complexe réplicase. Le complexe réplicase a une activité ARN polymérase ARN dépendante. Cela veut dire qu’il est capable de créer le brin d’ARN complémentaire au brin d’ARN initial, avec les nucléotides appariés. Il va donc produire un ARN double brin. Ce second brin complémentaire ne peut pas être traduit en protéine par le ribosome de la cellule, mais il va servir de matrice pour fabriquer un autre brin d’ARN identique à l’ARN messager auto-amplifiant. D’où le terme “auto-amplifiant”.

  • Info pour l'Aveyron

    Foyer de rougeole à Millau

    En France, depuis le 17 septembre, 11 cas de rougeole (10 enfants de 8 mois à 10 ans et 1 adulte) ont été signalés à l’Agence Régionale de Santé sur le secteur de Millau en Aveyron, la majorité des cas n’est pas vaccinée ou n’avait pas un schéma vaccinal complet.

    Selon la presse, les premiers cas ont été signalés entre le Pôle petite enfance de Millau et le centre d'accueil pour enfant La Calandreta.

    Pour éviter une propagation de cette maladie très contagieuse, l’ARS rappelle qu’il est important que chacun vérifie son statut vaccinal et applique les gestes barrières en particulier en présence de personnes fragiles qui ne peuvent pas bénéficier de la protection vaccinale (nourrissons, femmes enceintes, personnes immunodéprimées).

    Source: ARS Occitanie, Le Journal de Millau, La Dépêche

  • C’est suicidaire

    Les chiffres économiques de la France:

    – le déficit public annoncé à 5,1% pour 2024, dépassera en réalité les 6%

    – il approchera les 7% en 2027, soit les 200 milliards

    – mi-2024, la dette publique s’élève à 3 230 milliards, soit 47 500 euros par citoyen, bébés compris (record d’Europe). La dette pèse 112% du PIB en 2024 et pèsera 125% en 2027. Une catastrophe

    – en 2021, les intérêts coûtaient 40 milliards. Ils en coûteront 100 en 2027

    – la charge de la dette engloutit trois fois plus que notre croissance de 1%. En clair, notre croissance nominale est inférieure aux taux d’intérêts.

    – les recettes publiques culminent à 52% du PIB, avec des prélèvements obligatoires de 45% du PIB, record de l’OCDE

    – les prélèvements sur les entreprises atteignent 20% du PIB, contre 13% dans l’OCDE

    – en 2025, la France va emprunter 315 milliards, massivement auprès des étrangers qui se régalent de notre gestion de pieds nickelés

    – nous empruntons désormais à un taux plus élevé que la Grèce et le Portugal, ce qui en dit long sur la perte de confiance des marchés vis-à-vis de la signature de la France

    – la productivité, essentielle dans un monde concurrentiel, a chuté de 6% depuis 2019

    – le déficit commercial nous appauvrit de 100 milliards chaque année

    – notre démographie s’effondre, avec 1,67 enfant par femme

    – notre système de pensions est déficitaire de 6 milliards, malgré les 71 milliards de subventions étatiques accordés aux régimes des fonctionnaires et aux régimes spéciaux

    – sur les 41 millions de foyers fiscaux, seulement 18 millions paient l’impôt sur le revenu

    – les 10% les plus riches, qu’on veut encore saigner, paient déjà 76% de l’IR, qui rapporte 94 milliards

    – les 10% les plus riches paient le tiers de la CSG, qui rapporte 120 milliards

    – la fiscalité sur le patrimoine représente 4,1% du PIB

    – avant tout prélèvement fiscal, les 10% les plus riches ont un niveau de vie 20 fois supérieur à celui des 10% les plus pauvres. Après prélèvement, cet écart tombe à 5,6 fois

    – la France est donc le pays le plus redistributif et le plus égalitaire du monde développé

    – la France se situe au 26e rang du classement Pisa

    – 50% de la population a du mal à se soigner et la pénurie de médicaments est devenue chronique

    – la France est également 26e au classement du PIB par habitant. Un recul de 13 places depuis 1980

    – nous avons un taux de pauvreté de 14,4%

    – nous avons aussi 18% de mal logés.

    On pourrait aligner les chiffres de plus en plus catastrophiques qui s’aggravent d’année en année. Plus rien ne fonctionne dans les services publics, surendettés et inefficaces.

    L’illettrisme progresse de façon tragique. Non seulement les cancres s’épanouissent toujours plus nombreux jusqu’au bac, mais les jeunes profs ne maîtrisent même plus la langue de Molière.

    Si la France refuse d’admettre que seul le travail crée des richesses et des emplois, en s’adaptant à la concurrence mondiale, au lieu de financer artificiellement le niveau de vie par l’emprunt perpétuel, si elle ne comprend pas que la réduction de la dette passe impérativement par la diminution drastique des dépenses inutiles, alors ce sera le terminus de l’Histoire pour notre France millénaire. 

    Il aura fallu une trentaine d’années pour que les héritiers de la France gaullienne, enviée, riche et prospère, saccagent l’héritage inestimable des Trente Glorieuses.

    Les délires mondialistes, l’immigration de millions de déshérités, dont des légions d’illettrés sans la moindre qualification, n’ont évidemment rien arrangé. Quand l’immigration du travail représente seulement 10% des arrivées et que l’immense majorité émarge au guichet social, le pays d’accueil ne peut que s’appauvrir et glisser vers la tiers-mondisation.

    Un crime impardonnable, mais qui restera malheureusement impuni, tant les politiques sont au-dessus des lois. Ils ont tout détruit, sans devoir rendre le moindre compte.

    Jacques Guillemain